le ski autrement

Auteur/autrice : Guy Lamy Page 1 of 2

Séjour à Ceillac (Queyras) du 2 au 5 février 2025

Christine C., Véronique D., Nicole, Sylvie P., Philippe D., Thierry, Patrick M. et Eric.

Un très bon séjour avec une très bonne équipe, un temps froid et radieux, une neige excellente, de très beaux paysages et de jolies randos. On a fait bien attention aux risques et les décisions ont été prudentes.
 
Jour 1 (Christine)
RdV au parking des Tuileaux à 8h. Il y avait foule en ce dimanche matin, un autre groupe MSR devait partir pour la journée au Petit-Renaud. Il ne fallait donc pas se tromper de véhicule …
Direction Briançon où nous retrouvons Sylvie avec en prime quelques viennoiseries offertes par Olivier qui devra partir dans une autre direction.
Stationnement sur le parking de la station de ski de Ceillac (1700 m) vers 11h, occupé certes mais bien moins que celui de Prabert. Chacun prend son sac plus ou moins volumineux, même certains en auront deux.
La montée jusqu’au refuge de la Cime du Mézelet (1822 m) est douce et courte. Nous nous allégeons le plus possible pour repartir rapidement vers une place au soleil sous les mélèzes pour le pique-nique. Il est maintenant 13h quand nous démarrons notre randonnée de la journée en suivant une trace sans savoir où elle mène !! Pas très sérieux tout ça. Bref nous montons dans la forêt le long du torrent du col Albert et débouchons au cœur du vallon Albert dans un cirque où de nombreux cols nous font de l’œil. Nous croisons également 2 pauvres italiens mais très chanceux qui viennent de survivre à une avalanche. Ils y ont tout de même cassé un ski et perdu l’autre. Plus tard nous étudierons cette avalanche. Nous poursuivons un peu en direction d’un col que nous pensions être le Queyrellet. Il est tard et nous stoppons notre ascension (2400 m). Ce n’est que partie remise !!!
Retour au refuge pour prendre possession de nos couchages. Patrick nous accueille gentiment et nous fait découvrir notre minuscule dortoir prévu pour 12 personnes. Par chance nous resterons 8 et finirons par prendre un peu nos aises tout en conservant nos politesses à chaque mouvement. La salle commune, cosy et chaleureuse, sera le théâtre de parties de cartes animées et joyeuses.
 
Jour 2 (Philippe)
La sortie du jour a été décidée d’un commun accord après étude des cartes et topos. Ce sera le lac Sainte-Anne vers 2400 m d’altitude, puis le col Girardin, 300 m au-dessus, si les conditions le permettent. 
Après une « bonne nuit » sur deux bat-flancs de 4 qui nous évoquent les refuges « à l’ancienne » et un copieux petit-déjeuner, nous sommes prêts à affronter les -7 °C du petit matin.
Les premiers piétinent d’impatience devant le refuge en attendant les derniers : « 9h15, c’est bien ce qui avait été décidé ! Non : 9h00 » enfin bref … tout le groupe est là. Eric assure le contrôle des DVA et en route !
Pour démarrer, la pente est faible, nous cheminons sur une piste damée durant la nuit.
La bise d’Est nous glace les joues et ceux qui n’ont pas sorti leurs plus chaudes moufles sont victimes de l’onglée. Après une vingtaine de minutes de progression, un pisteur de la station s’arrête près de nous et nous conseille de suivre le sentier d’été. L’itinéraire s’avère agréable au milieu des mélèzes malgré quelques petits raidillons que chacun franchit avec aisance.
Bientôt le soleil pointe son « nez » au-dessus des crêtes : quel plaisir !
Après une petite heure en forêt, nous retrouvons la piste que nous coupons sans risque : elle est vraiment peu fréquentée ce matin ! Nous poursuivons en direction de la chapelle Sainte-Anne qui nous a montré un petit bout de son toit une centaine de mètres plus haut. Sylvie fait la trace au milieu des vernes (ou vergnes) dans une neige profonde.
 
Après un dernier effort, la chapelle est là à proximité d’un joli lac : le spectacle est grandiose. Nous prenons le temps d’admirer. Au Sud-Est on distingue bien le col Girardin, vraiment tentant mais peut-être pas sans danger. Une trace existe, le groupe s’y engage. L’approche est assez peu pentue dans un premier temps puis se redresse progressivement.
 
Rassemblement général une centaine de mètres sous le col accessible par une traversée sous une arrête qui « pourrait » cacher une traitre plaque-à-vent … discussions … la sagesse l’emporte. « Dépeautage » et retour à la chapelle vers 13h pour le pique-nique et un peu d’histoire locale. (1)
Enfin la descente, chacun fait sa trace dans la poudreuse jusqu’au croisement avec la piste; celle-ci nous ramène au chalet en début d’après-midi. Quelques-uns déchaussent les skis pour se précipiter sous la douche pendant que les autres se laissent glisser un peu plus bas dans la vallée pour profiter d’une heure de soleil en plus.
En soirée, avant de faire honneur aux excellents repas qui nous sont servis par la gardienne (ce soir, c’est oreilles d’âne (2), une spécialité locale) le refuge est animé par quelques parties acharnées de scrabble, de tarot ou autres jeux de société.
  1. Histoire de la chapelle Sainte-Anne : https://www.envie-de-queyras.com/guide/chapelle-sainte-anne-ceillac
  1. Recette des « oreilles d’âne » : https://provence-alpes-cotedazur.com/que-faire/vin-et-gastronomie/les-recettes-du-sud/recette-les-oreilles-dane-des-alpes/
Jour 3 (Sylvie)
Départ skis aux pieds à 9h pétantes du refuge après un super petit-déjeuner. Conditions météo : grand bleu, pas un nuage, température frisquette : -5 °C, BERA 3. Programme initial du jour « le tour de la tête de Rissace ».
Nous voilà donc partis dans le vallon Albert (même départ que celui du jour 1) en empruntant les pistes de ski de fond jusqu’au hameau de la Riaille, puis montée le long du torrent (boarder cross).
Vers 2250 m le vallon s’élargit et nous arrivons au replat : paysage splendide. Traversée du long mais magnifique replat. Nous arrivons alors au pied de la coulée de nos deux amis Italiens rencontrés le dimanche ! La plaque est vraiment impressionnante, la neige est partie sur presque toute la face nord ouest de la tête de Rissace jusqu’à la terre. Ils ont eu vraiment beaucoup de chance !
 
Après discussion, un peu refroidis par l’ampleur de la coulée, changement de plans, nous ne ferons pas le tour par le col Albert car raide et très souvent plaqué. Nous décidons de tous monter au Col Allongé en contournant la coulée.
Du col, vue splendide sur la vallée de Saint-Véran, le Pelvoux, les Écrins …
Le festival de la descente peut alors commencer ! 5 à 10 cm de neige poudreuse sur fond dur.
Il n’y a alors plus que d’excellents skieurs et skieuses ! Chacun.e laisse sa trace en poussant des petits cris de joie!
En arrivant au bas de la coulée, Christine et Philippe nous proposent une petite recherche DVA grandeur nature. Christine cache un DVA dans les blocs. On se rend rapidement compte que se déplacer dans la coulée n’est pas si facile et que c’est mieux à pied qu’à skis … Exercice pratique très intéressant.
Reprise de la descente toujours en petite godille.
Arrêt Pique-nique : plein soleil sans vent.
Puis le groupe se sépare en deux, 4 courageux décident de profiter de ces conditions *****. Ils s’offriront un petit bonus de 200 m de dénivelé supplémentaire dans le col sans nom à droite du Queyrellet.
Retour au refuge par le boarder cross. Douche chaude, parties animées (et sonores !!!) de scrabble, Code name et tarot.
Excellent repas comme tous les soirs. Journée parfaite !
 
Jour 4 (Véronique)
Départ de bon matin, skis aux pieds après un copieux et délicieux petit-déjeuner pour rejoindre les véhicules et nous diriger vers le Pont de l’Alpe, la rando préférée de Sylvie, les recherches de balade près de notre refuge la veille n’ayant rien donné (nous avons écumé les possibles sécurit les jours précédents !)
Adieu Queyras, bonjour le Briançonnais qui nous accueille avec soleil et neige étonnamment bonne. Il fait chaud ! Parcours magnifique vers le col Robert. « Petit » dénivelé de 700 m d’où l’on aperçoit la Meije et monts et merveilles, tout de blanc enveloppés.
 
Dernière descente, dernières traces dans les recoins de poudreuse.
Pique-nique au pied de la chapelle … Ah mais non devant le refuge UCPA. Comme dit Eric ça change vite chez MSR  🙂
Sylvie « œil de lynx » nous trouve des bouquetins à admirer juste en face de nous.
Retour aux voitures pour trinquer sur le capot d’un cidre sorti magie-magie du coffre de Patrick.
 
A la nôtre et merci chacun chacune d’avoir rendu ce séjour si plaisant !

Le Grand Rocher

Avec Aude, Christine J., Michel C. et Guy

Une rencontre avec Philippe G. qui me vante la qualité de la neige au Grand Rocher et nous décidons d’aller vérifier. Pourquoi aller loin, si nous pouvons nous régaler avec une bonne neige dans Belledonne sous un temps magnifique ! Petit appel sur WhatsApp auquel répondent Aude et Michel et c’est parti !

Montée tranquille et superbe dans la forêt de sapins sous un soleil rasant qui n’entame pas la qualité de la neige sur ce versant Nord. Arrivés à la croix du Grand Rocher (1926 m), nous nous élançons sur une neige légère jusqu’à la lisière de la forêt. Un régal ! Remontée à la croix, pique-nique avec panorama superbe, puis nous allons chercher un petit vallon orienté Est et bien poudreux sous l’antécime du Grand Rocher (1914 m).

 

Il faudra ensuite pousser un peu jusqu’aux pistes de fond, avant de s’élancer à nouveau dans la forêt jusqu’au chalet de Pierre Roubet dans une neige toujours super agréable. Sur le chemin il faut faire attention aux requins, puis on finit par la piste de fond, car la pente raide prise à la montée est très chargée … en cailloux !

Une bien belle sortie en très bonne compagnie.

Col de la Flachère – Le 14-01-25

Participants : Bernard, Jean-François, Jean-Luc et Guy

Nous quittons les vallées froides et grises pour percer le plafond de nuages vers 1200 m. Les températures sont encore fraiches au départ de Saint-François-Longchamp, même si les mushers se plaignent d’un temps trop doux !

Montée facile à l’ombre avant de rejoindre le soleil quelques centaines de mètres avant le col de la Madeleine. Après le col, une traversée en dévers nous oblige à mettre les couteaux (enfin pour ceux qui ne les ont pas oubliés …). Heureusement le portage sera court pour l’étourdi qui préfère déchausser plutôt que de risquer une glissade dangereuse. Puis on redescend pour rejoindre le vallon de la Rave que l’on remonte jusqu’au col que l’on voit de loin, mais que l’on n’a pas encore bien identifié. Il est à gauche de la Tour de la Flachère qui, elle, est bien identifiable. On dépose une couche, puis deux, puis trois; Il fait chaud, très chaud même !

Pique-nique au sommet avant d’engager la descente qui est très bonne jusqu’à 2100 m environ. Ensuite on skie sur une couche très dure, voire glacée. Côté St-François, on prend d’abord les pistes, puis Jean-François et moi tentons le hors-piste qui est très variable, bien que le bas soit étonnamment bon.

Une très belle randonnée que Jean-François nous a fait découvrir. A conseiller sans modération.

Pravouta, le 16-12-24

Participants : Carine, Martine, Bernard, Eric, Marc, Jean-Michel et Guy

Une belle journée ensoleillée à ne pas manquer ! Mais il est permis de manquer l’heure du rendez-vous, mais pas trop. Petit rappel : l’heure fixée est l’heure de départ du RdV, pas l’heure d’arrivée au RdV …

Arrivée au parking sous le col du Coq à 10h. Il fait déjà chaud ! Qui a dit que c’était trop tôt ? Le même que celui qui était en retard au RdV ? Hum !

Oui il fait chaud, alors très vite, ceux qui avaient gardé 3 ou 4 couches commencent à se liquéfier en arrivant au col des Ayes. Montée par la pointe Sud-Est de Pravouta qui a déjà bien pris le soleil. Au sommet, Jean-Michel dévore déjà son sandwich, mais nous descendons vers la petite cabane de Pravouta sur le versant ouest qui n’a pas encore vu le soleil. C’est très très bon. Mais Carine n’a pas trouvé son rythme. Alors après le pique-nique à la cabane, nous repeautons et retour au sommet. Nouvelle descente excellente et nous nous rapprochons au mieux du chemin vers le col du Coq.

Petite info : L’Estive du Haut est ouverte 😉

Week-end au pays de la Meije, les 15/16/17 mars

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est La-Meije-vue-du-Refuge-1024x461.jpeg.

Participants : Christine J, Nicole M, Philippe G, Philippe R, Gilles M, Éric T, Arnaud D, Robert B alias Roberto, Jean-Luc M, et Marie Christine R et Catherine M en « Guest stars ».

Jour 1 – Vendredi 15 mars

Le but de ce projet étant de visiter un secteur proche de Grenoble peu couru (étant donnés les linéaires assez importants) et récemment équipé d’un petit refuge, le REFUGE DU PIC DU MAS DE LA GRAVE
J1 raconté par Jean-Luc : RDV au village du Chazelet par une belle matinée ensoleillée (histoire de faire mentir les météos quelque peu pessimistes dans leurs prévisions …) avec nos neuf braves « MSRiens » accompagnés par deux intrépides raquetteuses.
Au regard du faible enneigement il fut décidé, une fois n’est pas coutume, d’emprunter le téléski du plateau d’Emparis afin de gagner le refuge par le dessus en passant par le Gros Têt (2613 m, 500 m de dénivelé plus loin), ce qui fut fait tranquillement (avec un gros sac). Ce qui nous a permis, en toute quiétude, d’apprécier le paysage.
Puis ce fut la descente en direction de Cabanotte versant Nord sur une neige d’abord plutôt dure et bien fournie en petites vaguelettes bien piégeuses et qui deviendra vite bien bien ramollie en versant Est. Tout le monde en bon ordre de marche (ce sera la seule fois durant le séjour où nous skierons ensemble) chacun dans un style assez approximatif (toujours les gros sacs, on n’est pas des quand même !!!) excepté Arnaud impressionnant d’élégance et d’efficacité (l’honneur du club est sauf).
Quelques hésitations pour localiser le refuge et la passerelle permettant la traversée d’un torrent les pieds au sec (ce qui ne sera pas le cas par la suite …).
Cet itinéraire fût une première pour nous tous.
Arrivée des skieurs au refuge vers 13h, nos deux raquetteuses étant déjà reparties se promener !
Elles feront preuve par la suite d’un bien meilleur sens de l’itinéraire que nous autres, mais cela est une autre histoire …
Pique-nique sur la terrasse face à la Meije fraichement plâtrée, double plaisir !!
Refuge très agréable et très cosy, excepté la découverte des deux places dans le dortoir (numéro 8) nichées juste sous le toit et accessibles par une échelle, non les randonneurs ne sont pas des Martinets*.
(*oiseau grand migrateur et cavernicole qui depuis l’apparition des constructions humaines niche sous nos toits).

Jour 2 – Samedi 16 mars

Pour les guenilles 

Eric a décidé « d’égayer » les nuits dans le refuge d’une bonne grosse toux, en plus de quelques ronflements, sans être le seul dans cette rubrique. On hésite encore à savoir si c’était une vraie maladie ou s’il voulait juste se venger d’avoir été mis dans une étroite « mezzanine » accessible par une échelle (bien fixée l’échelle Mr le Président !)  mais le reste du groupe a été stoïque. 

Les « guenilles » chères à Paul montrent leur nez et auraient même dû être plus vocales, car Jean-Luc a découvert notre sécession sur le tard. Rien de grave rassurez-vous. 

Christine, Philippe G et Eric se retrouvent sans problème devant le refuge comme convenu 🙂 puis suivent de loin le groupe des « hardis gais-lurons montagnards » qui finiront eux mêmes pas se séparer en 2 groupes … voir plus loin. Nul problème, juste la bonne flexibilité pour s’adapter aux souhaits des uns ou des autres. Nous ne souhaitions pas aborder le Pic du Mas de La Grave, et encore moins vu notre itinéraire. 

Le passage par la crête nous confirme que l’itinéraire pratiqué n’était pas le meilleur, mais bon, ce n’est guère grave : on est dehors, il fait beau et le paysage est magnifique. On redescend 150 m et du coup, on renonce à la Tête du vallon pour une modeste butte 100 m plus bas mais nous offrant aussi une belle vue sur les grandes Rousses. Christine a préféré s’arrêter 50 m plus bas et deviser tranquillement avec nos 2 raquetteuses, Catherine et Christie, que nous avons retrouvées (elles ont pris le bon itinéraire, elles !).

Retour par le bon itinéraire (on est bêtes mais pas débiles, si, si !) avec une petite remontée sans peaux.

La neige a gardé parfois le côté surprenant de la veille (n’est-ce pas Arnaud ? On a beau skier à nous faire pâlir de jalousie, des fois on se fait surprendre et certains ont esquissé un petit sourire mesquin !) mais est nettement plus facile et même agréable à skier en choisissant bien les expositions.

Le passage à gué, qui était la cause de beaucoup de discussions et notre choix d’itinéraire, s’est avéré beaucoup plus facile que prévu même si Philippe G et sa gentillesse se sont découverts des compétences de « passeur ».

Pour le groupe des hardi montagnards ….

Notre départ du Refuge souhaité par Jean-Luc était 8h ou ???. A la porte du refuge ou en bas ? !!! Donc nous sommes partis les 6,  Nicole, Jean-Luc, Arnaud, Philippe, Gilles et Roberto à … 7h50. Bien …

Une bonne trace faite en recherchant des bons passages entre Jean-Luc et Gilles. On retrouve les crêtes du Crêt du Têt et direction le col pour aborder la montée en direction du pic du Mas de la Grave. Ensemble nous décidons d’arrêter vers midi en dessous l’altitude vers 2666 m 

Arnaud et Philippe en forme vont jusqu’à l’antécime. Nous quatre, très bonne descente avec de belles signatures. Nous avons cherché le gué pour le retour au refuge.

Merci à Jean-Luc et Nicole, Arnaud, Philippe, Gilles. Une bonne journée et un décor de rêve 

Complément : Ayant encore un peu de force, Arnaud et Philippe conviennent de continuer à monter « un peu plus haut », dans une pente nécessitant les couteaux. De butte en butte, nous atteignons finalement sous un ciel radieux le Cairn qui marque l’antécime du Pic. La crête jusqu’au sommet n’est pas tracée, des nuages arrivent, il est tard ; qu’importe, c’est une magnifique sortie agrémentée de superbes points de vue en particulier sur les Aiguilles d’Arves que nous venons de faire.

Descente et pique-nique mérité au bord du ruisseau, dont les gués nous auront fait tester en condition réelle l’étanchéité de nos chaussures …

Jour 3 : Retour au Chazelet

Comme prévu par la météo, nos 2 fabuleux jours de beau temps sont finis et on a un jour blanc sous un plafond qui en début de matinée s’abaisse un peu. Très vite, comme la veille, on retrouve un groupe de 3 et un groupe de 6 … sauf que cette fois on est 6 guenilles et seulement 3 courageux montagnards : Nicole, Arnaud et Philippe qui ont un standing à tenir !

Pour les guenilles

Les autres partent tranquillement pour une balade via la Croix de Tuf « presque » de niveau si on exclut un départ en montée et une arrivée en remontée et le reste en descente … mais tranquille et bien agréable. Enfin, sauf pour Gilles qui ayant fait un faux-mouvement quelques minutes après le départ se fait toute la balade plié sur le côté droit et avec une bonne grosse douleur. Il a été très courageux !

On voir de loin nos montagnards arriver à la Brèche … mais cela est une autre histoire …

Pour les hardis montagnards

Départ fixé à 8h30, mais le spectacle grandiose de la Meije depuis la baie vitrée qui  nous était offert les jours précédents est bien bouché, jour blanc et ciel couvert. Peu à peu les désistements se confirment pour l’objectif du jour à savoir, retour au Chazelet par la Brèche (sac chargé, jour blanc, neige lourde, fixation endommagée …). Nous serons trois, Arnaud, Philippe et Nicole à aller voir cette brèche assez débonnaire. Neige skiable et quelques apparitions du soleil qui améliorent la visibilité. Nous retrouvons nos petits camarades aux voitures. Ils sont rentrés par le sentier plus ou moins en fond de vallon avec quelques déchaussages, car l’enneigement est trop faible pour le franchissement des torrents. Fin de ce sympathique séjour. Retour à Meylan bien avant les bouchons.

Merci à Jean Luc pour l’organisation.

Sortie inaugurale – La Croix de Chamrousse – 29 nov. 2023

Avec Carine, François, Eric, Jean-Michel et Guy

Lors du pot convivial servi à la fin de l’AG, Jean-Michel propose la traditionnelle sortie à la Croix de Chamrousse pour le lendemain, puisqu’un petit créneau météo favorable est ouvert. Rendez-vous est pris aux Béalières à 8h30. Nous sommes partis du col de Chamrousse (1795 m) que je découvre ! Montée agréable jusqu’à la Croix, puis notre groupe se sépare : 3 skieurs descendront sur les lacs Robert, tandis que JM et moi descendrons jusqu’au lac des Escombailles. On se rejoindra avant la Croix pour pique-niquer devant le restaurant d’altitude.

La neige n’était pas excellente, mais le soleil était superbe et il n’y avait pas de vent. Une bien belle journée pour vérifier le matériel …

Les Dômes de Miage – Du 3 au 5 avril 2023

Avec Baptiste (notre guide), François, Patrick M. et Guy

Lundi 3 avril : Montée au refuge des Conscrits (2 602 m)

Après avoir suivi la météo de près, nous reportons finalement le départ de ce séjour d’une journée. Rendez-vous est pris à 6h00 aux Tuileaux ce lundi matin. Trajet jusqu’au parking du Cugnon aux Contamines-Montjoie sous une petite pluie fine peu réjouissante…

Passé le gros stress de François qui se maudit d’avoir oublié ses peaux … bien rangées au fond de son sac (D’habitude elles sont dans mes chaussures ! Habitude, habitude, quand tu nous tiens …), nous fixons nos skis sur nos sacs et commençons notre ascension à 8h30. Chemin agréable, nos skis accrochent quelques branches qui nous saluent en se déchargeant de la neige, et finalement vers 1650 m nous pouvons chausser après 500 m de portage. Le ciel bleu et le soleil sont bien présents en sortant de la forêt et nous arrivons au refuge de Tré-la-Tête à 11h15. Mais le brouillard mène la bataille et il envahira bientôt le refuge après notre départ.

Nous poursuivons notre ascension jusqu’au « Mauvais pas » où nous devons remettre les skis sur le sac et descendre environ 100 m dans une neige molle avant de prendre pied sur le glacier de Tré-la-Tête. C’est alors une montée tranquille au soleil qui nous mènera jusqu’au pied du refuge des Conscrits. Quelques petites poses pour grignoter et boire, c’est tout, car Baptiste n’a pas l’habitude de faire d’arrêt pique-nique ! Il nous reste 200 m environ à monter par un vallon facile mais soutenu pour arriver devant le refuge à 15h00. Moment de bonheur … agrémenté d’une bonne grande bière offerte par Patrick.

Le brouillard nous aura suivi toute la journée sans jamais nous rattraper. Il enveloppera finalement notre refuge 2h plus tard et 2 cm de grésil viendront couvrir nos traces.

Mardi 4 avril : Aiguille de la Bérangère (3 425 m)

Départ prévu à 8h00 avec le Pain de Sucre du Mont Tondu comme objectif. Suite à nos préparatifs un peu mous, nous partirons avec un quart d’heure de retard. Baptiste l’a bien noté !

Nous descendons jusqu’au glacier sur une neige gelée, mais présentant une croute fragile. Bref, une descente merdique ! Après avoir mis les peaux, par prudence, nous nous encordons pour traverser le glacier et nous attaquons la montée en face Nord. Les pentes sont un peu chargées; on s’espace et nous progressons jusqu’au premier rocher. Baptiste décèle une forte accumulation de neige soufflée et la suite est très exposée : traversée dans une forte pente au-dessus de nous et barres rocheuses en-dessous. On n’est pas joueurs !

Alors changement de programme. On redescend avec les peaux sur le glacier que l’on traverse après s’être encordés, et on remonte en face Sud en direction de l’Aiguille de la Bérangère. Nous mettons les couteaux pour remonter un vallon qui descend direct vers une belle crevasse. Prudence, prudence … Sous le soleil et en l’absence de vent, nous progressons tranquillement en observant le groupe du Dévoluy qui n’a pas renoncé au Mont Tondu. Patrick accusant un coup de fatigue, nous le laissons près d’un rocher situé 200 m sous le sommet. François poursuivra, mais s’arrêtera 30 m sous le sommet, car la pente devient plus forte et le grand frisson des cimes ne l’attire pas vraiment. C’est donc seul que, après avoir déposé nos skis, je suivrai Baptiste dans un couloir de neige souple de 7 à 8 m de haut. Arrivés sur l’épaule nous mettons les crampons pour terminer l’ascension. Belle plateforme, mais pas très large. Baptiste m’encorde et nous redescendons récupérer nos skis et rejoindre nos 2 compères. Le début de la descente est agréable, mais ensuite ça se complique. Il faut skier tout doux sur la neige croutée … Le brouillard viendra encore accentuer les difficultés, puis disparaitra à l’approche du refuge que nous rejoindrons vers 15h00.

Mercredi 5 avril : Les Dômes de Miage (3 666 m)

Qui va lentement … se lève tôt ! Donc lever à 5h00 pour un départ à 6h00. Cette fois on est presque à l’heure. On part avec la frontale et les couteaux, car nous suivrons quelques mamelons en dévers avant de rejoindre le glacier. Puis nous enlevons les couteaux et poursuivons sous une petite bise du Nord qui fera regretter à certains de ne pas avoir de meilleurs gants ! Arrivés dans une zone plus crevassée, nous nous encordons en laissant 8 à 10 mètres entre nous. Une dizaine de mètres sous le col des Dômes, nous enlevons les skis et nous poursuivons en crampons encordés plus serrés pour prendre pied sur la crête. Paysage magnifique avec le Mont Blanc derrière nous, et une vue plongeante sur la vallée verte près de 2 500 m plus bas. Ooouh, y’a du gaz !

Commence alors la traversée des Dômes de Miage pendant laquelle nous sommes très très concentrés ! Petite halte au premier dôme, puis final sur le second. Il est déjà 11h30. Nous rangeons piolet et crampons, et chaussons nos skis. Pas de précipitations, il ne faut rien perdre ! Et maintenant il nous faut encore de l’énergie pour attaquer les pentes du glacier d’Armancette. Patrick accuse fortement la fatigue; ce sera dur pour lui ! La crête est un peu soufflée, mais ensuite ce n’est que du bonheur ! 20 cm de poudreuse dans une pente à 40°. Et on enchaîne les couloirs dans un paysage vaste et superbe. Nous choisirons de suivre un couloir agréable, quitte à repeauter pour 100 m de dénivelée, plutôt que de tenter une traversée. Et la descente continue ainsi, toujours aussi exceptionnelle. Mais sur un versant exposé Sud/Ouest, la neige se fait plus rare et à l’entrée d’un goulet, nous devons déchausser vers 1 850 m. Skis sur le sac, nous rejoignons le petit lac d’Armancette, où François attendra Patrick. Je poursuis la descente avec Baptiste et très vite nous retrouvons Marc venu à notre rencontre depuis le parking de La Frasse, que nous atteindrons à 15h30. Nous rejoignons en voiture Martine et Bernard qui nous attendent au parking du Cugnon. Tandis qu’ils se préparent à monter au refuge de Tré-la-Tête, je les quitte pour récupérer François et Patrick à La Frasse.

Un raid exceptionnel, réalisé dans d’excellentes conditions. Les dénivelés étant importants, les descentes soutenues, il demande évidemment de bonnes conditions physiques. Mais quel bonheur !

https://meylan-ski-de-randonnées.fr/galerie-photos/massif-du-mont-blanc/nggallery/massif-du-montblanc/domes-de-miage

 

Le Rocher de Sarvatan

Avec Marc Favier et Guy Lamy

Nous étions partis pour le col de la Lavoire, mais la nuit portant conseil, Marc a proposé un petit circuit autour du Rocher de Sarvatan depuis la station de Saint-François-Longchamp. Début de la rando aux Perelles (1 680 m) à l’heure des braves, càd 10h ! Malgré une petite hésitation au départ, nous prenons la direction du col de Montjoie pour nous retrouver très vite (ben oui !) au pied du Roc Rouge. Là nous changeons de cap pour monter plein nord à quelques pas du sommet du Roc Rouge (2 375 m).

Nous enlevons les peaux et descendons sur des pentes Nord, d’abord un peu gelées par endroit et un peu raides, pour trouver plus bas une superbe neige poudreuse. Nous nous arrêtons finalement à 2 000 m, car il faut repeauter et remonter les pentes soutenues en direction du rocher de Sarvatan. Il nous faudra faire la trace dans une belle neige légère sur 300 m environ avant de trouver une belle trace en neige dure. Les derniers 20 m étant soutenus, plutôt que de mettre les couteaux, nous déchaussons pour rejoindre à pied le col à l’ouest du rocher. Puis nous repartons à skis pour nous approcher du rocher par le versant Nord. Nous laissons nos skis et nos sacs pour rejoindre le sommet du rocher de Sarvatan à pied (2 510 m).

Retour au petit col pour retrouver nos skis et sortir du sac notre pique-nique. Ensuite, il suffira de redescendre au col de Sarvatan et plonger vers la station de Saint-François-Longchamp. Arrivée à la voiture vers 15h45 et dénivelée d’environ 1 150 m.

Un joli circuit qui offre des vues magnifiques sur le Cheval Noir évidemment, mais aussi la Grande Casse, à gauche, et sur la droite, la Barre des Écrins, les Aiguilles d’Arves, la Meije et l’Étendard.

Les photos

 

Belle étoile – 28 mars 2021

Avec Christine C., Christine J., Jean-François et Guy

Les 4 « courageux » ci-dessus nommés avaient la prétention d’aller au Pic des Cabottes. « Difficile » disaient les uns, « Attention à la course de ski alpinisme « La Belle Étoile » qui a lieu ce dimanche ! » disaient les autres. Qu’importe ! Forts de notre courage, nous avons RdV au Pré de l’Eau à 6h30 ancienne heure (chacun s’arrangera avec son réveil …).

Départ du Pleynet à 8h35 et montée vers le rocher de l’Évêque où déjà 2 coureurs arrivent. Un groupe bien informé quitte alors la pente débonnaire pour partir à gauche dans une pente peu amène. Nous ne les suivons pas, on trouvera mieux plus loin. Un peu plus loin 2 gaillards se lancent dans une pente un peu raide et sont forcés de déchausser et porter leurs skis. Pas pour nous ! On verra plus loin …

Mais chemin faisant, il nous faut admettre que nous ne nous approchons pas beaucoup du Pic des Cabottes. On croise encore quelques coureurs qui descendent de Belle Étoile, mais il n’y a pas foule. Ce sera donc notre destination.

Et ce fut un excellent choix (le Pic des Cabottes l’aurait été aussi bien sûr), car lors de la descente, la neige était vraiment excellent, une poudreuse inespérée jusqu’à 2150 m environ, où nous avons décidé de pique-niquer. Ensuite nous avons recherché les versants plus ensoleillés pour trouver une neige transformée et nous avons rejoint le vallon du Pra avant de revenir à la station.

Une très belle sortie par une équipe courageuse mais pas téméraire, et qui doit encore travailler son orientation …

Guy

Séjour en Vanoise – Mars 2021

Lundi 29 et mardi 30 mars, avec Bernard Deshière et Guy Lamy

Depuis le temps que ce séjour était programmé, déprogrammé, reprogrammé, il fallait bien se lancer. Bernard et moi sommes donc partis lundi matin en reconnaissance du Dôme de Polset.

Arrivés au lieu-dit « Les Buissonnées » à 1450 m, la route était encore bien dégagée, mais la DDE était en train de placer un bloc de béton dans l’alignement de la barrière, ne nous laissant aucun espoir de passer. C’est donc skis sur le sac que nous partons. Heureusement un sentier nous a permis de rejoindre rapidement depuis le hameau de Saint-Antoine le pont de la Scie et le Pré du Col où nous avons chaussé les skis (1590 m). Après quelques rares passages sans neige, nous avons fait un petit détour par le joli hameau de Polset (1800 m) qui en vaut la peine et pris quelques photos.

Puis le chemin continue jusqu’à une retenue d’eau à 1980 m, après laquelle nous commençons enfin à monter. Nous en sommes déjà à 6 Km ! La montée est régulière, mais il est déjà 13h, il fait faim et chaud. Pique-nique vers 2250 m et le col de Chavière n’apparait pas encore. Les bosses succèdent aux bosses, le sac est lourd, et enfin nous apercevons le col de Chavière (2796 m), que nous atteindrons au bout de 10 Km. Vue sur le refuge de Péclet-Polset. Il ne nous reste qu’à descendre sur 350 m environ en veillant à garder de la hauteur par rapport au refuge.

Nous nous sommes installés dans le refuge bien équipé, où un groupe de 4 personnes avec guide était déjà présent. Un autre groupe de 6 gaillards nous rejoindra plus tard. Ils ont apporté pas moins de 10 litres de vin, excellent au demeurant, 3 Kg de tartiflette et autant de rougail saucisse pour le lendemain ! Quelle forme !

Après avoir pris quelques conseils auprès du guide qui avait emmené ses clients la veille au Dôme de Polset, nous partons vers le lac Blanc et montons le couloir qui est en bonnes conditions. Couteaux conseillés. L’itinéraire est évident. Nous bifurquons sur la gauche en direction d’une ligne de rochers, puis nous mettons pied sur le glacier de Gébroulaz. Passage entre les deux rochers situés sur la gauche du glacier jusqu’au sommet, puis passage sous le Dôme de Polset en direction du col situé entre l’Aiguille de Polset et le Dôme. La montée au Dôme est alors très facile. Très joli panorama.

Descente par le couloir nord du Dôme pour moi, Bernard reprendra l’itinéraire de montée, et nous amorçons la descente du glacier. Nous sommes seuls, rien que 2 randonneurs dans ce magnifique espace. La neige est excellente et nous rejoignons bientôt le couloir au-dessus du lac. La neige est alors bien transformée, genre moquette rase. Pour rejoindre le refuge, il nous faut remettre les peaux.

Arrêt au refuge pour récupérer nos affaires, pique-niquer et repartir à l’ascension de ce satané col de Chavière. Encore 1h15 pour le franchir, car il faudra remettre aussi les couteaux, car il est d’accès plus difficile de ce côté. Et c’est la longue descente vers notre point de départ. La neige est de plus en plus lourde et il faudra pousser sur les bâtons. Malgré quelques passages sans neige, nous ne déchausserons définitivement qu’à 1550 m.

Une bien belle rando par un temps magnifique et avec une neige excellente. A refaire quand le refuge offrira une bonne bière.

Vous trouverez le parcours sur le lien suivant : https://www.openrunner.com/r/12785589

Photos : Dôme de Polset

Guy

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