Compte rendu par Martine Bertier
Auteur/autrice : Marc Bertier Page 1 of 6
Gilles M. et moi (Marc B.) – Guest star Yves F.
Gilles et moi avions l’idée de profiter de la récente chute de neige pour une visite de fin de saison aux Vans depuis Chamrousse-Roche Bérenger. Yves F. a profité de la voiture pour monter faire une Croix de Chamrousse.
Nous chaussons vers 8h30 à Roche Bérenger dans une station plutôt déserte : la fermeture est pour dimanche 14. Le spectacle est inespéré : la neige a remis un coup de blanc général, même sur les arbres, mais au sol, la couche est bien mince. La montée en plein soleil pas encore trop chaud est néanmoins très agréable car la dameuse nous a préparé un super tapis. Nous sommes assez vite à la Croix de Chamrousse. Je propose de rejoindre le Col des Lessines par le Col des 3 Fontaines et le Col de la Botte, plutôt que par les Lacs Robert. C’était peut-être pas l’idée du siècle !
A proximité du Col des Lessines, on repeaute. Mauvaise surprise la neige colle un peu aux peaux. Un peu… et rapidement beaucoup en ce qui me concerne. En grattant et fartant plusieurs fois ça me permet de monter jusqu’en dessous du Petit Van. Mais j’ai déjà bien retardé Gilles que je laisse terminer seul. Enfin, seul n’est pas le mot, car il y a maintenant un peu de monde.
Gilles fait les 200mD+ restant et me rejoint pour la suite de la descente. Malheureusement, le temps que j’ai fait perdre se paye : la neige colorée par le sable du Sahara a très vite chauffé au soleil. Une heure plus tôt, c’était probablement encore assez bon. Nous descendons jusqu’aux Lacs Robert.
Nous pique-niquons au stand de plongée sous glace avant de reprendre la direction de la Croix de Chamrousse que nous atteignons 15 minutes après que, de guerre lasse, Yves F. a entamé la descente. Moins de monde sur la piste que je ne l’imaginais. Mais surtout la neige a non seulement tourné à la soupe, mais elle donne de traitres coups de frein par moments… et de plus en plus souvent au fur et à mesure de la descente.
On retrouve Yves F. à la voiture. Nous buvons un coup offert par Gilles et repartons pour Meylan.
Belle journée, mais dommage, j’ai bien gâché l’affaire avec mes peaux détrempées !
Roberto, François, J-François, Gilles, Sébastien et moi.
Mercredi 20 mars : sortie au Petit Renaud 2606m par Villard Reymond 1648m – Compte-rendu par Jean-Luc Mokhtari.
Participants : Roberto alias Robert B, Claude P, Patrick M, Jean Luc M votre serviteur.
Tout commence à la permanence du mardi 19. Merci Sylvie de ta présence, la place est presque vide. Nous sommes trois fidèles en quête d’une sortie possible malgré une hausse de température qui fait passer le BRA de 2 à 3 pour cause de réchauffement du manteau neigeux.
Patrick propose le Petit Renaud, pourquoi pas ? deux choix possibles : par le sud (comme disait quelqu’un, on n’est pas complètement débile…), ou par le Nord et Villard Reymond, ce sera notre choix. Claude propose un départ à … 6h30 (une fois n’est pas coutume). Cela s’avèrera être un très bon choix.
Sylvie regarde sur Ski tour, quelqu’un nous laisse le commentaire suivant en gros : Neige croutée puis devenant très molle, présence de boules de neige gênantes à la descente, qualité de ski médiocre !
Il a oublié : présence de gros dépôts d’avalanche et pas de regel nocturne !
En somme, tous les ingrédients sont réunis pour une bonne sortie de ski de printemps. Roberto se joint à nous par téléphone (on ne lui décrit pas le tableau…).
Départ de Villard Reymond 7h 50. Le parking est vide, une autre voiture arrivera juste après nous ; le Petit Renaud et son grand Frère nous regardent de haut. Vain dieu !! Y a de la pente par là à travers !!
Cela commence par une petite balade débonnaire (à pédibus) le long de la courbe de niveau 1600 et quelques, qui nous amènera au pied de la combe du Grand Renaud.
Pas de regel nocturne ? mon œil !! Au pied de la première pente, on chausse et on ne se demande même pas si on met les couteaux ou non.
S’ensuit une belle montée (agrémentée d’une traversée d’un dépôt d’avalanche très chaotique), régulière et assez soutenue sur neige dure jusqu’à un col rocheux à droite du sommet puis quelques mètres plus loin vers un replat( 2460 m) qui offre une superbe vue de l’Obiou aux Aguilles d’Arves.
Pour le sommet, il nous faut descendre en versant Sud, contourner une zone rocheuse puis monter vers le sommet( environ 150m).
Nous décidons par mesure de sécurité et vu les températures de privilégier une neige juste décaillée, plutôt que le sommet.
11h 20, nous attaquons la descente, et bonne surprise !! , la neige est juste à point et il reste encore quelques zones non trafolées et lisses, nous croisons quelques skieurs qui montent. Il se dégage une impression de montagne sauvage, on se sent tout petit, et pas nécessairement à notre place vu les énormes dépôts d’avalanche qui nous entourent.
12h 45 retour à la voiture. C’est un avant Printemps, tout y est, douceur, bruit de l’eau qui coule de partout, chants frénétiques des oiseaux .
Et cerise sur le gâteau, Patrick a planqué une bouteille de cidre dans la neige près du parking avant de monter histoire d’améliorer notre pause casse-croute. Que demande le peuple !!??
Au final : une bien belle sortie dans un cadre magnifique et loin de notre zone habituelle, avec un ski plus que correct, et en bonne compagnie SVP .
Jean Luc
Marc, Yves et Paul S — Compte-rendu par Paul
Décision tardive pour cette journée de jeudi et c’est finalement notre crainte de la solitude qui nous fit pencher vers le Grand Rocher, du haut de 1926 m.
Départ à l’aube mourante, 9 heures, des Tuileaux et à 10h du centre de ski de fond du Barrioz à 1424 m.
Bonne surprise, il y a de la neige, enfin, sur les pistes de ski de fond car en dehors, les cailloux émergent des malheureux 5 cm qui sont tombés ici. Une pensée envieuse pour l’Ubaye, le Queyras et le Mercantour.
Bref, à 1550, ça y est, nous sommes sur la vraie neige, couverte de gros cristaux de givre, un paysage de rêve, récompensant l’effort de la montée entre les sapins blanchis juste ce qu’il faut.
Arrivés sur la crête au niveau du lac de Séchident, nous lâchons la bride de Marc qui en profite pour nous faire une superbe démonstration de godille.
Il nous rattrape au sommet au moment où nous déballons le pique-nique.
Descente dans 10 cm de poudre vierge sur fond dur, le rêve. La centaine de personnes qui ont fait cette balade étaient (presque) tous en raquette et nous avaient laissé des pentes intactes. Comme quoi, même les modestes rando peuvent apporter de la joie. Merci à Yves et Marc d’avoir répondu présent.
Christine C., Matis, J-Michel, J-François, Yves C., Roberto, Marc B.
**************** Encore qqs photos à venir **************
J1 : Montée au refuge (privé) de Terre Rouge
Par Christine
Le RDV avait été donné à 7h15 aux Tuileaux pour un départ à 7h30. Pour plusieurs d’entre nous, nous espérions un départ un peu retardé du fait de la météo. Mais aucun changement n’est venu et nous nous sommes donc retrouvés au parking sous la pluie.
Le trajet s’est donc fait sous une pluie battante sans pour autant entraver notre bonne humeur. Arrivés vers 1500m d’altitude les gouttes de pluies se font plus denses mais pas encore de jolis flocons… nous espérons tout de même une montée au refuge sous la neige.
Les voitures sont laissées au parking « les déserts »(1668m), et toujours pas de vraie neige. Nous suivons le chemin que nous perdrons un peu et continuerons à flanc de montagne pour déboucher dans un vallon (la Losa). Pour traverser le cours d’eau du vallon, nous visons au loin une passerelle qui en fait est une prise d’eau (2100m). Celle-ci est fermée et nous escaladons la barrière. A partir de là, le temps s’est vraiment dégradé, vent et grésil ont fait leur apparition. Nous avons finalement atteint le refuge avec grand plaisir. Il est environ 14h et nous sortons nos pique-niques des sacs et les affaires à sécher. Le refuge est chaud et très confortable. Nous passerons tranquillement l’après-midi dans cet espace à lire ou dormir en espérant que la suite sera meilleure.
J2 : Roche Noire par le vallon des Grandes Culées
Par Robert, alias Roberto, alias Roby
Après un super déjeuner, départ du refuge à 8h29. Devant nous, un groupe de 5 randonneurs fait la trace.
Après plusieurs heures et une variante pour prendre plus large qu’eux, notre groupe les récupère. Roby passe devant pour participer à la trace. Il continue un long moment, puis une personne le relaie jusqu’au sommet.
Notre groupe s’arrête au col, sauf Jean Michel et Roby qui font les quelques mètres pour le sommet de Roche Noire.
Descente dans une neige de rêve. Cliquez un peu pour voir : IMG_6101
A mi-pente, Roby, Jean-François et Christine remontent un petit sommet pour le plaisir avant de descendre sur le Refuge.
Marc, Jean-Michel et Yves font depuis le refuge, « La Bosse à Marc ». Jolie et courte montée (175mD+), mais le soleil se voile et la descente se fait sans voir le relief. Dommage !
Bonne (ou plutôt, excellente) journée… 11km, 5h, 998 m dénivelé.
J3 : Pointe de Terre Rouge 3080 m… et la bosse à Marc
Par Jean-François
Lever pour un petit déjeuner 7h, et un départ bien plus tard mais avant 9h bien sûr.
Hésitant au réveil, le soleil prend le dessus, grand froid avec un vent pour nous rappeler ce que c’est l’hiver. On a décidé d’aller à la pointe de Terre Rouge, et pas au Thabor, trop commun pour les MSRiens.
Un fond de vallon tout en longueur certes, mais dans un cadre exceptionnel depuis le refuge le long de la Neuvache, puis on grimpe vers la Pierre Déjeuner. On reste attentif à ne pas rattraper trop vite le groupe de devant, on ne sait jamais, ils font peut-être la trace. En fait non, mais on ne les rattrape pas quand même !
L’un de nous ne se sent pas au mieux, et notre organisateur en chef (Marc) décide de s’en retourner avec lui au refuge. Merci à lui.
Direction le passage du Pic du Thabor, point fréquenté avec une vue exceptionnelle sur le Pic et le Mont Thabor. Reste 100m pour le sommet qui semble tout facile. Comme souvent notre appréciation est un peu optimiste par un vent violent et on met les couteaux dans un inconfort habituel. Assez de place au sommet pour tout le monde et contempler une vue à 360.
Que dire d’une descente en poudreuse légère sur 1000 m à faire sa trace. Piquenique à mi pente sur des rochers à l’abri du vent qui nous permettent de bien expliquer à Matis ce que sont les Aiguilles d’Arves.
Les 15 dernières minutes à pousser pour rejoindre le refuge restent le point « noir » de ce début d’après-midi. En arrivant, on retrouve Marc prêt à repartir pour un petit aller-retour vers une bosse qu’il avait déjà faite la veille. Roberto, Christine, Jean-Michel repartent aussitôt. D’autres choisissent la bière et la douche froide !
En attendant le repas dans un refuge plein, on se fait un 4000 ! Non, on ne repart pas à la frontale, c’est un jeu de dés proposé par Christine.
J4 (1) : A la recherche de la Vache
par Marc
Hier après-midi, j’ai voulu explorer le départ de la Combe de la Vache, au-dessus (NE) du refuge, mais les 2 randonneurs dont j’ai pris la trace, ont dû changer d’objectif. Ce vallon semble plus parcouru à la descente depuis Roche Noire (cf J1) en traversée, qu’en aller-retour.
Ce matin on trouve quand même une trace de montée que l’on suit ou non, selon l’inspiration. Un peu de vent, mais c’est encore très raisonnable, et le soleil, bien qu’un peu timide, joue à cache-cache avec l’horizon. On profite ainsi de 4 ou 5 levers de soleil successifs. L’ambiance est magique et les pentes doivent tourner autour de 25°, laissant présager une descente topissime. Finalement, la trace nous mène sur le flan Nord (rive droite) de la Combe. Ça se redresse un peu à l’approche du point coté 2717. On est un peu à l’étroit pour dépeauter, surtout Roberto qui la joue « rando de l’extrême » ! On envisage de repeauter plus bas pour reprendre la Combe dans son axe. Dès le début de la descente, un banc de nuages passe. Heureusement, il ne gâche pas les conditions de visibilité, et la descente est somptueuse dans de larges zones vierges de toute trace. Qualité de neige ? de « Encore exceptionnelle » à « Très bonne avec qqs passages croutés » suivant les personnes. Finalement, au moment de reprendre le sens de la montée, nous frustrons un peu Matis qui ne trouve personne pour l’accompagner. On gardera en tête de revenir un jour saluer cette Vache un peu Arlésienne sur les bords.
Après 600mD- de régal, et qqs chutes sans gravité, sauf pour l’amour-propre, nous arrivons au refuge pour pique-niquer et reprendre nos affaires.
J4 (2) : le Retour
Pendant le pique-nique, le soleil se dévoile de nouveau mais le vent commence à se renforcer : la tempête annoncée approche. Il n’y a peut-être pas à regretter notre manque d’ambition de toute à l’heure. Sur conseils de Gaspard, le gérant/gardien du refuge, nous repeautons pour reprendre, dans l’autre sens, le même chemin qu’à l’aller (la trace du haut). Nous enlevons les peaux à la Losa.
Un peu plus bas, dans la traversée d’une pente soutenue mais pas extrême (30° ?), une plaque de 15-20cm d’épaisseur et plusieurs dizaines de m de large se détache sous nos skis, heureusement sans prendre de vitesse et sans partir loin. Avertissement sans frais !
Plus bas, ça fait penser à notre « boarder cross » de Prabert, mais Christine et Yves l’évitent en partie en s’écartant sur le côté. Retour aux voitures, u services techniques de la société des remontées mécaniques, à1650m, je crois. Surprise à cet endroit et cette altitude, il a apparemment autant plu que neigé ! On verra à l’arrivée à Meylan que la limite pluie-neige est descendue un peu plus bas en Belledonne.
Conclusion
Le site et le refuge présentent de gros avantages : pas trop loin (120km, 1h25), altitude et orientation du large Vallon supérieur de la Neuvache très favorables pour assurer un bon enneigement, pentes très raisonnables, refuge très confortable. A refaire, selon moi, car il reste des zones à découvrir… et une vache à aller saluer.
Michel C., Claude, Paul et Marc
Première sortie de Michel avec MSR, il souhaitait une sortie « débonnaire ». Les 900m D+ de la crête de Brouffier pouvaient faire l’affaire, à condition que l’enneigement ne soit pas tout pourri. Nous avons tenté le coup.
Démarrage du parking « de l’antenne » (1535m) vers 9h45, je crois. Ciel dégagé, j’en suis sûr. Et au parking une vingtaine de militaires attendant leur tire-fesses : une chenillette avec une corde pour tirer une dizaine de personnes à chaque rotation ! mais pas pour nous. Nous sommes restés sur la route jusque vers 1650m, mais nous aurions peut-être aussi bien fait de la garder jusqu’au point 1747m. Peu importe, nous n’avons déchaussé qu’une fois. Avant de sortir de la forêt, ce n’était pas génial, mais ok ! Au dessus, c’était très bon. Pour une fois, pas de vent sur la crête et la chute de neige (15cm ?) du week-end était un peu trafollée mais pas gelée.
Pour descendre, nous n’avons pas pris l’option de passer par la cabane de Brouffier qui nous aurait rajouté une montée de 100mD+. Belle descente jusqu’à la forêt. Puis retour à la route et à la voiture sans problème.
Michel est adoubé par nous… et nous par lui, je crois !
Préparation
- 4 désistements, rapidement remplacés
- et je viens en voiture mais je repars tout seul, et j’y serai déjà, et moi aussi quoique non…
- en dortoir de 8, en chambres de 2, en formule hôtel ou gîte… avec le logeur sympa mais n’envoyant jamais les confirmations promises
- promesse de pas de neige ou alors trafolée dure ou pourrie sous une couche dure…
1er jour
Et Catherine, la compagne de Jean-Luc qui pratique de son côté le ski de fond, avec une science de la synchro avec nous qui nous épatera chaque jour.
2ème jour
3ème jour
4ème jour
Aline, J-François, Marc B. – 1100mD+
Fallait pas laisser passer l’anticyclone avec sa neige bien vieille et ne commençant qu’assez haut mais en bonne quantité, et un soleil bien agréable. Nous avons donc repris, 3 jours plus tard, la direction du vallon de Vénetier. C’était encore un/le bon plan. Seule la composante féminine de l’équipe a changé : tout aussi agréable et impeccable.
La probable affluence du week-end n’a pas radicalement changé la donne. Le tronçon à pied n’a pas augmenté. Nous avons trouvé le soleil 100mD+ après le refuge, mais cette fois-ci nous n’avons pas bifurqué vers le Jas des Lièvres.
Pour Marc, petite piqure de rappel…
« On n’attend pas le dernier moment pour mettre les couteaux ;
et on est un peu attentif si l’on doit les mettre dans la pente !«
Vous avez compris, j’ai lâché un couteau que j’ai dû redescendre chercher 50 à 100mD plus bas ! Avertissement sans frais, J-François l’a soigneusement suivi des yeux et je l’ai retrouvé sans problème. Mais la double sentence était bien là : le dénivelé à remonter et l’opprobre générale. En fait non, mes camarades ont été bienveillants !
Passés les lacs de Vénetier, nous avons choisi la belle trace à gauche (W) vers le col de la Jasse.
Celui-ci atteint, nous avons poursuivi un peu vers la Bédina Blanche pour choisir des pentes un peu mieux décaillées.
Mais avec un peu de vent frais, la transformation n’était pas impeccable : moquette à poils variables (c’est tout nouveau, ça vient de sortir !), mais belle descente quand même jusqu’au Bordercross, que nous avons trouvé « pas pire ». Y a bien eu un pique-nique aussi, mais écourté pour cause de rendez-vous au retour.
Conclusion : avec le départ du parking d’hiver de l’Olagnerie (1220m) et à nos ages (je veux dire de JF et moi), la Cime de la Jasse (2478m), c’est pas donné ! Incompatible avec un rendez-vous à Meylan en milieu d’aprem.
* P’tit Gibus, dans La guerre des boutons, roman (1912) de Louis Pergaud et film (1962) de Yves Robert.
Jean-Luc M. et Marc B.
Hier mardi à la permanence, j’ai proposé cet objectif espérant rentabiliser le trajet avec une voiture pleine, mais seul Jean-Luc a été intéressé, pour découvrir un coin encore inconnu pour lui. Il m’a fait confiance quand j’ai vendu l’affaire en disant que oui, St François-Longchamp, c’est loin, mais il y aurait de la neige et que ça décaillerait bien vu qu’après le col du Cheval Noir, la suite est exposée plein sud.
Partis de Montbonnot à 9h, nous Démarrions vers 10h30, mais première déconvenue, la partie en station est un peu longue. La neige (en dehors des pistes, car on est comme ça), c’était un peu du carrelage ! Quand nous sommes enfin sortis du domaine des pistes, le soleil était bien voilé et la transformation du carrelage en moquette, c’était pas gagné. Quand la pente s’accentue au détour par le nord du Roc Blanc, la neige nous a semblé nous promettre une descente pourrie : soit la croute cède et nous allons galérer pour tourner ; soit ça reste béton et dans la pente juste au dessous du col, nous ne serons pas plus fiers que ça !
Nous replions donc les gaules sans autre forme de procès et rejoignons les pistes au plus facile. Jean-Luc part bientôt dans le Queyras en séjour et moi, j’ai bien tourné ces derniers temps, donc ça a été une sortie dispendieuse et à oublier. Nous sommes rentrés sans bobo et toujours copains. C’est l’essentiel, non ?