le ski autrement

Mois : janvier 2024 Page 1 of 2

Chou blanc au Cheval Noir (31/01/2024) – « si j’aurais su, j’aurais pas v’nu » *

* P’tit Gibus, dans La guerre des boutons, roman (1912) de Louis Pergaud et film (1962) de Yves Robert.

Jean-Luc M. et Marc B.

Hier mardi à la permanence, j’ai proposé cet objectif espérant rentabiliser le trajet avec une voiture pleine, mais seul Jean-Luc a été intéressé, pour découvrir un coin encore inconnu pour lui. Il m’a fait confiance quand j’ai vendu l’affaire en disant que oui, St François-Longchamp, c’est loin, mais il y aurait de la neige et que ça décaillerait bien vu qu’après le col du Cheval Noir, la suite est exposée plein sud.

Partis de Montbonnot à 9h, nous Démarrions vers 10h30, mais première déconvenue, la partie en station est un peu longue. La neige (en dehors des pistes, car on est comme ça), c’était un peu du carrelage ! Quand nous sommes enfin sortis du domaine des pistes, le soleil était bien voilé et la transformation du carrelage en moquette, c’était pas gagné. Quand la pente s’accentue au détour par le nord du Roc Blanc, la neige nous a semblé nous promettre une descente pourrie : soit la croute cède et nous allons galérer pour tourner ; soit ça reste béton et dans la pente juste au dessous du col, nous ne serons pas plus fiers que ça !

Nous replions donc les gaules sans autre forme de procès et rejoignons les pistes au plus facile. Jean-Luc part bientôt dans le Queyras en séjour et moi, j’ai bien tourné ces derniers temps, donc ça a été une sortie dispendieuse et à oublier. Nous sommes rentrés sans bobo et toujours copains. C’est l’essentiel, non ?

Rochers Motas ou presque (28 01 2024)

par Aline.

Jean-François, Christine Chatellard, Ludovic, Sébastien et Aline

A la permanence de vendredi, le choix de la sortie se fait facilement grâce au compte-rendu de Carine. Les conditions de neige n’étant pas extras ces derniers temps, des conditions quasi de printemps, on opte à priori pour les Rochers Motas. On est 5, bon nombre pour remplir à bloc la voiture de Jean-François.

Un départ classique à 8h de Meylan. A 9h, il y a déjà pas mal de monde au parking du Collet.

Ouf, on peut chausser dès le début de la route sur laquelle il y aura 1 ou 2 passages à franchir à pied. La neige a bien fondu sur ces versants sud. Les couteaux s’avèrent rapidement nécessaires pour prendre les raccourcis (comme dit Carine), couper les lacets de la route. Jean-François, leader malgré lui, nous montre où se trouvent les Rochers Motas pour rassurer ses troupes, qui ne l’ont jamais fait. Ça va, ça a l’air à notre portée. Prudent, Jean-François nous fait bifurquer vers notre objectif un peu plus loin que normalement, par crainte que l’on ait à skier sur d’anciennes coulées. Pas de souci ! On n’est pas à 5 mn.

La montée jusqu’au Collu (ou col sans nom) se fait sans problème. Un hélico venu évacuer un.e blessé.e d’un genou, d’un autre groupe fait  une petite diversion ou inquiétude. A l’unanimité, on renonce à la pente qui mène au sommet (100 m de déniv.) car elle ne nous semble pas valoir le coup, étant bien glacée. La vue du Collu est déjà bien sympa ; on voit le Saint-Eynard et Belledonne d’un côté et les beaux mamelons blancs de l’autre. On décide de descendre sans tarder pour pique-niquer plus bas où il fera encore meilleur.

La neige a bien ramolli, un peu lourde sur le haut mais devient beaucoup plus facile rapidement,  style « moquette » et ce jusqu’au parking ! Il faudra juste faire attention à ne pas déchirer la doudoune sur les ronces qui parsèment les champs encore enneigés.

Conclusion : tout le monde est content ; une rando bien agréable par grand beau et doux, une neige très correcte et un groupe homogène (les nouveaux ont bien assuré !), très convivial. Dommage, qu’il n’y ait pas eu le temps pour la bière en terrasse, la faute au timing d’Aline !

 

Col du Sabot

Carine, François, Jean-Luc et Philippe B.

Tempête de ciel bleu sur l’Oisans, on y va … ou presque. Eh oui, la carte Visa Super Gold de Jean-Luc lui permet de traverser l’Atlantique mais pas de remplir son réservoir de diesel à la pompe pour nous amener jusque Vaujany. On a failli faire du ski de randonnée sur la rocade ! Heureusement, la carte Visa Bleue de François nous a sauvés.

On arrive un peu plus tard que prévu pour que Jean-Luc et Philippe tentent les rochers Motas. Super, on ira tous ensemble au col du Sabot. Il fait 2 degrés sur le parking, la neige est gelée et on sort vite les couteaux sauf Philippe qui randonne super léger et les a laissés chez lui. Il prend l’option de suivre la route au pas de course version ski de rando et arrivera toujours avant nous qui prenons les raccourcis. Jean-Luc prend tellement les raccourcis qu’il piquera une tête dans un ruisselet. Plus de peur que de mal, ouf. Carine a 2 chevaliers servants qui lui mettent et lui enlèvent ses couteaux selon son humeur. Merci encore à eux. On a le choix entre toutes les traces de montée et on se fait un petit mix de toutes avec pleins de souvenirs associés à chaque versant parcouru. Carine s’essaie à quelques conversions afin d’être prête pour le séjour dans le Queyras où elle sera entourée de pros. Ses 3 acolytes ont à peu près le même discours sur la technique des conversions (à part le planté du bâton).

Pique-nique sur une des bosses du col du Sabot puis 13 h sonne le début de la descente sur une moquette de rêve. Vous y avez cru ? Nous aussi. 

On a chacun notre version sur la qualité de la neige. Comme c’est moi qui écrit le CR et que je ne suis tombée qu’une fois (!), je dirais que c’était vraiment bien avec du bon, du moins bon mais surtout pas du glacé ou du qui fait du bruit.

Comme d’habitude, on a terminé cette belle journée en terrasse.

Séjour au Habert d’Aiguebelle, saison 6 (19-21/01/2024)

Christine Chatellard, Yves Cluet, Marc Bertier (+Yannis).

Après qqs jours d’une météo très arrosée même en altitude et des températures trop douces, il fallait croire aux prévisions d’amélioration pour les 3 jours !

Le Habert d’Aiguebelle et son extension, bientôt en service. Photo Yannis.

J1

Vendredi à 9h30, Yves et moi passons prendre Christine aux Tuileaux. Plafond nuageux encore très bas, 5/10 cm de neige fraiche sur la route après Prabert, mais nous arrivons sans encombres à l’avant dernier parking. Beaucoup moins de monde que vendredi dernier. Nous partons vaillamment vers le habert d’Aiguebelle, presque 500m plus haut, sans sortir de la brouillasse. Halte au habert pour saluer Marian, le gardien, pour nous alléger un peu et pour un petit casse-croute à l’abri. Après quoi il faut un peu se forcer pour redémarrer, mais la promesse de trouver le soleil rapidement est un moteur efficace.

Dans la neige fraiche de la nuit, les différents objectifs classiques ont déjà été bien tracés. Le tout est de ne pas se tromper de trace dans le brouillard. J’ai l’impression de bien me repérer et me permets de rassurer Christine : « oui, oui ! Pas d’inquiétudes, je maitrise le pilotage » vers notre objectif, le col de l’Aigleton, à 600mD+ du habert. Après 200mD+, nous sortons au soleil… pile dans la bonne direction. Non seulement la trace est impeccable, mais la neige reste peu tracée à la descente. Nous laissons le col géographique (pédestre) et atteignons le classique passage à ski un peu plus haut et même le sommet du petit rocher qui les sépare.

Christine et Yves (au Col de l’Aigleton ?)

Les qqs jours récents de pluie n’ont pas trop attaqué le manteau neigeux au-delà de 2000m et la neige de la nuit est, comme espéré, très agréable voire facile à skier. Le temps de descendre suffit pour que le beau temps prenne le dessus sur les nuages jusqu’en vallée. Néanmoins, à cette époque de l’année, le habert ne voit pas le soleil bien longtemps. Donc l’après-midi au soleil sur la terrasse, ce sera pour une autre fois ! Marian nous installe dans une chambre de 4 où nous serons rejoints demain par Yannis, un copain d’Yves. Ce soir nous devions être seulement 2 groupes de 3, mais finalement l’autre trio n’arrivera que le lendemain car ils se sont trompés dans la date ! La fin d’après-midi dans le chalet est… fraiche. Dans ces conditions, plus encore que d’habitude, je ne suis pas le meilleur des compagnons, car je ne résiste pas à aller me réchauffer sous la couette et Yves en fait vite autant. Nous laissons donc Christine en tête à tête avec Marian, plus sociable que nous ! Au repas, et en raison de la défection de l’autre trio, nous bénéficions d’une double ration de « Matouille », déclinaison chartrousine de la tartiflette. Super ! Mais Yves regrettera dans la nuit d’avoir « saucé » le gras/graillon au fond du plan !

J2

Bonne nuit pour nous trois. Petit-déj à 7h30, car Marian va partir vers 8h30 pour tenter un première (pour lui) : le Pic du Pin à ski (Je dis bien le Pic du Pin, pas le Pas du Pin, qui n’a aucun secret pour lui). Mais en son absence, Marian ne ferme pas la salle commune du refuge et nous avons la possibilité de partir plus tard. Je modère donc les ardeurs de Yves car nous avons meilleur compte de ne pas être de retour trop tôt et plutôt de profiter au mieux du soleil.

Aujourd’hui, objectif des plus classiques, la Cime de la Jasse 2478m, soit 750mD+. Nous partons vers 9h, heure à laquelle de nombreux randonneurs  déboulent déjà du parking, mais la foule reste raisonnable ! Nous partons un peu plus à l’W qu’hier de manière à trouver le soleil le plus tôt possible en remontant le vallon du Vénetier. Sur notre droite, nous surveillons attentivement la progression impressionnante de Marian. Pour nous, montée très agréable sur une belle trace, au soleil, sans l’air froid qui nous inquiétait au départ du refuge. Au pied de la montée finale, on repère que la combe qui descend  tout droit du col du Pra, 150m à droite (à l’E) de la Cime de la Jasse porte déjà 7-8 traces de descente (c’est plus sûr), mais nous laissera encore de beaux espaces vierges si je convaincs mes acolytes d’y passer. En haut, belle surprise, l’accès est facile à ski jusqu’au sommet. Il me semble que ça ne m’était pas arrivé depuis « des années ». Vue très dégagée à 360°.

On ne pique-nique pas sur place pour rejoindre, au plus vite, la combe visée avant qu’elle ne soit trop traffolée. Bingo ! C’est un délice. Puis on continue jusqu’au déversoir des lacs (2150m) pour un assez long pique-nique bien mérité. Au moment de rechausser, il nous paraît vite évident qu’il est inutile de descendre vite fait dans le frigo du bas. La Bédina (2430m) nous fait de l’œil et on va essayer d’en approcher. La trace que je suis finit par nous en écarter vers la droite et nous emmène au col de la Jasse. Premier constat nous avons réussi à fatiguer un peu Yves qui, moins habitué que nous aux conversions amont, y a laissé un peu plus d’énergie. Du col de la Jasse, on repart un peu à gauche sur la crête vers la Bédina, mais l’impression de vide des 2 côtés « refroidit » un peu Christine et nous faisons assez vite demi-tour vers 2400m, et descendons la rassurante combe du Col de la Jasse. On profite au mieux de la longue descente vers le refuge, mais les traces se sont multipliées. C’est quand même du beau ski facile.

Au refuge, l’ambiance est moins feutrée que la veille. C’est complet ! Yves et moi nous contentons d’une petite heure de sieste. C’est alors qu’arrive Yannis, le copain d’Yves qui nous accompagnera demain… et déjà cette fin d’après-midi pour quelques parties de tarot.

J3

Ce matin, le ciel est clair mais légèrement voilé. On envisage la montée à la Dent du Pra par les lacs du Vénetier, en gardant l’option de changer si la montée au dessus des lacs nous intimide trop par sa raideur (relative, 35° sur 150mD+, je dirais) et son étroitesse (relative aussi). Sur  le trajet d’approche, Christine nous fait remarquer à raison qu’on pourrait l’attendre. Message entendu !  Une fois arrivés à pied d’œuvre, nous trouvons une belle trace, mettons assez vite les couteaux et enlevons les cales de montée pour plus d’aisance dans les conversions. La montée raide forme 2 couloirs parallèles entre lesquels il faut choisir. Le traceur n’a pas choisi celle qui aurait eu ma préférence. On va se ranger à son choix. De plus la trace a été bien esquintée  par de nombreux passage à la descente (Apparemment, beaucoup de randonneurs montent par le col de l’Aigleton et descendent de ce côté). A moi de rabouter/raccommoder les morceaux de traces restant pour aider mes petits camarades, surtout Yannis qui a encore de l’aisance à acquérir pour les conversions dans la pente. Au plus étroit, les conversions s’enchainent à moins du minimum de 6 foulées souhaité par Yves. C’est comme ça et pas autrement, non mais des fois ! Avant de sortir nous sommes rattrapés par un skieur bien plus rapide que nous qui passe sans un mot pour la trace.

La suite (env. 300mD+ ?) va bien. Au pied de la dernière pente, bien relevée, je propose de terminer là notre montée, mais mes 3 camarades ne demandent qu’à terminer proprement le travail si bien commencé. C’est réglé en qqs coups de cuiller à pot !

g. à d. Marc, Christine et Yannis sur la crête finale de la Dent du Pra – Photo Yves

Une fois passée la crête qui aboutit au sommet, on découvre que celui-ci serait même accessible à skis… si il n’était envahi de skieurs en phase pique-nique. Quant à nous, nous pique-niquerons juste un peu plus bas, ou bien un peu plus bas, ou encore un peu plus bas, ou après les dernières difficultés… Bref, on verra !

Skieurs-pique-niqueurs à la Dent du Pra. Photo Yannis.

Retour au Habert, où Yannis retrouve sa femme et ses enfants. Au moment de nous attaquer au « boarder cross » (une grande première pour Christine !), nous les laisserons finir en famille et partirons devant. Aux Tuileaux, il reste à Christine à retrouver son chez elle glacial, vu que son chauffage donnait des signes de faiblesse.

Conclusion

Malgré un effectif réduit, séjour court très réussi. Remerciements tout particulier à météo-France pour le calage de la fenêtre de beau temps !

Et y aura-t-il un « Habert d’Aiguebelle – saison 7 » en 2025 ? (A suivre…)

Col de la petite Vaudaine

Aline, Jean-Michel, Loïc, Jean-François

1450m BERA 3, le col à 2370m

Un dimanche à Chamrousse par beau temps en hiver…

Formation DVA samedi, séjour au habert d’Aiguebelle en cours… restera-t-il des skieurs pour ce we.

On peut toujours compter sur Jean-Michel !

Il propose le col de la petite Vaudaine pour dimanche. Départ 8h aux tuileaux, à Skis depuis Casserousse 8h45. Le bon timing, même si on doit bien le reconnaitre le départ du bas de la piste ressemblait plus au Grenoble-Vizille, qu’une balade contemplative du dimanche.

Et puis plus grand monde quand on bifurque par les Pourettes et la brèche Nord, et encore moins quand on s’éloigne des lacs Robert. Certes pas facile de faire sa trace tout au long de la journée, mais Jean-Michel avait flairé le bon plan.

Montée depuis Casserousse sans déchausser et quasi sans couteaux pour tous dans une bonne neige. Au pied du couloir de l’échaillon on choisit le confort des couteaux pour les 2 ou 3 conversions plus délicates.

Arrivés au sommet du couloir, je pense avoir eu des hallucinations. Jean Michel nous informe qu’à sa montre on fait du 600 m/h… je regarde l’heure il est 12 h … ça ne le fait pas ! on n’est pas à 3200 mais plutôt 2300 !!

 Bon il s’agissait a priori de la mesure de la toute dernière portion.

Arrivée au col (2370) vers 12h 45, pour un pique-nique à quatre au sommet et une personne un peu plus loin. On se croirait en semaine.

Très bonne descente, même si on aurait aimé le tout en poudreuse plus légère.

Arrivée en bas de l’Echaillon, il reste 300 m de dénivelé et qq kms pour joindre le couloir de Casserousse également en bonne neige (avec bien  sûr qq cailloux , on est à Chambrousse !)

Arrivée à la voiture à 15h 30 environ.

Connue  pour ses qq longueurs est une super ballade, cette petite Vaudaine nous a permis de passer une belle journée sans personne sous un beau soleil à partir de 12h.

Le Tabor Matheysin

970m – Belle météo, BERA 2

Christine J, Edwige, Christine C , Jean Luc, Thierry, Didier, Brett, Jean-François

Le temps des premières

Départ 8h00 des Tuileaux, 45 mn de route pour rejoindre Saint Honoré

Il faut profiter de la neige tombée et d’un soleil généreux. Ma grenouille me dit que ça se gâte semaine prochaine

Déjà un monde incroyable à la permanence, une première pour un vendredi de janvier… certes avec qq bricoles à grignoter. Merci Christine et Guy pour l’organisation. Parmi les présents, il  se décide une sortie le samedi, pour le (petit) Tabor de la (grande) Matheysine, bien aidés par un CR  élogieux de Skitour .

Première pour Didier et Edwige dans le sud isérois plus habitués au nord Belledonne

Première de la saison pour Brett et Jean Luc et Christine

Premières conversions (bien réussies) pour Thierry qui essayait enfin son matériel en vraies conditions…

Du brouillard à Pierre Chatel, mais très vite on retrouve le soleil pour  un départ vers 9h15.

La montée se passe à l’ombre mais dans une excellente neige sur un chemin facile jusqu’au lac de Charlet, sans glace, ce ne sera pas la première pour les couteaux ce samedi.

On remonte le vallon en voyant déjà où nous pourrons faire notre trace en descente même s’il y a un peu de monde. Une montée jusqu’au sommet sans glace, sans cailloux, ce qui est rare.

Un arrêt pique-nique non sans avoir faut qq virages dans une belle poudreuse. Super descente jusqu’au col… Là s’arrête le coté idyllique de la sortie…

On se dit que ce vallon qui évite de prendre le chemin, ça va être top. Mauvaise pioche ! sauf pour les réparateurs de semelles sur la partie médiane… bien enneigée mais sans sous couche.

Cela n’altère pas la bonne humeur générale au retour aux voitures vers 14 h

 

Col du Sifflet – 12/01/2024

1000m – Belle météo, stable , BERA 2

Sylvie, Bernard, Marc B, Richard, Jean François

Proposition  de la permanence  du mardi d’aller vers le pas de la coche et d’aviser selon l’état de forme, la neige.

Départ 8h30 des Tuileaux, pour être vers 9h à Prabert.

Voiture bien remplie à 5 , sous réserve de récupérer les bâtons toujours trop grands  pour le coffre à l’intérieur.

Presque un voyage sans histoire… c’était sans compter sur la route bloquée par les gendarmes qui chainaient leur fourgon. On a poireauté 30 minutes… mais faut bien des rtt pour tout le monde, on ne les a même pas invectivé au passage ! Du coup on est parti de la voiture vers 9h 45

Autant dire qu’il y avait du monde … beaucoup.

 Après un bordercross parfait tout le monde s’éparpille. Le coté pas de la Coche n’est pas le plus prisé restant à l’ombre. Ce qui fut parfait pour conserver une poudreuse légère et (presque ) faire sa trace. On se fait doubler par Philippe D et on a même senti le courant d’air quand son fils est passé 2 fois (nous on a eu le temps de n’en faire qu’une ….)

La stabilité du manteau neigeux nous a permis de monter en laissant le pas de la Coche sur la gauche dans un vallon un peu plus raide (30-35) et rejoindre un passage pour accéder au col du Sifflet (ou du moins s’en approcher). Une vue exceptionnelle de proximité sur Belledonne et en arrière plan l’Oisans.

Petite bise un peu fraiche pour le pique nique avant une descente magique jusqu’au Habert d’Aiguebelle. Bordercross à l’ombre resté quasiment sans pierre. Retour à la voiture vers 14 h.

La montée au col du Sifflet en court-circuitant le Pas de la Coche certes plus courte que la Jasse ou l’Aigleton, reste agréable car moins fréquentée mais nécessite de bonnes conditions.

 

 

Grand Rocher – 11/01/2024

Patrick Rouzelens et moi (Marc B.)

Dès la permanence de mardi, nous avions pris rendez-vous Patrick et moi, pour profiter des conditions annoncées pour ce jeudi à 9h précises ! Personne ne nous a contacté pour se joindre à nous. Tant pis pour les absents, comme souvent, ils ont eu tort. Pendant le trajet, le ciel ne s’est pas dégagé, mais grand bleu au parking du foyer de ski de fond. Étant donnée l’orientation W, nous sommes restés à l’ombre une bonne partie de la montée, mais la neige aussi qui est restée froide et légère. De nombreux groupes de plusieurs dizaines de raquetteurs semblaient s’être donné rendez-vous. Raison de plus pour ne pas nous précipiter tout de suite au sommet (1926m), et pour déchausser au sommet précédent (1914m) pour descendre plein W sur 100mD-, un champs de poudreuse peu trafollée. Exceptionnel… (mais ambiance glaciale pour repeauter).

On monte alors braver la foule au sommet. Pour descendre, on passe de nouveau au sommet 1914 pour descendre son versant Nord, excellent et un peu moins tracé. Neige de rêve jusqu’au rapide arrêt pique nique à mi-pente au soleil. Retour sans encombres à la voiture.

C’était la première fois que nous skiions ensemble, Patrick et moi, et c’était vraiment cool.

Mt Fromage (Toujours !) – 10/01/2024

Martine, Bernard, Eric et moi (Marc B.)

Trois habitués des lieux pour accompagner la découverte par Martine de cette arlésienne, le Montfromage. Rdv aux Tuileaux à 9:15. Route noire jusqu’au col de Porte, plus sale sur la boucle du parking. Arrivés sans gros effort à la crête, alors que la météo était annoncée « très nuageuse », nous avons cru un moment que nous continuerions au soleil. Nous avons même vu nos ombres plusieurs fois quelques secondes ! Sur la crête, les 2 passages parfois un peu désagréables étaient en bonnes conditions. A la bosse qui semble être « officiellement » le Montfromage, nous avons interviewé un skieur qui nous a montré où passer une autre fois pour la descente directe. Pour cette fois-ci nous sommes restés sur la boucle AOC Montfromage-MSR, en continuant jusqu’au sommet du télésiège, et un tout petit peu plus loin (point coté 1696), promontoire de départ de tricotages en versant W connus de Bernard. Ça aussi, ce sera pour une autre fois. Aujourd’hui, on reste classique. J’ai malgré tout proposé de démarrer dès le haut, dans les arbres, 20m à droite de la descente sur l’ancienne piste, conformément à une trace GPX transmise par Carine. Disons que nous n’étions pas tout à fait au niveau pour en profiter, et nous sommes vite revenus sur la trace habituelle, avons traversé la route du Charmant Som et continué jusqu’au départ du télésiège désaffecté, ou plutôt 50 m avant d’atteindre le ruisseau qui vient de la prairie du col de Porte. Nous avons repeauté et pris le chemin qui surplombe celui-ci de 10m à l’W. Bonne pioche ! On évite ainsi les multiples complications du fond du vallon lorsque la neige n’est pas suffisamment accumulée. 400m + loin (50m après le vieux poste transformateur) on descend dans le fond pour terminer la remontée vers le téléski, puis de là le retour au parking.

Mt Fromage (Encore !!!) – 7/1/2024

Matis, Sébastien, Richard et moi (Marc B.)

Météo peu engageante ce week-end et session DVA hier samedi pour certains, il fallait donc toute la motivation de Matis et Sébastien pour monter un projet de sortie ce dimanche. Patrick M., tenté un moment, a jeté l’éponge en ouvrant l’œil ce matin. En fait, on le comprenait bien au départ des Tuileaux, mais en fait il a eu tort ! Route un peu sale à partir du Sappey et arrivée délicate au parking du col de Porte. Le vent qui y souffle nous inquiète un peu. Bonne surprise, dès que l’on entre dans la forêt on ne le sent plus du tout, et surtout on ne le retrouvera pas sur la crête, mais seulement au retour au parking ! Superbe montée jusqu’au col puis à la bosse du Mont Fromage et enfin en haut de l’ancienne piste. La descente est en excellente neige jusqu’à la route, traffollée mais légère. Ça démange Matis de s’écarter sur la droite et je le suis. C’est très bon, mais il faut faire un peu d’attention et bien mettre les deux skis du même côté de chaque arbre ! Arrivé à la route, Matis nous dit qu’il est attendu pour le repas de midi. Il ne reste donc plus qu’à se laisser glisser, au lieu de vouloir faire le malin comme moi et se gameller sur même pas une piste… verte ! On aura peut-être la photo de ce traitre de Matis !

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