Habert d'Aiguebelle

Le Habert d’Aiguebelle et quelques uns d’entre nous.

Nous étions 6 au départ des Tuileaux vendredi à 7:30, Nicole T., Martine B.-W., Pierre W., Yves C., Gustave B. et moi (Marc B.). Les 2 derniers, Catherine et Jean-Luc M., prévoyaient de monter en début d’après-midi. Après quelques bricolages peu avouables pour le trajet vers Prabert, nous arrivons tout au bout de la route et démarrons à ski peu après l’épingle à 1340… en laissant une voiture « tanquée » dans la neige ! Il sera temps de s’en occuper dimanche ! Tranquille montée jusqu’au Habert d’Aiguebelle à 1740m. Yannick, le gardien, est déjà sur place pour accueillir un groupe à déjeuner. Nous allégeons un peu les sacs  et reprenons la montée à l’ombre jusqu’au Pas de la Coche, puis au soleil en direction de la pointe du Sifflet. Nous pique-niquons au point 2134m de la carte IGN, à moins que ce ne soit une autre des bosses qui dominent le Pas de la Coche. Après une petite sieste des plus agréables, nous redescendons vers le Habert, dans des conditions de neige assez/très correctes, avec une vue imprenable sur l’ensemble du vallon de Vénetier tout en neige jaunie par le sable venu d’Afrique cette dernière semaine. Nous trouvons Catherine et Jean-Luc, arrivés entre temps. Long après-midi au soleil, Sudoku, lecture, re-sieste, chacun son truc… Après le repas, nous allons voir la pleine lune sortir derrière l’Arête du Pin. Magique !

Samedi matin, inutile de se lever très tôt, car le regel a bien eu lieu. Après le petit déjeuner, nous partons à 9:05, dans le brouillard pour commencer. Depuis le bas, les randonneurs arrivent nombreux ! Nous partons tous les 8 (7 skieurs et Catherine à raquettes) pour le col de l’Aigleton (2266m). Montée tout à l’ombre, un peu dure, mais assez facile à ski avec les couteaux. C’est un peu plus délicat pour Catherine qui s’en débrouille remarquablement. Au col, on trouve le soleil, mais aussi un peu de vent. La belle pente Est qui s’est assouplie nous tente bien et la descendons sur environ 300m. A ce moment, Martine, Yves, Jean-Luc et Pierre décident de monter la première pente bien raide en direction du col du Vouteret (2529m, entre Dent du Pra et Belle Etoile)… et plus si affinités. Et ils iront jusqu’au bout, châpeau ! Catherine, Nicole, Gustave et moi remontons plus facilement la face Est du col de l’Aigleton. Face Ouest, la soupe commence à être lourde. C’est pas très gênant à ski. En raquettes, c’est une autre affaire, mais Catherine s’en sort toujours très bien. En approchant du Habert, on approche aussi du brouillard qui est resté à peu près où on l’avait laissé. Nicole et Catherine rentrent directement. Pour profiter du soleil un peu plus longtemps, Gustave et moi, nous remettons les peaux et montons aux Lacs supérieurs du Vénetier. Gus irait bien à la Cime de la Jasse mais je prends le prétexte de l’heure pour sonner le retour. Dans le brouillard, nous arrivons au Habert… avant même de le voir ! Un peu plus tard, les 4 héros du jour nous rejoignent.

Dimanche, après une nuit bien ventée, une très belle journée nous attend. Objectif initial pour tout le monde, les Lacs de Vénetier. On décidera alors de la suite. Je lance tout le monde dans la montée par la droite, ce qui n’était pas le meilleur choix pour Catherine, qui passe à gauche. On se retrouve au dessus des Lacs. On laisse tomber l’option Dent du Pra pour vite monter et descendre la pente Ouest (à l’Est) vers l’antécime de la Dent de la Bédina, pente qui a déjà bien pris le soleil. Plutôt que pique-niquer tout de suite, Martine, Gus et moi remontons en vitesse (enfin, surtout eux !), à la Cime de la Jasse, cette fois-ci. Nous n’y sommes vraiment pas seuls ! D’ailleurs j’entends bientôt Catherine Abitzmil m’appeler. Ça fait plaisir de la voir arriver là-haut, car ça semble indiquer qu’elle finit par reprendre la forme. On redescend par l’Est du vallon rejoindre Nicole, Yves et Pierre en pleine sieste ! Et on continue jusqu’au Habert, puis aux voitures où il reste à en sortir une de la neige. Mais ça, c’est une autre histoire… qui se terminera bien grâce à la grande amabilité d’âmes très secourables !

De l’avis de tous, mini-séjour bien réussi et bien agréable. La météo et Yannick, notre hôte, y sont pour beaucoup.