le ski autrement

Auteur/autrice : Richard Saint Laurens

Grand Sorbier

 6 mai 2019 avec Bruno et Richard

Atmosphère hivernale au départ de Casserouse avec du vent en prévision sur les crêtes mais un beau ciel bleu. On chausse dès le parking et la végétation est poudrée comme en janvier ou février, neige légère et bien froide : il fait encore – 4°C. Un peu de hors trace avant le lac des Pourettes mais on retrouve vite le droit chemin. Aux lacs Robert tout est immaculé et quelques randonneurs qui se dirigent vers les Vans. Nous prenons la trace du grand Sorbier faite par un randonneur qui nous indique qu’au fond du vallon il y a eu un départ de plaque. Effectivement il y a de belles corniches sur les crêtes à gauche l’une d’elle à dû se décrocher dans un couloir et a entrainé une plaque. Nous poursuivons en nous tenant sur la droite Bruno trace dans 20 cm de poudreuse. Le décor est magnifique et l’ambiance féerique ; nous sommes seul au monde. Nous nous arrêtons un peu sous le sommet bien à l’abri du vent, c’est somptueux. Le temps de déguster notre plaisir quelques randonneurs nous rejoignent. Un petit coup de farte pour Bruno qui botte et c’est la descente, au delà du régal, on voudrait que ça ne finisse pas. Il y a la pente la neige d’hiver l’ambiance haute montagne  un ciel tout bleu et tout cela début mai ! Bon les bonnes choses on une fin et l’on se retrouve aux lacs Robert dans le brouillard qui est monté à notre rencontre, c’est gentil mais fallait pas. Changement d’ambiance pour la remontée à la croix de Chamrousse   dans la purée et vent dans le dos : ambiance hiver. Au sommet, le temps de savoir ou l’on se trouve et de s’orienter on attaque la descente sans visibilité et le vent dans le nez sur une calotte de glace qui recouvre la station jusqu’en bas ! Çà change après la poudreuse du sommet, bon en cherchant bien on trouve ça et là quelques plaques de neige fraiche  pour se détendre un peu. On déchausse au parking, un petit arrêt ravitaillement au bar du casino d’Uriage sous le soleil retrouvé. Une bien belle journée que je ne suis pas prêt d’oublier. Un grand merci à Bruno pour la trace et ses belles photos.

Photos

La porte de l’église

Le 31 mars 2019:  avec Sandrine, Erwan et Richard

6h15 ? 7h15 ? heure d’hiver ou heure d’été ? Néanmoins tout le monde est là en même temps place des tuileaux. Petite discussion pour se décider pour « la porte de l’église » ou pour le taillefer, c’est l’église qui emporte le morceau: 2 voix pour et une abstention !
Direction la Férrière et départ du hameau du grand Thievoz, c’est bien ce que l’on pensait il n’y a pas beaucoup de neige donc skis sur le dos et c’est partie pour 300 m à pied dans une bonne grimpette semée de plaques de neige plus ou moins gelées. Après on chausse, quelques plaques de terre à franchir et on trouve la neige en continue à la sortie de la forêt, après le premier chalet de la petite valloire. Ici c’est le calme et la tranquillité, au loin 2 randonneurs, on évolue là dans un paysage sauvage et une ambiance de haute montagne. A l’arrivée au col, la pente se redresse sensiblement et la neige ramollit, les couteaux ont du mal à tenir les conversions sont délicates à assurer. Nous sommes néanmoins récompensé  et nous pique niquons au col sous un grand soleil, pas de vent et un très beau panorama. On laisse le temps à la neige de décailler et c’est la descente. Un peu dure au départ la neige s’adoucit par endroit en fonction de l’exposition, c’est globalement une belle descente jusqu’à la forêt, ensuite c’est plus rock’n roll. On prend un verre à Allevard qui est aussi assoupie que nous.

Le service multimédia de MSR étant indisponible, nous n’avons pas ramené de photos de cet endroit qui vaut le détour pour ses paysages et sa tranquillité, mais il faut le gagner !

Pointe des marmottes noires

Jeudi 24 janvier avec Anne-Pascale, Claudine, Sylvie, Bruno, Eric, Jean-Luc et Richard

Départ du Pré de l’eau sous un ciel couvert mais qui laisse espérer du ciel bleu en altitude. On attaque le col de la madeleine, à Villard Benoît on prend direction Le Biollay qui sera notre terminus la route est enneigée et des pneus ad-hoc sont recommandés ! On continue sur la route skis aux pieds et la qualité de la neige est au rendez-vous. on s’attendait à 10 cm mais mais on a plutôt 20 à 30 cm. On poursuit jusqu’au lieu-dit  Gélon où l’on quitte la route pour monter en rive droite du torrent, nous sommes les premiers à passer et l’on trace dans une belle poudreuse jusqu’à un goulet encadré par des vergnes le passage est étroit car la neige s’est accumulée sur les côtés et l’on enchaine les conversions. La progression est pénible et lente car dans cette neige profonde on dépense beaucoup d’énergie pour un gain modeste. Après un dernier effort nous sortons de cet entonnoir, la pente s’adoucit mais le brouillard lui s’épaissit et les quelques échappées qui nous ont permis d’entrevoir des aiguilles et un paysage sauvages se sont transformées en un paysage flou où notre trace se dessine au touché de nos spatules. Le GPS nous permet de s’orienter dans la bonne direction mais notre progression trop lente ne nous permettra pas d’espérer arriver au sommet. De toute manière à quoi bon dans cette purée de pois ! un petit ravitaillement, on dé-peaute  et c’est la descente. La neige est excellente et malgré le manque de visibilité nous arrivons à nous faire plaisir. Pas question d’improviser, nous suivons nos traces de montée, malgré cela quelques beaux soleils inattendus. Le goulet est plus vite descendu que monté et les vergnes se skient bien avec une visibilité qui s’améliore. Encore un peu de godille et l’on retrouve la route jusqu’aux voitures.
Que de regrets de ne pas avoir pu profiter d’une bonne visibilité car avec une telle neige on se serait éclaté. A refaire par beau temps. Merci à Bruno et Eric pour la trace.

Photos

Le Grand Rocher

Sortie du jeudi 20/12/2018 ; les trois mousquetaires font parler la poudre au Grand Rocher

Avec Catherine, Bruno, Serge et Richard

Départ du pré de l’eau sous le brouillard, on récupère Serge à Tencin. Dans la montée de Theys on trouve le soleil qui ne nous quittera plus. On chausse au foyer de ski de fond, la neige est froide et souple, la végétation poudrée de blanc et le paysage magnifique. Montée tranquille à l’ombre avant de déboucher sur la crête en plein soleil, c’est tout blanc et immaculé, on salive pour la descente. Du sommet petit plongeon dans la prairie en contrebas, on n’est pas les premiers mais on a largement la place d’écrire chacun sa trace. C’est un régal ! On remonte, on en ferait bien une autre mais contrainte oblige on redescend. Là encore on se fait plaisir dans cette neige douce, meilleure que la chantilly ( je sais de quoi je parle, je l’ai goûtée ). Retour à la voiture, c’était superbe. c’est quand les prochaines chutes de neige ?

Merci Bruno pour les photos

Photos Grand Rocher

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