le ski autrement

Catégorie : Saisons de ski Page 1 of 7

la liste des courses réalisées par le club

Col de Sarvatan et Col Roc Rouge

Antoine, Richard, Jean-François et Christine

Direction Saint-François-Longchamps pour cette fois partir sur le Col de Sarvatan.

Départ 8h (heure d’été) des Tuileaux, tout le monde est au rendez-vous !!

Il n’y a pas vraiment  foule à la station mais le parking des randonneurs est en revanche bien plein.

La montée au Col de Sarvatan se fait sur neige dure malgré une exposition plein sud et un beau soleil printanier.  Un petit vent  frais nous accompagne sur la partie supérieure, nous ne nous éterniserons pas au Col. Pas de décaillage au départ. Vers 2000m à l’abri du vent nous nous arrêtons sur des rochers pour un casse croute.  Le temps change, des nuages et peu de visibilité au loin … pourtant la météo annonçait grand beau !!!!

Il est encore tôt, la neige se transforme finalement et nous repeautons pour monter en direction de Roc Rouge.  Cette fois la descente se fait sur une moquette épaisse !!!

Encore une belle journée

Photos

Le Cheval Noir (2832m), cette fois c’est validé – 26 mars 2022

L’an dernier, partis nombreux, nous n’étions plus que trois au col de Cheval Noir… et j’avais stoppé les ardeurs de Christine et de Jean-François. Hier soir à la permanence j’ai proposé que nous réparions ça, mais ils n’étaient pas dispo aujourd’hui. En revanche, nous nous sommes trouvés 5 intéressés par l’idée (Brett, François G, Erwan, Patrick M et moi). Les Grand et Petit Renaud, un temps envisagés, attendrons ! Départ des Tuileaux fixé à 7h30 en une seule voiture.

Départ à ski à St François Longchamps vers 9h15. Après la remontée des pistes, vers le Roc Blanc (bien nommé, très reconnaissable), 3 solutions pour approcher du col :

  • à droite du R Blanc, la « directissime » pas engageante par neige encore dure et pourtant un groupe de 8 CAFistes d’Annecy l’a choisi !
  • tout de suite à gauche du R Blanc, la voie telle qu’elle figure sur la carte IGN
  • un peu plus loin à gauche par le bas de la Grande Combe

Comme dans les 3 cas on atteint le « crux » de la balade, c-à-d  une  montée bien raide sur, disons, 250m D+, nous avons sagement tous préféré la 3° solution pour ne pas nous fatiguer avant les choses plus sérieuses. Bien nous en a pris car ainsi nous avons doublé les CAFistes pourtant plus jeunes, mais ils avaient dû mettre les crampons ! Le passage délicat passait relativement bien car tracé avec une pente modérée.

Au col, un peu de vent du sud, mais assez froid quand même ! Il nous reste 300m D+ à faire et la pente finale (les 200 derniers m D+) parait soutenue mais sans plus, on y va donc résolument. Bret et moi, nous faisons doubler par les CAFistes, mais pas nos plus vaillants camarades !

Au sommet la vue est exceptionnelle mais comme il y a un peu de vent on ne fait qu’une courte pause, renvoyant le pique-nique après une partie de la descente. Sous prétexte de chercher un endroit abrité et de profiter encore un peu de la face qui a pris le soleil tôt, mes petits camarades s’entendent pour descendre 100m plus bas que le col. Nous devrons repeauter !

Après avoir pique-niqué et être remonté au col, nous passons prudemment mais sans encombres le passage clé, puis nous régalons dans la suite de la descente jusqu’à rejoindre les pistes… et un bar d’altitude (au prix d’une nouvelle dernière et courte remontée !).

Après une longue pause, nous descendons en direction de la voiture et sommes à Meylan vers 17h, je crois.

Une très belle journée.

Habert d’Aiguebelle – saison 4 – 18 au 20/03/2022

Participants

Martine B, Pierre W, Yves F, Gilles M, Yves Cluet, Eric T et Marc B

Compte-rendu par Eric

Un seul mot d’ordre : préparation, sourire et … flexibilité. Bon d’accord , ça fait 3 mais justement !
Week-end bien préparé, météo assez mauvaise, neige pas assurée … on y est allé.

Vendredi

Nuages bas, humidité pour pas dire pluie, 4 participants se décalent sur l’après-midi … les 3 autres montent en refuge puis vont se perdre dans un vallon en face sous prétexte d’aller au dessus du pas de la Coche par un itinéraire « alternatif ». Quelques ouvertures dans la broulllasse nous permettent d’avoir des aperçus mais pour le retour dans la brume, Marc suit la piste de montée avec maestria, et son sourire bien sûr.

Samedi

Grand beau, neige bien gelée, couteaux d’emblée. Martine et Gilles vont chatouiller la dent du Pra dans une pente très forte et bien dure mais on sait bien que ce n’est pas ça qui peut arrêter Martine. Au vu des difficultés de montée, ceux qui avaient renoncé et donc partaient à la cime de la Jasse étaient biens contents … de ne pas y être. En plus, à la redescente, ça n’avait pas décaillé … pas top ! Une grosse chute pour Gilles.
Les « Cime de la Jasse » eux, sont redescendus dans une très bonne neige, ont pique-niqué avec Yves-Henry qui lézardait au-dessus des lacs du Vénétier, puis se sont faits un petit Col de la Jasse en digestif. Neige bien épaisse à la redescente du col mais bien bonne sur le reste du retour au refuge.

Dimanche

On part dans le beau temps pour un doublé Bedina – Col de l’Aigleton mais les nuages rappliquent et il neigeotte même. La neige béton ne risque pas de s’assouplir. Alors, une fois encore, les plans changent … et même plusieurs fois. On décide de redescendre mais comme Yves de Fontainebleau (difficile de s’y retrouver sans ces précisions) était venu espécialement et qu’on n’est pas des « quand mêmes » , Martine, Marc et Yves finalement continuent. Gilles, Pierre et Eric redescendent en direction du refuge et prennent Yves (l’autre) un peu plus bas au passage. Mais celui-ci ne veut pas être frustré de son arrivée prévue au niveau des lacs du Vénétier. Du coup, les 3 repeautent et remontent avec lui. Sauf qu’une fois là, Gilles déclare qu’on n’a pas repeauté pour si peu, donc que l’on continue un peu en direction de la Bédina. Au bout d’un petit moment, Yves le grand, alias Yves-Henri déclare qu’il s’arrête, les 3 poussent encore un peu … et surprise, font la connexion avec les autres 3 qui étaient allés en haut et étaient en train de redescendre. Du coup, Gilles et Eric décident de continuer à monter jusqu’en haut et tous les autres se regroupent pour descendre. Devant tant de méli-mélo, le ciel a décidé de donner un coup de main et s’est ouvert pour une belle éclaircie. La neige était finalement bien bonne à la descente et on a tous mangé au refuge, puis redescendu aux voitures dans un ski cross en grandes conditions à notre grande surprise, pour une descente bien fun..

Si vous n’avez pas tout suivi, ce n’est pas grave, la prochaine fois venez au séjour :-), le sourire de Marc et sa gentillesse sont des valeurs très sures.
L’accueil au refuge était très très bien et le sourire du gardien presque aussi super que celui de Marc.
Par contre, méfiez-vous si certains d’un air innocent vous propose de jouer au « walou ». Les règles ont l’air « flexibles » (je n’ai rien trouvé sur Internet !) et ce jeu très addictif.

Col du Cheval Noir

Samedi  13 mars 2021

Florence, Philippe G., Marc B., Jean-François, Eric, Paul et Christine

Nous fûmes 7 à Saint-François-Longchamp (1600m) motivés par la récente chute de neige (au max 10 cm) et la fenêtre de soleil annoncée pour la matinée. Nous remontons  sous le télésiège du Lac de la Lune Bleue au départ de la station sans stress  puisque celui-ci ne démarrera pas !!!  Un vif cri interpelle les chevaux de tête pour stopper leur ascension verticale et leur ordonner une  bifurcation vers  la gauche pour rejoindre la montée vers le  col du cheval noir. Pour atteindre le col il faut remonter une pente soutenue puis raide (35°) sur la fin.  Au dire de Paul, c’est là qu’il faut donner un coup cul !!!

 Devant l’obstacle certains commencent déjà à négocier et proposent de laisser partie devant les  5 vaillants. Equipés de couteaux, nous démarrons la montée sans difficulté majeure grâce à une belle trace en lacets faite par des skieurs plus matinaux. La neige est dure mais les couteaux accrochent bien.  La pente se redresse, et nouvelle défection.

Nous voilà plus que 4, malheureusement plus pour longtemps. Dans une conversion aérienne, Paul  perd l’équilibre et fait une glissade de quelques mètres sans gravité puisqu’il repart rapidement… Mais quelque chose ne va pas… quoi donc… Et oui dans la chute les couteaux se sont fait la malle !!!! 

Il partira à la recherche du couteau perdu pendant que les 3 derniers atteindront enfin le col, accueillis par une vue magnifique sur les massifs environnants. Le vent froid au col nous pousse un peu plus haut (2600m) mais un troisième larron met fin à sa montée.

Ils n’en restèrent donc plus que deux avec l’envie d’aller au sommet. Oui mais voilà les nuages approchent et surtout c’est un peu tard… C’est à ce moment que se font jour et  se ravivent les difficiles négociations de l’heure de départ aux Tuileaux !!! Il y a les lève-tôt et les lève-tard. Nous entamons donc la descente dans une alternance de fond dur avec de la fraiche dessus. Dans l’ensemble bonne descente sauf à l’arrivée dans la station où certains ont pris une piste semblable à une tôle ondulée… Dure pour les jambes !!! Et d’autres plus expérimentés ont  trouvé une fin de descente  excellente car la piste était mieux orientée et donc assouplie. 

Finalement nous fûmes à nouveau 7 aux voitures, et tous contents de notre journée.

Col du Cheval Noir

Séjour Lachaup 11-14 Mars 2020

Dévoluy 2020

Séjours du Dévoluy ( Lachaup, Gite de Rocher Rond)  du 11 au 14 Mars 2020.

Jour 1

Rendez-vous donné à 7h45 à Eybens pour prendre le futur adjoint d’Eybens.  A 7h38 tout le monde est dans  les voitures et nous démarrons du parking….  La motivation des participants est évidente. Bien sur la discussion politique dans la voiture de tête les empêche de surveiller leur route et c’est ainsi qu’ils essayent a la Mure de nous conduire sur la route du col d’Ornon ! on repart mais en changeant l’ordre des voitures et c’est ainsi qu’au lieu de passer par Corps, nous passerons par le pont de Ponsonnas  puis par de ravissantes petites routes touristiques qui  pourtant de part leurs nombreux virages n’ont été que peu appréciées par certains passagers des voitures.

Arrivée à destination : le haut Gicon, certains demandent d’aller au très haut Gicon car effectivement le manque de neige est flagrant malgré le mur de neige promis par le politicien.  Le Gicon est bien là mais semble difficilement accessible à ski. Certains le rebaptisent immédiatement le « Qi Qong ». Nous décidons de poursuivre la piste en voiture pour chercher le prochain vallon et voir si c’est plus skiable.

Il y a une trace de neige dans la boue. C’est bon signe ! Nous démarrons skis sur le sac en direction du col de l’Aup.  Nous chaussons une centaine de mètres plus loin et atteignons sans encombre le col puis un petit sommet atteint à ski par certain (un) a la surprise des herbes locales. Une très belle vue sur l’arrière du Gicon, sur le plateau de Bure et sur l’Obiou. Descente après un arrêt pique-nique, sieste au soleil pour les Gascon dans les magnifiques prairies pendant que le reste de la troupe décide d’aller tester la neige dans le vallon opposé.  Apres regroupement fin de la descente, nettoyage des chaussures pleines de boue puis route et étape à la belle « mère église » . Arrivée au gite où nous retrouvons Patrick venu de Bandol avec une magnifique tropézienne et du cidre pour un goûter copieux puisque  Jean François a ajouté un Saint Genis. Très bon accueil de la charmante gardienne.

Installation dans le dortoir, répartitions des ronfleurs et préparation des lits avant un diner léger à base de pomme de terre, oignons et fromage, sans compter le dessert de tarte aux myrtilles et crème. Nous ne sommes pas seuls dans le gite et 2 beaux et jeunes hommes nous rejoignent à notre table. Ils ont fait 2 Chourums (prononcer showroom mais c’est nettement plus sportif puisqu’il s’agit d’une escalade sous terre ) dans la journée dont la traversée héroïque…. Certaines têtes ont du mal à résister !

Jour 2

Il fait un temps splendide et la neige est presque au gite…nous démarrons à pied de Lachaup sur la route indiquée par notre hôte en direction du Rocher Rond et chaussons les skis assez rapidement. Un arrêt pour admirer l’entrée du Chourum Clot avant de poursuivre gentiment notre route vers le sommet.  Nos 2 compagnons de la veille ont fait le chourum Olympique et sont partis tôt… Pour une raison pas très claire, certaines personnes ont suivi leur descente le long des pentes du Grand Ferrant en face de nous d’un œil admiratif et avec un certain émerveillement.  Le soir, l’excitation est à son comble et les photos qu’ils nous montrent sont effectivement très belles. Ils sont briançonnais, membres du PGHM et l’un guide et l’autre apprenti guide.

De notre côté, légères hésitations sur une dernière pente plus raide mais le ressaut est finalement très facilement franchi  (grâce à la trace gentiment faite par un couple venu de Gap avec un chien aux pattes parfumées à l’huile de coco…). Sommet atteint sans encombre avec pour une participante la première course cotée 3.1 ce qui vaudra a l’ensemble de l’équipe un apéro au retour. La descente s’effectue toujours dans une neige assez mouillée mais plus praticable que la veille. Nous faisons une pause pique- nique sur l’herbe qui se transforme assez vite en sieste pieds nus. La fin de la pause a failli tourner au désastre avec un gros saignement de nez et une crise de crampes mais tout s’est bien terminé, avec entre autres des poches de neige dans les poches…. La fin de la descente a été agrémentée par un très joli challenge grâce aux cailloux, rochers et arbustes qui l’ont pimentée façon sanglier sur le feu. Arrivée au Gîte pour après les douches un bon goûter (bières et cookies maisons) avant l’apéro (où nous découvrons la passion dévorante d’une certaine personne pour A Raymond ) et le diner tout aussi réparateur que la veille (chili con carne + Gâteau). 

Jour 3

Il a plu cette nuit. Le ciel est couvert mais nous prenons les voitures pour rejoindre le parking du téléphérique du pic de Bure. Nos 2 gendarmes sauveteurs nous ont conseillé une course départ ski aux pieds. Arrivés au parking juste avant une section de militaire qui partent en direction de la traversée héroique.  Nous chaussons effectivement à la voiture et démarrons  dans la combe de Corne. Montée tranquille dans un jeu de nuage et brouillard jouant à cache-cache autour de nous en nous laissant la plupart du temps au soleil (merci l’organisateur).  Paysage de haute montagne absolument magnifique. Arrivé au sommet du vallon compte tenu de l’état de la neige, de l’heure et du brouillard nous décidons de changer de programme et d’abandonner l’idée de parcourir 4 vallons. Nous n’en ferons que 2 (montée par la combe de Corne et descente par la combe baptisée bas-ratin et donc nous pouvons nous permettre de monter sur le sommet de Corne et de visiter la sortie du shourum héroique. Nous aurons fait la « traversée externe » de ce shourum…… quelle Journée!  Eric a décidé de se rebaptiser, il sera désormais  Eroic.  Petite remontée avant d’attaquer la descente qui grâce au brouillard sera retardé et nous laissera faire une pause casse-croute. Finalement la descente dans une neige certes molle mais skiable nous ramène a la voiture.  Petit pot à la Joue du loup , où Carine se console du départ du PGHM avec une gaufre et retour à pied pour Florence et François  jusqu’au gite.

Jour 4

Départ du gite, route vers le col  de Festre ou nous garons les voitures. Objectif mont Chauvet et plus si affinité. Départ à pieds dans des champs un peu humides mais heureusement nous pouvons chausser très rapidement. Montée douce et tranquille jusqu’à la dernière pente sommitale encore un peu dure qui demande un peu plus d’attention. La vue  est superbe, le panorama sur 360 sans nuages mais le vent nous incite a ne pas stationner trop longtemps sur ce sommet.  Nous attaquons la descente à la grande joie d’une participante qui au départ semble ne pas apprécier les pentes gelées. Elle franchie néanmoins, vaillamment et brillamment cette étape et nous enchainons tous cette descente dans une neige en très bonne condition. Comme c’est bon, arrivé à Fontaines froides  toute l’équipe décide de remonter les pentes plus ensoleillées  vers le collet qui seront encore plus moquette. Une fois au collet, Patrick nous fait une course de KV vers le sommet d’à côté (la tête de Merlant….pour voire la vue !) et nous entamons la descente qui se révèle aussi bonne que nous l’imaginions.  Grand cris et grand signes au cours de cette descente de la part d’un couple. Carine et François vont mettre un petit moment à réaliser que c’est leur fille Marion qui les appelle. Pendant ces retrouvailles, le reste de l’équipe décide de remonter à nouveau pour profiter de cette descente. Nous voilà cette fois ci sur la tête de Merlant et tous nous profitons d’une très belle vue y compris les 2 parents qui nous ont rejoint au sommet.  Redescente toujours aussi bonne mais cette fois ci jusqu’à la cabane vers les Bachassous ou un arrêt casse-croute est décidé. François essaye de créer un siège type  « fakir » mais finalement revient vers un style plus classique. Animation offerte par un surfeur en snowkite  qui nous fait une très belle démonstration de descente depuis le mont chauvet, il récolte les applaudissements du groupe, qui lui fera une descente lus classique pour rejoindre les voitures.

Derniers arrêt cette fois au bistrot du col de frestre  avec comme guest Marion et son ami avant de reprendre notre route Patrick vers Bandol et les autres vers Grenoble.

 

Encore un superbe séjour, pour l’organisation, la beauté du massif, la météo sans compter le plus important…. l’ambiance au sein du groupe. Nous nous sommes bien amusés.

Merci à tous les participants et à Eroic pour ce séjour très réussi !

Photos:

Col de la Charrat 2884m, par le lac du Goléon

Dimanche 15 Mars

Guy, Richard, Bruno et Antoine

Départ de Meylan vers 7h30 pour le hameau des Hières, au dessus de la Grave,  atteint un peu avant 9h . Le soleil est bien là et la crème est nécessaire. Départ à pied skis sur les sacs sur une distance d’environ 500m avant de chausser.  Environ 1h30 après nous passons le hameau de Valfroide encore ensommeillé de l’hiver et en partie sous la neige, mais le soleil donne… En continuant NE on n’oublie pas de se retourner pour contempler le massif de la Meije et le Rateau. Ensuite, après avoir gravi avec les couteaux les 350m du verrou sous le lac du Goléon, nous arrivons juste sous le refuge à 2440m vers 12h20. De là on peut visualiser parfaitement vers le SE la montée au col de la Charrat-2884m- et la belle trace récente qui y mène. Après une pause pour s’hydrater et nommer les sommets alentour avec entre autres l’Aiguille du Goléon 3427m au NO et les Aiguilles d’Arves plus au N, on se dirige au SE vers le pied de la pente d’environ 450m qui nous mènera au col/au but. Sur la trace datant de 2 ou 3 jours, et un peu au loin, deux personnes devant nous. La pente se redresse pour les deux derniers tiers mais la trace excellente et la qualité du manteau neigeux ne nous obligent pas à utiliser les couteaux et c’est vers 13h50 que nous arrivons au col à 2884 mètres. Il se situe sur l’arête émanant du Pic des Trois Evêchés qui culmine à 3116 mètres au SE. Le panorama de part et d’autre du col est bien beau, nous cassons la croûte.  Nos deux prédécesseurs redescendus, c’est à notre tour et on opte tout comme eux pour les pentes « sur la gauche ». La neige y est bien bonne, une petite couche encore poudreuse sur fond dur. Le bas du vallon au niveau du torrent du Maurian est vite atteint, la pente s’aplatit franchement, la neige y est transformée avant le passage du hameau de Valfroide vers 1850 mètres. De retour sur Les Hières nous devisons sur la possibilité de trouver un troquet d’ouvert sur la route du retour…hélas, en cet après-midi de dimanche point de Corona tu ne boiras, seul le virus te soûlera…!  Prenez soin de vous. Antoine.

Photos Col de la Charrat

Séjour Saint-Colomban-Des-Villards du 6 au 8 mars 2020

Avec Carine, Catherine, Christine, Sylvie, François, Gilles, Guéric et Paul (on a la parité !)

1er jour – Croix de Triandou (écrit par Carine)

On se retrouve tous à l’heure annoncée au péage de Crolles pour prendre la direction de la vallée des Villards. Pour certains d’entre nous, c’est une première et on est heureux de découvrir certains de ces vallons aux noms enchanteurs (Merlet, Tepey, Mont Rond…)
La veille, François et Carine ont travaillé Paul au corps pour changer la destination. Ainsi, au lieu de randonner au fond d’un vallon étroit soumis aux aléas des avalanches et purges annoncées par Météo France, nous monterons vers la Croix de Triandou (ou presque). Montée magique dans la forêt toute blanche en suivant la trace (parfois un peu raide) de gars du coin qui connaissent chaque tronc, souche, replat pour nous emmener. On croise beaucoup de traces d’animaux et on aura la chance de voir un chamois qui a beaucoup de mal à se déplacer dans toute cette neige. Au sommet (pour nous), Guéric ne voudra pas se défaire d’un de ses skis et va se démener pour s’asseoir, se relever (plus dur). Nos traceurs du jour ont continué vers d’autres sommets et ne nous ont pas laissé le mode d’emploi pour descendre. On envoie des éclaireurs à droite, à gauche, on se retrouve toujours (ouf). Une vraie trace de sanglier ! Les 2 derniers kms se feront sagement sur la route forestière.
On arrive à l’auberge et là, on découvre, non pas nos chambres mais nos appartements grand luxe avec cuisine. Nos hôtes sont charmants.

Photos Catherine

2e jour – Replat sans nom (écrit par Christine)

Ce matin, le temps n’est pas très engageant, les nuages masquent les sommets et quelques petits flocons virevoltent. Notre aubergiste nous précise qu’il n’y a rien de méchant, ça va se lever.
Nos chauffeurs nous conduisent au hameau de Valmaure (1205m) d’où nous chaussons à partir du parking. Direction la Combe du Tepey. La petite neige tombée pendant la nuit et les nuages masquant les sommets assurent une ambiance hivernale bien que la température ne soit pas extrême
Rapidement après, le village du Tepey à notre gauche, quelques chalets en hibernation inoccupés même pendant les vacances !! Faut dire qu’ils ne sont pas très faciles d’accès !!! Nous passons donc notre chemin et rapidement après le village le ciel se dégage laissant apparaître les sommets du fond de la vallée illuminés sous un soleil radieux que nous conserverons tout au long de la randonnée.
On avance, on avance dans le fond de cette combe mais le dénivelé progresse lentement, et ce jusqu’au lieu – dit La Pierre Barme (1766m). Nous quittons la Combe du Tepey pour suivre la Combe de Malvas et continuons notre progression en direction du Passage Brabant. Nous restons plutôt dans le fond du vallon pour éviter les éventuelles coulées de neiges. A présent, le neige est vierge de toutes traces et François nous fait une belle trace toute en douceur en suivant plus ou moins les indications de Paul. Rassemblement au niveau d’un replat (2250m), la question se pose : on continue ou on s’arrête là. La majorité l’emportant, nous resterons là pour le pique-nique durant lequel nous décrétons « qu’avec Paul Jullien tout est bien « mais « Avec Quéric, il y a toujours un hic « !! (voir randonnée de la veille)
Nous entamons la descente dans une neige poudreuse où chacun avec style peut laisser sa trace
Quel bonheur cette neige, ce qui conduit François à poser la question : des amateurs pour remonter ? Il est encore tôt !! Pas de volontaires …
Le retour dans la Combe du Tepey marque le changement de neige plus lourde qui s’est réchauffée au soleil durant la journée. Celui-ci a aussi découvert quelques ruisseaux initialement enfouis entraînant des franchissements un peu scabreux. Des plaques de neiges sont également parties, laissant apparaître des zones d’herbes pour le plus grand bonheur des chamois, Catherine en dénombrera 26.
Cette rando se clôture par le fidèle pot sur une terrasse au pied des pistes de Saint-Colomban !!!
L’unique épicerie de produits locaux du coin sera le prétexte pour la dernière sortie de fin d’après-midi où par petits groupes on s’y croisera. Ainsi s’achève cette belle journée !!!

Photos François

Photos Catherine

3e jour – Col sans nom (écrit par Gilles)

La petite troupe, toujours au complet et plus vaillante que jamais fait preuve d’une motivation exceptionnelle, attestée dès le petit déjeuner par le nombre de tartines englouties. L’évocation d’ampoules douloureuses et des moyens de les éviter a un peu meublé la conversation mais chacun était déjà concentré sur l’objectif du jour, «le point 2345». Quand on sait que Belledonne regorge de sommets et de cols avec des noms qui sonnent bien et même, parfois, qui en jettent, cet objectif-là pouvait paraître un peu fade, voire décourageant. Si les anciens n’avaient pas jugé bon de le nommer, c’est qu’il ne devait guère présenter d’intérêt et seul l’IGN l’avait sauvé d’un complet anonymat.
Mais notre confiance absolue dans notre Grand Leader nous laissait penser malgré tout que, s’Il l’avait choisi, ça devait quand même valoir le coup. C’est en tout cas ce que chacun ruminait en son for intérieur dans la rude montée de la forêt conduisant à la combe de Mont Rond. Trois ou quatre prédécesseurs nous avaient fait une jolie trace nous permettant de ne pas nous perdre et de conserver le meilleur itinéraire. L’objectif s’est dévoilé à la sortie de la forêt en même temps que la cime du Sambuis, proche voisin de notre sommet du jour mais trop haut, trop loin au vu de la chaleur ambiante et de la neige déjà bien ramollie. François, qui s’ennuyait jusque-là, a eu le plaisir de se mettre à la trace – un grand merci à lui. L’objectif du jour était atteint vers 12h30 et finalement baptisé « col sans nom » par le collectif inspiré, entre la poire et le fromage lors du pique-nique sommital.
La descente en neige transfo bien skiante, parfois poudreuse sur les côtés, fut un régal jusqu’aux chalets de Mont Rond. Pour la suite, notre GL sut se transformer en sanglier pour nous trouver les meilleurs passages dans une forêt dont la pente ne s’était pas adoucie depuis notre montée matinale. Retour à la voiture sans bosse, genou tordu, ni autre désagrément accompagnant parfois les fins de rando.

Photos François

Photos Catherine

col de la Perrière

Carine Sylvie Paul François Richard Jean-François 28 février

Vous connaissez MSR et bien il y a aussi MSR, le Motor Snow Road

Après hésitation, suite aux très attendues chutes de neige entre le Vercors et Belledonne, la raison nous emmène au col de la Perrière dans le Nord Belledonne ce vendredi.

Aux Tuileaux à 7h15… heure de compromis, on se retrouve à 6. Paul et Carine les experts du jour proposent d’aller sur place avec des 4 roues motrices pour, au besoin, s’avancer sur la route de Val Pelouse.

Le grand raid commence avec un gros fourgon de gendarmerie bleu …  pour la couverture et une toute petite Suzuki.

On fait les malins en passant devant Marc et ses fils partis dans le coin finalement garés dans une épingle. On s’excuse d’avance auprès de lui, ne s’étant pas arrêté.  En effet, au bout du compte on fera 4 à 5 kms de route bien chaotiques mais dans le style rallye neige et glace. Paul nous dira à la descente que la banquette arrière de la Suzuki était un peu raide.

Encadrés par deux experts du CAF, l’un de Romans, l’autre de Grenoble la journée est marquée par un brin de professionnalisme.

On remonte depuis la route en partant de 1240 m pour rejoindre les pistes puis au col de la Perrière avec certes de la neige, mais vraiment pas terrible qui a dû recevoir de la pluie en fin de chute. Depuis le col on descend la combe de l’Arbet Neuf jusqu’au pied du col de la Perche dans un excellente neige poudreuse. Une petite chute ou deux   rafraichissent les idées de certains. Du bon ski pour tous!

Après tergiversation, on commence à remonter vers le col de la Perche mais en ces lendemains de risque 4, au bout de 100 m de dénivelé on fait demi-tour   dans une pente à la limite des 30 et avec un gros sel en milieu de combe peu engageant.

On remonte les 400 m de la très jolie combe de l’Arbet pour aller casser une croute bien méritée au sommet des pistes de Val Pelouse. Un raquetteur étrange nous fait un bout de conversation … qu’il avait déjà fait la semaine précédente à Carine au même endroit.

Descente de ce coté par la mauvaise neige du matin … qui s’avère une mauvaise neige de l’après midi puis sur la route.

Retour et café sur Allevard avec un soleil toujours printanier !

qq photos issues du telephone

col des pointes de la Porte d Eglise

 

22 février

Liz, Bruno, Serge, Erwan, Jean-François

Soirée de grande perplexité vendredi pour savoir ou aller sans trop rouler, avoir quand même un peu de neige. Pour le soleil pas de souci, c’est une valeur sûre en ce mois de février.

Un groupe se décide pour les Vans, un autre prend le risque de partir du Gleizin pour le col des pointes de la porte d’Eglise.

Pas de Marc pour le compte rendu… mais toujours Bruno pour les photos et un revenant Serge qui se souvient avoir adhéré pour la saison … On est content de le retrouver et il est comme toujours en pleine forme. Liz, qui commence à connaitre toutes les Alpes, n’est pas encore allée  dans la vallée du Bréda.

Arrivé à 8h 30 au parking de la Bourgeat Noire, un peu de monde mais pas la foule habituelle , quelques personnes nous semblent affutées. On pourra le vérifier au sommet.

Pour l’ambiance, c’est plutôt estival et on n’est pas tenté de chausser, pas de neige du tout. Au retour on croisera un couple en short -débardeur…

Partir de 1090 m dans Belledonne en février en ski, un souvenir du siècle dernier.  200 m de dénivelé sans neige ; ensuite on chausse en sortie de forêt. Peu de neige mais suffisant à la montée comme à la descente. L’avalanche « habituelle « est bien tombée gentiment dans son couloir aménagé. On se faufile sans problème jusqu’au refuge dans une bonne neige qui ne nécessite même pas les couteaux.

Au début on retrouve bien les 7 cm annoncés de jeudi puis plutôt 20 25 au-dessus du refuge.

On suit au départ la trace de 2 gars partis faire la pointe Comberousse qui étaient passés comme des fusées vers le refuge. Il faut bien le dire, ils ne devaient pas avoir pain-saucisson ou murson dans le sac ces « collants pipettes ». Un peu raide cette trace … quand même.

Erwan prend les choses   en main et fait une belle trace jusqu‘en haut. Nous sommes les premiers dans le coin, le petit plus du jour. Arrivée groupée au col à 2500 m tout juste, vers 12 h 30.

Le temps de casser la croute, on voit arriver nos voisins de parking qui nous remercient pour la trace.  Il faut avouer   qu’ils avaient entre temps fait le col du Gleizin… on se disait bien qu’on ne se souvenait pas les avoir doublés.

Une descente exceptionnelle avec de la poudre bien froide et pour certains râleurs de (tout)  petits passages très légèrement plus lourds.

Une petite marche pour atteindre la voiture et un pot à coté de la porte de l’église d’Allevard comme il se doit .

Promis il y aura des photos: les voilà.  Ce coin du Gleizin est vraiment sympa

 

 

Page 1 of 7

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén