À la même permanence du mercredi 5 février, une proposition concurrente a été mise au point avec l’idée d’être plus tôt à pied d’œuvre… en se levant plus tard ! Donc jeudi 6, à 7h30 aux Tuileaux, Antoine, Eric (T-B) et moi (Marc (B)), nous sommes retrouvés pour monter au départ de Casserousse. Jean-Luc a finalement renoncé « pour ne pas courir après la montre toute la journée ».

Montée sans pb jusqu’à la Brêche Nord des Lacs Robert. On dépeaute pour glisser tranquillement jusqu’à la cote 1923. De là, on démarre la « difficulté » du jour pour accéder au beau vallon supérieur qui mène au col de la petite Vaudaine. Tout baigne et on se rassure un peu sur la descente à suivre, ça devrait être possible de trouver de bons passages et ne pas trop galérer sur les plaques gelées. Effectivement, descente pas exceptionnelle mais bien agréable jusqu’au point 1923. Aux Lacs Robert la question se pose du trajet de retour : Eric et moi n’arrivons pas à convaincre Antoine que la Brêche Nord et le Lac des Pourettes (où nous sommes passés à l’aller) sont une bonne option. En revanche, on évite la montée du Col des Lessines, etc. Et on suit la piste à gauche puis à droite. En semaine, ça reste envisageable. La rampe pour rejoindre le départ du couloir de Casserousse passe sans pb. Le soleil, à ce moment là, se dévoile enfin pour de bon. La piste du couloir de Casserousse est fermée mais le petit morceau qu’on en voit est si alléchant ! On s’y engage donc de bon cœur… pour le regretter presque aussitôt. Les premiers 200 m passés, c’est rien de moins que EXTRÊMEMENT glacé ! Perso, je n’avais jamais vu ça ! On s’accroche tant bien que mal… jusqu’à ce que je finisse par chuter connement (Que ceux qui chutent intelligemment me jettent la première pierre !). Glissade longue et assez impressionnante, heureusement dans la dernière partie du couloir. Ça se termine sans casse et même sans le moindre bobo, ouf et merci le casque ! Eric récupère un bâton resté un peu plus haut et je retrouve facilement un de mes skis parti tout seul vivre sa vie propre. Ça fait beaucoup de chance pour moi, après un net manque de modestie de notre part, face à la piste fermée !

Tout est bien qui finit bien et Jean-Luc aurait même été largement dans les temps.