le ski autrement

Auteur/autrice : Carine Laloux

Séjour à Saint-Colomban-des-Villards du 9 au 11 mars 2024

Avec les guenilles Aline, Carine, Nicole, Eric, François, Jean-Michel, Philippe et le chef des guenilles, Paul.

Jour 1 (par Eric)

Départ matinal, route sans histoire, on passe devant l’auberge et on file faire notre balade.

Aïe, aïe, … portage nécessaire et à priori pour un bout car pas un « pet » de neige. Pourtant il y a du monde ! 

On ne chaussera que 250 m de dénivelé plus haut, au niveau du hameau du Tepey … et encore pour déchausser 3 fois pour traverser les ruisseaux !

On s’enfile la longue combe du Tepey qui bien que peu pentue s’avèrera bien pour la descente … à part la neige gelée.

On attaque la vraie montée et sous la Pierre Barme. On pose Paul en très petite forme et très chargé en douleurs et médocs. On guenille un peu mais on finit par monter vers le col du Tepey en s’arrêtant avant la dernière montée. 1 200 m de dénivelé quand même ! Heureusement qu’il y avait une bonne trace car beaucoup de neige dans un bonne pente !

Jour blanc pour la descente raide, pas super top ! Neige parfois bonne mais pouvant être surprenante. François et Aline se payent une descente de neige plutôt bonne mais finissent par devoir traverser un torrent de façon … compliquée. On a failli ne pas les attendre … 

On redescend et on piquenique juste avant la reprise du portage. Arrivée et installation à l’auberge, toujours dans son jus, les proprios toujours aussi sympas et les repas toujours aussi bons et copieux. Très bonne ambiance dans le groupe. On est prêts pour demain MAIS la météo est vraiment pas terrible.

Jour 2 – Vers le col du Glandon

Aujourd’hui, toutes les météos étaient enfin d’accord, la pluie s’arrêterait de 13h à 15 h et le plafond nuageux remonterait un peu. Comme le vent a bien soufflé la nuit, on préfère assurer la journée sans prendre de risque.

On en profite pour faire la grasse mat, pour traîner au petit déj et vider le plat de fromage blanc deux fois. Jean-Michel nous amène pour la visite du village et son tilleul 4 fois centenaire, on va rafler toutes les confitures de l’épicerie associative où certains en profitent pour boire un petit café et papoter. Puis chacun retourne dans sa chambre pour buller, lire, faire du yoga ou se reposer. A 12 h, Eric vient tous nous réveiller, on pique-nique par appartement et on décide de partir sur la route du col du Glandon pour quelques heures. Paul reste à l’hôtel pour se reposer, nous dit-il. En fait, il fera à pied beaucoup plus de kms que nous autres avec nos skis.

Il y a 10 kms entre le village et le col, on en fera 5 kms en voiture en passant entre les chicanes et en évitant un gros tas de neige qui barrait la route il y a quelques jours. C’est très joli car la route traverse les alpages, la montée est très tranquille jusqu’à à arriver à l’aplomb d’une corniche que Carine surveillait de l’œil. On passe au vote et on décide de continuer en évitant au maximum de rester sous la corniche. Finalement, on passera beaucoup de temps sous la corniche en montant dans la combe ! Pas toujours facile de faire les bons choix lors de la trace. Jean-Michel avance prudemment sur la route qui est de plus en plus couverte de neige et décide de faire demi-tour en voyant une plaque. On repasse sous la corniche un à un, et après, on profite d’une descente tranquille sur la route. On retrouvera Paul à l’entrée du village après sa randonnée à pied.

Ce soir, au menu, le repas sera un peu plus diététique et végétarien que la veille : il y aura de la salade et du chou-fleur.

On profite du voisinage d’un jeune couple de Belges très sympas pour leur chiper l’idée de sortie du lendemain. En plus, c’est une course que personne ne connaît, même Paul.

Jour 3 – Lac des Balmettes (2195 m) (par Aline)

C’est un jeune couple belge logeant aussi à l’auberge, qui avait suivi le week-end une formation avec l’Anena, qui nous donne l’idée de la rando du jour. La brèche de Vallaurin qui serait une 1ère pour l’ensemble du groupe. Une toute petite route forestière qui est déneigée au début devrait permettre de s’élever un peu afin de ne pas trop porter, car on sera en versant sud.

La météo annonçant beau le matin et mauvais l’après-midi, on décide d’avancer l’heure du petit déjeuner à 7h30. La toute petite route de Fremezan part juste derrière l’église de St Colomban. On est contents qu’il n’y ait pas de voiture qui descende car c’est vraiment pas large. On s’arrête à la neige, une épingle à 1480 m ; on y retrouve les belges.

On met les skis sur le sac car il y a encore des parties déneigées. On porte 20 mn, jusqu’à une épingle, d’où part un sentier qui coupe les lacets de la route mais on fait le choix de chausser et de prendre la route qu’on suivra jusqu’à ce qu’on puisse monter à travers champs, ce qui nous amène au pied du vallon.

Un très joli vallon pas raide avec une vue sur les Aiguilles d’Arve. Nous sommes au soleil , et il fait tellement chaud que Nicole et Carine nous font un strip-tease ! Mais cette chaleur ne dure pas, les nuages annoncés arrivent à la vitesse grand V. Arrivés au lac des Balmettes, on décide à l’unanimité de redescendre pour éviter le jour blanc et retrouver Paul (victime des effets secondaires d’un traitement) et Jean-Michel qui s’étaient arrêtés plus bas.

La descente se fait sur une neige globalement un peu lourde et parfois croûtée mais qui reste très skiable. On arrive à 13h aux voitures. On repasse à l’auberge où l’on boit un coup avant de prendre la route du retour.

Bilan du séjour : le dicton bien connu « qui regarde trop la météo, reste au bistrot » s’est encore une fois révélé vrai. En s’adaptant aux créneaux de beau temps sur les 3 jours, on a pu skier dans de bonnes conditions et une bonne ambiance ! Merci à l’organisateur et à tout le groupe !

Crêtes des Plagnes

Carine, Loïc et Paul

Quel bonheur de voir arriver Loïc à la permanence hier soir car nous désespérions, Paul et moi d’accueillir quelqu’un.

Comme ni Paul, ni Loïc ne connaissaient les Plagnes et comme le chassé-croisé s’annonçait terrible par Bison futé, on a validé cette proposition de proximité.

Tout était au rendez-vous pour cette belle sortie :

  • une dream-team dont la moyenne d’âge a bien diminué grâce à Loïc
  • un parking pas trop rempli à 9 h
  • pas de portage car il avait reneigé
  • de la très bonne neige dans les combes avec un petit passage crouté quand même
  • des gens très sympathiques tout le long
  • le plaisir de faire découvrir à Loïc et à Paul ces très jolies combes.

M. Météo s’était juste un peu trompé sur le timing de l’arrivée du soleil et sur le vent glacial qui soufflait sur les crêtes.

Col du Sabot

Carine, François, Jean-Luc et Philippe B.

Tempête de ciel bleu sur l’Oisans, on y va … ou presque. Eh oui, la carte Visa Super Gold de Jean-Luc lui permet de traverser l’Atlantique mais pas de remplir son réservoir de diesel à la pompe pour nous amener jusque Vaujany. On a failli faire du ski de randonnée sur la rocade ! Heureusement, la carte Visa Bleue de François nous a sauvés.

On arrive un peu plus tard que prévu pour que Jean-Luc et Philippe tentent les rochers Motas. Super, on ira tous ensemble au col du Sabot. Il fait 2 degrés sur le parking, la neige est gelée et on sort vite les couteaux sauf Philippe qui randonne super léger et les a laissés chez lui. Il prend l’option de suivre la route au pas de course version ski de rando et arrivera toujours avant nous qui prenons les raccourcis. Jean-Luc prend tellement les raccourcis qu’il piquera une tête dans un ruisselet. Plus de peur que de mal, ouf. Carine a 2 chevaliers servants qui lui mettent et lui enlèvent ses couteaux selon son humeur. Merci encore à eux. On a le choix entre toutes les traces de montée et on se fait un petit mix de toutes avec pleins de souvenirs associés à chaque versant parcouru. Carine s’essaie à quelques conversions afin d’être prête pour le séjour dans le Queyras où elle sera entourée de pros. Ses 3 acolytes ont à peu près le même discours sur la technique des conversions (à part le planté du bâton).

Pique-nique sur une des bosses du col du Sabot puis 13 h sonne le début de la descente sur une moquette de rêve. Vous y avez cru ? Nous aussi. 

On a chacun notre version sur la qualité de la neige. Comme c’est moi qui écrit le CR et que je ne suis tombée qu’une fois (!), je dirais que c’était vraiment bien avec du bon, du moins bon mais surtout pas du glacé ou du qui fait du bruit.

Comme d’habitude, on a terminé cette belle journée en terrasse.

C’est parti pour la Pointe d’Emy !

Avec Aline, Christine, Carine, Bruno, François, Philippe, Paul, Jean-François et Richard.

Brett avait oublié de venir… il avait perdu son portable pour nous avertir…

Les 2 voitures sont bien pleines avec nos fidèles chauffeurs, François et Jean-François. L’un est radieux comme jeune retraité et l’autre est radieux comme jeune grand-père.

Le secteur d’Emy avec son col et sa pointe sont à la Maurienne ce que la Cime de la Jasse est à Belledonne. Il y a foule au départ et on peut avancer à 3 de front dans le vallon. Mais tout le monde a un grand sourire, on se croise et recroise, et le paysage est splendide et très ouvert. La montée se passe très bien et on apprendra autour d’une bonne bière belge qu’on est monté à 360 m/h avec les 10 pauses comprises (j’enlève une couche, j’en remets deux ; Carine fait un défilé avec ses 2 bonnets et 3 capuchons ; Jean-François démarre couteaux aux skis pour les enlever 1 km après car il en a marre des remarques de ses copains).

On arrive tous au petit replat 30 m sous le sommet et là, MSR déploie toute son imagination pour tester toutes les combinaisons possibles pour arriver au sommet avec ou sans skis :

– il y a celui qui démarre à ski et qui arrive au sommet à ski (1 sur 9)

– il y a celui qui démarre à ski et qui arrive avec les skis sur le dos

– il y a celui qui démarre à ski, qui se retrouve à 4 pattes et qui laisse ses skis plantés en plein milieu

– il y a celui qui hésite car il est déjà monté 3 fois au sommet, il enlève une peau et pas l’autre, hésite toujours puis partira à pied finalement

– il y a celui qui part droit dans le pentu à pied en creusant des marches sous les encouragements de ceux restés en bas

– et puis, il y a celles qui analysent la situation, qui pèsent les plus et les moins de chaque combinaison et qui se décident à partir à pied en suivant les traces d’un autre groupe.

Pour la descente, ceux qui étaient en ski étaient gagnants. Pour ceux et celles qui étaient à pied, c’était moins facile qu’à l’aller. Là aussi, on a testé différents combinaisons :

– il y a celle qui descend dos à la pente, un peu sur les fesses et qui bouche tous les trous pour mettre les pieds pour les suivantes

– il y a celle qui descend à reculons et que Bruno viendra sauver

– il y a celle qui a son jeune retraité qui lui mâche le travail en creusant les trous pour mettre ses pieds.

Avec tout ça, l’heure tourne, il est 13 h 30, on n’a pas encore mangé et on cherche un coin sans vent en descendant, en descendant, en descendant… La neige est une bonne, voire très bonne  La suite est un régal en restant au fond du vallon et puis on retrouvera le chemin bien large qui nous amènera directement au bar « La Gamelle » à Albanne où Papy Jean-François nous offrira la tournée.

des photos ici

quelques photos:

Séjour Saint-Colomban-Des-Villards du 6 au 8 mars 2020

Avec Carine, Catherine, Christine, Sylvie, François, Gilles, Guéric et Paul (on a la parité !)

1er jour – Croix de Triandou (écrit par Carine)

On se retrouve tous à l’heure annoncée au péage de Crolles pour prendre la direction de la vallée des Villards. Pour certains d’entre nous, c’est une première et on est heureux de découvrir certains de ces vallons aux noms enchanteurs (Merlet, Tepey, Mont Rond…)
La veille, François et Carine ont travaillé Paul au corps pour changer la destination. Ainsi, au lieu de randonner au fond d’un vallon étroit soumis aux aléas des avalanches et purges annoncées par Météo France, nous monterons vers la Croix de Triandou (ou presque). Montée magique dans la forêt toute blanche en suivant la trace (parfois un peu raide) de gars du coin qui connaissent chaque tronc, souche, replat pour nous emmener. On croise beaucoup de traces d’animaux et on aura la chance de voir un chamois qui a beaucoup de mal à se déplacer dans toute cette neige. Au sommet (pour nous), Guéric ne voudra pas se défaire d’un de ses skis et va se démener pour s’asseoir, se relever (plus dur). Nos traceurs du jour ont continué vers d’autres sommets et ne nous ont pas laissé le mode d’emploi pour descendre. On envoie des éclaireurs à droite, à gauche, on se retrouve toujours (ouf). Une vraie trace de sanglier ! Les 2 derniers kms se feront sagement sur la route forestière.
On arrive à l’auberge et là, on découvre, non pas nos chambres mais nos appartements grand luxe avec cuisine. Nos hôtes sont charmants.

Photos Catherine

2e jour – Replat sans nom (écrit par Christine)

Ce matin, le temps n’est pas très engageant, les nuages masquent les sommets et quelques petits flocons virevoltent. Notre aubergiste nous précise qu’il n’y a rien de méchant, ça va se lever.
Nos chauffeurs nous conduisent au hameau de Valmaure (1205m) d’où nous chaussons à partir du parking. Direction la Combe du Tepey. La petite neige tombée pendant la nuit et les nuages masquant les sommets assurent une ambiance hivernale bien que la température ne soit pas extrême
Rapidement après, le village du Tepey à notre gauche, quelques chalets en hibernation inoccupés même pendant les vacances !! Faut dire qu’ils ne sont pas très faciles d’accès !!! Nous passons donc notre chemin et rapidement après le village le ciel se dégage laissant apparaître les sommets du fond de la vallée illuminés sous un soleil radieux que nous conserverons tout au long de la randonnée.
On avance, on avance dans le fond de cette combe mais le dénivelé progresse lentement, et ce jusqu’au lieu – dit La Pierre Barme (1766m). Nous quittons la Combe du Tepey pour suivre la Combe de Malvas et continuons notre progression en direction du Passage Brabant. Nous restons plutôt dans le fond du vallon pour éviter les éventuelles coulées de neiges. A présent, le neige est vierge de toutes traces et François nous fait une belle trace toute en douceur en suivant plus ou moins les indications de Paul. Rassemblement au niveau d’un replat (2250m), la question se pose : on continue ou on s’arrête là. La majorité l’emportant, nous resterons là pour le pique-nique durant lequel nous décrétons « qu’avec Paul Jullien tout est bien « mais « Avec Quéric, il y a toujours un hic « !! (voir randonnée de la veille)
Nous entamons la descente dans une neige poudreuse où chacun avec style peut laisser sa trace
Quel bonheur cette neige, ce qui conduit François à poser la question : des amateurs pour remonter ? Il est encore tôt !! Pas de volontaires …
Le retour dans la Combe du Tepey marque le changement de neige plus lourde qui s’est réchauffée au soleil durant la journée. Celui-ci a aussi découvert quelques ruisseaux initialement enfouis entraînant des franchissements un peu scabreux. Des plaques de neiges sont également parties, laissant apparaître des zones d’herbes pour le plus grand bonheur des chamois, Catherine en dénombrera 26.
Cette rando se clôture par le fidèle pot sur une terrasse au pied des pistes de Saint-Colomban !!!
L’unique épicerie de produits locaux du coin sera le prétexte pour la dernière sortie de fin d’après-midi où par petits groupes on s’y croisera. Ainsi s’achève cette belle journée !!!

Photos François

Photos Catherine

3e jour – Col sans nom (écrit par Gilles)

La petite troupe, toujours au complet et plus vaillante que jamais fait preuve d’une motivation exceptionnelle, attestée dès le petit déjeuner par le nombre de tartines englouties. L’évocation d’ampoules douloureuses et des moyens de les éviter a un peu meublé la conversation mais chacun était déjà concentré sur l’objectif du jour, «le point 2345». Quand on sait que Belledonne regorge de sommets et de cols avec des noms qui sonnent bien et même, parfois, qui en jettent, cet objectif-là pouvait paraître un peu fade, voire décourageant. Si les anciens n’avaient pas jugé bon de le nommer, c’est qu’il ne devait guère présenter d’intérêt et seul l’IGN l’avait sauvé d’un complet anonymat.
Mais notre confiance absolue dans notre Grand Leader nous laissait penser malgré tout que, s’Il l’avait choisi, ça devait quand même valoir le coup. C’est en tout cas ce que chacun ruminait en son for intérieur dans la rude montée de la forêt conduisant à la combe de Mont Rond. Trois ou quatre prédécesseurs nous avaient fait une jolie trace nous permettant de ne pas nous perdre et de conserver le meilleur itinéraire. L’objectif s’est dévoilé à la sortie de la forêt en même temps que la cime du Sambuis, proche voisin de notre sommet du jour mais trop haut, trop loin au vu de la chaleur ambiante et de la neige déjà bien ramollie. François, qui s’ennuyait jusque-là, a eu le plaisir de se mettre à la trace – un grand merci à lui. L’objectif du jour était atteint vers 12h30 et finalement baptisé « col sans nom » par le collectif inspiré, entre la poire et le fromage lors du pique-nique sommital.
La descente en neige transfo bien skiante, parfois poudreuse sur les côtés, fut un régal jusqu’aux chalets de Mont Rond. Pour la suite, notre GL sut se transformer en sanglier pour nous trouver les meilleurs passages dans une forêt dont la pente ne s’était pas adoucie depuis notre montée matinale. Retour à la voiture sans bosse, genou tordu, ni autre désagrément accompagnant parfois les fins de rando.

Photos François

Photos Catherine

La Feclaz

Avec Carine, Catherine, Gilles et Sylvie

Prenez un lièvre (Gilles), une dopée à l’œuf dur (Catherine), une autre dopée aux 4000 m de l’Altiplano bolivien (Sylvie) et une serre-file (pour une fois, Carine), et vous avez le nouveau quatuor de choc pour le lancement de l’activité ski de fond de MSR.

On a réussi à éviter les plaques à vent, les coulées de neige en face sud, les départs spontanés ou accidentels. On a pris le risque de monter 5 m sur une pente qui frôlait les 30 ° pour les redescendre très vite de l’autre côté.

On est parti léger, léger sans sac à dos à Airbag, sans DVA, sans 3 kg de fruits secs pour tenir le coup, que du bonheur.

La neige fraîche était au rendez-vous, les pistes damées comme seule  » la fée Claz  » et  » Saint-François  » réussissent à les damer, que du bonheur.

Signé « les fon(de bonh)eurs

Séjour Granier du 16 au 19 janvier 2020

Séjour Granier – 16 au 19 janvier 2020

Participants : Marieke, Liz, Carine, Denis, Philippe, Jean-Luc

Jeudi 16 janvier en route vers le Beaufortain (Jean-Luc)

Inquiète quant à l’état de l’enneigement sur les versants est et sud, Marieke change la sortie initialement prévue, et propose une autre orientation (N-NO). Bonne pioche ! Ce sera la Crête de Crève-Tête (la mal-nommée) sur le secteur de Valmorel.
Départ 10h du parking de ski de fond au-dessus de « la Charmette », alt. 1299 m, neige au parking.
Montée tranquille en forêt en suivant une bonne trace (raide) qui coupe à plusieurs reprises la piste de fond (pour skateurs « chevreaux-nés « ) pour sortir sur la Crête vers 2070.
Super vue dégagée, à l’Ouest sur la jolie chaîne de la Lauzière, et à l’Est le Mont-Blanc, la Grande Casse…
Puis cheminement par une succession de mamelons jusqu’à une antécime vers 2200 m. Neige froide restée poudreuse sur fond dur (5-10cm).
Pause casse-croute au soleil.
Il est temps de penser à la descente.
Retour par une série de petits bosses au début, et de clairières. Ensuite, c’est le contraire de la baignade : au début elle est bonne, après…
On termine la descente par un peu de pistes de fond dans la forêt (ouf !! on évite le chemin Kamikaze dans les arbres).
Etat des troupes : trois supers skieurs (euses) qui se baladent, trois autres un peu à la peine (l’équilibre est respecté), et au final pas d’éclopés, et six Msriens souriants devant, qui un chocolat chaud, qui une bonne bière.
Le soleil disparait, il est temps de rejoindre notre gîte douillet.
Jean-Luc

Photos

Vendredi 17 janvier – « La Bosse à nous » (Philippe)

La météo annonce l’arrivée de la Neige en début d’après-midi, le choix de rando se porte sur « la bosse à nous » (alt. 2300 m, sommet au Nord-Ouest de Granier, sous la « Roche à Thomas »), départ au pied du Téléski de la Chavanne (alt. 1450m, 1,3 km au-dessus de Granier), retour avant l’arrivée de la perturbation météo.
Jean Luc renonce à cette sortie, nous sommes 5 à démarrer à 9h20. Au début, peu de neige, on passe entre les plaques enneigées, puis le long du haut du téléski l’enneigement est plus important, neige pas gelée, mais croûtée. Beau temps, pas de nuages, le soleil brille ce matin. On passe près des chalets à Thiabord. Plus haut, la neige est plus douce, la montée est tracée confortablement, la pente est régulière, on arrive au but (le panneau indiquant l’appropriation de lieu par « nous » est sans doute recouvert de neige, on ne le voit pas); Marieke et Liz prolongent la montée vers une crête au-dessus. Le ciel se couvre et on devine un front marqué par la perturbation, il est temps de redescendre, on va pique-niquer plus tard. La descente nous procure quelques bonnes zones de neige peu tracées et confortables, au moins jusqu’à la forêt; la fin est moins confortable (mais pas de neige croûtée, le soleil a sans doute ramolli). La neige commence à tomber (vers 15h, on est déjà rentré au gîte), et ça continue une partie de la nuit … mais seulement 5cm à Granier.

Photos

Samedi 18 janvier – Mont Rosset (2449 m) (Liz)

Après un nuit de neige fraîche, tout le monde était ravi de skier sur la poudre, même si c’était 15-20 cm sur sous-couche dure (ou pas de sous-couche). La route est courte entre la gîte Pollen et les Pars, et on commençait à skier à9:15 à 1400 m. Plusieurs autres groupes se dirigeaient dans la même direction, la plupart vers le refuge La Balme. Le temps était très beau, la neige fraîche étincelante au soleil. Le chemin forestier était bien couvert et la montée vers la petite Chapelle St. Bernabe était agréable. La crête douce jusqu’au sommet, avec une couverture de neige non-tracée était magnifique. Les nuages dans la vallée faisaient une scène fantastique. Un peu en-dessous du sommet, Denis a couru devant nous et a été le premier au sommet ! (Et merci à Jean-Luc pour la petite leçon de conversions à ce moment).
Il faisait très agréable au sommet, sans vent, et nous avons mangé nos sandwiches pendant que les autres groupes descendaient. Donc nous avions une descente seuls, parfaite pour profiter de la poudre. La poudre n’était pas épaisse, mais suffisante pour ne pas toucher la sous-couche dure sauf dans les espaces ventés. La neige était très bonne et la pente pas raide, ainsi tout le monde faisait de bons virages. C’était tellement amusant que j’ai pu convaincre Philippe de repeauter pour plus des virages. Nous sommes montés 20 minutes pour profiter de la poudre encore (de 2050-1950m), quand Marieke, Denis, Jean-Luc, et Carine nous attendaient au chalet. Après ça, nous sommes passés du côté ouest pour descendre la vallée. Là, la neige était très bonne, en contraste avec le côté est, qui était trafolé, et avec une croûte. Nous avons sauté, tourné et joué dans la poudre jusqu’à 1750 m et puis nous avons survécu à la croûte et à la neige mince jusqu’au parking. Les apéros et un bon dîner nous attendaient au gîte !

Photos

Dimanche 19 janvier – Dôme de Vaugelas (2225 m) (Carine)

Dernier jour pour mettre en pratique tous les super conseils de Marieke et Denis et recevoir notre 2ème étoile !
Le départ du gîte et la recherche de toutes nos affaires se fait dans le calme et la bonne humeur. Il y a du monde ce week-end au gîte et on essaie de ne pas prendre les skis des autres (n’est-ce pas Denis ?) ou de ne pas oublier qui sa frontale, qui son chargeur.
Beaucoup de monde au parking des Pars et heureusement, les skieurs prennent tous nos traces de la veille pour le Mont Rosset. Nous voilà, presque seuls, vers Vaugelas.
Jean-Luc nous conte les aventures du renard et du lièvre variable qui ont laissé leurs traces dans la neige. Le renard a profité des traces d’un skieur du samedi pour monter tranquillement vers le sommet tout en reniflant à gauche et à droite pour débusquer un lagopède. Il nous a laissé, bien en évidence, 2 petites crottes et un petit pipi discret. Le lièvre variable est passé aussi par là et heureusement pour lui, le renard était déjà parti. C’était passionnant et donc les 800 m de montée sont passés comme une lettre à la poste. Par contre, le froid et le vent sont bien là et donc vite une barre énergétique, un repeautage et nous descendons dans une neige de cinéma. Ce n’était pas gagné d’avance mais la neige fraîche tombée la veille a ramolli la sous-couche dure et ce n’est que du bonheur pour tous. Marieke enchaîne les petits virages serrés, Liz se lâche et c’est un bonheur de la voir dans ces grands espaces, Jean-Luc et Carine reçoivent les félicitations de leurs professeurs, Denis a retrouvé une deuxième jeunesse et Philippe se fait bien plaisir aussi.
Retour en s’arrêtant au distributeur de fromage Beaufort devant la coopérative : on a le choix entre 1 kg de Beaufort d’été ou 1 kg de Beaufort d’hiver, basta.
On se retrouve tous chez Marieke et Denis pour boire les bulles promises pour fêter la superbe santé de Denis.
Un super séjour encore made by Marieke avec des personnes très sympathiques. Merci encore à tous pour leur bonne humeur, le partage et à l’année prochaine.

Photos

Col du Sabot

7 décembre 2019

Le temps n’était pas annoncé comme étant merveilleux, mais « qui écoute la météo ne quitte pas le bistrot », donc nous étions 6 prêts à braver les éléments: Carine, Catherine, François, Guy, Matis le petit nouveau, et Paul l’initiateur/coordinateur/expert. Départ à 8h30 parce qu’on est pas des violents, et on monte à Vaujany sous un ciel radieux. Tellement radieux d’ailleurs, et ce depuis plusieurs jours, qu’il y a très peu de neige au niveau du parking de Villette. Mais on chausse quand même, très vite cela s’améliore et on monte dans un soleil chaud pour la saison. Au col du Sabot le vent est plutôt frisquet, mais on descend tout de suite sur 300 m dans le vallon nord, dans une neige de rêve qui ne s’est pas transformée. Bien sûr il faudra remonter les 300m, mais avec un picnic au milieu ça passe facilement. Belle descente, même si le versant sud est évidemment transformé, et tout le monde a réussi à préserver ses skis des méchants cailloux tapis sous la neige. On a cru que Matis ne mangeait pas bcp parce qu’il était pressé de repartir, mais en réalité il avait oublié son sandwich et n’a pas osé le dire. Du coup comme punition, c’est lui qui a payé le pot à la fin de la journée. Non quand même pas, c’était pour fêter son baptême MSR. Donc la moralité de la journée c’est qu’il faut sortir avec un nouveau pour boire à l’oeil, et qu’il ne faut pas croire la météo, ni les goélands bretons non plus (mais ça on vous l’expliquera à la prochaine permanence).
François

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Croix de Chamrousse

Compte rendu écrit par Marc Berthier et mis en ligne par Carine

Comme convenu, nous nous retrouvons place des Tuileaux vendredi matin. Nous sommes cinq mais Philippe (Bensa) a convié un ami qu’il doit prendre à Gières. Nous partons donc à deux voitures. J’aurais pas eu à mettre le coffre de toit si j’avais su ! Depuis l’an dernier je suis estomaqué par le fait que les rendez-vous fonctionnent aussi bien et aujourd’hui comme plusieurs fois l’an passé, nous partons … un peu en avance sur l’horaire ! C’est super. La route vers Chamrousse est bien dégagée sur une longue partie, mais dans les derniers quelques kms avant Casserousse, c’est moins propre, mais sans problème.
Nous choisissons de partir de Casserousse, mais nous ne sommes pas les premiers. Dès nos premières centaines de mètres, nous croisons déjà des skieurs qui en finissent. Ils ont été courageux pour se lever et à eux la poudre ! La montée se déroule sous un ciel limpide et dans un cadre enneigé enchanteur. Mais dès la moitié de la montée, lorsque nous rejoignons le soleil, je commence à traîner un peu et deux groupes de trois se forment. À l’arrivée à la Croix, nous ne traînons pas trop en raison des nappes de brouillard qui montent vers nous. Pour la neige, il doit y avoir 25 cm de fraîche sur la sous-couche de la semaine précédente. Faut quand même faire gaffe : vers la fin de notre montée, un skieur a déclenché le glissement d’une plaque pas si petite que ça et par endroits des cailloux montrent le bout de leur nez. Pour la poudreuse de rêve, c’est clairement un peu tard, plus de cinquante personnes ont déjà labouré le terrain, mais la neige est quand même douce à souhait. Après avoir traversé un banc de brouillard, nous retrouvons l’autre moitié du groupe qui a tenté de trouver un passage encore vierge, mais sans trop de succès je crois. Quelques virages encore et nous voilà aux voitures.
Belle séance de démarrage de saison, mais un compte rendu fleuve bien disproportionné ! Zéro pointé pour les photos.
Carine, Paul, Richard, Philippe (Bensa), JP (son copain), et moi (Marc).

Orionde ou la voie de la sagesse

Le 26 janvier avec Brett, Carine, Christine, François, Jean-Luc, Jean-Marie, Yves-Henry.

Départ vers 8 h 30 après une arrivée spectaculaire de Brett… à vélo avec ses chaussures de randonnée dans ses sacoches de vélo. On retrouve Christine et Jean-Luc au Pré de l’eau.

Au col des Mouilles, surprise : une seule voiture sur le parking. La neige sera presque pour nous tout seuls. On monte très tranquillement en suivant la trace et on ne se perd pas. François a quitté son amie Iphigénie et regarde de temps en temps la carte. Après le pré Marcel, l’épaisseur de neige poudreuse augmente bien et on atteindra les 50 cm. La forêt est magnifique et nous enchante. Jean-Luc nous montre des mésanges et avec François, ils verront 2 coqs de bruyère.

Après le replat juste avant la sortie de la forêt, la trace s’arrête. François et Jean-Luc partent devant et prudemment attaquent la pente. Il décideront de s’arrêter et de faire demi-tour vers 1850 m face à une plaque à vent.  On en profite pour manger rapidement car il est déjà plus de midi et on entame la descente dans cette belle poudreuse. On s’arrêtera plus longuement à Pré Marcel en profitant du soleil et du plaisir de cette belle journée.

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