Roberto, François, J-François, Gilles, Sébastien et moi.
Après moult discussions hier sur Whatsapp, nous sommes finalement 6, à 7h30 aux Tuileaux, pour sortir vendredi ce matin. L’idée du Lautaret proposée par Roberto a été écartée à la majorité. Trop loin, sans garantie de grand ski. On va donc à Prapoutel, en espérant qu’il reste de la neige sur les pistes fermées.
Le ciel est bien dégagé ; pas de vent au départ ; mais pas du tout de neige en dehors de la piste de retour à la station… et plus beaucoup de neige sur celle-ci. C’est étrange, il a pas mal neigé au-dessus de la couche précédente presque marron de sable africain. Mais la dernière couche a déjà pris cher avec le redoux et le soleil d’hier, et laisse voir la couche précédente sur de grandes zones. Pas de regel nocturne.
Montée classique en direction du lac de la Jasse, mais assez vite le vent se lève (ou alors c’est que l’on arrive là où il soufflait déjà !). Assez fort (je dirais 30km/h ?), plutôt face à nous, il parait froid pendant un moment mais petit à petit, on sent bien sa tiédeur.
Au lac de la Jasse, on se sépare en 2 groupes de 3 conformément aux passagers des deux voitures. Gilles, François et Roberto continuent sur la piste en direction du col du Pouta. Ils nous/vous raconteront peut-être la suite… Ils s’arrêteront à 150mD+ du col et, pour compenser 😉 s’offriront une petite remontée du lac de la Jasse au col de Bédina (Copieurs !).
J-François, Sébastien et moi terminons le travail en remontant seulement au col de Bédina, c’est-à-dire en haut du téléski du lac, soit un total de… 650mD+, pauvres de nous ! (= « Peuchère ! » à Marseille ; = « Beauseigne ! » à Saint-Etienne). Nous sommes les premiers et la neige, non tracée, y semble prometteuse sur cette courte partie. Et qui sait, peut-être serons-nous un peu protégés du vent… Eh bien, en fait, non ! Pas du tout !
La descente le long du téléski déçoit un peu Sébastien. J-François et moi convenons que c’est « assez bon mais très stressant » : attention à ne pas planter un ski dans cette neige, c’est un coup à se faire mal !
La suite est moins bonne (ou pire, question d’appréciation !), pas de la neige de printemps, au moins de la neige d’été ! C’est un peu inquiétant de skier en se demandant si les zones colorées sont la neige qui a reçu la poussière ou le sol lui-même. Soyons clairs, les conditions ne sont pas très sexy. Ça se termine en ski-boue (« c’est nouveau, ça vient de sortir » !), mais ça va jusqu’à la voiture… enfin, si on était garé au bon endroit !
C’est quand même, encore une belle matinée en bonne compagnie. Personne ne regrette le Lautaret, où ça aurait soufflé plus encore. Vers midi, nous sommes aux Tuileaux. Il fait plus de 25°C !
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