Y en a des qui voulaient sortir lundi ou peut-être mardi ou peut-être lundi, mais finalement mardi ! Comme la fenêtre favorable couvrait les deux jours, inutile de choisir, y a qu’à tenter les deux ! Comme les fétichistes du départ à l’aube se sont positionnés sur mardi seulement, avec Carine nous nous sommes retrouvés à 10h30 aux Tuileaux pour monter au col de Porte. Après la nouvelle chute de neige de la nuit, les éclaircies prévues se sont concrétisées.
Petite montée de rêve au Mont Fromage. Nous avons tracé mais dans une couche très raisonnable de poudre très légère. Disons 15 cm par dessus les traces précédentes. Sur la crête, c’était de nouveau tracé ! La descente n’était plus vierge, bien sûr, mais il restait de quoi faire nos traces.
Nous n’avons pas choisi de descendre jusqu’au bas du télésiège, car je n’étais pas certain qu’assez de neige s’était accumulée dans le ruisseau (des Cottaves ?) pour remonter facilement au Col de Porte. Et puis on se garde ça pour une prochaine fois.
Aujourd’hui, c’était la première sortie officielle MSR pour la saison 2021-2022. À la permanence de Mercredi, Guy et moi nous avions vu venir la belle météo de ce jour et prévu d’aller chercher la poudre au Collet d’Allevard. Bien nous en a pris !
J’ai proposé à Björn de se joindre à nous, et nous étions en route dès 9:15. Plus tôt ça aurait été bien inutile, et même une faute de goût ! Arrivés sur place sans forcer l’allure sur une route bien blanche, nous démarrions vers 10:15 du Collet 1450 (Malatrait, ça s’appelle ! Je savais pas). Le soleil était déjà bien agréable. Le vent que je craignais en voyant souffler les sommets de Belledonne depuis l’autoroute, était inexistant. La neige magnifique est moins vite trafollée dans tous les sens qu’à Chamrousse et nous avions bon espoir de pouvoir encore faire nos propres traces à la descente. La montée s’est déroulée sans l’ombre d’une problème : super-Collet, col de l’Occiput, les Plagnes (2100m).
Quand même, la température au sommet ne poussait pas à la sieste… ni même à pique niquer ! On a tenté de profiter au mieux de la descente, mais Björn était un peu enquiquiné par des restes de colle sous ses semelles. Ça n’aide pas trop, surtout que les pentes sont faibles dans de grandes zones. Mais bon an mal an, on a réussi à laisser quelques belles triples traces !
Bref, nous n’avons qu’un regret : les stations de ski vont ouvrir ! Quel dommage 😉
Rebelote ! Après avoir été à deux (ou quelques) doigts de sortir au sommet jeudi dernier, j'(Marc) ai proposé à Martine, Pierre (W) et Jean-François d’y retourner tant que c’était chaud. Jean-François n’a pas pu se libérer, nous sommes donc partis à trois, en famille.
Même horaire que la semaine dernière, mais entre temps on est passé à l’heure d’été. On a donc eu le soleil un peu plus tard, mais comme le regel prévu ne s’est pas produit, c’était ok.
Comme Paul la semaine dernière, Martine m’a sagement et gentiment laissé imposer mon rythme… comment dire… modéré. Mais ça a payé puisque nous avons dépassé à ski le point final de jeudi dernier. Je dirais que l’on a mis les crampons 30 m au dessus.
Là, il a fallu que je me fasse remarquer en laissant glisser mon sac à dos 150m plus bas. On a donc laissé les skis pour terminer et sortir rejoindre les randonneurs venus par le col de l’Aigleton ou les lacs du Vénetier.
La descente initiale en crampons était un peu impressionnante. Mais à ski, le démarrage dans la pente n’aurait pas été donné non plus ! La suite était -je dirais- entre assez bon et très bon. En revanche, l’aller-retour en crampons sur une cinquantaine de m de dénivelé, les manip. et le passage (facile) au sommet, nous ont pris largement plus d’une heure.
Belle descente dans ce vallon magnifique, d’autant plus agréable sans les habitués du hors piste du col du Pouta.
PS : n’y retournez pas juste pour piquer mon sac à dos, je l’ai récupéré au passage. En revanche mon sac à crampons (vide) a disparu de manière incompréhensible, en tout cas incomprise !
Je vais essayer de mettre une photo… ça changera !
Hier à la permanence Zoom, malgré des prévisions météo assez engageantes, seuls Paul et moi (Marc B.) sommes décidés à partir un peu tôt pour aller chercher une face peu travaillée par le soleil. Nous nous mettons vite d’accord pour adopter ma proposition… un peu osée : la dent du Pra (2623) depuis le Pleynet (1443).
Nous quittons le parking des Tuileaux vers 7:00 et démarrons sur les skis avant 8:10. Les autres skieurs au départ visent la Belle Étoile qui nécessite de passer sur le vallon de l’autre côté des rochers de l’Evèque. En raison de la fermeture de la station des 7 Laux, c’était pourtant l’occasion de rester dans le vallon du Pra qui nous tend les bras(*). Chose bien agréable un soleil frisant éclaire déjà le vallon. Montée facile jusque vers 1950m, puis la pente commence à se relever, mais à mon train de sénateur ça va pas mal. Paul reste gentiment avec moi… ou ronge son frein, allez savoir !
A l’approche de la pente qui descend du col du Pouta que nous allons laisser sur notre droite, nous nous sentons encore seul, quand tout à coup déboulent dudit col, deux puis 5 (et plus tard 10, 20) personnes bardées de poteaux, cordes, pelles, etc. Les premiers repeautent à notre hauteur et s’engagent vers la dent. Ils vont équiper un passage de « la Belle Étoile », course de ski-alpinisme du week-end prochain.
Leur passage m’a donné un coup de mou, puis j’ai repris l’énergie nécessaire dans ces pentes qui commencent à se redresser sérieusement. Il faut même tracer un peu car le passage qu’ils équipent passe bien à l’ouest de la Dent alors que nous visons le passage juste à son Est. Les pentes sont données pour 45° mais il faut reconnaitre que la qualité de la neige facilite le passage et le soleil passe tout juste au ras de la crête. C’est vraiment chouette.
Mais, mais, mais… à moins de 100m de déniv de la sortie, nous choisissons de ne pas risquer de nous mettre en situation délicate pour passer la zone finale donnée pour 50°. Nous avons l’impression que nos énergies et les conditions auraient pu nous permettre de passer, mais tout est dans le « auraient pu ». Le risque de devoir mettre les crampons ou de devoir dépeauter en situation accrobatique nous fait décider de nous arrêter là pour profiter de la descente magnifique qui s’offre à nous.
La descente tient toutes ses promesses. Évidemment, il y a beaucoup de traces dès que l’on rejoint la descente du col de Pouta, mais la neige est restée poudreuse sur une grande partie de la descente. Super.
Merci Paul, de ton aimable compagnie, et merci à Météo France qui a fait l’effort de faire encore mieux que prévu.
Pour les photos… C com’ d’hab’ avec moi, zéro pointé !
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(*) Du coup, Skitour qualifie ce parcours de « randonnée fossile » : désormais peu fréquentée depuis l’ouverture de l’autoroute Pouta-Le Pleney. Prière de ne pas confondre avec « randonnée pour fossiles » !
Le Habert d’Aiguebelle et quelques uns d’entre nous.
Nous étions 6 au départ des Tuileaux vendredi à 7:30, Nicole T., Martine B.-W., Pierre W., Yves C., Gustave B. et moi (Marc B.). Les 2 derniers, Catherine et Jean-Luc M., prévoyaient de monter en début d’après-midi. Après quelques bricolages peu avouables pour le trajet vers Prabert, nous arrivons tout au bout de la route et démarrons à ski peu après l’épingle à 1340… en laissant une voiture « tanquée » dans la neige ! Il sera temps de s’en occuper dimanche ! Tranquille montée jusqu’au Habert d’Aiguebelle à 1740m. Yannick, le gardien, est déjà sur place pour accueillir un groupe à déjeuner. Nous allégeons un peu les sacs et reprenons la montée à l’ombre jusqu’au Pas de la Coche, puis au soleil en direction de la pointe du Sifflet. Nous pique-niquons au point 2134m de la carte IGN, à moins que ce ne soit une autre des bosses qui dominent le Pas de la Coche. Après une petite sieste des plus agréables, nous redescendons vers le Habert, dans des conditions de neige assez/très correctes, avec une vue imprenable sur l’ensemble du vallon de Vénetier tout en neige jaunie par le sable venu d’Afrique cette dernière semaine. Nous trouvons Catherine et Jean-Luc, arrivés entre temps. Long après-midi au soleil, Sudoku, lecture, re-sieste, chacun son truc… Après le repas, nous allons voir la pleine lune sortir derrière l’Arête du Pin. Magique !
Samedi matin, inutile de se lever très tôt, car le regel a bien eu lieu. Après le petit déjeuner, nous partons à 9:05, dans le brouillard pour commencer. Depuis le bas, les randonneurs arrivent nombreux ! Nous partons tous les 8 (7 skieurs et Catherine à raquettes) pour le col de l’Aigleton (2266m). Montée tout à l’ombre, un peu dure, mais assez facile à ski avec les couteaux. C’est un peu plus délicat pour Catherine qui s’en débrouille remarquablement. Au col, on trouve le soleil, mais aussi un peu de vent. La belle pente Est qui s’est assouplie nous tente bien et la descendons sur environ 300m. A ce moment, Martine, Yves, Jean-Luc et Pierre décident de monter la première pente bien raide en direction du col du Vouteret (2529m, entre Dent du Pra et Belle Etoile)… et plus si affinités. Et ils iront jusqu’au bout, châpeau ! Catherine, Nicole, Gustave et moi remontons plus facilement la face Est du col de l’Aigleton. Face Ouest, la soupe commence à être lourde. C’est pas très gênant à ski. En raquettes, c’est une autre affaire, mais Catherine s’en sort toujours très bien. En approchant du Habert, on approche aussi du brouillard qui est resté à peu près où on l’avait laissé. Nicole et Catherine rentrent directement. Pour profiter du soleil un peu plus longtemps, Gustave et moi, nous remettons les peaux et montons aux Lacs supérieurs du Vénetier. Gus irait bien à la Cime de la Jasse mais je prends le prétexte de l’heure pour sonner le retour. Dans le brouillard, nous arrivons au Habert… avant même de le voir ! Un peu plus tard, les 4 héros du jour nous rejoignent.
Dimanche, après une nuit bien ventée, une très belle journée nous attend. Objectif initial pour tout le monde, les Lacs de Vénetier. On décidera alors de la suite. Je lance tout le monde dans la montée par la droite, ce qui n’était pas le meilleur choix pour Catherine, qui passe à gauche. On se retrouve au dessus des Lacs. On laisse tomber l’option Dent du Pra pour vite monter et descendre la pente Ouest (à l’Est) vers l’antécime de la Dent de la Bédina, pente qui a déjà bien pris le soleil. Plutôt que pique-niquer tout de suite, Martine, Gus et moi remontons en vitesse (enfin, surtout eux !), à la Cime de la Jasse, cette fois-ci. Nous n’y sommes vraiment pas seuls ! D’ailleurs j’entends bientôt Catherine Abitzmil m’appeler. Ça fait plaisir de la voir arriver là-haut, car ça semble indiquer qu’elle finit par reprendre la forme. On redescend par l’Est du vallon rejoindre Nicole, Yves et Pierre en pleine sieste ! Et on continue jusqu’au Habert, puis aux voitures où il reste à en sortir une de la neige. Mais ça, c’est une autre histoire… qui se terminera bien grâce à la grande amabilité d’âmes très secourables !
De l’avis de tous, mini-séjour bien réussi et bien agréable. La météo et Yannick, notre hôte, y sont pour beaucoup.
À la Cime de la Jasse, de g. à d. : Carine, Pierre, Martine, Émile, François et Björn.
Je (Marc (B)) avais lancé une idée bizarre : profiter du Habert d’Aiguebelle pour permettre d’accéder en toute facilité aux randos du vallon de Vénetier, à un groupe comprenant des débutants. Comme il faut être 10 minimum pour réserver, j’avais imaginé de rassembler dans cette affaire, des MSR et des non-MSR (de la famille et un ami).
Samedi matin (9/2/2020), nous étions 10 au pkg du Pré de l’eau dans 3 voitures pour monter au départ au bout de la route de Prabert. Groupe mixte donc : Carine, François et moi, pour MSR ; Martine, Pierre, Hélène, Laurent, Björn, Édouard et Émile, pour les non-MSR (un ami suédois noyé dans qqs membres de ma famille). Christine, malade ce week-end, n’a pas pu ce joindre à nous ! Départ dans les temps, pour le parking au départ du Pont de la Betta.
Au démarrage, je prends « mes 3 débutants sous mon aile » le temps de leur donner qqs explications, mais les 2 jeunes (Émile et Édouard) ont vite fait d’abandonner ma belle sœur Hélène et moi qui progressons sagement pour ne pas exploser en vol trop vite. Nous rejoignons tout notre petit monde qui nous a précédé au refuge. Le proprio (Yannick) et la gardienne (Fanny) arrivent peu après dans le petit véhicule à chenilles de service. Le temps d’organiser des groupes de niveaux et l’on repart pour retrouver le soleil très rapidement. Il ne nous quittera plus, accompagné de courtes et supportables rafales de vent.
Carine, François et Björn partent vers le col de l’Aigleton. Les autres visent pour commencer le lac supérieur de Vénetier. Bon an, mal an, Hélène et moi y retrouvons le reste de la troupe. Martine, Pierre et les 2 jeunes et intrépides débutants (E et E) continuent vers le Col de la Jasse (2377m) qu’ils atteignent en moins de 35 mn, tout juste « un peu fatigués » ! C’est là-haut qu’Émile rechausse des skis pour la première fois depuis plus de 15 ans, et tout se passe bien. La jeunesse est un certain atout (voire même un atout certain) ! Après la pause pique-nique Laurent, Hélène et moi repartons jusque vers 2250 où nous dépeautons et retrouvons nos 4 compères qui ont déjà descendu une belle pente. La suite de la descente est un vrai plaisir, en particulier après la pause goûter. Avant de rejoindre le refuge nous croisons François qui en remet une couche en montant à son tour aux Lacs de Vénetier.
Le refuge est encore au soleil pour une boisson bien méritée. La « soirée » au refuge est très agréable, et la « matouille » de la gardienne bien appréciée. Un peu plus tard, le clair de lune est magique, mais le courage m’a manqué pour remettre les peaux. On s’est contenté (mais 4 d’entre nous seulement !) d’un pti (mais sompteux) tour à pied à proximité du chalet.
La nuit se passe différemment pour les dormeurs les plus imperturbables et les autres que le gentil chahut d’un groupe d’enfants gène un peu au coucher… puis au lever. Pti Déj à 8h30, pour ne pas attendre le soleil trop longtemps. Aux injonctions de François qui piaffe (avec bcp de patience et de gentillesse), nous finissons par fixer le départ à 10h… et à 10h pétantes, Hélène et moi repartons à notre train de sénateur. Tout le monde nous emboîte le pas, direction la Cime de la Jasse, 750m plus haut. Même météo que la veille, soleil et un peu de vent par moments.
Malgré les recommandations des « vieux », E et E démarrent en confondant vitesse et précipitation ; et Édouard rate une conversion et s’étire qqchose dans le genou. Retour au refuge pour lui et Laurent, son père !
Émile, avec Martine et Pierre qui le bichonnent, seront les premiers au sommet… vite rejoints par Björn, François et Carine qui ne trainent pas et retournent vite au refuge. Hélène et moi rejoignons E, M et P à l’antécime où le vent nous décourage de faire les 70m restant. Super descente : en étant attentifs aux changements de neige, c’est un grand plaisir, jusqu’au refuge. La piste jusqu’à la route est plus pénible. On retrouve Édouard et son genou dans un état correct. À voir à son retour à Aix en Pce ! (Dernières nouvelles : il était au boulot lundi matin).
En résumé, la rencontre de deux groupes a réussi au delà de mes espérances. Merci à tous (MSR et non MSR) pour la bienveillance et la bonne humeur générales, pour la patience des plus rapides, et également au personnel du refuge. Carine me demande d’ajouter : « François et moi avons fait la connaissance d’une famille très unie, accueillante et bien sympathique. Bises et encore merci« .
Le positionnement du refuge est vraiment une aubaine pour faciliter l’accès à la Bédina, la Jasse, l’Aigleton… voire la dent du Pra (moins facile). En revanche, le Pas de la Coche restant à l’ombre à cette saison, n’est pas très attractif.
Un petit bémol, Météo France auprès de qui j’avais commandé le beau temps jusqu’à 16h a rempli son contrat… mais pas une minute de plus !
Si je récupère d’autres photos, elles seront accessibles ici !
À la même permanence du mercredi 5 février, une proposition concurrente a été mise au point avec l’idée d’être plus tôt à pied d’œuvre… en se levant plus tard ! Donc jeudi 6, à 7h30 aux Tuileaux, Antoine, Eric (T-B) et moi (Marc (B)), nous sommes retrouvés pour monter au départ de Casserousse. Jean-Luc a finalement renoncé « pour ne pas courir après la montre toute la journée ».
Montée sans pb jusqu’à la Brêche Nord des Lacs Robert. On dépeaute pour glisser tranquillement jusqu’à la cote 1923. De là, on démarre la « difficulté » du jour pour accéder au beau vallon supérieur qui mène au col de la petite Vaudaine. Tout baigne et on se rassure un peu sur la descente à suivre, ça devrait être possible de trouver de bons passages et ne pas trop galérer sur les plaques gelées. Effectivement, descente pas exceptionnelle mais bien agréable jusqu’au point 1923. Aux Lacs Robert la question se pose du trajet de retour : Eric et moi n’arrivons pas à convaincre Antoine que la Brêche Nord et le Lac des Pourettes (où nous sommes passés à l’aller) sont une bonne option. En revanche, on évite la montée du Col des Lessines, etc. Et on suit la piste à gauche puis à droite. En semaine, ça reste envisageable. La rampe pour rejoindre le départ du couloir de Casserousse passe sans pb. Le soleil, à ce moment là, se dévoile enfin pour de bon. La piste du couloir de Casserousse est fermée mais le petit morceau qu’on en voit est si alléchant ! On s’y engage donc de bon cœur… pour le regretter presque aussitôt. Les premiers 200 m passés, c’est rien de moins que EXTRÊMEMENT glacé ! Perso, je n’avais jamais vu ça ! On s’accroche tant bien que mal… jusqu’à ce que je finisse par chuter connement (Que ceux qui chutent intelligemment me jettent la première pierre !). Glissade longue et assez impressionnante, heureusement dans la dernière partie du couloir. Ça se termine sans casse et même sans le moindre bobo, ouf et merci le casque ! Eric récupère un bâton resté un peu plus haut et je retrouve facilement un de mes skis parti tout seul vivre sa vie propre. Ça fait beaucoup de chance pour moi, après un net manque de modestie de notre part, face à la piste fermée !
Tout est bien qui finit bien et Jean-Luc aurait même été largement dans les temps.
Tuileaux, 6h55, Jean-Luc, Paul et moi (Marc (B)) partons prendre Jean-François à Péage de Vizille, pour continuer vers le col du Lautaret. Rendez-vous pil’ poil’. Le presque grand beau prévu pour ce matin se laisse désirer. Mes complices finissent par m’avouer qu’en plus il pourrait y avoir du vent. « Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu » (« Pti Jibus » dans « La guerre des boutons », film de Yves Robert, 1962, d’après Louis Pergaud, 1912). En prenant de l’altitude, on trouve pas mal de neige, mais qui a pris bcp, bcp, de flotte, comme prévu, mais le soleil, prévu lui aussi, restera très discret jusqu’à notre retour.
Au parking de départ, c’est la patinoire ! Ça rassure pour le regel, mais pas pour la qualité de la descente ! La montée se passe bien, surtout pour mes coéquipiers auxquels j’offre la possibilité de m’attendre (un peu) de temps en temps. Tout se passe « nickel », les bourrasques ne sont pas d’une force extrême et ni trop glaciales. Et le béton sous nos pieds ne risque pas de partir avec nous… si nous descendons avant la fin de l’aprèm ! Je n’accompagne pas JF, JL et P au sommet. Décidément, la grande forme n’arrive pas vite. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer.
Dans la descente, qqs passages poudreux, pas mal de passages style patinoire, puis vers la fin, on commence à s’enfoncer sérieusement. Nous sommes à la voiture à 13h00, au bistrot du col à 13h15… et de retour tôt dans l’aprèm.
Aux Tuileaux à 8h, nous sommes 6 sur les 7 prévus (Je ne dirai pas qui a fait défection !) : Jean-François, Paul, Jean-Luc, Eric (T-B), Richard et moi (Marc (B)). Nous partons relativement tôt car la météo est prévue bonne jusqu’à 11h52 et 38 secondes ! Faut donc pas trainer ! Du col de Porte, montée sur la route damée par les passages, la neige date donc d’hier, pas de cette nuit ! Mais les conditions sont étonnamment bonnes. Pendant la montée, Eric gère son secrétariat au tél. ! Vers le haut de la route nous quittons celle-ci pour un petit passage au mont Fromage, puis reprenons la route, direction la ferme du Charmant Som. De là, montée au sommet par l' »arête » à droite. Pour descendre, on prend l’autre versant poudreux à souhait pour retrouver la route jusqu’à qqs m. avant l’oratoire d’où nous plongeons dans la pente ouest pour 100m. de descente dans une poudre « un peu lourde mais pas mal quand même » ! Remontée au mont Fromage, pique nique pendant lequel de noirs nuages nous rejoignent… à 11h52 et 38 secondes. Descente au col, bistrot, retour Tuileaux. La routine, quoi !
Jeudi matin, 8h30, nous étions 7 prêts à affronter une course extrême (Jean-François, Jean-Luc, Camille, Yves, Richard et moi (Marc (B)) – J’ai encore oublié le septième prénom !!! … et la radio aussi !!!!! décidément, il faudra que je m’achète une tête !). En fait, certains avaient la flemme de faire trop de voiture sans être sûr de trouver bonne neige et belle rando, tandis que d’autres ne voulaient pas attaquer leur saison avec trop de dénivelé. Nous nous sommes donc rabattu sur la classique des classiques. La prévision météo était assez engageante.
Résultat : disons « pas mal ! ». Vraiment peu de neige pour couvrir les cailloux dans la forêt, mais plus haut ça allait. Les raquettistes occupaient les lieux en grand nombre (dont un groupe de 60 jeunes ado !). Les 700 m. de dénivelé ont été rapidement avalés par certains, plus laborieusement par d’autres. La descente demandait de se méfier des cailloux, mais la neige était assez bonne et on a pu enchaîner quelques bons passages. Et le cadre est vraiment très chouette. Le soleil s’est presque complètement dévoilé pour le pique-nique.
Une rapide libation à l’auberge des Allières, et nous en avions terminé. Pas une sortie à mettre dans les annales, mais un bon moment passé en bien bonne compagnie.