le ski autrement

Séjour au refuge de Terre Rouge (Valmeinier) 22-25/02/2024

De g. à d. : J-Michel V. , Roberto B. , Marc B. , Yves C. , Christine Ch., J-François M. , Matis T.  – l’équipe au grand complet

Christine C., Matis, J-Michel, J-François, Yves C., Roberto, Marc B.

**************** Encore qqs photos à venir **************

J1 : Montée au refuge (privé) de Terre Rouge

Par Christine

Le RDV avait été donné à 7h15 aux Tuileaux pour un départ à 7h30. Pour plusieurs d’entre nous, nous espérions un départ un peu retardé du fait de la météo. Mais aucun changement n’est venu et nous nous sommes donc  retrouvés au parking sous la pluie.

Le trajet s’est donc fait sous une pluie battante sans pour autant entraver notre bonne humeur. Arrivés vers 1500m d’altitude les gouttes de pluies se font plus denses mais pas encore de jolis flocons… nous espérons tout de même une montée au refuge sous la neige.

Les voitures sont laissées au parking « les déserts »(1668m), et toujours pas de vraie neige. Nous suivons le chemin que nous perdrons un peu et continuerons à flanc de montagne pour déboucher dans un vallon (la Losa). Pour traverser le cours d’eau du vallon, nous visons au loin une passerelle qui en fait est une prise d’eau (2100m). Celle-ci est fermée et nous escaladons la barrière. A partir de là, le temps s’est vraiment dégradé, vent et grésil ont fait leur apparition. Nous avons finalement atteint le refuge avec grand plaisir. Il est environ 14h et nous sortons nos pique-niques des sacs et les affaires à sécher. Le refuge est chaud et très confortable. Nous passerons tranquillement l’après-midi dans cet espace à lire ou dormir en espérant que la suite sera meilleure.

J2 : Roche Noire par le vallon des Grandes Culées

Par Robert, alias Roberto, alias Roby

Après un super déjeuner, départ du refuge à 8h29. Devant nous, un groupe de 5 randonneurs fait la trace.
Après plusieurs heures et une variante pour prendre plus large qu’eux, notre groupe les récupère. Roby passe devant pour participer à la trace. Il continue un long moment, puis une personne le relaie jusqu’au sommet.
Notre groupe s’arrête au col, sauf Jean Michel et Roby qui font les quelques mètres pour le sommet de Roche Noire.

Descente dans une neige de rêve. Cliquez un peu pour voir : IMG_6101

A mi-pente, Roby, Jean-François et Christine remontent un petit sommet pour le plaisir avant de descendre sur le Refuge.

Marc, Jean-Michel et Yves font depuis le refuge, « La Bosse à Marc ». Jolie et courte montée (175mD+), mais le soleil se voile et la descente se fait sans voir le relief. Dommage !

Bonne (ou plutôt, excellente) journée… 11km, 5h, 998 m dénivelé.

J3 : Pointe de Terre Rouge 3080 m… et la bosse à Marc

Par Jean-François

Lever pour un petit déjeuner 7h, et un départ bien plus tard mais avant 9h bien sûr.

Hésitant au réveil, le soleil prend le dessus, grand froid avec un vent pour nous rappeler ce que c’est l’hiver. On a décidé d’aller à la pointe de Terre Rouge, et pas au Thabor, trop commun pour les MSRiens.

Un fond de vallon tout en longueur certes, mais dans un cadre exceptionnel depuis le refuge le long de la Neuvache, puis on grimpe vers la Pierre Déjeuner. On reste attentif à ne pas rattraper trop vite le groupe de devant, on ne sait jamais, ils font peut-être la trace. En fait non, mais on ne les rattrape pas quand même !

L’un de nous ne se sent pas au mieux, et notre organisateur en chef (Marc) décide de s’en retourner avec lui au refuge. Merci à lui.

Direction le passage du Pic du Thabor, point fréquenté avec une vue exceptionnelle sur le Pic et le Mont Thabor. Reste 100m pour le sommet qui semble tout facile. Comme souvent notre appréciation est un peu optimiste par un vent violent et on met les couteaux dans un inconfort habituel. Assez de place au sommet pour tout le monde et contempler une vue à 360.

Que dire d’une descente en poudreuse légère sur 1000 m à faire sa trace. Piquenique à mi pente sur des rochers à l’abri du vent qui nous permettent de bien expliquer à Matis ce que sont les Aiguilles d’Arves.

Les 15 dernières minutes à pousser pour rejoindre le refuge restent le point « noir » de ce début d’après-midi. En arrivant, on retrouve Marc prêt à repartir pour un petit aller-retour vers une bosse qu’il avait déjà faite la veille. Roberto, Christine, Jean-Michel repartent aussitôt. D’autres choisissent la bière et la douche froide !

En attendant le repas dans un refuge plein, on se fait un 4000 ! Non, on ne repart pas à la frontale, c’est un jeu de dés proposé par Christine.

J4 (1) : A la recherche de la Vache

par Marc

Hier après-midi, j’ai voulu explorer le départ de la Combe de la Vache, au-dessus (NE) du refuge, mais les 2 randonneurs dont j’ai pris la trace, ont dû changer d’objectif. Ce vallon semble plus parcouru à la descente depuis Roche Noire (cf J1) en traversée, qu’en aller-retour.

Ce matin on trouve quand même une trace de montée que l’on suit ou non, selon l’inspiration. Un peu de vent, mais c’est encore très raisonnable, et le soleil, bien qu’un peu timide, joue à cache-cache avec l’horizon. On profite ainsi de 4 ou 5 levers de soleil successifs. L’ambiance est magique et les pentes doivent tourner autour de 25°, laissant présager une descente topissime. Finalement, la trace nous mène sur le flan Nord (rive droite) de la Combe. Ça se redresse un peu à l’approche du point coté 2717. On est un peu à l’étroit pour dépeauter, surtout Roberto qui la joue « rando de l’extrême » ! On envisage de repeauter plus bas pour reprendre la Combe dans son axe. Dès le début de la descente, un banc de nuages passe. Heureusement, il ne gâche pas les conditions de visibilité, et la descente est somptueuse dans de larges zones vierges de toute trace. Qualité de neige ? de « Encore exceptionnelle » à « Très bonne avec qqs passages croutés » suivant les personnes. Finalement, au moment de reprendre le sens de la montée, nous frustrons un peu Matis qui ne trouve personne pour l’accompagner. On gardera en tête de revenir un jour saluer cette Vache un peu Arlésienne sur les bords.

Après 600mD- de régal, et qqs chutes sans gravité, sauf pour l’amour-propre, nous arrivons au refuge pour pique-niquer et reprendre nos affaires.

J4 (2) : le Retour

Pendant le pique-nique, le soleil se dévoile de nouveau mais le vent commence à se renforcer : la tempête annoncée approche. Il n’y a peut-être pas à regretter notre manque d’ambition de toute à l’heure. Sur conseils de Gaspard, le gérant/gardien du refuge, nous repeautons pour reprendre, dans l’autre sens, le même chemin qu’à l’aller (la trace du haut). Nous enlevons les peaux à la Losa.

Un peu plus bas, dans la traversée d’une pente soutenue mais pas extrême (30° ?), une plaque de 15-20cm d’épaisseur et plusieurs dizaines de m de large se détache sous nos skis, heureusement sans prendre de vitesse et sans partir loin. Avertissement sans frais !

Plus bas, ça fait penser à notre « boarder cross » de Prabert, mais Christine et Yves l’évitent en partie en s’écartant sur le côté. Retour aux voitures, u services techniques de la société des remontées mécaniques, à1650m, je crois. Surprise à cet endroit et cette altitude, il a apparemment autant plu que neigé ! On verra à l’arrivée à Meylan que la limite pluie-neige est descendue un peu plus bas en Belledonne.

Conclusion

Le site et le refuge présentent de gros avantages : pas trop loin (120km, 1h25), altitude et orientation du large Vallon supérieur de la Neuvache très favorables pour assurer un bon enneigement, pentes très raisonnables, refuge très confortable. A refaire, selon moi, car il reste des zones à découvrir… et une vache à aller saluer.

 

 

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