le ski autrement

Mois : avril 2022

Petit raid en Vanoise à partir de Val d’Isère – 26-29 avril 2022

Les protagonistes : Martine BW, Pierre W, Jean-Luc, Gilles, Bernard, Gus(tave) et Marc

6 des 7 protagonistes

De G à D, Bernard, Marc, Gilles, Jean-Luc, Pierre et Martine (Gus à la prise de vue !)

Les prévisions météo une semaine avant la date dite n’étaient pas fameuses, puis elles se sont améliorées jusqu’à atteindre la quasi perfection. Quelle chance nous avons eue !

Jour 1/4 – Col des Fours (2976/3019)

Rdv aux Tuileaux mardi 26/4 à 6h15, pour départ à 6h30, à 7 en deux voitures. La météo est assez bouchée. Vers Albertville, c’est la pluie qui douche un peu notre détermination ! Après Bourg-Saint-Maurice c’est un poil mieux et arrivés à Val d’Isère, c’est correct surtout en faisant confiance à la prévision « éclaircies ». Le parking (d’hiver) du Manchet est en fait situé au Chatelard (1880m), 2 km presque plats avant les ruines du Manchet.

Passage aux ruines du Manchet

Passage aux ruines du Manchet

Nous avons laissé la moitié des piolets dans la voiture. Gus prend la corde de secours, J-Luc la radio. Nous sommes raisonnablement chargés, mais à nos ages, c’est déjà beaucoup! Nous sommes contents de quitter les abords de la station bien moches à cette époque !

Nous arrivons vers 12h au refuge du Fond des Fours (2530m) qui ne se dévoile qu’au dernier moment seulement trahi plus tôt par son antenne.

Vers 14h, nous repartons un peu allégés, sauf Pierre qui opte pour la sieste. Nous atteignons finalement le col des Fours, version col piétons (2976m) pour J-Luc, Gilles et moi, ou version passage à ski (3019m) pour Martine, Bernard et Gus ! Bien qu’on ne soit pas en situation de « jour blanc », car on voit bien à distance, on n’a qu’une très mauvaise visibilité du relief sous les skis. C’est bien dommage car la neige aurait été très agréable à skier. Peu importe, nous retrouvons Pierre au refuge un peu plus tard.

Accueil agréable malgré l’occupation élevée du refuge.

Equipe de choc : MSR au rge du Fond des Fours

Equipe de choc : MSR au rge du Fond des Fours

Jour 2/4 – Pointe de Méan Martin 3330m (au pied de l’arête, 3250m, pour certains)

Comme prévu on récupère le grand beau ce matin. En revanche, il fait vraiment froid. Un premier court passage plat suivi d’un « coup de cul » sérieux mais pas long, puis une longue zone assez plate nous amène au point (vers 2740m) où il nous faut choisir entre le passage plus direct par le glacier des Fours (conseil de la gardienne du refuge) ou le passage à l’ouest  un peu au dessus du col de Pisset (conseil pris au tél. auprès d’un guide). On choisit la première et grand bien nous en a pris ! Non seulement l’engagement du passage direct était très raisonnable, mais le passage réputé plus sûr, ne l’est apparemment pas tant que ça… si toutefois il est même praticable !

Gilles passe la corniche près de la fin de la montée

Gilles passe la corniche près de la fin de la montée à la Pointe de Méan Martin

Nos 3 « collants-pipettes » (Martine, Gus et Bernard) prennent de l’avance si bien que lorsque nous les rejoignons au pied de l’arête finale à 3250(?), ils ont grimpé à pied au sommet et ils en sont déjà redescendus ! Ils nous auront représentés la-haut !

Arête finale de la Pointe de Méan Martin

Après une pause casse-croute bien utile, nous attaquons une descente de 900m, dans une neige souvent très agréable, en cherchant un peu notre passage parmi diverses traces.

Dans la descente de la Pointe de Méan Martin vers le refuge de la Femma

A l’approche du refuge (2350m) l’enneigement est bien déficitaire.

Très bon accueil dans un refuge très confortable. Mais sur la terrasse plein sud, on a à la fois très chaud et un peu frisquet à chaque souffle d’air. Sieste, jeux, bières… Tout bien !

Jour 3/4 – La pointe de la Sana (3436m) en A/R depuis le refuge de la Femma (2350m)

Après réflexion nous avons préféré cette formule plutôt que passer la pointe de la Sana en traversée, le lendemain, avec notre chargement complet. On ne saura jamais si c’était le meilleur choix, mais en tous cas, cela s’est avéré un très bon choix !

Peu après le départ du refuge, on monte dans des premières pentes orientées plein sud et bien déneigées.

Il y a du monde devant nous que l’on suit en toute confiance. L’ambiance devient vite assez grandiose et le cheminement varié et très agréable. On progresse sans se presser et le sommet se dévoile assez vite. Il reste du dénivelé à grimper, mais on a tout le temps !

L'objectif : la Pointe de la Sana - 3430m (vue du col de Rocheure le lendemain)

L’objectif : la Pointe de la Sana – 3436m (vue du col de Rocheure, le lendemain)

Au sommet il y a foule, puis le groupe de 14 qui était arrivé avant nous, redescend. On profite mieux du site. La vue à 360° est époustouflante.

Deux options pour la descente, on se sépare tout en restant à vue. Bernard, Gilles et J-Luc font le bon choix en allant chercher des contrepentes à droite en descendant. Martine, Pierre, Gus et moi descendons directement sous le sommet sans trouver la neige que l’on espérait. C’est comme ça, certains gagnent, certains perdent !

Les traces de ceux qui ont fait le bon choix !

La descente se poursuit en enchainant de bons passages et des zones « pas terribles ».

Jour 4/4 – Col de la Rocheure (2911m) – Sous la pointe de Pisset (env. 3000m)

Bye, bye, le refuge de la Femma

Bye, bye, le refuge de la Femma

La nuit n’a pas été froide malgré le ciel dégagé. Le regel est limite vers le refuge. La montée en traversée Est vers le col de la Rocheure est très régulière et surtout magnifique. Plusieurs passages sont peut-être possibles pour passer l’arête qui vient de la Sana, avant le col de la Rocheure, mais nous ne nous y lançons pas, n’étant pas sûrs de ce qui nous attendrait sur l’autre versant. Le col atteint est très ouvert et large. Pierre reste au col pendant que les autres poursuivent quelques minutes vers la pointe du Pisset. Nous dépeautons vers 3000m pour attaquer les 1200m de descente qui nous attendent (en récupérant très vite Pierre au passage, bien sûr !). La presque totalité de la descente est en bonneS neigeS. Passages en bonne moquette, passages style soupe.

Le cheminement est assez facile (merci à Bernard qui mène le troupeau avec beaucoup de tact et de précision), mais par temps de brouillard, ce serait un autre affaire ! Le passage final près du ruisseau du Pisset (sous le chalet du Riondet) est de toute beauté.

Entrée dans le canyon final

Entrée dans le canyon final

Avant midi nous retrouvons notre cheminement de mardi et nous arrivons aux voitures.

Bistrot fermé sur place. Nous buvons un coup à Bourg-Saint-Maurice… et faisons un passage à la coopérative pour approvisionner qqs morceaux de Beaufort. Hum !

En résumé, tutto bene grâce à une météo excellente et une équipe de même. Dommage qu’Yves Cluet n’ait pas pu en profiter, mais aussi, quelle idée de faire du VTT… et de choir ! Courage Yves pour la convalescence et la récup !

Marc.

Belotte et rebelotte (Col de Pouta), les 14 et 16 avril

Même programme à 2 jours d’intervalle : rdv 7h aux Tuileaux, départ de Prapoutel (station fermée) en direction de Cime de la Jasse ou col de Pouta suivant les conditions et les envies. Dans les 2 cas, même résultat, le Col de Pouta !

Jeudi 14 : Bruno, Jean-Luc, Philippe, Sylvie et moi

Samedi 16 : Erwan, Géric, Paul et moi

 

Les deux sorties se ressemblent.

Grand beau, mais regel ok jeudi, superficiel samedi

Pour être sûr de la neige et pour gagner un peu de temps, montée sur la piste verte jusqu’au départ du télésiège du Lac. Montée sur la piste rouge de droite (Piste du Jas du Lièvre). Arrivée au Lac de la Jasse.

Jeudi : on passe le raidillon au dessus du Lac, puis on se range à l’avis de Jean-Luc à qui on avait vendu le col de Pouta, pas la Cime de la Jasse !

Samedi : dès le Lac, on choisit de rester sur la piste pour le col de Pouta à la demande de Paul.

Jeudi : en l’absence de vent, nous avons passé plus d’une heure sur la gare d’arrivée du télésiège, à écouter Jean-Luc parler d’oiseaux et à refaire le monde (Il paraît que depuis ça ne se voit pas !). Et nous sommes descendus sur une moquette idéale… du haut jusqu’en bas.

Samedi : en haut, un petit vent rendait le séjour moins agréable et on a attaqué la descente 1/2h trop tôt. Et par dessus le marché, une horrible trace de chenilles était apparue entre temps et avait bien gelé, elle !!! Au Lac, le jeune Erwan a remis les peux pour monter au sommet du téléski. A son retour, la neige était impeccable pour terminer la descente.

Jeudi, bistrot ouvert ; samedi, bistrot fermé ! Allez comprendre !

Et maintenant, le SCOOP : en fait, je faisais le malin en visant la Cime de la Jasse, tout ça, tout ça, et me contentant par dévouement pur, du col de Pouta… mais c’est bien moi qui ai traîné pour arriver au bout !!! Mais chut !

Tour de l Albaron

Tour de l Albaron

 

 

11-13 avril

Patrick R Patrick M François Jean-Michel Jean Francois et Baptiste le guide

4 jours sans l’Albaron.

La recette d’un bon raid : un bon guide, un bon groupe, un beau site, et une belle météo….

2 participants d’expérience, 3 novices, voila qui nous a permis grâce à la bonne volonté et la patience des premiers   de passer 4 beaux jours… bien intense pour les 3 derniers.

 

Jour 1

Départ 6 h 30 des Tuileaux avec le fourgon de Francois.

Rencontre avec le guide pour le parcours vers Bonneval

Départ 9h 30 pour le refuge de Evettes … qui n’est pas inoubliable. Ça tombe bien c’est sa dernière année.

Petite pause casse-croute puis une tentative de sortie l’apm en direction de la pointe de la Disgrace. On n’a pas idée de vouloir skier par des températures d’un mois de juillet. 2 novices prudent rentrent un rien plus vite pour une petite bière, c’est plus raisonnable.

Bonne note pour le repas aux Evettes… et le coin chauffé du refuge. Pour le reste….

 

Jour 2 histoire de Chaussettes

Départ 6 h 30 pour la selle de l Albaron et le refuge d’Averoles

Montée par le glacier dans un cadre exceptionnel.  A peu près 1000 m … mais au-dessus de 2600m . Voila qui nous prend un peu de temps. Cela ne permettra pas d’aller via l’épaule au sommet pour les pros.

Arrivé à la Selle de l’Albaron, on vérifie que côté italien c’est la misère. Pas de retour d’est depuis le début de saison.

Direction le pointe de Colerin (3475m) … à pied sur 200 m. qq peu de désescalade facile et on chausse pour une belle descente. Trop proche de la chute de neige de samedi avec des températures trop élevées, tout est réuni pour une descente bien pourrie jusqu’à 2700 ou on s’arrête pour le pic nic. Francois décide entre de tenter un lancer de chaussettes qui nous a occupé bien 5 minutes à la regarder descendre sur bien 150 m. On aurait dit un écureuil courant sur la neige. (Belle animation, merci Francois.

On repart vers Averoles avec un petit détour bien sûr pour Francois. Quand tu n’as que 2 paires, ça motive. Une neige moins pire pour aller vers le refuge à 2210 m.

Bière en terrasse au soleil, douche possible, dortoir de 12 pour le groupe de 5, des lasagnes à la hauteur, (même si Patrick M en aurait bien repris) … bel apm

 

Jour 3 So british

Départ sans surprise à 6 h 30 pour la pointe Marie 3313 m

Depuis les Evettes on cheminait avec 4 anglais et leur guide. Partis avant nous du refuge on les croise en chemin (comme la veille et le lendemain) grâce selon le guide à notre maitrise technique des conversions. Eh oui des vraies guenilles ces anglais, nous on est formés par MSR !

La pointe Marie avalée on profite de la vue coté Italie et les accrocs du téléphone récupèrent du réseau …enfin un tout petit peu de réseau. (Les jeunes avec leur portable, c’est qq chose). On descend sur une neige poudreuse excellente sur le glacier d’Arnes.

Lors de la descente, Baptiste nous apporte qq conseils sur la descente avec l’ouverture Stem … qui nous parle vu nos âges respectifs et sa bonne utilisation pour une descente fluide.

Retour de bonne heure pour un repos

 

 

Jour 4 piolet et …GIGN

Départ 6H 15 pour le retour à Bonneval par le glacier du Vallonet.

Jean Michel se rend compte au bout de 100 m qu’il a oublié son piolet. Il nous fait un aller-retour à une vitesse supersonique.

Montée matinale à la fraiche qui se termine avec Crampons sur les 100 derniers mètres. L’horaire ne permet pas a priori de faire l’Albaron. Encore une petite frustration pour nos 2 pros mais on repart pour une excellente descente.

Vers 2500 un petit verrou avec qq pierre interpelle le guide. Nous voilâ  partis pour descendre le long de la corde en dérapant version GIGN, mais en moins rapide !

15 h à la voiture 15 h 30 à la bière et au café pour le chauffeur

Photos 

 

Belle course avec un grand merci à Baptiste et un clin d’oeil à Guy qui n’a pas pu se joindre à nous

Le Grand Serre

Sylvie, Sophie, Olivier, Jean-François, Christine

Vendredi soir le temps n’était pas engageant mais nous ne pouvions pas laisser passer cette ultime chute de neige sans aller la gouter !!! D’autant plus que météo France annonçait une éclaircie …

Dimanche matin direction la station de l’Alpe du Grand Serre, route de montée partiellement dégagée mais nous avons un chauffeur équipé pour les routes hivernales !!! Nous chaussons au parking du hameau Le Désert après une petite activité technique d’encollage de peau.

Le temps est brumeux, visibilité moyenne mais nous trouvons par chance une trace de montée. Le paysage est digne d’un mois de décembre et le vent a laissé son empreinte.

Nous nous repérons aux pylônes des remontées mécaniques pour finalement atteindre le col (1936m). Le soleil est tout proche et nous fait des clins d’œil !!!  Une éclaircie soudaine lèvera notre hésitation entre descendre ou poursuivre la montée vers le Grand Serre.  Finalement casse croute au soleil presqu’ au sommet du Grand Serre (2086m).  Descente jusqu’à la Bergerie (1738m) en face sud dans une bonne épaisseur de poudreuse. Remontée au col pour entamer la redescente vers la station. A ce stade, la visibilité s’est grandement détériorée et le chemin de descente n’est pas très évident. Finalement nous retrouvons la piste de descente pour un ski libéré et le plaisir de laisser nos traces dans cette poudreuse pas si légère.

Nous terminons cette journée autour d’un verre à « L’Eterlou Branché» le seul bar festif de la station ouvert … et à l’année !!!

voir l’invisible

 

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