Compte rendu par Martine Bertier
Christine C, Marc, Erwan, Jean-François
Bera 3 (intéressant à lire ce jour notamment vu les chaleurs et l’absence de regel ou presque)
Une partie de la permanence consacrée à la préparation du séjour au Prariond, l’autre à voir comment aller à Belle Étoile. Le choix fut bref, Erwan ne l’avait pas encore fait cette année.
2 puis 4… presque 5 pour un départ à 7h15. Eh oui, l’heure qui n’est pas 7 h (trop tôt pour les travailleurs de la semaine), et pas 7h30 non plus (on n’est pas des guenilles quand même).
La proposition était de partir de Pipay, passer le col des Oudis, remonter le Rocher de l’Évêque par un allègre franchissement… pour finir dans une neige de rêve à la Belle Étoile. ça, c’est le projet.
Départ à 8 h de la voiture, 50 m à faire à pied pour chausser au télésiège, tout se passe au mieux, la descente par la piste de l’Évêque est pas mal. Le Rocher de l’Évêque à franchir face à nous est peu inspirant avec ses nombreuses coulées, et sa pente un peu raide (35° à vu de nez). D’un commun accord on décide de remonter les vallons du Pra comme quasiment tous les randonneurs du jour… peu nombreux.
Par coquetterie surement, Marc décide de changer de peaux à mi pente… ayant 2 paires dans son sac.
On arrive pas loin du col du Pra (50 m de dénivelé environ) mais la pente et le neige bien trop molle nous incitent au demi-tour.
Une belle descente à faire sa trace dans les vallons (trace dans une moquette très épaisse quand même, entre boulettes et escargots.
On choisit le seul coin venté pour le piquenique, histoire d’avoir quand même un peu froid, avant de remonter au col des Oudis pour un retour vers 13h15 à la voiture.
Belle sortie pour le cadre et l’ambiance, dommage que les vallons du Pra ne soient réservés à la rando…
Gilles M. et moi (Marc B.) – Guest star Yves F.
Gilles et moi avions l’idée de profiter de la récente chute de neige pour une visite de fin de saison aux Vans depuis Chamrousse-Roche Bérenger. Yves F. a profité de la voiture pour monter faire une Croix de Chamrousse.
Nous chaussons vers 8h30 à Roche Bérenger dans une station plutôt déserte : la fermeture est pour dimanche 14. Le spectacle est inespéré : la neige a remis un coup de blanc général, même sur les arbres, mais au sol, la couche est bien mince. La montée en plein soleil pas encore trop chaud est néanmoins très agréable car la dameuse nous a préparé un super tapis. Nous sommes assez vite à la Croix de Chamrousse. Je propose de rejoindre le Col des Lessines par le Col des 3 Fontaines et le Col de la Botte, plutôt que par les Lacs Robert. C’était peut-être pas l’idée du siècle !
A proximité du Col des Lessines, on repeaute. Mauvaise surprise la neige colle un peu aux peaux. Un peu… et rapidement beaucoup en ce qui me concerne. En grattant et fartant plusieurs fois ça me permet de monter jusqu’en dessous du Petit Van. Mais j’ai déjà bien retardé Gilles que je laisse terminer seul. Enfin, seul n’est pas le mot, car il y a maintenant un peu de monde.
Gilles fait les 200mD+ restant et me rejoint pour la suite de la descente. Malheureusement, le temps que j’ai fait perdre se paye : la neige colorée par le sable du Sahara a très vite chauffé au soleil. Une heure plus tôt, c’était probablement encore assez bon. Nous descendons jusqu’aux Lacs Robert.
Nous pique-niquons au stand de plongée sous glace avant de reprendre la direction de la Croix de Chamrousse que nous atteignons 15 minutes après que, de guerre lasse, Yves F. a entamé la descente. Moins de monde sur la piste que je ne l’imaginais. Mais surtout la neige a non seulement tourné à la soupe, mais elle donne de traitres coups de frein par moments… et de plus en plus souvent au fur et à mesure de la descente.
On retrouve Yves F. à la voiture. Nous buvons un coup offert par Gilles et repartons pour Meylan.
Belle journée, mais dommage, j’ai bien gâché l’affaire avec mes peaux détrempées !
Claude, Erwan, Jean-Michel, Christine
Vendredi soir permanence printanière à l’extérieur du local… la clé arrivera plus tard.
Nous sommes trois, partant pour le Mont du Chat. JM de passage pour prendre du matériel pour le séjour au Simplon, se laisse finalement tenter par la sortie. Parfait nous sommes donc une voiture complète !
Départ 6h30 des Tuileaux, peu de monde au parking des Menuires (1884m). Départ à 8h15, skis à la main pour descendre une petite butte herbeuse d’une centaine de mètres avant de rejoindre une piste encore enneigée. Nous suivons la piste, légèrement gelée de la nuit, qui mène au refuge du Lac du Lou (2000m).
Quelques déchaussages pour traverser les cours d’eau avant d’arriver au Lac de Pierre-Blanche. Notre objectif est de monter au Col de Pierre-Blanche puis de suivre la crête pour rejoindre le Mont du Chat. Au vue des corniches présentes sur les crêtes nous décidons de monter directement au sommet en gardant les oreilles de chat en vue. L’itinéraire choisi s’avère un peu soutenu.
Au sommet ( 2832m) pique-nique avec une vue grandiose à 360°, d’où l’on repaire facilement notre précédente sortie !!
La descente se fait par le chemin de montée au grand regret de Claude qui souhaitait faire une boucle par le col de la Vallée Étroite (ce n’est que partie remise …) Neige idéale avec encore des coins de poudreuse, puis une douce moquette de printemps. La saison n’est pas finie, il reste encore de grandes quantités de neige. Un peu de ski nautique sur le Lac du Lou pour rejoindre la piste qui nous ramène au parking.
Cette belle sortie ne nous a pas fait regretter notre réveil matinal.
Les photos sont l’oeuvre de Claude et Jean-Michel.
Roberto, François, J-François, Gilles, Sébastien et moi.
Mercredi 20 mars : sortie au Petit Renaud 2606m par Villard Reymond 1648m – Compte-rendu par Jean-Luc Mokhtari.
Participants : Roberto alias Robert B, Claude P, Patrick M, Jean Luc M votre serviteur.
Tout commence à la permanence du mardi 19. Merci Sylvie de ta présence, la place est presque vide. Nous sommes trois fidèles en quête d’une sortie possible malgré une hausse de température qui fait passer le BRA de 2 à 3 pour cause de réchauffement du manteau neigeux.
Patrick propose le Petit Renaud, pourquoi pas ? deux choix possibles : par le sud (comme disait quelqu’un, on n’est pas complètement débile…), ou par le Nord et Villard Reymond, ce sera notre choix. Claude propose un départ à … 6h30 (une fois n’est pas coutume). Cela s’avèrera être un très bon choix.
Sylvie regarde sur Ski tour, quelqu’un nous laisse le commentaire suivant en gros : Neige croutée puis devenant très molle, présence de boules de neige gênantes à la descente, qualité de ski médiocre !
Il a oublié : présence de gros dépôts d’avalanche et pas de regel nocturne !
En somme, tous les ingrédients sont réunis pour une bonne sortie de ski de printemps. Roberto se joint à nous par téléphone (on ne lui décrit pas le tableau…).
Départ de Villard Reymond 7h 50. Le parking est vide, une autre voiture arrivera juste après nous ; le Petit Renaud et son grand Frère nous regardent de haut. Vain dieu !! Y a de la pente par là à travers !!
Cela commence par une petite balade débonnaire (à pédibus) le long de la courbe de niveau 1600 et quelques, qui nous amènera au pied de la combe du Grand Renaud.
Pas de regel nocturne ? mon œil !! Au pied de la première pente, on chausse et on ne se demande même pas si on met les couteaux ou non.
S’ensuit une belle montée (agrémentée d’une traversée d’un dépôt d’avalanche très chaotique), régulière et assez soutenue sur neige dure jusqu’à un col rocheux à droite du sommet puis quelques mètres plus loin vers un replat( 2460 m) qui offre une superbe vue de l’Obiou aux Aguilles d’Arves.
Pour le sommet, il nous faut descendre en versant Sud, contourner une zone rocheuse puis monter vers le sommet( environ 150m).
Nous décidons par mesure de sécurité et vu les températures de privilégier une neige juste décaillée, plutôt que le sommet.
11h 20, nous attaquons la descente, et bonne surprise !! , la neige est juste à point et il reste encore quelques zones non trafolées et lisses, nous croisons quelques skieurs qui montent. Il se dégage une impression de montagne sauvage, on se sent tout petit, et pas nécessairement à notre place vu les énormes dépôts d’avalanche qui nous entourent.
12h 45 retour à la voiture. C’est un avant Printemps, tout y est, douceur, bruit de l’eau qui coule de partout, chants frénétiques des oiseaux .
Et cerise sur le gâteau, Patrick a planqué une bouteille de cidre dans la neige près du parking avant de monter histoire d’améliorer notre pause casse-croute. Que demande le peuple !!??
Au final : une bien belle sortie dans un cadre magnifique et loin de notre zone habituelle, avec un ski plus que correct, et en bonne compagnie SVP .
Jean Luc
Participants : Christine J, Nicole M, Philippe G, Philippe R, Gilles M, Éric T, Arnaud D, Robert B alias Roberto, Jean-Luc M, et Marie Christine R et Catherine M en « Guest stars ».
Jour 1 – Vendredi 15 mars
Le but de ce projet étant de visiter un secteur proche de Grenoble peu couru (étant donnés les linéaires assez importants) et récemment équipé d’un petit refuge, le REFUGE DU PIC DU MAS DE LA GRAVE
J1 raconté par Jean-Luc : RDV au village du Chazelet par une belle matinée ensoleillée (histoire de faire mentir les météos quelque peu pessimistes dans leurs prévisions …) avec nos neuf braves « MSRiens » accompagnés par deux intrépides raquetteuses.
Au regard du faible enneigement il fut décidé, une fois n’est pas coutume, d’emprunter le téléski du plateau d’Emparis afin de gagner le refuge par le dessus en passant par le Gros Têt (2613 m, 500 m de dénivelé plus loin), ce qui fut fait tranquillement (avec un gros sac). Ce qui nous a permis, en toute quiétude, d’apprécier le paysage.
Puis ce fut la descente en direction de Cabanotte versant Nord sur une neige d’abord plutôt dure et bien fournie en petites vaguelettes bien piégeuses et qui deviendra vite bien bien ramollie en versant Est. Tout le monde en bon ordre de marche (ce sera la seule fois durant le séjour où nous skierons ensemble) chacun dans un style assez approximatif (toujours les gros sacs, on n’est pas des quand même !!!) excepté Arnaud impressionnant d’élégance et d’efficacité (l’honneur du club est sauf).
Quelques hésitations pour localiser le refuge et la passerelle permettant la traversée d’un torrent les pieds au sec (ce qui ne sera pas le cas par la suite …).
Cet itinéraire fût une première pour nous tous.
Arrivée des skieurs au refuge vers 13h, nos deux raquetteuses étant déjà reparties se promener !
Elles feront preuve par la suite d’un bien meilleur sens de l’itinéraire que nous autres, mais cela est une autre histoire …
Pique-nique sur la terrasse face à la Meije fraichement plâtrée, double plaisir !!
Refuge très agréable et très cosy, excepté la découverte des deux places dans le dortoir (numéro 8) nichées juste sous le toit et accessibles par une échelle, non les randonneurs ne sont pas des Martinets*.
(*oiseau grand migrateur et cavernicole qui depuis l’apparition des constructions humaines niche sous nos toits).
Jour 2 – Samedi 16 mars
Pour les guenilles
Eric a décidé « d’égayer » les nuits dans le refuge d’une bonne grosse toux, en plus de quelques ronflements, sans être le seul dans cette rubrique. On hésite encore à savoir si c’était une vraie maladie ou s’il voulait juste se venger d’avoir été mis dans une étroite « mezzanine » accessible par une échelle (bien fixée l’échelle Mr le Président !) mais le reste du groupe a été stoïque.
Les « guenilles » chères à Paul montrent leur nez et auraient même dû être plus vocales, car Jean-Luc a découvert notre sécession sur le tard. Rien de grave rassurez-vous.
Christine, Philippe G et Eric se retrouvent sans problème devant le refuge comme convenu 🙂 puis suivent de loin le groupe des « hardis gais-lurons montagnards » qui finiront eux mêmes pas se séparer en 2 groupes … voir plus loin. Nul problème, juste la bonne flexibilité pour s’adapter aux souhaits des uns ou des autres. Nous ne souhaitions pas aborder le Pic du Mas de La Grave, et encore moins vu notre itinéraire.
Le passage par la crête nous confirme que l’itinéraire pratiqué n’était pas le meilleur, mais bon, ce n’est guère grave : on est dehors, il fait beau et le paysage est magnifique. On redescend 150 m et du coup, on renonce à la Tête du vallon pour une modeste butte 100 m plus bas mais nous offrant aussi une belle vue sur les grandes Rousses. Christine a préféré s’arrêter 50 m plus bas et deviser tranquillement avec nos 2 raquetteuses, Catherine et Christie, que nous avons retrouvées (elles ont pris le bon itinéraire, elles !).
Retour par le bon itinéraire (on est bêtes mais pas débiles, si, si !) avec une petite remontée sans peaux.
La neige a gardé parfois le côté surprenant de la veille (n’est-ce pas Arnaud ? On a beau skier à nous faire pâlir de jalousie, des fois on se fait surprendre et certains ont esquissé un petit sourire mesquin !) mais est nettement plus facile et même agréable à skier en choisissant bien les expositions.
Le passage à gué, qui était la cause de beaucoup de discussions et notre choix d’itinéraire, s’est avéré beaucoup plus facile que prévu même si Philippe G et sa gentillesse se sont découverts des compétences de « passeur ».
Pour le groupe des hardi montagnards ….
Notre départ du Refuge souhaité par Jean-Luc était 8h ou ???. A la porte du refuge ou en bas ? !!! Donc nous sommes partis les 6, Nicole, Jean-Luc, Arnaud, Philippe, Gilles et Roberto à … 7h50. Bien …
Une bonne trace faite en recherchant des bons passages entre Jean-Luc et Gilles. On retrouve les crêtes du Crêt du Têt et direction le col pour aborder la montée en direction du pic du Mas de la Grave. Ensemble nous décidons d’arrêter vers midi en dessous l’altitude vers 2666 m
Arnaud et Philippe en forme vont jusqu’à l’antécime. Nous quatre, très bonne descente avec de belles signatures. Nous avons cherché le gué pour le retour au refuge.
Merci à Jean-Luc et Nicole, Arnaud, Philippe, Gilles. Une bonne journée et un décor de rêve
Complément : Ayant encore un peu de force, Arnaud et Philippe conviennent de continuer à monter « un peu plus haut », dans une pente nécessitant les couteaux. De butte en butte, nous atteignons finalement sous un ciel radieux le Cairn qui marque l’antécime du Pic. La crête jusqu’au sommet n’est pas tracée, des nuages arrivent, il est tard ; qu’importe, c’est une magnifique sortie agrémentée de superbes points de vue en particulier sur les Aiguilles d’Arves que nous venons de faire.
Descente et pique-nique mérité au bord du ruisseau, dont les gués nous auront fait tester en condition réelle l’étanchéité de nos chaussures …
Jour 3 : Retour au Chazelet
Comme prévu par la météo, nos 2 fabuleux jours de beau temps sont finis et on a un jour blanc sous un plafond qui en début de matinée s’abaisse un peu. Très vite, comme la veille, on retrouve un groupe de 3 et un groupe de 6 … sauf que cette fois on est 6 guenilles et seulement 3 courageux montagnards : Nicole, Arnaud et Philippe qui ont un standing à tenir !
Pour les guenilles
Les autres partent tranquillement pour une balade via la Croix de Tuf « presque » de niveau si on exclut un départ en montée et une arrivée en remontée et le reste en descente … mais tranquille et bien agréable. Enfin, sauf pour Gilles qui ayant fait un faux-mouvement quelques minutes après le départ se fait toute la balade plié sur le côté droit et avec une bonne grosse douleur. Il a été très courageux !
On voir de loin nos montagnards arriver à la Brèche … mais cela est une autre histoire …
Pour les hardis montagnards
Départ fixé à 8h30, mais le spectacle grandiose de la Meije depuis la baie vitrée qui nous était offert les jours précédents est bien bouché, jour blanc et ciel couvert. Peu à peu les désistements se confirment pour l’objectif du jour à savoir, retour au Chazelet par la Brèche (sac chargé, jour blanc, neige lourde, fixation endommagée …). Nous serons trois, Arnaud, Philippe et Nicole à aller voir cette brèche assez débonnaire. Neige skiable et quelques apparitions du soleil qui améliorent la visibilité. Nous retrouvons nos petits camarades aux voitures. Ils sont rentrés par le sentier plus ou moins en fond de vallon avec quelques déchaussages, car l’enneigement est trop faible pour le franchissement des torrents. Fin de ce sympathique séjour. Retour à Meylan bien avant les bouchons.
Merci à Jean Luc pour l’organisation.
Aude, Christine, Claude, Erwan, Jean-François
Vendredi soir à la permanence peu de monde mais que des motivés et chacun avec sa proposition :
Les Aiguillettes de Vaujany, ah il va falloir pas mal porter !!!
La Belle Etoile , idem portage et puis on connait déjà …
Le Pas de Pertuité ??? rando inconnue de nous, proposée par Claude qui nous la vend en plus départ skis au pied.
Lors de nos âpres discussions une personne arrive pour se renseigner sur le club. Nous l’accueillons avec convivialité et lui proposons de partir avec nous pour découvrir notre fonctionnement et notre bonne humeur !!!
Départ des Tuileaux 7h30, arrivée à Albanne, peu de neige au village mais Claude nous fait prendre une petite route qui nous mènera à la neige. Donc départ skis au pied comme promis !
Par un grand chemin nous traversons la piste d’Albanne, puis continuons en direction du Col d’Emy sur la rive gauche du ruisseau des Moulins. Nous quittons le fond du vallon pour aller vers les pentes nord situées sous la Paroi du Midi.
Claude part tranquillement vers le Col pendant que nous nous débattons avec nos problèmes de bottage !!! Rassemblement du groupe au col (2150m) avec un léger vent avant de poursuivre pour le Pas de Pertuité (2527m).
Après un picnic réparateur au Pas, plusieurs options : Claude décide de monter encore quelques mètres pour une plus longue descente vers le col, les 4 autres choisissent une combe vierge et repeauter ensuite afin de rejoindre le col.
La descente dans la combe et dans le vallon de montée se fait dans une bonne voire excellente neige. Sur la fin et pour changer nous prendrons la rive droite du ruisseau.
Cette belle rando se finit au bar d’Albanne et nous espérons vivement avoir convaincu Aude de venir nous rejoindre la saison prochaine. Merci à Claude pour cette belle découverte !
Avec les guenilles Aline, Carine, Nicole, Eric, François, Jean-Michel, Philippe et le chef des guenilles, Paul.
Jour 1 (par Eric)
Départ matinal, route sans histoire, on passe devant l’auberge et on file faire notre balade.
Aïe, aïe, … portage nécessaire et à priori pour un bout car pas un « pet » de neige. Pourtant il y a du monde !
On ne chaussera que 250 m de dénivelé plus haut, au niveau du hameau du Tepey … et encore pour déchausser 3 fois pour traverser les ruisseaux !
On s’enfile la longue combe du Tepey qui bien que peu pentue s’avèrera bien pour la descente … à part la neige gelée.
On attaque la vraie montée et sous la Pierre Barme. On pose Paul en très petite forme et très chargé en douleurs et médocs. On guenille un peu mais on finit par monter vers le col du Tepey en s’arrêtant avant la dernière montée. 1 200 m de dénivelé quand même ! Heureusement qu’il y avait une bonne trace car beaucoup de neige dans un bonne pente !
Jour blanc pour la descente raide, pas super top ! Neige parfois bonne mais pouvant être surprenante. François et Aline se payent une descente de neige plutôt bonne mais finissent par devoir traverser un torrent de façon … compliquée. On a failli ne pas les attendre …
On redescend et on piquenique juste avant la reprise du portage. Arrivée et installation à l’auberge, toujours dans son jus, les proprios toujours aussi sympas et les repas toujours aussi bons et copieux. Très bonne ambiance dans le groupe. On est prêts pour demain MAIS la météo est vraiment pas terrible.
Jour 2 – Vers le col du Glandon
Aujourd’hui, toutes les météos étaient enfin d’accord, la pluie s’arrêterait de 13h à 15 h et le plafond nuageux remonterait un peu. Comme le vent a bien soufflé la nuit, on préfère assurer la journée sans prendre de risque.
On en profite pour faire la grasse mat, pour traîner au petit déj et vider le plat de fromage blanc deux fois. Jean-Michel nous amène pour la visite du village et son tilleul 4 fois centenaire, on va rafler toutes les confitures de l’épicerie associative où certains en profitent pour boire un petit café et papoter. Puis chacun retourne dans sa chambre pour buller, lire, faire du yoga ou se reposer. A 12 h, Eric vient tous nous réveiller, on pique-nique par appartement et on décide de partir sur la route du col du Glandon pour quelques heures. Paul reste à l’hôtel pour se reposer, nous dit-il. En fait, il fera à pied beaucoup plus de kms que nous autres avec nos skis.
Il y a 10 kms entre le village et le col, on en fera 5 kms en voiture en passant entre les chicanes et en évitant un gros tas de neige qui barrait la route il y a quelques jours. C’est très joli car la route traverse les alpages, la montée est très tranquille jusqu’à à arriver à l’aplomb d’une corniche que Carine surveillait de l’œil. On passe au vote et on décide de continuer en évitant au maximum de rester sous la corniche. Finalement, on passera beaucoup de temps sous la corniche en montant dans la combe ! Pas toujours facile de faire les bons choix lors de la trace. Jean-Michel avance prudemment sur la route qui est de plus en plus couverte de neige et décide de faire demi-tour en voyant une plaque. On repasse sous la corniche un à un, et après, on profite d’une descente tranquille sur la route. On retrouvera Paul à l’entrée du village après sa randonnée à pied.
Ce soir, au menu, le repas sera un peu plus diététique et végétarien que la veille : il y aura de la salade et du chou-fleur.
On profite du voisinage d’un jeune couple de Belges très sympas pour leur chiper l’idée de sortie du lendemain. En plus, c’est une course que personne ne connaît, même Paul.
Jour 3 – Lac des Balmettes (2195 m) (par Aline)
C’est un jeune couple belge logeant aussi à l’auberge, qui avait suivi le week-end une formation avec l’Anena, qui nous donne l’idée de la rando du jour. La brèche de Vallaurin qui serait une 1ère pour l’ensemble du groupe. Une toute petite route forestière qui est déneigée au début devrait permettre de s’élever un peu afin de ne pas trop porter, car on sera en versant sud.
La météo annonçant beau le matin et mauvais l’après-midi, on décide d’avancer l’heure du petit déjeuner à 7h30. La toute petite route de Fremezan part juste derrière l’église de St Colomban. On est contents qu’il n’y ait pas de voiture qui descende car c’est vraiment pas large. On s’arrête à la neige, une épingle à 1480 m ; on y retrouve les belges.
On met les skis sur le sac car il y a encore des parties déneigées. On porte 20 mn, jusqu’à une épingle, d’où part un sentier qui coupe les lacets de la route mais on fait le choix de chausser et de prendre la route qu’on suivra jusqu’à ce qu’on puisse monter à travers champs, ce qui nous amène au pied du vallon.
Un très joli vallon pas raide avec une vue sur les Aiguilles d’Arve. Nous sommes au soleil , et il fait tellement chaud que Nicole et Carine nous font un strip-tease ! Mais cette chaleur ne dure pas, les nuages annoncés arrivent à la vitesse grand V. Arrivés au lac des Balmettes, on décide à l’unanimité de redescendre pour éviter le jour blanc et retrouver Paul (victime des effets secondaires d’un traitement) et Jean-Michel qui s’étaient arrêtés plus bas.
La descente se fait sur une neige globalement un peu lourde et parfois croûtée mais qui reste très skiable. On arrive à 13h aux voitures. On repasse à l’auberge où l’on boit un coup avant de prendre la route du retour.
Bilan du séjour : le dicton bien connu « qui regarde trop la météo, reste au bistrot » s’est encore une fois révélé vrai. En s’adaptant aux créneaux de beau temps sur les 3 jours, on a pu skier dans de bonnes conditions et une bonne ambiance ! Merci à l’organisateur et à tout le groupe !
Marc, Yves et Paul S — Compte-rendu par Paul
Décision tardive pour cette journée de jeudi et c’est finalement notre crainte de la solitude qui nous fit pencher vers le Grand Rocher, du haut de 1926 m.
Départ à l’aube mourante, 9 heures, des Tuileaux et à 10h du centre de ski de fond du Barrioz à 1424 m.
Bonne surprise, il y a de la neige, enfin, sur les pistes de ski de fond car en dehors, les cailloux émergent des malheureux 5 cm qui sont tombés ici. Une pensée envieuse pour l’Ubaye, le Queyras et le Mercantour.
Bref, à 1550, ça y est, nous sommes sur la vraie neige, couverte de gros cristaux de givre, un paysage de rêve, récompensant l’effort de la montée entre les sapins blanchis juste ce qu’il faut.
Arrivés sur la crête au niveau du lac de Séchident, nous lâchons la bride de Marc qui en profite pour nous faire une superbe démonstration de godille.
Il nous rattrape au sommet au moment où nous déballons le pique-nique.
Descente dans 10 cm de poudre vierge sur fond dur, le rêve. La centaine de personnes qui ont fait cette balade étaient (presque) tous en raquette et nous avaient laissé des pentes intactes. Comme quoi, même les modestes rando peuvent apporter de la joie. Merci à Yves et Marc d’avoir répondu présent.