Je (Marc (B)) avais lancé une idée bizarre : profiter du Habert d’Aiguebelle pour permettre d’accéder en toute facilité aux randos du vallon de Vénetier, à un groupe comprenant des débutants. Comme il faut être 10 minimum pour réserver, j’avais imaginé de rassembler dans cette affaire, des MSR et des non-MSR (de la famille et un ami).
Samedi matin (9/2/2020), nous étions 10 au pkg du Pré de l’eau dans 3 voitures pour monter au départ au bout de la route de Prabert. Groupe mixte donc : Carine, François et moi, pour MSR ; Martine, Pierre, Hélène, Laurent, Björn, Édouard et Émile, pour les non-MSR (un ami suédois noyé dans qqs membres de ma famille). Christine, malade ce week-end, n’a pas pu ce joindre à nous ! Départ dans les temps, pour le parking au départ du Pont de la Betta.
Au démarrage, je prends « mes 3 débutants sous mon aile » le temps de leur donner qqs explications, mais les 2 jeunes (Émile et Édouard) ont vite fait d’abandonner ma belle sœur Hélène et moi qui progressons sagement pour ne pas exploser en vol trop vite. Nous rejoignons tout notre petit monde qui nous a précédé au refuge. Le proprio (Yannick) et la gardienne (Fanny) arrivent peu après dans le petit véhicule à chenilles de service. Le temps d’organiser des groupes de niveaux et l’on repart pour retrouver le soleil très rapidement. Il ne nous quittera plus, accompagné de courtes et supportables rafales de vent.
Carine, François et Björn partent vers le col de l’Aigleton. Les autres visent pour commencer le lac supérieur de Vénetier. Bon an, mal an, Hélène et moi y retrouvons le reste de la troupe. Martine, Pierre et les 2 jeunes et intrépides débutants (E et E) continuent vers le Col de la Jasse (2377m) qu’ils atteignent en moins de 35 mn, tout juste « un peu fatigués » ! C’est là-haut qu’Émile rechausse des skis pour la première fois depuis plus de 15 ans, et tout se passe bien. La jeunesse est un certain atout (voire même un atout certain) ! Après la pause pique-nique Laurent, Hélène et moi repartons jusque vers 2250 où nous dépeautons et retrouvons nos 4 compères qui ont déjà descendu une belle pente. La suite de la descente est un vrai plaisir, en particulier après la pause goûter. Avant de rejoindre le refuge nous croisons François qui en remet une couche en montant à son tour aux Lacs de Vénetier.
Le refuge est encore au soleil pour une boisson bien méritée. La « soirée » au refuge est très agréable, et la « matouille » de la gardienne bien appréciée. Un peu plus tard, le clair de lune est magique, mais le courage m’a manqué pour remettre les peaux. On s’est contenté (mais 4 d’entre nous seulement !) d’un pti (mais sompteux) tour à pied à proximité du chalet.
La nuit se passe différemment pour les dormeurs les plus imperturbables et les autres que le gentil chahut d’un groupe d’enfants gène un peu au coucher… puis au lever. Pti Déj à 8h30, pour ne pas attendre le soleil trop longtemps. Aux injonctions de François qui piaffe (avec bcp de patience et de gentillesse), nous finissons par fixer le départ à 10h… et à 10h pétantes, Hélène et moi repartons à notre train de sénateur. Tout le monde nous emboîte le pas, direction la Cime de la Jasse, 750m plus haut. Même météo que la veille, soleil et un peu de vent par moments.
Malgré les recommandations des « vieux », E et E démarrent en confondant vitesse et précipitation ; et Édouard rate une conversion et s’étire qqchose dans le genou. Retour au refuge pour lui et Laurent, son père !
Émile, avec Martine et Pierre qui le bichonnent, seront les premiers au sommet… vite rejoints par Björn, François et Carine qui ne trainent pas et retournent vite au refuge. Hélène et moi rejoignons E, M et P à l’antécime où le vent nous décourage de faire les 70m restant. Super descente : en étant attentifs aux changements de neige, c’est un grand plaisir, jusqu’au refuge. La piste jusqu’à la route est plus pénible. On retrouve Édouard et son genou dans un état correct. À voir à son retour à Aix en Pce ! (Dernières nouvelles : il était au boulot lundi matin).
En résumé, la rencontre de deux groupes a réussi au delà de mes espérances. Merci à tous (MSR et non MSR) pour la bienveillance et la bonne humeur générales, pour la patience des plus rapides, et également au personnel du refuge. Carine me demande d’ajouter : « François et moi avons fait la connaissance d’une famille très unie, accueillante et bien sympathique. Bises et encore merci« .
Le positionnement du refuge est vraiment une aubaine pour faciliter l’accès à la Bédina, la Jasse, l’Aigleton… voire la dent du Pra (moins facile). En revanche, le Pas de la Coche restant à l’ombre à cette saison, n’est pas très attractif.
Un petit bémol, Météo France auprès de qui j’avais commandé le beau temps jusqu’à 16h a rempli son contrat… mais pas une minute de plus !
Si je récupère d’autres photos, elles seront accessibles ici !
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