De Bachat-Bouloud, nous avons pris le cheminement balisé Croix de Chamrousse pour les radonneurs. A la bifurcation nous sommes partis vers les Lacs Achard, puis vers les cols de l’Infernet, de la Botte et des Lessines. Couteaux bienvenus, comme souvent, pour s’élever derrière ce dernier col. J’ai (Marc) craqué pas très loin avant le Grand Van en pensant à la montée inévitable au retour du col des Lessines à la Croix de Chamrousse. Tout ça sous un soleil radieux, et une neige encore relativement bonne, mais vraiment pas de saison !
Ce matin, mon grand copain Yves Cluet, l’adhérent Bellifontain (=de Fontainebleau) de MSR terminait son court séjour ici. Réactivité optimale aux conditions nivo comme météo étonnamment favorables pour la période ! Comme il devait prendre le train tôt dans l’aprem, nous avions prévu une rapide montée à Pravouta depuis la route du Col du Coq. Et pour la 3° fois en 3 jours, nous avons retrouvé le ciel clair dès le chaussage, et cette fois-ci, grâce à l’orientation… le soleil !
Pas grand chose à dire pour cette mini sortie de 2 heures, sauf qu’arrivés en haut nous n’avons pas dû attendre bien longtemps pour que ça décaille un peu ! En conséquence, nous avons fait une courte mais superbe descente de fin de saison… au milieu du mois de décembre !
Mention spéciale à 2 cyclo-skieurs que nous avons trouvés en haut. Ils avaient fait le trajet de Grenoble jusqu’au départ à ski, sur leurs vélos, et moins flemmards que nous, redescendus de Pravouta au col de Ayes, ils sont remontés en face dans les pentes de la Dent de Crolles. Faut’ bien que jeunesse se passe, comme disait ma grand-mère !
Dimanche, ils étaient 12 MSR-iens à avoir bravé les foules de St Pierre de Chartreuse. Aujourd’hui nous n’étions que 5 et presque seuls au départ du télésiège (fermé). C’était presque le solstice d’hiver donc le soleil était bien bas et bien caché par les arbres. En revanche le brouillard persistant en vallée ces jours-ci enveloppait le village de St Pierre en dessous de nous.
Montée assez agréable, mais la piste très travaillée à la dameuse, était parfois trop dure dans les parties un peu raides pour accrocher sous les skis sans couteaux. Il valait mieux alors sortir de la piste par moments. Nous avons retrouvé le soleil et quelques randonneurs au sommet.
Après une assez longue et très agréable pause pique-nique, belle descente en piste ou hors piste au choix de chacun !
Martine B-W, Yves C, Carine G-L, Gustave B et Marc B
Gus, Martine et Carine – Pique-nique au soleil
Grâce au van de Carine et François, nous avons pu ne prendre qu’un véhicule pour nous 5. Départ peu matinal mais bien suffisant pour trouver encore beaucoup de places sur le parking des Allières. Il faut croire qu’en semaine, il y quand même quelques ski-randonneurs grenoblois au turbin ! Dans le trajet, nous avions percé la couche de brume et rejoint le soleil dès La Tour Sans Venin !
Montée sans problème : même le passage en forêt s’est fait sans toucher les cailloux. Ensuite c’était le paradis… en mieux peut-être ! Pas un souffle d’air, plein soleil, neige douce presque jusqu’au sommet un peu pelé versant Nord… mais il suffisait d’arriver par le versant opposé ! Pendant la montée, Gus a fait le chien fou prenant de l’avance et descendant en peaux à maintes reprises.
La pause au sommet offre une vue magique à 360°. Et dans les conditions dont nous bénéficions, c’est tout juste si le pique-nique n’a pas tourné à la sieste !
Belle descente, même si on pouvait un peu se croire sur piste en station. Quelques petits passages un tout petit peu plus pentus. Magnifique jusqu’à l’approche du passage en forêt du genre chemin verglacé, moins sympa !
La petite anecdote qui explique le titre : pour Carine ce n’était que la 2° fois qu’elle venait au Pic S-M. Elle nous a raconté que la première fois, il y a environ 25 ans, c’était aussi avec moi (Marc) !
La météo ne nous laisse pas le choix cette semaine. Faut y aller !
Deux personnes inexpérimentées se donnent rendez-vous à 8h 30 pour une grande classique… à ce qui parait : Orionde
Le truc que tu ne proposes pas aux permanences car tu te dis que tout le monde l’a déjà fait tant de fois. Et ben nous non ! C’est vous dire si on est encore des novices.
Depuis le col des Mouilles, cela ne doit pas se faire si souvent. Pas de souci de neige ce mardi. La montée en forêt des Brandieres est plutôt sympa bien qu’à l’ombre.
Très bonne neige pour toute la fin à partir de 1600 m tant à la montée qu’à la descente. Soufflée un peu en haut puis poudreuse.
Avis de débutant, Orionde depuis le Col des mouilles, une sortie à ne faire effectivement qu’en cas de neige à basse altitude sinon le forêt doit paraitre longue. En ce moment c’est tout bon.
Il faut qu’on vous avoue que vous savoir toute cette journée en dessous d’un brouillard bien dense nous a… bien embêté, enfin presque.
Guy Lamy, Paul Jullien, Bruno Plattard, Jean-François Michon, Marc Bertier
Rendez-vous pris pour profiter de la matinée de beau temps : Casserousse, 9h35. Objectif (officiel) : La Croix de Chamrousse par la brèche Nord des Lacs Robert.
Le beau temps était là, sans vent, mais bien sûr nous n’avons retrouvé le soleil qu’arrivés à la brèche. Quand j’y ai rejoint mes 4 acolytes plus rapides, ils avaient fomentés un projet diabolique, passer en aller-retour au sommet du Grand Eulier qui nous tendait ses jolies pentes sud. Pour tout dire, je m’y attendais. C’était « cousu de fil blanc »… et très logique.
De retour à la brèche, le sempiternel débat a été ouvert : redescendre par le Lac des Pourettes ou pas ! C’est étrange, avant d’être au club, je redescendais toujours par là. Il y a de jolies parties… et parfois une petite galère pour la petite remontée de 50m. Mais à MSR, il semble avoir été ajouté au règlement « Jamais par le Lac des Pourettes tu ne redescendras ». J’ai cru comprendre aujourd’hui que cette menace d’excommunication vient de Paul… À creuser !
Nous avons donc décidé de descendre aux lacs et de remonter jusqu’au départ du couloir de Casserousse. Il était en bonne neige, mais la fatigue ne m’a pas laissé en profiter pleinement, contrairement à mes petits camarades, Bruno et Guy en tête.
De retour sur la piste de Casserousse, nous avons tenté d’en terminer en faisant les Kékés, mais avec les sacs à dos et les cheveux blancs, c’était pas gagné.
Y en a des qui voulaient sortir lundi ou peut-être mardi ou peut-être lundi, mais finalement mardi ! Comme la fenêtre favorable couvrait les deux jours, inutile de choisir, y a qu’à tenter les deux ! Comme les fétichistes du départ à l’aube se sont positionnés sur mardi seulement, avec Carine nous nous sommes retrouvés à 10h30 aux Tuileaux pour monter au col de Porte. Après la nouvelle chute de neige de la nuit, les éclaircies prévues se sont concrétisées.
Petite montée de rêve au Mont Fromage. Nous avons tracé mais dans une couche très raisonnable de poudre très légère. Disons 15 cm par dessus les traces précédentes. Sur la crête, c’était de nouveau tracé ! La descente n’était plus vierge, bien sûr, mais il restait de quoi faire nos traces.
Nous n’avons pas choisi de descendre jusqu’au bas du télésiège, car je n’étais pas certain qu’assez de neige s’était accumulée dans le ruisseau (des Cottaves ?) pour remonter facilement au Col de Porte. Et puis on se garde ça pour une prochaine fois.
Aujourd’hui, c’était la première sortie officielle MSR pour la saison 2021-2022. À la permanence de Mercredi, Guy et moi nous avions vu venir la belle météo de ce jour et prévu d’aller chercher la poudre au Collet d’Allevard. Bien nous en a pris !
J’ai proposé à Björn de se joindre à nous, et nous étions en route dès 9:15. Plus tôt ça aurait été bien inutile, et même une faute de goût ! Arrivés sur place sans forcer l’allure sur une route bien blanche, nous démarrions vers 10:15 du Collet 1450 (Malatrait, ça s’appelle ! Je savais pas). Le soleil était déjà bien agréable. Le vent que je craignais en voyant souffler les sommets de Belledonne depuis l’autoroute, était inexistant. La neige magnifique est moins vite trafollée dans tous les sens qu’à Chamrousse et nous avions bon espoir de pouvoir encore faire nos propres traces à la descente. La montée s’est déroulée sans l’ombre d’une problème : super-Collet, col de l’Occiput, les Plagnes (2100m).
Quand même, la température au sommet ne poussait pas à la sieste… ni même à pique niquer ! On a tenté de profiter au mieux de la descente, mais Björn était un peu enquiquiné par des restes de colle sous ses semelles. Ça n’aide pas trop, surtout que les pentes sont faibles dans de grandes zones. Mais bon an mal an, on a réussi à laisser quelques belles triples traces !
Bref, nous n’avons qu’un regret : les stations de ski vont ouvrir ! Quel dommage 😉