le ski autrement

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Compte rendu d’une sortie à la journée

Duo-Fromage (6 décembre)

Carine Laloux, Marc Bertier.

Y en a des qui voulaient sortir lundi ou peut-être mardi ou peut-être lundi, mais finalement mardi ! Comme la fenêtre favorable couvrait les deux jours, inutile de choisir, y a qu’à tenter les deux ! Comme les fétichistes du départ à l’aube se sont positionnés sur mardi seulement, avec Carine nous nous sommes retrouvés à 10h30 aux Tuileaux pour monter au col de Porte. Après la nouvelle chute de neige de la nuit, les éclaircies prévues se sont concrétisées.

Petite montée de rêve au Mont Fromage. Nous avons tracé mais dans une couche très raisonnable de poudre très légère. Disons 15 cm par dessus les traces précédentes. Sur la crête, c’était de nouveau tracé ! La descente n’était plus vierge, bien sûr, mais il restait de quoi faire nos traces.

Nous n’avons pas choisi de descendre jusqu’au bas du télésiège, car je n’étais pas certain qu’assez de neige s’était accumulée dans le ruisseau (des Cottaves ?) pour remonter facilement au Col de Porte. Et puis on se garde ça pour une prochaine fois.

Enfin, vous avez compris, c’était bien cool !

3 déc. 2021 – The place to be today : le Collet d’Allevard

Guy Lamy, Björn Gronquist, Marc Bertier.

Aujourd’hui, c’était la première sortie officielle MSR pour la saison 2021-2022. À la permanence de Mercredi, Guy et moi nous avions vu venir la belle météo de ce jour et prévu d’aller chercher la poudre au Collet d’Allevard. Bien nous en a pris !

J’ai proposé à Björn de se joindre à nous, et nous étions en route dès 9:15. Plus tôt ça aurait été bien inutile, et même une faute de goût ! Arrivés sur place sans forcer l’allure sur une route bien blanche, nous démarrions vers 10:15 du Collet 1450 (Malatrait, ça s’appelle ! Je savais pas). Le soleil était déjà bien agréable. Le vent que je craignais en voyant souffler les sommets de Belledonne depuis l’autoroute, était inexistant. La neige magnifique est moins vite trafollée dans tous les sens qu’à Chamrousse et nous avions bon espoir de pouvoir encore faire nos propres traces à la descente. La montée s’est déroulée sans l’ombre d’une problème : super-Collet, col de l’Occiput, les Plagnes (2100m).

Quand même, la température au sommet ne poussait pas à la sieste… ni même à pique niquer ! On a tenté de profiter au mieux de la descente, mais Björn était un peu enquiquiné par des restes de colle sous ses semelles. Ça n’aide pas trop, surtout que les pentes sont faibles dans de grandes zones. Mais bon an mal an, on a réussi à laisser quelques belles triples traces !

Bref, nous n’avons qu’un regret : les stations de ski vont ouvrir ! Quel dommage 😉

 

Cime de la Jasse par Pouta

 

Une petite dernière à 9 puis  8 ,  5 puis 4 , 3 , 2… et 10 au bar le3 avril

 

Christine C, Christine J, Florence, Philippe G, Pierre, Bjorn, Brett, Marc B, Paul, Jean-Francois

 

Après la morosité du discours du grand gourou national mercredi, Christine C propose de tenir toutes le permanences d’avril, c’est-à-dire celle de vendredi 2. Bonne idée et merci pour l’initiative qui fédère du monde à la permanence.

Choix rapide et consensuel de la course à la Jasse par le coté Nord. Paul,  l’expérience aidant    signale que le rafraîchissement va peut être conduire à une peu de neige dure , mais il ne le dit pas fort et on part du coup un peu tôt (pour la neige) et dans la bonne humeur  vers 7 h des Tuileaux à 8.

7H 50  départ de la voiture et çà discute déjà de la meilleur option : par les pistes du bas à l’ombre dans le trou .. ou par la piste de Clapiere lumineuse avec vue splendide  et ensoleillée. Pffff !!!

Au dessus de lac de la Jasse, il faut bien reconnaitre que le petit vent frais et l’absence de soleil rendent la neige un peu dure.

Bjorn opte pour le col de la Pouta, bientôt rejoint pas Christine J et Brett.

Le groupe de 5 passe un premier petit raidillon un peu pentu. Paul fait une petite glissade vite rattrapée  , Christine C bricole avec son bâton, Pierre ne semble pas apprécier le coin. Vers 2100 on fait un petit point au soleil. Pierre rejoint l’autre groupe.

Le soleil gagne un peu de terrain et nous incite à continuer à 4. Personne devant, ni derrière. On arrive dans le combe finale. Paul , blasé…,  qui a déjà fait la Jasse cette semaine décide de reposer son genou récalcitrant.  Nous voilà 3. Christine enchaine les conversions en pente plus raide … mais bricole encore avec son bâton et décide de s’arrêter. Marc et moi, qui avions aussi fait la cime de la Jasse la veille, conscient que nous étions les chauffeurs choisissons de s’arrêter pour un regroupement général.

Descente correcte puis très correcte au voisinage du lac . Pique nique de rigueur vers le Lac et une occasion de trinquer avec Paul pour ses septante-neuf et un vieux fond de Vulneraire apporté par Christine.

Attention Pique-nique très Covid à 2 m les uns des autres, bien alignés vu qu’on   était plus de 6 sur la voie publique .

On retrouve Florence et Philippe dans la dernière descente ; heureusement le président est là car je m’y perds dans la composition du groupe

 Bjorn nous dit que le bar à coté du télésiège propose des bières à emporter. Merci à lui et pour le pot offert à tous qui nous permet  a priori de clore dans de très  bonnes conditions  la saison comme demandé par le gourou ci-dessus nommé.

 

PS il nous reste les sorties à moins de 10 kms  mais pour la neige …

Belle étoile – 28 mars 2021

Avec Christine C., Christine J., Jean-François et Guy

Les 4 « courageux » ci-dessus nommés avaient la prétention d’aller au Pic des Cabottes. « Difficile » disaient les uns, « Attention à la course de ski alpinisme « La Belle Étoile » qui a lieu ce dimanche ! » disaient les autres. Qu’importe ! Forts de notre courage, nous avons RdV au Pré de l’Eau à 6h30 ancienne heure (chacun s’arrangera avec son réveil …).

Départ du Pleynet à 8h35 et montée vers le rocher de l’Évêque où déjà 2 coureurs arrivent. Un groupe bien informé quitte alors la pente débonnaire pour partir à gauche dans une pente peu amène. Nous ne les suivons pas, on trouvera mieux plus loin. Un peu plus loin 2 gaillards se lancent dans une pente un peu raide et sont forcés de déchausser et porter leurs skis. Pas pour nous ! On verra plus loin …

Mais chemin faisant, il nous faut admettre que nous ne nous approchons pas beaucoup du Pic des Cabottes. On croise encore quelques coureurs qui descendent de Belle Étoile, mais il n’y a pas foule. Ce sera donc notre destination.

Et ce fut un excellent choix (le Pic des Cabottes l’aurait été aussi bien sûr), car lors de la descente, la neige était vraiment excellent, une poudreuse inespérée jusqu’à 2150 m environ, où nous avons décidé de pique-niquer. Ensuite nous avons recherché les versants plus ensoleillés pour trouver une neige transformée et nous avons rejoint le vallon du Pra avant de revenir à la station.

Une très belle sortie par une équipe courageuse mais pas téméraire, et qui doit encore travailler son orientation …

Guy

Orionde 28/03/21

Vendredi soir, à la permanence zoom, on est 8 à vouloir sortir ; 4 (les plus courageux) au Pic des Cabottes et 4 à Orionde (François, Brett, Richard et moi-même, Aline).  Je rêvais de faire enfin Orionde par beau temps. Un départ à 7h30 des Tuileaux,  à la toute nouvelle heure d’été,  est prévu. Déjà pas mal de voitures,  à 8h à Prabert, en ce dimanche radieux.  On se gare un peu en dessous du parking, sur le bord de la route sèche.

Nous ne sommes pas les seuls à avoir choisi Orionde et il y a aussi des raquetteurs. On porte sur quelques centaines de mètres sur le chemin ; et une fois que l’on a chaussé, quand le chemin se redresse, il y a pas mal de cailloux, on se dit qu’à la descente ce ne sera pas évident ; un randonneur nous conseille, pour la descente, pour éviter les cailloux,  de prendre la « route », même si elle remonte un peu. Le vallon, bien trafolé et glacé ce matin nous oblige à rapidement mettre les couteaux ; pas facile de trouver le bon cheminement avec toutes les traces de descente et les bosses. En haut de ce vallon, la neige change de texture, devient une « moquette à poils ras », qui permet d’enlever les couteaux . François choisit à bon escient, de ne pas monter directement dans le vallon mais d’obliquer vers la crête ; ce qui nous permet d’atteindre le sommet tranquillement où la température clémente nous incite à rester un moment.

Petit casse-croûte avant la descente que l’on fait du côté où l’on est montés et pas par la combe Nord-Est plus raide qui paraît un peu trop tracée. Un début bien agréable sur cette moquette « aiguillettée »,comme nous dit Richard, spécialiste des moquettes. Le vallon trafolé a heureusement un peu ramolli mais pas partout. On choisit donc de continuer la route qui remonte un peu et qui nous mène au pont de la Betta après quelques petits déchaussages.

Une sortie sympa, avec une météo très agréable et  en très bonne compagnie !

Photos ici

Cîme de la Jasse 02/04/21

Marc B.and Björn, Eric T., Richard St L., Antoine L.,

Guest stars : Jean-François and Co.

La veille, Paul ayant fêté son anniversaire en partant faire la Cime de la Jasse avec 3 charmantes personnes, 
il y avait une session de rattrapage ce vendredi. 
 
Sous le pilotage attentionné de Marc, nous voilà partis à 7h50 des voitures. 
 
Nous ? Nous ! c’est à dire 5 hommes …. donc en plus de notre vénéré organisateur – chauffeur – berger : 
  • Antoine qui comme son saint patron expérimentera le désert en partant loin devant, la pénitence car il a oublié ses couteaux et la tentation en voyant les nôtres. Heureusement qu’il était bien connecté avec le ciel du téléphone pour nous permettre une synchro avec Bjorn
  • Eric, qui trop gourmand repoussera trop longtemps de mettre les couteaux, devra plonger pour récupérer son sac (une pensée pour Guy) et  partira un peu dans la pente pour finir défiguré … du coude … par la neige dure.
  • Richard, coeur de lion qui se porta au secours de son petit camarade en difficulté. 
  • Bjorn, qui entre envie, volonté et problèmes de santé en a un peu bavé pour atteindre les lacs du Vénétier et que du coup on a un peu raté en redescendant. C’est la où St Antoine nous fut précieux !
C’est tout ? Non, car encore et toujours, il y a des surprises dans les sorties MSR.
Nous sommes arrivés au parking le matin en même temps que Jean-François, accompagné de sa fille et de son copain. 
Du coup, nous avons plus ou moins fait montée commune, pour notre plus grand plaisir bien sûr. 
 
Ah au fait, beau temps; neige bonne en haut et en bas, skiable au milieu; belle vue et ski cross en plutôt bon état.

Cordialement, Eric Trouvé

Photos : Cime de la jasse Avril 2021

La dent du Pra versant Nord (jusqu’en haut !) – 31 mars 2021

Rebelote ! Après avoir été à deux (ou quelques) doigts de sortir au sommet jeudi dernier, j'(Marc) ai proposé à Martine, Pierre (W) et Jean-François d’y retourner tant que c’était chaud. Jean-François n’a pas pu se libérer, nous sommes donc partis à trois, en famille.

Même horaire que la semaine dernière, mais entre temps on est passé à l’heure d’été. On a donc eu le soleil un peu plus tard, mais comme le regel prévu ne s’est pas produit, c’était ok.

Comme Paul la semaine dernière, Martine m’a sagement et gentiment laissé imposer mon rythme… comment dire… modéré. Mais ça a payé puisque nous avons dépassé à ski le point final de jeudi dernier. Je dirais que l’on a mis les crampons 30 m au dessus.

Là, il a fallu que je me fasse remarquer en laissant glisser mon sac à dos 150m plus bas. On a donc laissé les skis pour terminer et sortir rejoindre les randonneurs venus par le col de l’Aigleton ou les lacs du Vénetier.

La descente initiale en crampons était un peu impressionnante. Mais à ski, le démarrage dans la pente n’aurait pas été donné non plus ! La suite était -je dirais- entre assez bon et très bon. En revanche, l’aller-retour en crampons sur une cinquantaine de m de dénivelé, les manip. et le passage (facile) au sommet, nous ont pris largement plus d’une heure.

Belle descente dans ce vallon magnifique, d’autant plus agréable sans les habitués du hors piste du col du Pouta.

PS : n’y retournez pas juste pour piquer mon sac à dos, je l’ai récupéré au passage. En revanche mon sac à crampons (vide) a disparu de manière incompréhensible, en tout cas incomprise !

Je vais essayer de mettre une photo… ça changera !

la peau de Chamechaude

Sylvie, Marc B, Richard,  Jean-François

 

Richard meneur de la permanence de mercredi   propose pour sa reprise un petit Chamechaude pour une dernière de la saison en Chartreuse. Finalement on se rend compte qu’on n’y va pas si souvent et pourtant cela reste un cadre exceptionnel à 1/4 d’heure .

  Départ des Tuileaux à 7 h 30… ce qui est bien trop tôt pour la neige un peu dure, un peu tard pour être rentré pour l’apéro,  la bonne heure pour éviter le pique nique . Personne n’est d’accord mais ne dit rien. Disons que 9- 10 h aurait été peut-être mieux

Va pour 7h 30 et du coup,  à 8 h sur les skis (tout neufs)  pour Richard, Sylvie, Iron Marc et votre serviteur.

Eh oui Marc skie 5 jours sur 7 ou presque , Hier il s’entrainait pour Belle Etoile avec coach Paul, la semaine dernière en séjour , plus rien ne l’arrête sauf peut être …

Bon on ne va pas se le cacher la neige n’était pas poudreuse mais il y avait juste le nécessaire avec les couteaux pour aller en haut en 2 petites heures et ne croisant pas grand monde. Sylvie prend le temps de saluer de loin qq chamois de sa connaissance étant une pro du coin.

On bricole et on discute entre deux tas de pierres au soleil pour dépeauter avec un vent assez fort.

Descente correcte en cherchant les endroits non trafolés (il y en a )  mais surprise on attend Marc qui d’habitude skie tout en douceur et facilité. On pense que c’est peut être ces courses répétées qui fatigueraient notre homme. Eh ben non

Arrivé quasi en bas , il se rend compte qu’il n’a enlevé qu’une des 2 peaux … et lui qui se disait que ces skis ne valaient plus rien.

Vous l’aurez compris , on ne pouvait pas ne pas faire de compte rendu de ce moment de gloire de notre champion des guenilles de la semaine.

Retour tranquille à la voiture avec  un Marc retrouvé !

 

La dent du Pra versant Nord (enfin presque !) – 25 mars 2021

Hier à la permanence Zoom, malgré des prévisions météo assez engageantes, seuls Paul et moi (Marc B.) sommes décidés à partir un peu tôt pour aller chercher une face peu travaillée par le soleil. Nous nous mettons vite d’accord pour adopter ma proposition… un peu osée : la dent du Pra (2623) depuis le Pleynet (1443).

Nous quittons le parking des Tuileaux vers 7:00 et démarrons sur les skis avant 8:10. Les autres skieurs au départ visent la Belle Étoile qui nécessite de passer sur le vallon de l’autre côté des rochers de l’Evèque. En raison de la fermeture de la station des 7 Laux, c’était pourtant l’occasion de rester dans le vallon du Pra qui nous tend les bras(*). Chose bien agréable un soleil frisant éclaire déjà le vallon. Montée facile jusque vers 1950m, puis la pente commence à se relever, mais à mon train de sénateur ça va pas mal. Paul reste gentiment avec moi… ou ronge son frein, allez savoir !

A l’approche de la pente qui descend du col du Pouta que nous allons laisser sur notre droite, nous nous sentons encore seul, quand tout à coup déboulent dudit col, deux puis 5 (et plus tard 10, 20) personnes bardées de poteaux, cordes, pelles, etc. Les premiers repeautent à notre hauteur et s’engagent vers la dent. Ils vont équiper un passage de « la Belle Étoile », course de ski-alpinisme du week-end prochain.

Leur passage m’a donné un coup de mou, puis j’ai repris l’énergie nécessaire dans ces pentes qui commencent à se redresser sérieusement. Il faut même tracer un peu car le passage qu’ils équipent passe bien à l’ouest de la Dent alors que nous visons le passage juste à son Est. Les pentes sont données pour 45° mais il faut reconnaitre que la qualité de la neige facilite le passage et le soleil passe tout juste au ras de la crête. C’est vraiment chouette.

Mais, mais, mais… à moins de 100m de déniv de la sortie, nous choisissons de ne pas risquer de nous mettre en situation délicate pour passer la zone finale donnée pour 50°. Nous avons l’impression que nos énergies et les conditions auraient pu nous permettre de passer, mais tout est dans le « auraient pu ». Le risque de devoir mettre les crampons ou de devoir dépeauter en situation accrobatique nous fait décider de nous arrêter là pour profiter de la descente magnifique qui s’offre à nous.

La descente tient toutes ses promesses. Évidemment, il y a beaucoup de traces dès que l’on rejoint la descente du col de Pouta, mais la neige est restée poudreuse sur une grande partie de la descente. Super.

Merci Paul, de ton aimable compagnie, et merci à Météo France qui a fait l’effort de faire encore mieux que prévu.

Pour les photos… C com’ d’hab’ avec moi, zéro pointé !

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(*) Du coup, Skitour qualifie ce parcours de « randonnée fossile » : désormais peu fréquentée depuis l’ouverture de l’autoroute Pouta-Le Pleney. Prière de ne pas confondre avec « randonnée pour fossiles » !

Col du Cheval Noir

Samedi  13 mars 2021

Florence, Philippe G., Marc B., Jean-François, Eric, Paul et Christine

Nous fûmes 7 à Saint-François-Longchamp (1600m) motivés par la récente chute de neige (au max 10 cm) et la fenêtre de soleil annoncée pour la matinée. Nous remontons  sous le télésiège du Lac de la Lune Bleue au départ de la station sans stress  puisque celui-ci ne démarrera pas !!!  Un vif cri interpelle les chevaux de tête pour stopper leur ascension verticale et leur ordonner une  bifurcation vers  la gauche pour rejoindre la montée vers le  col du cheval noir. Pour atteindre le col il faut remonter une pente soutenue puis raide (35°) sur la fin.  Au dire de Paul, c’est là qu’il faut donner un coup cul !!!

 Devant l’obstacle certains commencent déjà à négocier et proposent de laisser partie devant les  5 vaillants. Equipés de couteaux, nous démarrons la montée sans difficulté majeure grâce à une belle trace en lacets faite par des skieurs plus matinaux. La neige est dure mais les couteaux accrochent bien.  La pente se redresse, et nouvelle défection.

Nous voilà plus que 4, malheureusement plus pour longtemps. Dans une conversion aérienne, Paul  perd l’équilibre et fait une glissade de quelques mètres sans gravité puisqu’il repart rapidement… Mais quelque chose ne va pas… quoi donc… Et oui dans la chute les couteaux se sont fait la malle !!!! 

Il partira à la recherche du couteau perdu pendant que les 3 derniers atteindront enfin le col, accueillis par une vue magnifique sur les massifs environnants. Le vent froid au col nous pousse un peu plus haut (2600m) mais un troisième larron met fin à sa montée.

Ils n’en restèrent donc plus que deux avec l’envie d’aller au sommet. Oui mais voilà les nuages approchent et surtout c’est un peu tard… C’est à ce moment que se font jour et  se ravivent les difficiles négociations de l’heure de départ aux Tuileaux !!! Il y a les lève-tôt et les lève-tard. Nous entamons donc la descente dans une alternance de fond dur avec de la fraiche dessus. Dans l’ensemble bonne descente sauf à l’arrivée dans la station où certains ont pris une piste semblable à une tôle ondulée… Dure pour les jambes !!! Et d’autres plus expérimentés ont  trouvé une fin de descente  excellente car la piste était mieux orientée et donc assouplie. 

Finalement nous fûmes à nouveau 7 aux voitures, et tous contents de notre journée.

Col du Cheval Noir

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