le ski autrement

Auteur/autrice : Marc Bertier Page 3 of 6

Projets de séjours 2024

1/ Belledonne – Habert d’Aiguebelle
Du ven. 19 au dim. 21 jan. – 2 nuits /3 jours – max. 8 pers.

Organisateur : Marc BERTIER, 06 95 620 345, marc.bertier@free.fr

Niveau technique : Pas d’exigence particulière

Info générales : Valeur sûre pour MSR, séjour en étoile en refuge gardé, alt. 1740m. Accès raccourci aux classiques des classiques des Grenoblois.
Demi-pension 48€. Réservation effectuée. Pique-niques possibles à réserver 14€. Paiement par chèque. « Sac à viande » (ou duvet) obligatoire.

Programme indicatif – Liste de randos possibles
J1 : Accès voiture à Prabert depuis Meylan en 45 minutes. Pkg à Prabert (1000m) ou en fin de route (1300m). Montée jusqu’au refuge 1740m, le vendredi matin (ou pour certains l’après-midi !).
J1, J2, J3 :
– Pas de la Coche 1989m (prolongation facile au point coté 2134m)
– Col de l’Aigleton 2266m (petite et longue prolongations possibles)
– Dent du Pra 2623m (Passage raide pour quitter le vallon du Vénétier)
– Cime de la Jasse 2478m (Var. Col de la Jasse 2377m ou La Bédina 2430m)
J3 : Retour dans l’après-midi par le boarder cross souvent pas très agréable !

Réservations : 15€/pers, par chèque ou mieux par virement à Marc BERTIER – IBAN : FR76 1390 6000 2626 0936 2600 004


2/ Queyras – La Baïta du Loup
Du ven.2 au lun. 5 février –
3 nuits / 4 jours – max. 8 pers.

Organisateur : Eric TROUVÉ, 06 72 99 32 99, et38240@gmail.com

Info générales : Séjour en étoile sans guide à Hôtel 2* – Gîte étape-Restaurant – La Chalp – 05350 Saint-Véran – Tél. 04 92 54 00 12 — www.labaitaduloup.com Trajet: 185 kms – 3h30 via Briançon ou Gap
Prendre serviette et draps/sac à viande/duvet. Couettes et oreillers fournis.
demi-pension : 55€/j/pers en dortoir (65€/j/pers en chambre double)

Programme indicatif – Liste de randos possibles
Piolets et crampons pas nécessaires
Courses de 700 à 1 000mD+, pas de difficultés particulières 30° max, bonne condition physique nécessaire, ski 2.2 max, rythme montée 300 m/h
Pic de Château Renard 2989 m, versant SW (990mD+, ski 1.3)
Pic de Ch. Renard, traversée Pont de Lauriane-St Véran (1050mD+, ski 2.2)
Pic Cascavelier 2576 m, par les Cabanes de Lamaron (730mD+, ski 2.1)
Petite Tête Noire 3039m, par Col de la Noire, face Nord (1000mD+, ski 2.2)
Col de Longet – 2701 m, versant SW (700mD+, ski 1.2)

Réservations : 55€/pers (30%) – 7 janvier – par vir. à Eric Trouvé. IBAN :
FR76 4061 8803 3600 0402 9713 277 – BIC BOUS FRPP XXX


3/ Valmeinier/Mont Thabor – Refuge de Terre Rouge
Du jeu. 22 au dim. 25 fév. – 3 nuits / 4 jours – max. 8 pers.

Organisateur : Marc BERTIER, 06 95 620 345, marc.bertier@free.fr

Info générales : Séjour en étoile en refuge gardé, alt. 2150m.
Demi-pension 53€/j. Réservation confirmée. Pique-niques possibles à réserver 11€.

Niveau technique : 300m/h sinon pas d’exigence particulière

Programme indicatif – Liste de randos possibles
J1 : Accès voiture à Valmeinier depuis Meylan, 130km, 2h. Pkg à Grange Bernard (1650m ?) ou les Déserts (1750m). Montée jusqu’au refuge 2150m.
J2, J3, J4
– Roche Noire 3067m, par les Grandes Culées. 900mD+, semble peu difficile !
– Pointe de Terre Rouge 3080m, par Passage du Pic du Mt Thabor. Cotation Ski tour : R-1.3-E1
– Mont Thabor 3178m par col de la Chapelle. 1000mD+, plus difficile
– Col de Névache 2794m (bosse 150m à l’E, 2840). 650mD+, semble peu difficile !

Réservation : 30€/pers, par chèque à Marc BERTIER, par chèque ou mieux par virement à Marc BERTIER – IBAN : FR76 1390 6000 2626 0936 2600 004


4/ Belledonne – Refuge du Merlet
Du 28 février au 1° mars – 2 nuits / 3 jours – Max. 6 pers

Organisateur : Jean-Michel VEUILLEN, 06 70 93 07 47, veuillen@gmail

Info générales : Séjour sans guide en refuge NON gardé
Pkg à 100km, 1h depuis Meylan.
Sac de couchage. Réchauds, crampons, etc. discutés et décidés suivant la composition du groupe et les conditions lors d’une réunion préparatoire le lundi 26 février.
//www.refuges.info/point/46/cabane-non-gardee/Belledonne/refuge-du-Merlet

Programme indicatif – Liste de randos possibles

Portage le premier jour, nombreuses randonnées faciles 600m de dénivelé environ ensuite…

Réservations : ??€/pers …


5/ Belledonne – Auberge à St Colomban-des-Villards
Du sam. 9 au lun. 11 mars – 2 nuits / 3 jours – max. 8 pers.

Organisateur : Paul JULLIEN, 06 07 16 80 05, jullien.paul@sfr.fr

Info générales : séjour en étoile sans guide à l’Auberge du Glandon

Programme indicatif – Liste de randos possibles
Chacune des randos peut se scinder en une 1° partie (« débonnaire » ?) de 1000mD+ et une 2° partie en rajoutant qqs centaines de m.
Demi-pension entre 70€/j. Draps et serviettes de toilette fournis

Réservations : ??€/pers …


6/ WE au Pays de la Meije – Refuge du Pic du Mas de la Grave
2 nuits / 3 jours – Du ven. 15 au dim. 17 mars – Max. ?? pers.

Organisateur : Jean-Luc MOKHTARI, tel, mokhtarijeanluc@gmail.com

Info générales : Deux nuits au refuge gardé récemment construit ; en petits dortoirs (4 et/ou 6) , douches chaudes  (eh oui !), neuf et très chaleureux , dans un cadre superbe.

Programme indicatif – Listes de rando possibles

J1 : au départ du Chazelet 1700m vers le refuge du Mas de la Grave direct par la piste, 250m de dénivelé (compter 2 heures) , ou par la petite Buffe 983 m de dénivelé et descente sur le refuge.
J2 – vers le pic du Mas de La Grave 3020m   dénivelé 1076 (pente assez raide au final et pas souvent en condition au dire de la Gardienne du Refuge, les crampons peuvent être utiles pour ceux qui visent le sommet).
J3 – retour vers le Chazelet par le Gros du Tet 2613m dénivelé 670m, avec différentes variantes possibles.


7/ Suisse, Valais Est – Col du Simplon – Hospice du Col
Du lun. 8 au dim 14 avril – 6 nuits / 7 jours – max. 8 pers.

Organisateur : Guy LAMY, tel, glamy30@gmail.com

Infos générales : séjour en étoile sans guide. Logement à l’hospice du Simplon (frontière avec l’Italie), établissement géré par les Chanoines du Grand-Saint-Bernard. Chambres équipées d’oreillers, draps-housses et couettes. Inutile d’apporter votre sac de couchage.
Nous réserverons 2 chambres de 3 ou 4 personnes (selon inscriptions). Demi-pension 75€ la 1° nuit, puis 70€/nuit pour une chambre de 3 ou 4
personnes avec douche et WC dans la chambre (Serviettes fournies).
Demi-pension 65€ la 1°nuit, puis 60€/nuit pour une chambre de 3 ou 4
personnes avec douche et WC à l’étage (Serviettes non fournies).

Niveau technique : Bon à très bon skieur-randonneur (évolution fluide dans tous les types de neige, bonnes capacités / conditions physiques)
Matériel nécessaire : Crampons, piolet.

Transport : Voiture personnelle de 4 ou 5 places (prise en charge des frais kilométriques + péages par les participants).
Meylan – Albertville  – Martigny – Col du Simplon : 300km, 4h45
Coût / voiture : 210€ + Péages : 20€ + Vignette suisse : 42€, soit 272€/4

Programme indicatif – Listes de rando possibles

Spitzhorli, Voie normale (2 737m), 770mD+ ; Dif. ski : 1.2 E1 ; Pente 25°
Schilthorn, col Nord, face Sud-est (2 623 m), 1 230mD+ ; Dif. ski : 2.1 E1 ; Pente 30°
Breithorn (Simplon), Voie normale (3 438 m), 1 440mD+ ; Dif. ski : 2.2 E1
Seehorn, Voie normale (2 438 m), 1 260mD+ ; Dif. ski : 2.1 E1 ; 30° max.
Hübschhorn, Versant SO v. normale (3 187 m), 1 200mD+ ; Dif. ski : 2.3 E1
Böshorn, Versant N (3 268 m), 1 500mD+ ; Dif. ski : 2.3 E2 ; 35° max.
Magehorn, en boucle (2 620 m), 750mD+ ; Dif. ski : 2.1 E1 ; Pente 30°

Réservation : 75 € par chèque l’ordre de Guy LAMY, avant le 19 janvier


8/ Vanoise, Val d’Isère – Refuge du Prarion
Du merc. 17 au sam. 20 avril 3 nuits / 4 jours – max. 8 pers.

Organisateur : Marc BERTIER, 06 95 620 345, marc.bertier@free.fr

Infos générales : Séjour en étoile en refuge gardé sans guide. Demi-pension : 3×61€ par personne. Réservation confirmée. Règlement par chèque.

Niveau technique : Compétences techniques de base en ski de rando, 300m/h. Difficultés jamais obligatoires. Crampons et piolet peuvent être utiles. Indispensables pour la fin de Aiguille Rousse.

Programme indicatif – Listes de rando possibles
J1 : Trajet en voiture de Grenoble à Val d’Isère, 165km, 2h15. Pkg Pont St-Charles 2050m. Montée à ski aux Plates du Vallonnet 2700m ou au Col Pers 3009m. Descente au refuge 2320m.
– Pointe de la Galise 3343m
– Col de la Galise 2987m
– Col de la Vache 2955m, Cime de la Vache 3185, Col d’Oin 3164
– Col Petite/Grande Aiguille Rousse 3368m / Grande Aiguille Rousse 3482m
– Col du Montet 3185m
– Pointe du Gros Caval 3285m

Réservations : 0€/pers., par chèque ou mieux par virement à Marc BERTIER – IBAN : FR76 1390 6000 2626 0936 2600 004


9/ Valais suisse – Col du Grand St-Bernard
Du 2 au 5 mai – 3 nuits / 4 jours – Max. 8 pers.

Organisatrice : Martine BERTIER-WOLFROM, 06 87 55 76 13 ma.berwol5@gmail.com

Info générales : Séjour en étoile dans un site exceptionnel, l’Hospice du grand St Bernard, dans le Valais suisse, à 2469 m à côté du col.
Les randos autour sont entre 600 et 1000m de dénivelée. Pas de difficultés particulières.
Dortoir de 8 personnes. Sac à viande obligatoire. Douches chaudes. Réservation confirmée.
Tarif demi-pension : 65 CHF. Possibilité d’acheter un pique-nique. Payable
sur place par CB ou liquide, en CHF ou €.

Programme indicatif – Liste de randos possibles

J1 :Voyage Meylan – Super Grand Bernard en voiture Environ  300kms, 3h. Parking à l’entrée du tunnel. Montée directe à l’hospice, 500mD+, 5kms ou par le col des chevaux.
J2 et J3 : Au choix Mont Fourchon, Pointe de Drone, Mont Telliers, Col de la fenêtre, Col de Ferret etc.
J4 : Col de Barasson, descente directe sur le parking voitures. Retour à Meylan. Si mauvais temps, possibilité d’aller voir l’exposition du moment de Martigny (Anker et l’enfance).

Réservations : 0€/pers.


 

 

 

La Scia depuis la Combe de l’Ours – 6 déc. 2023

Carine, Guy, Philippe D. et Marc B.

Au départ du télésiège de la Combe de l’Ours (fermé), le ciel était immaculé, mais nous étions à l’ombre. Qu’importe, la neige était là en bonne quantité. Belle montée sur une large piste de ski. Nous espérions trouver le soleil au sommet du télésiège, mais arrivés là-haut, le brouillard et lui (le soleil) se disputait le devant de la scène. Guy, Philippe et moi avons poussé jusqu’au sommet quitte à déchausser pour passer le court passage rocheux. Nous avons rechaussé et entamé la descente sans nous rendre compte que le temps que nous avions pris pour aller au sommet pouvait nous sembler court mais en même temps long à Carine.

A partir de là, nous avons pu nous régaler dans une descente en poudre excellente et pas encore trop tracée. Vers le bas, c’était un peu moins facile. Il semble qu’entre les 2 couches de neige récentes, une petite pluie avait formé une petite couche gelée. Pique-nique au soleil parfois voilé, à deux cents mètres de l’arrivée. Arrêt à la boulangerie-patisserie sur la place de St Pierre de Chartreuse… et retour à Meylan.

Sortie Accueil – Croix de Chamrousse (3 déc 2023)

Nous étions finalement 4 anciens (Christine, Jean-François, Bruno et moi (Marc (B))) pour accueillir Armelle et Arnaud. Partis sans nous presser pour laisser le soleil s’installer en altitude, nous sommes arrivés à Chamrousse vers 10h, en plein soleil effectivement, mais aussi au milieu d’une foule assez impressionnante pour une station fermée. Parkings complets et des processions de randonneurs. En partant de Bachat-bouloud pour rejoindre le balisage « randonnée », et en évitant les pistes, nous avons pu profiter d’une première heure et demie magnifique dans les arbres enneigés et au soleil. Pas un souffle de vent, si bien que la faible température était bien supportable. La trace suivie n’était probablement pas la plus efficace, mais au moins nous ne nous bousculions pas. Sur la fin de la montée vers la Croix, nous avons retrouvé la foule. Sans exagérer, sur le crête, il y avait autant de monde que si la station était ouverte !

Au sommet, l’idée de Jean-François de descendre aux Lacs Robert ou au petit lac au N-E de La Botte n’a pas été retenue. Pique-nique au soleil, puis un peu de mécanique au rechaussage, et nous voila dans la descente… pas exceptionnelle ! L’enneigement était magnifique, d’une épaisseur assez conséquente, mais sans sous-couche ! Les ruisseaux n’étaient même pas gelés.  Hors piste, ce n’était guère/pas mieux. Arnaud et Bruno ont insisté mais ont un peu galéré.

Très belles conditions météo sinon nivo pour cette ouverture de saison et pour faire connaissance d’Armelle et Arnaud.

Vanoise (Val d’Isère) – du 25 au 28 avril 23

Les acteurs – De g. à d. Jean-Michel, Marc, Pierre, Martine, Jean-François et Patrick

Mais là, on anticipe un peu. Reprenons au début…

J’avais fait les réservations pour 9 personnes, mais nous étions finalement 6 à ne pas nous dégonfler !   😉

Mardi 25 – Montée au refuge du Fond des Fours

Partis de Meylan peu près 7h, nous avons trouvé la pluie en route, mais au parking du Chatelard, à Val d’Isère, c’était moins pire ! On démarre quand même sous un ciel bien plombé. Il neigeotte bientôt sur nous, mais rien de bien grave. Et j’ai commandé l’éclaircie pour 11h30. Elle arrivera avec 10 minutes de retard… et ne durera que 5 minutes !

Jean-Michel et Patrick prennent le lead. Et ils nous font profiter d’une option : Normalement, arrivés à l’altitude du refuge, on ne le voit qu’au dernier moment, juste avant d’entrer dans le réfectoire ! Avec leur option, au contraire, on dépasse l’altitude de 50m… et on découvre le refuge tout là-bas, là-bas, bien loin dans le vallon d’à côté ! Ils nous dirons bien que c’est pour préparer le trajet du lendemain, mais jusqu’où faut-il les croire ?

L’accueil de Claire et Fanny, les gardiennes, est très sympa. Le refuge, en revanche, est plutôt exigu. Nous y sommes pour 2 nuits.

Après le pique-nique, nous ne nous décidons pas à ressortir, alors que le beau temps va bel et bien s’installer vers 14h30.

Le refuge du Fond des Fours

Mercredi 26 – Boucle col de la Calabourdane – col des Fours

Claire a confirmé les infos prises ces derniers jours, le tour envisagé par la Pointe Nord des Lorès et la pente de Lorès, n’est pas en conditions cette année. Nous avons basculé sur un programme très classique.

Ça commence par une courte descente (100m D-). Puis dès la moitié de la montée du versant W du col de la Calabourdane, nous trouvons le soleil frisant et débouchons très agréablement au col. Nous constatons rapidement que nous avons démarré nettement trop tard : la pente E a déjà sérieusement chauffé. Adieu la descente moquette (600m D-) jusqu’au Pont de la Neige ! On perd donc plutôt le minimum d’altitude (250 D-) avant de remettre les peaux.

La montée se présente bien tant qu’on ne botte pas (Merci Pierre !). Vers la fin, notre montée reste tranquille, mais avoisine de fortes pentes… heureusement en dessous de nous, donc ça ne nous tombera pas sur la tête ! Pour la dernière partie, j’ai fait le choix d’éviter la grande traversée (qui a pris beaucoup de soleil) vers le col géographique où passe le sentier d’été. Mais reste à trouver le passage à ski, à droite ou à gauche des rochers (qui n’apparaissent pas sur la carte !) ? Le haut est un peu raide, bien lourd et peu enneigé, mais on passe finalement avec précautions mais sans encombres au ras à gauche des rochers… Le passage classique s’avèrera être à droite !

Certains envisagent l’arrêt pique-nique, mais le ciel se voile un peu et il vaut peut-être mieux profiter de la visibilité restante. « Certains » pourront ainsi arroser leur pique-nique d’une petite mousse. Le retour au refuge par le versant W du col est finalement pas mal du tout, pente moyenne, neige correcte, voire mieux.

Jeudi 27 – Fond des Fours – Refuge de la Femma par la Pointe de Méan Martin (3330m)

Les conditions sont bien différentes de celles de l’an dernier à la même époque : chutes de neige récentes plus nombreuses. Nous étions montés sans difficultés par le cheminement presque direct en face N de La Pointe de Méan Martin, le long du Glacier des Fours. Cette année personne ne s’y est risqué depuis plusieurs semaines, je crois ! Claire, la gardienne du Rge du Fond des Fours nous suggère fortement de passer plus  à l’W, à proximité du col du Pisset. Tout baigne jusque là.

Le contournement W pour rejoindre la montée SW vers la Pointe de MM demande un peu plus de précautions sur les choix au fil de l’itinéraire. Puis Martine nous signale qu’elle a trouvé l’autoroute à prendre pour atteindre la montée finale que je propose d’aborder par la gauche. Pierre et J-Michel proposent d’y aller plutôt par la droite. Ce sont eux qui ont raison ! Et le sommet est atteint à ski ! C’est pas beau ?

Martine et Patrick à l’approche du sommet de la Pointe de Méan Martin

Report du pique-nique à plus tard ! (Ils vont finir pas s’habituer !)

La longue descente vers le refuge de la Femma se fera sur une neige moyenne. Le meilleur cheminement n’est pas évident à trouver. Nous choisissons de terminer en rive gauche du ruisseau principal, mais ce n’est finalement pas l’idée du siècle car le vallon du dernier affluent rive gauche, est bien profond. Nous tentons la descente par le fond du ruisseau des Roches Blanches. Patrick nous fait poireauter  un long moment avant de nous y rejoindre, puis de basculer en technique skating… et de nous laisser définitivement sur place !

Très bon accueil au refuge. Nous sommes pourtant 6 au lieu de 9 et nous commençons à parler de rester une nuit au lieu de 2 ! Avec les vagues indications météo disponibles (regel faible ou inexistant, nuages, voire pluie), nous choisissons effectivement de prévoir le retour à Val d’Isère dès demain : Pointe de la Sana (3436m) en traversée par les Barmes de l’Ours. Mais c’est une autre histoire, racontée par Jean-François.

Vendredi 28 (par J-François)

La der de la saison

Depuis de le refuge de la Femma au parking de Manchet via la pointe de Sana-1100 m

Jeudi soir, le sympathique gardien du refuge nous donne une météo, un rien vague, il n’avait que des info « alpes du nord »,  mais qui confirme un redoux et des pluies à venir vendredi  apm. D’un commun accord on décide d’écourter d’une journée pour profiter d’une matinée acceptable le vendredi matin

Départ 7h 45 du refuge. Comme il se doit on fait le check Arva…Nous passerons sous silence ce douloureux épisode… dont on n’est pas fier. Finalement il a été fait par groupe de trois… A 6 c’était trop compliqué ! Vivement la prochaine formation.

Très belle montée. Le team Bertier passé l’année dernière maitrise  tous les passages avec l’appui du groupe. Au col des Barmes de l’ours, on commence à jouer au chat et à la souris avec le brouillard. On se lance dans le vallon de l’ancien glacier de la Sana.

Patrick et jean Michel s’envolent. Martine assure et emmène le reste du groupe tranquillement mais surement jusqu’au sommet calé à 3436 m. On y arrive groupé, sympa.

Et voila le moment tant attendu, la dernière descente et pour la plupart la der de la saison. On s’y voit enchainant des virages de rêves entre 3400 et 1900, soulevant un poudreuse de rêve, sous un soleil de rêve…

On bénéficie quand même d’un répit coté brouillard entre 3400 et 3000… mais dans un style un peu heurté coté ski. On rêvait de poudreuse dans le haut… Ce fut un peu cassant.

Entre 3000 et 2600… pas si mal ou disons pas pire. On rêvait de neige transfo… Ce fut un peu lourd.

On se cale trop à gauche pour se retrouver à 2600 obligé de repeauter… pour 50 m. et voila une petite pluie  fine… heureusement de courte durée,  qui ne va pas améliorer la neige.

Le passage du saut de Pisset ; on le sent pas facile d’accès… mais l’expérience de Marc et Martine du secteur nous font choisir le passage rive gauche avec prudence avec des coulées nombreuses. On prend de la distance.

Une neige humidifiée en profondeur. On rêvait de moquette… Ce fut presque de la natation.

Il reste le dernier secteur avec un bout de canyon sympa et une longue, longue partie plate sur une piste de fond… bien trop molle. On rêvait de glisser tranquille… On a poussé.

Mais… mais à 200 m du parking et pour bien terminer cette descente de rêve… un bar.

On rêvait de bière, de coca, de sirop… on l’a eu… avec les carottes et les œufs pour le pique-nique et comme toujours on ne retiendra que le beau parcours du jour et les bons virages qu’on a pu aller chercher sur ces 1500 m de descente.

On se sépare au parking après ce super circuit proposé par Marc. Un grand merci à lui.

La der restera mémorable… même si finalement c’est la montée qui valait vraiment le coup…

 

Les Dômes de Miage – 5-8 avril 2023

Participants : Baptiste (notre guide), Martine, Bernard et moi (Marc B.)

Jour 1, mercredi 5 – Montée au refuge de Tré-la-tête

Martine, Bernard et moi (Marc B.) sommes arrivés au parking du Cugnon (Contamines-Montjoie) en fin de matinée par une météo excellente. Le rendez-vous à 14h au parking de la Frasse pour récupérer Baptiste, notre guide, est vite décalé à 15h30. Je monte à la rencontre du groupe qui nous a précédé et je retrouve Baptiste et Guy sur le chemin vers le Lac d’Armencette. Ils ont laissé François et Patrick M. un peu plus haut pour ne pas trop retarder le départ du groupe 2 vers le refuge de Tré-la-tête.

Navette faite, nous (le groupe 2) partons, skis sur le sac, vers notre étape du soir. Baptiste démarre ainsi son 2° tour, mais comme ça ne suffit pas tout à fait pour entamer son énergie, on se paye un petit aller-retour d’une demi-heure en prime ! Nous chaussons les skis -disons pour le dernier tiers- et arrivons au refuge (1969m) peu après la gardienne Marielle qui est passée aux urgences ce jour, et vient d’en revenir en hélico. Elle nous rassure sur son état : c’est juste son cœur qui s’était arrêté de battre ! (sic)

Nous sommes seuls clients, passons une bonne nuit et petit-déjeunons en compagnie de la gardienne qui tient à maintenir la tradition et n’est pas passée aux « petits-déjeuners-thermos » qui se généralisent.

Jour 2, jeudi 6 – Pain de Sucre du Mont Tondu, refuge des Conscrits

Départ en peaux à 7h30. Le beau temps est toujours de la partie. Nous atteignons rapidement et facilement le « Mauvais Pas », c’est-à-dire une assez courte descente vers la langue terminale du glacier de Tré-la-Tête. C’est l’occasion de nous tester en crampons sur les dalles un peu glacées.

Nous repeautons pour reprendre la marche vers le haut dans un décor qui commence à ressembler à de la (haute-)montagne ! Baptiste nous a appâtés en nous parlant d’une grotte de glace bientôt à notre gauche. Il y a 3 jours, au Refuge des Conscrits, un groupe CAF lui a même dit l’avoir traversée ! Nous y arrivons et nous y engageons. C’est vraiment magnifique !

Nous traversons ensuite le glacier de Tré-la-tête pour prendre pied sur les premières pentes du Glacier de Mont Tondu. Grâce au rythme plan-plan que mes camarades acceptent de prendre, je ne suis pas dans le rouge. La montée est assez régulière et, dans un cadre grandiose, débouche vers 3050 sur la pente finale qui débouche sur le Pain-de-Sucre-du-Mont-Tondu. Je m’arrête là pour garder assez d’énergie pour profiter au mieux de la descente. Les autres font l’aller-retour au sommet. Nous nous retrouvons pour nous lancer dans une splendide descente, selon nous mieux optimisée en terme de ski que les 2 seules personnes que nous avons croisées !

Après la traversée du glacier de T-l-T, rapide casse-croute avant la remontée vers le refuge des Conscrits. Le soleil a bien chauffé avant de commencer de se cacher. J’arrive au refuge bien après les autres car j’ai fait la fin en « bottant » sérieusement.

Entracte

Après notre arrivée aux Conscrits, la météo continue de ne pas s’arranger. Il est temps de voir les prévisions pour le lendemain et au-delà, d’adapter notre programme et pour cela, de négocier avec nos autorités respectives !

Les prévisions sont très claires : neige vendredi, grand beau samedi. Le résultat des négociations nous permet de programmer les Dômes samedi !

Jour 3, vendredi 7 – Purée de Pois sous la Bérangère

Il un peu neigé toute la nuit. Au réveil, ça a déposé une petite 10ne de cm. Départ à 8h, dans un peu de brouillard et des averses de neige abondantes par moments. Les masques sont de sortie, pas tous dans le meilleur état qui soit ! Nous montons 2 petites heures sans que cela s’améliore, bien au contraire ! Nous devons laisser tomber au bout de 2 petites heures , entre le jour blanc et les masques givrés, « on y voit goutte » ! Malgré la neige très douce, la descente ne va pas être top. Baptiste nous fait le coup de Zorro : il installe 5 m de corde rose fluo au bout d’un de ses bâtons pour fouetter la neige en aval de ses skis et avoir ainsi une idée d’où va la pente ! Martine et moi n’avions jamais vu ça tandis que Bernard fait celui qui connait bien ça depuis belle lurette. Il avouera plus tard qu’il a vu faire la même chose… la semaine dernière ! Bref, nous rentrons à tâtons et surtout, nous ne ratons pas le refuge, ouf  !

Profitant d’une petite éclaircie vers 13h, Baptiste retourne dans la même direction pour analyser les dépôts de neige. Martine hésite à l’accompagner, mais ne donne pas suite.

Jour 4, samedi 8 – Dômes de Miage, Glacier d’Armancette

C’est le grand jour ! Les prévisions météo se réalisent précisément. Nous démarrons (2602m) à 6h35 au lever du jour. La lune juste descendante est encore haute. Le vent est faible mais le froid mordant. 2 skieurs sont partis un peu avant nous et on ne les reverra que de plus en plus loin bien qu’ils partent trop vers le haut. Baptiste ouvre une trace en légère montée pour s’approcher progressivement du glacier, puis le suivre jusqu’à s’approcher du Col Infranchissable et trouver le soleil. Un peu plus tôt Baptiste a encordé sa petite équipe et donné un coup de main à une skieuse dont les peaux partaient en drapeau ! Plusieurs groupes partis après nous se rapprochent, certains nous doublent plus ou moins élégamment. La trace s’infléchit vers la gauche et se raidit un peu, zigzague entre des zones crevassées et nous conduit vers le Col des Dômes (3564m) que nous dépassons pour atteindre l’arête un peu plus haut. Le vent soutenu soulève de grandes volutes de neige. Baptiste nous ré-encorde plus court et nous incite à beaucoup de vigilance pour suivre l’arête crampons aux pieds et skis sur le sac, et atteindre le Dôme central (3633m) puis le Dôme Sud (3666m) vers 11h15, je crois.

Au sommet le vent est un peu moindre. Nous passons en mode descente avec la recommandation de ne pas nous égayer où bon nous semble en succombant aux délices de la neige fraiche, poudreuse et vierge. Il y a des limites à ne pas franchir pour profiter en sécurité de la superbe descente (1800m D-) qui s’ouvre devant nous.

Sept ou huit personnes nous ont précédés, mais il reste de la place pour faire encore de belles traces sans prendre de risques inconsidérés. C’est un vrai festival, mais ça brule un peu dans les cuisses ! A 2700m, on remet les peaux pour quitter le glacier d’Armancette et rejoindre le point coté 2772m où Baptiste nous montre un joli saut de corniche ! La neige est moins légère (on est en avril, quand même !) mais reste excellente presque jusqu’au point où l’on doit finalement déchausser (env. 1800m).

Il reste 500m à descendre dans les restes de la neige tombée la veille jusqu’à 1400m. Ce n’est pas le meilleur moment de la journée, mais on est tellement content de ce que nous avons fait que l’euphorie nous gagne et nous accompagne jusqu’à la voiture, puis  jusqu’à Meylan et même jusqu’en début d’après-midi le lendemain où une terrible nouvelle nous tombe dessus.

Dimanche 9, Pâques – Avalanche dramatique aux Dômes de Miage sur le glacier d’Armancette

24 h après nous, de nombreux randonneurs se pressent aux Dômes pour descendre le glacier d’Armancette. A midi moins un quart, c’est la catastrophe. Près du sommet, une rupture de plaque déclenche une très grosse avalanche qui va balayer une grande partie de la descente sur laquelle nous nous sommes éclatés. 6 personnes y laisseront leurs jeunes vies et laisseront des orphelins derrière eux. C’est horrible !

Les bulletins des risques d’avalanche des derniers jours étaient-ils conformes aux conditions réelles ? On peut en douter. L’enquête mettra-t-elle en évidence des erreurs de skieurs ? Ce n’est pas impossible.

Notre émotion est grande d’être passés près du drame, mais nos pensées vont aux proches des disparus.

 

 

Séjour dans le Queyra(s) – du 15 au 19 mars… à la Maison de Gaudissart

Guy, Christine J., J-Luc, J-Michel, Christine C., Véronique, Nicole, Bernard, Roberto, Philippe R. (et Christie) et moi (Marc).

GaudissarT ou GaudissarD, allez savoir

Jour 1 : Col de Laurichard +

8 des participants partent en 2 voitures de Meylan vers 8:10 vers le Col du Lautaret. Le temps est clair mais les crêtes fument. Le vent semble vouloir gâcher un peu l’affaire ! Mais bonne surprise, au démarrage du col, il y a juste suffisamment d’air pour les adeptes de remontées assistées d’une voile de kite (cerf-volant en français), et pas suffisamment pour nous gêner dans notre tranquille montée finalement bien abritée… jusqu’au bout. On n’ose pas croire que la neige va rester poudreuse à la descente ! Nous dépassons quelques « bidasses » en perdition. A l’approche du col, nous infléchissons notre montée vers la bas de la Pyramide de Laurichard pour atteindre la crête 30 à 50 mD+ au dessus du col, mais bien en dessous du sommet plus difficile d’accès. Cette dernière pente un peu raide a pris le soleil tôt et est en transfo bien lourde. N’est-ce-pas Roberto ?

Après regroupement au bas de cette pente, on descend dans une neige très bonne (la meilleure de la saison pour moi). Il suffit de suivre Bernard qui a le don de trouver les meilleurs passages.

Retour à la voiture. Il y a un peu d’air au col du L. et nous décidons de descendre au Lauzet pour pique-niquer à l’abri… Mauvaise pioche ! Il faut se serrer contre la chapelle pour ne pas trop se geler !

Fin de trajet jusqu’au Queyra(s), Molines, Gaudissart. Accueil très sympa. On retrouve sur place Philippe R. (et Christie), Véronique et Nicole.

Jour 2 : Pic de Cascavelier et approche de la Pointe des Marcelettes

L’objectif du jour suit les renseignements pris au téléphone auprès des camarades MSR dont nous avons pris la suite dans le gite. La météo impeccable se maintiendra toute la journée (toujours sans vent).

Départ du hameau du Cros, 500m avant St Véran. Jolie montée dans les bois. Au bout d’1/2h on se rend compte qu’on aurait dû s’écarter à gauche en rive droite du ruisseau. Une moitié du groupe fait sagement un court retour en arrière, alors que les autres persistent dans l’erreur, mais c’est très pittoresque. Un skieur d’un autre groupe nous bloque ! Drôle de période pour essayer de prendre un bain dans le ruisseau, mais chacun ses goûts ! Nous retrouvons nos acolytes plus haut un peu avant la sortie des mélèzes. La montée au Pic de Cascavelier est très facile et agréable mais je tire quand même un peu la langue vers la fin (il faut vraiment que je démarre (encore) plus lentement !). Certain(e)s (je n’en dirais pas plus !) commencent à s’inquiéter pour la suite : 100 à 150mD+ sur une crête « impressionnante » (bof !  😉  ).

En photo, ça fait encore plus « bof ! », non ?

En fait avec les couteaux et vue la bonne neige, ça passe très bien. C’est juste une affaire d’âme sensible ! De l’autre côté du vallon à notre gauche, des skieurs montent une belle pente Nord, bien appétissante, mais elle n’a pas d’accès direct simple, et le surlendemain, J-Michel nous partagera un compte-rendu d’avalanche dans ce secteur (2 skieurs pris… et sains et saufs) !

Au delà, la montée vers la Pointe de Marcelettes se redresse sérieusement et le passage de la corniche sommitale ne doit pas être simple ! Peu importe, nous avons à nos pieds une très belle descente (env. 30° sur 300mD-) en bonne condition. Ça s’avère effectivement excellent et ça continue gentiment jusqu’aux arbres (sans retrouver la moufle de Véronique… qui l’attend dans son sac !). Après quoi le peu qui reste jusqu’au bas est encore très bon !

Retour voiture et visite de Saint Véran, puis retour au gite.

Jour 3 : Col du Longet et Pic Traversier

Aujourd’hui encore, on va copier nos prédécesseurs !

Du pont de Lariane, sur la route du col Agnel, nous démarrons sur la piste de ski de fond, puis montons sud-sud-est dans les arbres. J-Luc (je crois) a posé une option sur une table de pique-nique installée là ! A la sortie des arbres un beau couloir se présente plein sud (est-ce celui tenté par Martine et Philippe P. 3 jours plus tôt ?) et notre objectif se dessine, assez débonnaire,  dans l’axe du vallon. Pour certains se sera en passant par le col du Longet, pour d’autres sans. Toujours de très bonnes conditions météo, juste un léger voile par moments, et puis dans les derniers 50mD+, on choppe un vent soutenu.

Ça décoiffe un chouïa sous l’œil de la corniche en forme de sphinx

Évidemment on ne reste pas au sommet et le regroupement finit par se faire à l’abri. De nouveau une belle descente se présente à nous en neige un peu dure parfois, en transfo à d’autres endroits, et même quelques passages en poudre ! Arrêt à la table de pique-nique ! Et voilà encore une belle journée.

Dans l’aprem, j-Michel tente d’approcher la Demoiselle Coiffée de Molines, mais il regrettera de ne pas avoir pris ses skis pour braver les accumulations de neige qui protège ladite demoiselle.

Jour 4 : La Gardiole de l’Alp, 2786m

Cet objectif avait carrément emballé François quelques jours plus tôt. Nous nous devons d’y retourner sous la houlette de Philippe R. qui était déjà de la partie.

Départ à pied du gite de Gaudissart. Certains chaussent dès que possible, d’autres poussent à pied jusqu’à la bergerie à 2200m. Après , c’est tout droit dir. ENE. De nouveau les conditions sont très bonnes jusqu’à trouver un vent soutenu sur les derniers 50mD+. On se regroupe donc un peu plus bas à l’abri.

Le tout début de la descente n’a pas décaillé à cause du vent. La suite est un régal sur toute une gamme de moquettes à poils variés…

Moquette poil mi-long

… jusqu’au retour à la Bergerie où nous retrouvons Christie et Christine J. Sieste pour certain, pique-nique pour tous les autres. L’opération de recherche de l’étrier de peau que Nicole a perdu à la montée échoue malgré les bonnes volontés.

Pour le retour au gite, la neige est plus lourde. Et certains (dont moi) qui se croient plus malins, ratent le gite et se retrouvent un peu plus bas. Bien fait !

Jour 5 : Chalets de Clapeyto depuis Brunissard

Enfin du changement : 1/ Le ciel est couvert. 2/ On ne copie pas !

Nous quittons (« définitivement ») le gite et rejoignons Arvieux, puis Brunissard (1800m), station de ski de fond au pied versant sud du col Isoard. Le ciel est bien bouché, mais assez haut et la pluie que nous craignions ne tombera pas !

Départ à travers le camping, puis ça continue dans les mélèzes en empruntant ou en croisant la route puis la piste jusqu’à Pra-premier (site superbe). Nous laissons à droite la piste un peu plus directe vers les Chalets de Clapeyto, et prenons la trace à gauche vers le Collet par Salle(Selle)-Vieille.

Ciel bouché, je vous disais !

Certains redescendent directement aux Ch. de Cl. tandis que d’autres poussent un peu vers le point coté 2413 sur IGN25. Retour  par le magnifique hameau de chalets et nous repeautons pour remonter les 50mD+ vers le Collet et redescendre comme nous sommes montés. C’est encore assez bon. Enfin nous laissons filer sur la piste/route jusqu’à la station de Brunissard qui est bien plus animée que tout à l’heure.

Conclusion

Encore un séjour bien réussi grâce à l’équipe du gite (un très bon point à la cuisinière), à J-Luc notre organisateur, à la météo et à une équipe au top.

Séjour au refuge des Drayères – 16-19 février 2023

Bernard D., Carine L., Christine C., François G., Jean-François M., Marc B., Paul J., Robert(o), Thierry G.

Sylvie P. a dû renoncer au dernier moment.

Une fine équipe (+ François à la prise de vue et Jean-François… resté au refuge !)

Jour 1 – Montée depuis Névache au refuge des Drayères (par Carine)

Pour ceux qui n’iront pas jusqu’au bout de la lecture de ce premier jour, voici un résumé : la montée fut magnifiquement longue et longuement magnifique ! Voici quand même les détails pour tous les autres, friands des compte-rendus des séjours.

C’est un séjour où nous accueillons Thierry, tout nouvel adhérent avec sa tenue jaune moutarde flambant neuve qui nous donnera l’occasion d’assister à quelques déshabillages et rhabillages dont un à 3200 m au Thabor (voir Jour 2) ! On accueille aussi Robert, alias Roberto, un ami très volubile de Bernard qui animera souvent la tablée à côté de la nôtre avec ses récits de la Transju et de ses AVC.

Thierry apprend d’emblée que 7 h 30, c’est l’heure de départ et non celle de son arrivée sur le parking ! Mais on lui pardonne car il est kiné et cela peut toujours servir ! Trajet de 3 h sans encombre jusqu’à Névache avec un arrêt de 5 minutes au col du Lautaret  pour un changement de conducteur pour le team Carine-François et une pause technique pour les 7 gars.

A Névache, malgré la tempête de ciel bleu, on se dit que nos sacs sont vraiment lourds mais Marc nous console en nous vendant un trajet de seulement 12 km jusqu’au refuge. Quelques heures plus tard et après que toutes les plantes de pied soient à la limite de la surchauffe, on refait les calculs et les 12 km se sont transformés en 16 km pour 600 m de dénivelé. On est quand même heureux car après 5 km, on a enfin quitté les Champs-Elysées de la Névachie et on profite de ce magnifique paysage.

Pique-nique en Névachie (Carine à la prise de vue)

Le refuge est plein avec des groupes et aussi des familles de skieurs de rando avec de jeunes enfants (8 ans pour le plus jeune) ; la relève est assurée, c’est chouette à voir. Ce soir, le gardien de refuge, Boris, fête ses 50 ans et nous serons 50 personnes à lui chanter « Joyeux anniversaire ».

On décide de commencer tout de suite très fort avec le Mont Thabor comme première sortie. Marc nous sort de jolies feuilles de calcul avec les différentes options (dénivelé, distance, durée…) et c’est très confiant que nous allons nous coucher. La journée du lendemain nous montrera que les formules de calcul de Marc sont à revoir sérieusement mais ça, c’est une autre histoire.

Jour 2 – Le Mont Thabor, 3178m, depuis le Refuge des Drayères 2180m (par Christine)

Début de séjour, le moral et les ambitions sont débordants. La météo annonce un soleil généreux, pas de nuages en vue et un BRA entre 1 et 2, autant dire aucun risque !!! Donc le Mont Thabor sera notre objectif ; 1400m de D+.

A 8h15 notre groupe de 9 se met en route pour cette belle randonnée. Du refuge nous prenons le vallon à l’est puis tournons légèrement vers le nord pour rejoindre le col de Névache (2794m). Le passage du col est très venté et il est préférable de dépeauter juste avant le col. C’est à ce moment que nous allons perdre 3 de nos acolytes qui vont préférer rester à l’abri du vent et envisager un objectif plus modeste.

La descente du col un peu raide au départ se fait facilement grâce à une bonne neige. Nous ne descendons pas jusqu’aux lacs des glaciers et restons sur le contre fort pour rejoindre le col de la Chapelle (2943m). La fatigue commençant à se faire sentir et l’appréhension de traverser en devers une pente un peu soutenue arriveront à bout des ambitions de 2 de nos compagnons. (on ne laisse jamais quelqu’un tout seul…). Pourtant la trace est belle et la neige bien portante. Nous voilà donc plus que 4 à l’assaut du Mont Thabor. Dans ce vallon sud, la neige est plutôt souple et un peu marron !!! Commencerait-elle à manquer ???

La dernière partie ne présente pas de difficultés, seul le mental doit combattre cette grosse envie d’arrêter !! Grâce à un élan solidaire nous passerons devant la chapelle pour atteindre le sommet un peu dégarni.

Les plus valeureux au sommet du Mt Thabor (+ Roberto à la prise de vue)

La vue à 360° au sommet est une belle récompense. Retour vers la chapelle qui n’est plus ouverte mais auprès de laquelle nous trouverons un coin à abri du vent pour casser la croute et prendre notre temps avant d’entamer la descente. La neige est bonne à skier.

Nous retrouvons nos 2 compagnons dans la remontée du col de Névache et finirons ensemble jusqu’au refuge où nous serons chaudement accueillis et félicités par Marc.

Belle virée mais un peu longue …. ( ?? km)

Jour 3 – Boucle Roche Château, Col de l’Aiguille Noire (par Marc)

Au nord du refuge, un large vallon offre une rando facile au sommet de Roche Château (2898m), soit 750m D+, en face Sud. La veille, des randonneurs croisés au refuge ont fait la descente après avoir atteint le sommet par son versant WNW, vallon d’abord atteint par la remontée en direction du Seuil des Rochilles puis en passant le col de l’Aiguille Noire. Bernard propose de procéder en sens inverse.

Nous démarrons donc –sans Jean-François, très gêné par un souci aux côtes– avant 9h et retrouvons assez vite le soleil et atteignons tranquillement, d’abord la Cabane de l’Ours , puis le ravin du Lau.

La Cabane de l’ours

Nous attaquons enfin la montée un peu plus raide au Col de la Madeleine (non, pas celui de St François-Longchamp !). Juste en dessous du sommet de Roche Château, nous laissons Carine et Paul qui vont faire demi-tour… mais vont se régaler très modérément (c’est un euphémisme !) dans la descente de retour au refuge, descente qui n’aura pas décaillé. Les 6 autres atteignons sans trop de mal le sommet vite rejoints par de plus experts (et jeunes) que nous, qui arrivent du refuge des Terres Rouges par un couloir Nord bien raide ! Nous leur laissons volontiers la place pour nous lancer dans le large vallon WNW. La neige y est variable, mais « pas si pire », voire mieux par endroits ! L’ambiance est assez sauvage, mais pas inquiétante et le pique-nique (matinal, 11h45, je crois !) nous permet de reprendre les forces et l’énergie nécessaires pour attaquer bientôt la montée sérieuse du col de l’Aiguille Noire.

Nous mettons les couteaux dès la remise des peaux. Pour certains, la pose des couteaux est un peu pénible. Au début, François cherche un peu la meilleure trace à suivre, puis nous entraine allègrement dans son sillage. Les conversions s’enchaînent souvent à l’ombre, parfois au soleil. La dernière partie est plus étroite et relevée, mais nous nous en sortons très bien. Et retrouvons le soleil et l’orientation sud… où le soleil a fait son job. Nous faisons une belle descente face au massif des Cerces pour rejoindre la Clarée au-dessous du Seuil des Rochilles. Sur la fin, ça devient un peu mou, mais nous arrivons sur la terrasse du refuge avant que le soleil ne la quitte.

Jour 4 – Col de la Tempête et retour à Névache (Par Marc)

Trois d’entre nous préfèrent le retour direct à Névache, le long de la Clarée. Pour les 6 autres, le programme finalement choisi, c’est la montée à l’Est des Drayères, au col des Tempêtes (2865m). Aujourd’hui c’est Bernard qui est à la baguette pour donner le rythme de montée qui convient à toute l’équipe. Vu l’orientation et l’arête à notre droite (S), nous profitons de plusieurs lever de soleil avant d’arriver au pied du cirque dominé par le Rocher de la Grande tempête (3002m) auquel nous ne nous attaquerons pas, et par notre objectif. La montée au col n’est pas très raide mais celui-ci s’atteint par une traversée presque horizontale dans une pente sérieuse (30°). Grace à la trace très bien marquée et à la conduite de Bernard, nous débouchons au col sans difficultés.

Comme son nom nous le promettait, le vent nous attendait au col. 10 m plus bas, nous dépeautons un peu à l’abri. A nous la descente plein sud… mais pas décaillée pour un sou ! Nous imaginons tous comme cette descente par belle neige doit être magnifique ! Aujourd’hui, ce ne sera pas le cas et la qualité de la descente sera plus ou moins appréciée de chacun. Nous descendons un tout petit trop bas et devons repeauter pour 25m D+ afin de rejoindre le refuge de Ricou. Nous y pique-niquons. Bernard et François se laissent tenter par l’omelette garnie du gardien.

La descente sur la piste passée à la chenillette du refuge est en bonne neige (moquette), mais sa largeur (ou plutôt son étroitesse) impose de bien serrer les virages ce qui fait sérieusement chauffer les cuisses. Nous retrouvons la foule en retrouvant la route (encore enneigée, mais pour combien de temps ?) vers Névache au niveau de Fontcouverte. La (légère) descente en skating a vite raison de mes jambes, mais pas de celles de mes petits camarades au premier rang desquels Roberto et Thierry !

Arrivés à Névache, le groupe de 9 se reforme. Le temps de partager une boisson au premier bistrot et c’est le retour vers Meylan… sans trop de problème de bouchon !

En conclusion

Beau/bon séjour dans un refuge confortable où nous avons été bien accueillis. De la neige en quantité suffisante, mais pas la meilleure qui soit ! Regrets pour Jean-François qui n’a pas profité au mieux du séjour mais qui connait bien maintenant la route Névache-Drayères !

A refaire ? L’avenir le dira !

Séjour au Habert d’Aiguebelle (saison 5 !!!) – 27-29/01/2023

Compte rendu par Eric Trouvé.

Nous partîmes 8 et par un prompt renfort nous retrouvâmes 12, en respectant la parité et même la diversité car il y avait 2 raquetteuses.
On retrouve là comme dans bien d’autres domaines, la délicatesse et l’efficacité de notre organisateur hors-pair.
La neige tenant mieux sur la route que sur les cailloux, la voiture ne put aller au bout mais cela n’allait pas nous arrêter.
Une montée sans problème, des retrouvailles avec le refuge et Marian, son souriant gardien, un casse-croûte, une brève installation et hop, on repart pour une petite balade.

Ciel ! Ou plutôt « Culukus » devrais-je dire, j’ai oublié de préciser qu’il neigeotait par moments et qu’un bon couvercle cachait les sommets alentours.
Fidèles à une certaine tradition, nous décidons d’aller vers le pas de la Coche malgré l’absence de visibilité (on n’est pas des « quand même » !) … et nous n’avons en effet rien vu du Pas de la Coche, à part le poteau.
A la montée, les traces étaient faciles à suivre mais ce fut un peu plus délicat à la descente. Heureusement, notre président nous ouvrit la voie et nous ramena au bercail.

Le samedi, nous repartons dans la brouillasse pas trop épaisse et 200 m plus haut, nous sortons en plein ciel bleu.
Destination, la cime de la Jasse, les valeureuses raquetteuses s’arrêtant aux lacs du Vénétier. En plus du paysage toujours aussi beau, nous avons le spectacle d’une file ininterrompue de coureurs montant à la Dent du Pra en venant de la Cime de la Jasse. Eh oui, c’est la 21 édition de « La Belle Etoile » course de ski alpinisme des 7 Laux !
Comme ils sont passés avant nous, il n’y a eu de gêne pour personne. En haut très peu de monde, et une très belle vue… au-dessus de la mer de nuage.
A la redescente, 4 d’entre nous repiquent pour une petite Bédina. La neige est changeante mais globalement bonne qu’elle soit dure ou fraîche en fonction des expositions et des pentes. Le retour nécessite de retraverser une couche nuageuse pas trop épaisse et cela se fait facilement.

Le dimanche, temps radieux. Les 4 plus intrépides et costaud.e.s décident d’aller à la Dent du Pra en profitant des traces faites pour et par les coureurs de la veille.

Les 4 (en comptant Guy, le photographe) en haut de la Dent du Pra.

Les autres choisissent d’aller au Col de l’Aigleton, avec une petite descente de l’autre côté. Tout s’est… presque… très bien passé : paysage sauvage et beau, belles traces de montée (encore mieux avec les couteaux), neige très bonne à la descente.
Certes, certes, mais… la mécanique posa quelques problèmes, en lien avec des températures assez basses: une fixation récalcitrante à la montée, une autre gelée à la re-montée, mais surtout, surtout, le pôvre Jean-Luc s’est retrouvé en haut de la Dent du Pra avec une fixation cassée (perte d’un des picots de la fixation avant, impossibilité de faire tenir ensemble la chaussure et le ski). Il a dû tout redescendre à pied… jusqu’aux voitures ! Une vraie épreuve d’endurance malgré l’accompagnement de ses camarades de rando. L’autre groupe attendait au chaud au refuge tout en se demandant si nos champion.ne.s avaient décidé de refaire la course de la Belle Etoile à leur manière.

Pour les skieurs, la redescente du refuge aux voitures fut un peu un slalom de précision pour éviter de trop accrocher les cailloux dans le classique « toboggan » mais cela s’est plutôt bien passé. Une fois sur la route, nous avons apprécié la tranquille redescente jusqu’aux voitures.
Les nuits et les repas furent bon.ne.s, le tarot et le Yam intenses.
Un très bon séjour, merci Marc et à tous les aimables participants.

Projets de séjours MSR 2023

Pour s’inscrire, passer de préférence aux permanences des mardis et vendredis (pas de perm. ven. 23/12. Reprise le mardi 3/1/2023) ; sinon voir directement avec l' »organisateur du séjour souhaité ».

  • Habert d’Aiguebelle, Belledonne, organisé par Marc Bertier (06 95 620 345), 2n/3j en étoile, 27-29 janvier, 8 à 10 pers, env. 50€ par demi-pension.
  • Refuge des Drayères, massif des Cerces, organisé par Marc Bertier (06 95 620 345), 4n/5j en étoile, 16-19 février, 8 pers, env. 60€ par demi-pension.
  • A CONFIRMER : St Colomban, Belledonne Est, organisé par Paul Jullien, 2n/3j en étoile, 10-12 mars.
  • Maison de Gaudissart à Molines, Queyras, organisé par Eric Trouvé (06 72 99 32 99), 4n/5j en étoile, 11-15 mars, 10 pers, 50€ par demi-pension.
  • Maison de Gaudissart à Molines, Queyras, organisé par Jean-Luc Mokhtari, 4n/5j en étoile, 15-19 mars, 10 pers, 50€ par demi-pension.
  • Refuge des Barmettes, Pralognan, Vanoise, organisé par Bernard Deshière (06 87 07 27 94), 2n/3j en étoile, 21-23 mars.
  • Raid avec guide autour de la Meije, refuges A. Planchard, Chatelleret, Aigle, organisé par Patrick R., 3 pers, semaine du 2 avril.
  • Raid avec guide aux Dômes de Miage, refuges Tré-la-tête, les Conscrits, organisé par Guy Lamy (06 82 56 91 32), 2n/3j OU 3n/4j, 3 ou 4 pers, semaine du 10 avril.
  • Raid Tour des Souffles, (sans guide, contrairement à la mauvaise indication sur la liste du local !), refuges NON GARDES Font Turbat et Souffles, organisé par Jean-Michel Veuillen (06 70 93 07 47), semaine du 10 avril.
  • Depuis Val d’Isère, Est du Massif de la Vanoise, organisé par Marc Bertier (06 95 620 345), 4n/5j sur 2 refuges (2nuits Fond des Fours, 2nuits Femma), lun. 24-ven. 28 avril OU BIEN jeu. 27 avril-lun. 1° mai, 8 pers, env. 60€ par demi-pension.

Petit raid en Vanoise à partir de Val d’Isère – 26-29 avril 2022

Les protagonistes : Martine BW, Pierre W, Jean-Luc, Gilles, Bernard, Gus(tave) et Marc

6 des 7 protagonistes

De G à D, Bernard, Marc, Gilles, Jean-Luc, Pierre et Martine (Gus à la prise de vue !)

Les prévisions météo une semaine avant la date dite n’étaient pas fameuses, puis elles se sont améliorées jusqu’à atteindre la quasi perfection. Quelle chance nous avons eue !

Jour 1/4 – Col des Fours (2976/3019)

Rdv aux Tuileaux mardi 26/4 à 6h15, pour départ à 6h30, à 7 en deux voitures. La météo est assez bouchée. Vers Albertville, c’est la pluie qui douche un peu notre détermination ! Après Bourg-Saint-Maurice c’est un poil mieux et arrivés à Val d’Isère, c’est correct surtout en faisant confiance à la prévision « éclaircies ». Le parking (d’hiver) du Manchet est en fait situé au Chatelard (1880m), 2 km presque plats avant les ruines du Manchet.

Passage aux ruines du Manchet

Passage aux ruines du Manchet

Nous avons laissé la moitié des piolets dans la voiture. Gus prend la corde de secours, J-Luc la radio. Nous sommes raisonnablement chargés, mais à nos ages, c’est déjà beaucoup! Nous sommes contents de quitter les abords de la station bien moches à cette époque !

Nous arrivons vers 12h au refuge du Fond des Fours (2530m) qui ne se dévoile qu’au dernier moment seulement trahi plus tôt par son antenne.

Vers 14h, nous repartons un peu allégés, sauf Pierre qui opte pour la sieste. Nous atteignons finalement le col des Fours, version col piétons (2976m) pour J-Luc, Gilles et moi, ou version passage à ski (3019m) pour Martine, Bernard et Gus ! Bien qu’on ne soit pas en situation de « jour blanc », car on voit bien à distance, on n’a qu’une très mauvaise visibilité du relief sous les skis. C’est bien dommage car la neige aurait été très agréable à skier. Peu importe, nous retrouvons Pierre au refuge un peu plus tard.

Accueil agréable malgré l’occupation élevée du refuge.

Equipe de choc : MSR au rge du Fond des Fours

Equipe de choc : MSR au rge du Fond des Fours

Jour 2/4 – Pointe de Méan Martin 3330m (au pied de l’arête, 3250m, pour certains)

Comme prévu on récupère le grand beau ce matin. En revanche, il fait vraiment froid. Un premier court passage plat suivi d’un « coup de cul » sérieux mais pas long, puis une longue zone assez plate nous amène au point (vers 2740m) où il nous faut choisir entre le passage plus direct par le glacier des Fours (conseil de la gardienne du refuge) ou le passage à l’ouest  un peu au dessus du col de Pisset (conseil pris au tél. auprès d’un guide). On choisit la première et grand bien nous en a pris ! Non seulement l’engagement du passage direct était très raisonnable, mais le passage réputé plus sûr, ne l’est apparemment pas tant que ça… si toutefois il est même praticable !

Gilles passe la corniche près de la fin de la montée

Gilles passe la corniche près de la fin de la montée à la Pointe de Méan Martin

Nos 3 « collants-pipettes » (Martine, Gus et Bernard) prennent de l’avance si bien que lorsque nous les rejoignons au pied de l’arête finale à 3250(?), ils ont grimpé à pied au sommet et ils en sont déjà redescendus ! Ils nous auront représentés la-haut !

Arête finale de la Pointe de Méan Martin

Après une pause casse-croute bien utile, nous attaquons une descente de 900m, dans une neige souvent très agréable, en cherchant un peu notre passage parmi diverses traces.

Dans la descente de la Pointe de Méan Martin vers le refuge de la Femma

A l’approche du refuge (2350m) l’enneigement est bien déficitaire.

Très bon accueil dans un refuge très confortable. Mais sur la terrasse plein sud, on a à la fois très chaud et un peu frisquet à chaque souffle d’air. Sieste, jeux, bières… Tout bien !

Jour 3/4 – La pointe de la Sana (3436m) en A/R depuis le refuge de la Femma (2350m)

Après réflexion nous avons préféré cette formule plutôt que passer la pointe de la Sana en traversée, le lendemain, avec notre chargement complet. On ne saura jamais si c’était le meilleur choix, mais en tous cas, cela s’est avéré un très bon choix !

Peu après le départ du refuge, on monte dans des premières pentes orientées plein sud et bien déneigées.

Il y a du monde devant nous que l’on suit en toute confiance. L’ambiance devient vite assez grandiose et le cheminement varié et très agréable. On progresse sans se presser et le sommet se dévoile assez vite. Il reste du dénivelé à grimper, mais on a tout le temps !

L'objectif : la Pointe de la Sana - 3430m (vue du col de Rocheure le lendemain)

L’objectif : la Pointe de la Sana – 3436m (vue du col de Rocheure, le lendemain)

Au sommet il y a foule, puis le groupe de 14 qui était arrivé avant nous, redescend. On profite mieux du site. La vue à 360° est époustouflante.

Deux options pour la descente, on se sépare tout en restant à vue. Bernard, Gilles et J-Luc font le bon choix en allant chercher des contrepentes à droite en descendant. Martine, Pierre, Gus et moi descendons directement sous le sommet sans trouver la neige que l’on espérait. C’est comme ça, certains gagnent, certains perdent !

Les traces de ceux qui ont fait le bon choix !

La descente se poursuit en enchainant de bons passages et des zones « pas terribles ».

Jour 4/4 – Col de la Rocheure (2911m) – Sous la pointe de Pisset (env. 3000m)

Bye, bye, le refuge de la Femma

Bye, bye, le refuge de la Femma

La nuit n’a pas été froide malgré le ciel dégagé. Le regel est limite vers le refuge. La montée en traversée Est vers le col de la Rocheure est très régulière et surtout magnifique. Plusieurs passages sont peut-être possibles pour passer l’arête qui vient de la Sana, avant le col de la Rocheure, mais nous ne nous y lançons pas, n’étant pas sûrs de ce qui nous attendrait sur l’autre versant. Le col atteint est très ouvert et large. Pierre reste au col pendant que les autres poursuivent quelques minutes vers la pointe du Pisset. Nous dépeautons vers 3000m pour attaquer les 1200m de descente qui nous attendent (en récupérant très vite Pierre au passage, bien sûr !). La presque totalité de la descente est en bonneS neigeS. Passages en bonne moquette, passages style soupe.

Le cheminement est assez facile (merci à Bernard qui mène le troupeau avec beaucoup de tact et de précision), mais par temps de brouillard, ce serait un autre affaire ! Le passage final près du ruisseau du Pisset (sous le chalet du Riondet) est de toute beauté.

Entrée dans le canyon final

Entrée dans le canyon final

Avant midi nous retrouvons notre cheminement de mardi et nous arrivons aux voitures.

Bistrot fermé sur place. Nous buvons un coup à Bourg-Saint-Maurice… et faisons un passage à la coopérative pour approvisionner qqs morceaux de Beaufort. Hum !

En résumé, tutto bene grâce à une météo excellente et une équipe de même. Dommage qu’Yves Cluet n’ait pas pu en profiter, mais aussi, quelle idée de faire du VTT… et de choir ! Courage Yves pour la convalescence et la récup !

Marc.

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