Avec Aline, Christine, Carine, Bruno, François, Philippe, Paul, Jean-François et Richard.
Brett avait oublié de venir… il avait perdu son portable pour nous avertir…
Les 2 voitures sont bien pleines avec nos fidèles chauffeurs, François et Jean-François. L’un est radieux comme jeune retraité et l’autre est radieux comme jeune grand-père.
Le secteur d’Emy avec son col et sa pointe sont à la Maurienne ce que la Cime de la Jasse est à Belledonne. Il y a foule au départ et on peut avancer à 3 de front dans le vallon. Mais tout le monde a un grand sourire, on se croise et recroise, et le paysage est splendide et très ouvert. La montée se passe très bien et on apprendra autour d’une bonne bière belge qu’on est monté à 360 m/h avec les 10 pauses comprises (j’enlève une couche, j’en remets deux ; Carine fait un défilé avec ses 2 bonnets et 3 capuchons ; Jean-François démarre couteaux aux skis pour les enlever 1 km après car il en a marre des remarques de ses copains).
On arrive tous au petit replat 30 m sous le sommet et là, MSR déploie toute son imagination pour tester toutes les combinaisons possibles pour arriver au sommet avec ou sans skis :
– il y a celui qui démarre à ski et qui arrive au sommet à ski (1 sur 9)
– il y a celui qui démarre à ski et qui arrive avec les skis sur le dos
– il y a celui qui démarre à ski, qui se retrouve à 4 pattes et qui laisse ses skis plantés en plein milieu
– il y a celui qui hésite car il est déjà monté 3 fois au sommet, il enlève une peau et pas l’autre, hésite toujours puis partira à pied finalement
– il y a celui qui part droit dans le pentu à pied en creusant des marches sous les encouragements de ceux restés en bas
– et puis, il y a celles qui analysent la situation, qui pèsent les plus et les moins de chaque combinaison et qui se décident à partir à pied en suivant les traces d’un autre groupe.
Pour la descente, ceux qui étaient en ski étaient gagnants. Pour ceux et celles qui étaient à pied, c’était moins facile qu’à l’aller. Là aussi, on a testé différents combinaisons :
– il y a celle qui descend dos à la pente, un peu sur les fesses et qui bouche tous les trous pour mettre les pieds pour les suivantes
– il y a celle qui descend à reculons et que Bruno viendra sauver
– il y a celle qui a son jeune retraité qui lui mâche le travail en creusant les trous pour mettre ses pieds.
Avec tout ça, l’heure tourne, il est 13 h 30, on n’a pas encore mangé et on cherche un coin sans vent en descendant, en descendant, en descendant… La neige est une bonne, voire très bonne La suite est un régal en restant au fond du vallon et puis on retrouvera le chemin bien large qui nous amènera directement au bar « La Gamelle » à Albanne où Papy Jean-François nous offrira la tournée.