Roberto, François, J-François, Gilles, Sébastien et moi.
Catégorie : CR sortie Page 6 of 12
Compte rendu d’une sortie à la journée
Aude, Christine, Claude, Erwan, Jean-François
Vendredi soir à la permanence peu de monde mais que des motivés et chacun avec sa proposition :
Les Aiguillettes de Vaujany, ah il va falloir pas mal porter !!!
La Belle Etoile , idem portage et puis on connait déjà …
Le Pas de Pertuité ??? rando inconnue de nous, proposée par Claude qui nous la vend en plus départ skis au pied.
Lors de nos âpres discussions une personne arrive pour se renseigner sur le club. Nous l’accueillons avec convivialité et lui proposons de partir avec nous pour découvrir notre fonctionnement et notre bonne humeur !!!
Départ des Tuileaux 7h30, arrivée à Albanne, peu de neige au village mais Claude nous fait prendre une petite route qui nous mènera à la neige. Donc départ skis au pied comme promis !

Par un grand chemin nous traversons la piste d’Albanne, puis continuons en direction du Col d’Emy sur la rive gauche du ruisseau des Moulins. Nous quittons le fond du vallon pour aller vers les pentes nord situées sous la Paroi du Midi.


Claude part tranquillement vers le Col pendant que nous nous débattons avec nos problèmes de bottage !!! Rassemblement du groupe au col (2150m) avec un léger vent avant de poursuivre pour le Pas de Pertuité (2527m).



Après un picnic réparateur au Pas, plusieurs options : Claude décide de monter encore quelques mètres pour une plus longue descente vers le col, les 4 autres choisissent une combe vierge et repeauter ensuite afin de rejoindre le col.




La descente dans la combe et dans le vallon de montée se fait dans une bonne voire excellente neige. Sur la fin et pour changer nous prendrons la rive droite du ruisseau.
Cette belle rando se finit au bar d’Albanne et nous espérons vivement avoir convaincu Aude de venir nous rejoindre la saison prochaine. Merci à Claude pour cette belle découverte !

Marc, Yves et Paul S — Compte-rendu par Paul
Décision tardive pour cette journée de jeudi et c’est finalement notre crainte de la solitude qui nous fit pencher vers le Grand Rocher, du haut de 1926 m.
Départ à l’aube mourante, 9 heures, des Tuileaux et à 10h du centre de ski de fond du Barrioz à 1424 m.

Bonne surprise, il y a de la neige, enfin, sur les pistes de ski de fond car en dehors, les cailloux émergent des malheureux 5 cm qui sont tombés ici. Une pensée envieuse pour l’Ubaye, le Queyras et le Mercantour.

Paul et Yves à l’attaque dans la neige pailletée
Bref, à 1550, ça y est, nous sommes sur la vraie neige, couverte de gros cristaux de givre, un paysage de rêve, récompensant l’effort de la montée entre les sapins blanchis juste ce qu’il faut.

Rencontre vers le Lac de Séchident
Arrivés sur la crête au niveau du lac de Séchident, nous lâchons la bride de Marc qui en profite pour nous faire une superbe démonstration de godille.

Il nous rattrape au sommet au moment où nous déballons le pique-nique.

Regroupement pique-nique au sommet… à l’écart des groupes de raquetteurs nombreux et pléthoriques
Descente dans 10 cm de poudre vierge sur fond dur, le rêve. La centaine de personnes qui ont fait cette balade étaient (presque) tous en raquette et nous avaient laissé des pentes intactes. Comme quoi, même les modestes rando peuvent apporter de la joie. Merci à Yves et Marc d’avoir répondu présent.
Erwan, Patrick M, Francois, Jean-Francois
BERA 3
Un peu de monde vendredi soir en raison d’une réunion de préparation d’un séjour ou plutôt du séjour à Saint Colomban.
La bonne nouvelle c’est donc qu’il va neiger sur le secteur rien que par la demande de Paul. En attendant, il faut se gratter la tête pour trouver des sorties sans grand trajet au vu des vacances en cours et d’une neige quasi absente en dessous de 1600.
Erwan propose le Rocher blanc depuis la Martinette passage obligé pour lui chaque année. 3 partants l’accompagnent avec circonspection : gros dénivelé, météo correcte mais sans plus, 500 m de portage au vu du parking à 1120 m.
Eh bien qui ne tente rien n’a rien. Nous on aura juste un peu mal aux jambes !
Départ un peu tardif à 7h 45, et skis sur le sac à 8h 45. On chausse à …1550 m, c’est un peu chaotique au début. On se regroupe au chalet de combe madame pour faire le test Arva, un peu négligé en bas.

Un petit verrou après le refuge nous amène dans un bel espace entre le Bec d’Arguille, le col de la croix et notre objectif qui parait bien lointain le Rocher Blanc.
Quelques rafales épisodiques viennent nous secouer un peu, nous profitons d’une montée longue mais facile dans une bonne neige. Sur le moment, on trouve surprenant le style emprunté de certains descendeurs que l’on croise. On alterne grand bleu, grand vent et un peu de brouillard.
Notre grande sagesse, nous conduit à s’arrêter150 ou 200 m sous le sommet pour éviter un vent de sud qui semble forcir.

A la descente, on comprend vite que tout ne sera pas parfait : voile de carton sur la poudreuse, visibilité aléatoire. Tous, sauf pour Erwan qui testait ce jour ses nouveaux Scott tout beaux tout neufs. Même pas une rayure en bas !
On s’arrête au chalet de Combe Madame pour se restaurer dans une belle ambiance de randonneurs qui partent restent pour dormir ou sont de passage comme nous.
Re 500 m à pied et nous voilà à 16 h à la voiture.
Grosse journée, petite équipe qui s’est adapté à un parcours long mais qui mérite le détour.
Carine, Loïc et Paul

Quel bonheur de voir arriver Loïc à la permanence hier soir car nous désespérions, Paul et moi d’accueillir quelqu’un.
Comme ni Paul, ni Loïc ne connaissaient les Plagnes et comme le chassé-croisé s’annonçait terrible par Bison futé, on a validé cette proposition de proximité.
Tout était au rendez-vous pour cette belle sortie :
- une dream-team dont la moyenne d’âge a bien diminué grâce à Loïc
- un parking pas trop rempli à 9 h
- pas de portage car il avait reneigé
- de la très bonne neige dans les combes avec un petit passage crouté quand même
- des gens très sympathiques tout le long
- le plaisir de faire découvrir à Loïc et à Paul ces très jolies combes.
M. Météo s’était juste un peu trompé sur le timing de l’arrivée du soleil et sur le vent glacial qui soufflait sur les crêtes.

Patrick M Jean-François
1150 D+ Bera 1-2

Le Grand Arc vu du Petit Arc
Lors d’une tumultueuse réunion pour un mardi soir, plusieurs sorties sont proposées. Avec Patrick, nous décidons de partir sur Petit Arc … en groupe réduit. Les sirènes de Brouffier (ou peut être les arêtes) avaient frappées et enchantées 4 skieurs.
Départ 8 h des Tuileaux, on se dit c’est peut-être un peu tard … mais comme il n’avait pas gelé cela ne change pas grand-chose au final. 80 kms plus loin, 9h15 on se gare à Tioulevé. Il y a 5 voitures tout au plus
On prend au passage 2 sympathiques jeunes stoppeurs au pied de Montsapey partis pour 3 jours dans la Lauziere… le temps de chausser, ils étaient déjà loin. Bon quand je dis chausser, je veux parler des chaussures, pour les skis ce sera ¾ h plus tard. Le parking a des airs de printemps. On se fourvoie en peu au départ pour une marche en bordure de ruisseau en suivant une trace mais on retrouve vite le chemin du sentier découverte et une bonne neige d’abord bien mouillée, puis bien dense, et enfin bien légère tout au long de la montée. Mélange de grosse chaleur quand le soleil sort et de douceur tout confort en son absence.
L’itinéraire est classique pas de chèvres, lac noir, puis montée plein ouest pour rejoindre la crête et le sommet.
Descente excellente sur les 500 premiers mètres, très bonne ensuite. Seulement une dizaine de skieurs nous ont précédés ce qui permet de passer sans problème et sans toucher. Un peu de « sanglier » avant de rejoindre le chemin et ¼ de marche pour rejoindre le parking en marchant … dans l’herbe ou les feuilles.
Un peu de fraicheur serait la bienvenue !
Michel C., Claude, Paul et Marc
Première sortie de Michel avec MSR, il souhaitait une sortie « débonnaire ». Les 900m D+ de la crête de Brouffier pouvaient faire l’affaire, à condition que l’enneigement ne soit pas tout pourri. Nous avons tenté le coup.
Démarrage du parking « de l’antenne » (1535m) vers 9h45, je crois. Ciel dégagé, j’en suis sûr. Et au parking une vingtaine de militaires attendant leur tire-fesses : une chenillette avec une corde pour tirer une dizaine de personnes à chaque rotation ! mais pas pour nous. Nous sommes restés sur la route jusque vers 1650m, mais nous aurions peut-être aussi bien fait de la garder jusqu’au point 1747m. Peu importe, nous n’avons déchaussé qu’une fois. Avant de sortir de la forêt, ce n’était pas génial, mais ok ! Au dessus, c’était très bon. Pour une fois, pas de vent sur la crête et la chute de neige (15cm ?) du week-end était un peu trafollée mais pas gelée.
Pour descendre, nous n’avons pas pris l’option de passer par la cabane de Brouffier qui nous aurait rajouté une montée de 100mD+. Belle descente jusqu’à la forêt. Puis retour à la route et à la voiture sans problème.
Michel est adoubé par nous… et nous par lui, je crois !
Aline, J-François, Marc B. – 1100mD+
Fallait pas laisser passer l’anticyclone avec sa neige bien vieille et ne commençant qu’assez haut mais en bonne quantité, et un soleil bien agréable. Nous avons donc repris, 3 jours plus tard, la direction du vallon de Vénetier. C’était encore un/le bon plan. Seule la composante féminine de l’équipe a changé : tout aussi agréable et impeccable.
La probable affluence du week-end n’a pas radicalement changé la donne. Le tronçon à pied n’a pas augmenté. Nous avons trouvé le soleil 100mD+ après le refuge, mais cette fois-ci nous n’avons pas bifurqué vers le Jas des Lièvres.
Pour Marc, petite piqure de rappel…
« On n’attend pas le dernier moment pour mettre les couteaux ;
et on est un peu attentif si l’on doit les mettre dans la pente !«
Vous avez compris, j’ai lâché un couteau que j’ai dû redescendre chercher 50 à 100mD plus bas ! Avertissement sans frais, J-François l’a soigneusement suivi des yeux et je l’ai retrouvé sans problème. Mais la double sentence était bien là : le dénivelé à remonter et l’opprobre générale. En fait non, mes camarades ont été bienveillants !
Passés les lacs de Vénetier, nous avons choisi la belle trace à gauche (W) vers le col de la Jasse.

J-François au dessus de la mer de nuages sur le Grésivaudan
Celui-ci atteint, nous avons poursuivi un peu vers la Bédina Blanche pour choisir des pentes un peu mieux décaillées.

Aline, à une encablure de la Dent Blanche de la Bédina
Mais avec un peu de vent frais, la transformation n’était pas impeccable : moquette à poils variables (c’est tout nouveau, ça vient de sortir !), mais belle descente quand même jusqu’au Bordercross, que nous avons trouvé « pas pire ». Y a bien eu un pique-nique aussi, mais écourté pour cause de rendez-vous au retour.
Conclusion : avec le départ du parking d’hiver de l’Olagnerie (1220m) et à nos ages (je veux dire de JF et moi), la Cime de la Jasse (2478m), c’est pas donné ! Incompatible avec un rendez-vous à Meylan en milieu d’aprem.
Martine Marc Jean-François
1100 m Itinéraire face sud
En résumé : « contents »
Après le raté de Cheval noir, il en faut plus pour décourager Marc. On s’ajuste sur moins loin, plein sud et si possible avec de la neige.
Malgré les conditions actuelles très stables, il faut choisir son jour sans-papiers nuage pour éviter d’être dans le dur… sur le dur.
Depuis leur enfance ou presque Martine et Marc rêvaient de monter au jas des lièvres. Ce n’est pas faute d’y passer devant tant de fois et pour Marc de dormir au pied à chaque séjour au Habert, ils ne l’avaient jamais fait.
Départ 8h15 aux Tuileaux pour être en haut pas trop tôt, pas trop tard. Un Bera à 1-2 rassurant pour la grande partie au-dessus du habert qui flirte au-dessus des 30 sur 500 m de dénivelé.
Stationnement raisonnable sur le parking (qq impatients se garent déjà au pont de la Betta) avec chaussage à la prise d’eau… il faut donc porter environ 3/4h. un peu de monde sans plus, certains ont peut-être déjà rangé le matériel.
Le Border agréable à la montée, pas folichon à la descente pour le bruit des skis sur une neige bien dure mais sans personne ça passe.
A défaut de pouvoir attaquer dès le Habert on monte dans le vallon du Vénétier pour prendre ensuite plein ouest à 1900m et se retrouver dans la grande face sud que nous descendrons ensuite.
On met les couteaux pour le confort et restons groupés, appliqués, dynamiques, … et contents d’arriver au sommet. Une grande plateforme, une vue à 360. Un pique-nique rapide, un brin de causette sur l’écriture inclusive avec un jeune randonneur (eh oui drôle de sujet … pour cet endroit). 12h 15 en haut, le bon timing pour la descente.
Un peu de pente, on ne s’enfonce pas, super descente jusqu’au border. On le descend prudemment entre qq plaques de glace et les cailloux. On y passe un peu de temps.
Arrivé en bas Marc est content, à la voiture il nous dit être content … et le répète en arrivant aux Tuileaux…. Et ben il a bien raison pour cette première pour nous trois !
* P’tit Gibus, dans La guerre des boutons, roman (1912) de Louis Pergaud et film (1962) de Yves Robert.
Jean-Luc M. et Marc B.
Hier mardi à la permanence, j’ai proposé cet objectif espérant rentabiliser le trajet avec une voiture pleine, mais seul Jean-Luc a été intéressé, pour découvrir un coin encore inconnu pour lui. Il m’a fait confiance quand j’ai vendu l’affaire en disant que oui, St François-Longchamp, c’est loin, mais il y aurait de la neige et que ça décaillerait bien vu qu’après le col du Cheval Noir, la suite est exposée plein sud.
Partis de Montbonnot à 9h, nous Démarrions vers 10h30, mais première déconvenue, la partie en station est un peu longue. La neige (en dehors des pistes, car on est comme ça), c’était un peu du carrelage ! Quand nous sommes enfin sortis du domaine des pistes, le soleil était bien voilé et la transformation du carrelage en moquette, c’était pas gagné. Quand la pente s’accentue au détour par le nord du Roc Blanc, la neige nous a semblé nous promettre une descente pourrie : soit la croute cède et nous allons galérer pour tourner ; soit ça reste béton et dans la pente juste au dessous du col, nous ne serons pas plus fiers que ça !
Nous replions donc les gaules sans autre forme de procès et rejoignons les pistes au plus facile. Jean-Luc part bientôt dans le Queyras en séjour et moi, j’ai bien tourné ces derniers temps, donc ça a été une sortie dispendieuse et à oublier. Nous sommes rentrés sans bobo et toujours copains. C’est l’essentiel, non ?