Avec les guenilles Aline, Carine, Nicole, Eric, François, Jean-Michel, Philippe et le chef des guenilles, Paul.

Jour 1 (par Eric)

Départ matinal, route sans histoire, on passe devant l’auberge et on file faire notre balade.

Aïe, aïe, … portage nécessaire et à priori pour un bout car pas un « pet » de neige. Pourtant il y a du monde ! 

On ne chaussera que 250 m de dénivelé plus haut, au niveau du hameau du Tepey … et encore pour déchausser 3 fois pour traverser les ruisseaux !

On s’enfile la longue combe du Tepey qui bien que peu pentue s’avèrera bien pour la descente … à part la neige gelée.

On attaque la vraie montée et sous la Pierre Barme. On pose Paul en très petite forme et très chargé en douleurs et médocs. On guenille un peu mais on finit par monter vers le col du Tepey en s’arrêtant avant la dernière montée. 1 200 m de dénivelé quand même ! Heureusement qu’il y avait une bonne trace car beaucoup de neige dans un bonne pente !

Jour blanc pour la descente raide, pas super top ! Neige parfois bonne mais pouvant être surprenante. François et Aline se payent une descente de neige plutôt bonne mais finissent par devoir traverser un torrent de façon … compliquée. On a failli ne pas les attendre … 

On redescend et on piquenique juste avant la reprise du portage. Arrivée et installation à l’auberge, toujours dans son jus, les proprios toujours aussi sympas et les repas toujours aussi bons et copieux. Très bonne ambiance dans le groupe. On est prêts pour demain MAIS la météo est vraiment pas terrible.

Jour 2 – Vers le col du Glandon

Aujourd’hui, toutes les météos étaient enfin d’accord, la pluie s’arrêterait de 13h à 15 h et le plafond nuageux remonterait un peu. Comme le vent a bien soufflé la nuit, on préfère assurer la journée sans prendre de risque.

On en profite pour faire la grasse mat, pour traîner au petit déj et vider le plat de fromage blanc deux fois. Jean-Michel nous amène pour la visite du village et son tilleul 4 fois centenaire, on va rafler toutes les confitures de l’épicerie associative où certains en profitent pour boire un petit café et papoter. Puis chacun retourne dans sa chambre pour buller, lire, faire du yoga ou se reposer. A 12 h, Eric vient tous nous réveiller, on pique-nique par appartement et on décide de partir sur la route du col du Glandon pour quelques heures. Paul reste à l’hôtel pour se reposer, nous dit-il. En fait, il fera à pied beaucoup plus de kms que nous autres avec nos skis.

Il y a 10 kms entre le village et le col, on en fera 5 kms en voiture en passant entre les chicanes et en évitant un gros tas de neige qui barrait la route il y a quelques jours. C’est très joli car la route traverse les alpages, la montée est très tranquille jusqu’à à arriver à l’aplomb d’une corniche que Carine surveillait de l’œil. On passe au vote et on décide de continuer en évitant au maximum de rester sous la corniche. Finalement, on passera beaucoup de temps sous la corniche en montant dans la combe ! Pas toujours facile de faire les bons choix lors de la trace. Jean-Michel avance prudemment sur la route qui est de plus en plus couverte de neige et décide de faire demi-tour en voyant une plaque. On repasse sous la corniche un à un, et après, on profite d’une descente tranquille sur la route. On retrouvera Paul à l’entrée du village après sa randonnée à pied.

Ce soir, au menu, le repas sera un peu plus diététique et végétarien que la veille : il y aura de la salade et du chou-fleur.

On profite du voisinage d’un jeune couple de Belges très sympas pour leur chiper l’idée de sortie du lendemain. En plus, c’est une course que personne ne connaît, même Paul.

Jour 3 – Lac des Balmettes (2195 m) (par Aline)

C’est un jeune couple belge logeant aussi à l’auberge, qui avait suivi le week-end une formation avec l’Anena, qui nous donne l’idée de la rando du jour. La brèche de Vallaurin qui serait une 1ère pour l’ensemble du groupe. Une toute petite route forestière qui est déneigée au début devrait permettre de s’élever un peu afin de ne pas trop porter, car on sera en versant sud.

La météo annonçant beau le matin et mauvais l’après-midi, on décide d’avancer l’heure du petit déjeuner à 7h30. La toute petite route de Fremezan part juste derrière l’église de St Colomban. On est contents qu’il n’y ait pas de voiture qui descende car c’est vraiment pas large. On s’arrête à la neige, une épingle à 1480 m ; on y retrouve les belges.

On met les skis sur le sac car il y a encore des parties déneigées. On porte 20 mn, jusqu’à une épingle, d’où part un sentier qui coupe les lacets de la route mais on fait le choix de chausser et de prendre la route qu’on suivra jusqu’à ce qu’on puisse monter à travers champs, ce qui nous amène au pied du vallon.

Un très joli vallon pas raide avec une vue sur les Aiguilles d’Arve. Nous sommes au soleil , et il fait tellement chaud que Nicole et Carine nous font un strip-tease ! Mais cette chaleur ne dure pas, les nuages annoncés arrivent à la vitesse grand V. Arrivés au lac des Balmettes, on décide à l’unanimité de redescendre pour éviter le jour blanc et retrouver Paul (victime des effets secondaires d’un traitement) et Jean-Michel qui s’étaient arrêtés plus bas.

La descente se fait sur une neige globalement un peu lourde et parfois croûtée mais qui reste très skiable. On arrive à 13h aux voitures. On repasse à l’auberge où l’on boit un coup avant de prendre la route du retour.

Bilan du séjour : le dicton bien connu « qui regarde trop la météo, reste au bistrot » s’est encore une fois révélé vrai. En s’adaptant aux créneaux de beau temps sur les 3 jours, on a pu skier dans de bonnes conditions et une bonne ambiance ! Merci à l’organisateur et à tout le groupe !