Meylan Ski de Rando

le ski autrement

Le Cheval Noir (2832m), cette fois c’est validé – 26 mars 2022

L’an dernier, partis nombreux, nous n’étions plus que trois au col de Cheval Noir… et j’avais stoppé les ardeurs de Christine et de Jean-François. Hier soir à la permanence j’ai proposé que nous réparions ça, mais ils n’étaient pas dispo aujourd’hui. En revanche, nous nous sommes trouvés 5 intéressés par l’idée (Brett, François G, Erwan, Patrick M et moi). Les Grand et Petit Renaud, un temps envisagés, attendrons ! Départ des Tuileaux fixé à 7h30 en une seule voiture.

Départ à ski à St François Longchamps vers 9h15. Après la remontée des pistes, vers le Roc Blanc (bien nommé, très reconnaissable), 3 solutions pour approcher du col :

  • à droite du R Blanc, la « directissime » pas engageante par neige encore dure et pourtant un groupe de 8 CAFistes d’Annecy l’a choisi !
  • tout de suite à gauche du R Blanc, la voie telle qu’elle figure sur la carte IGN
  • un peu plus loin à gauche par le bas de la Grande Combe

Comme dans les 3 cas on atteint le « crux » de la balade, c-à-d  une  montée bien raide sur, disons, 250m D+, nous avons sagement tous préféré la 3° solution pour ne pas nous fatiguer avant les choses plus sérieuses. Bien nous en a pris car ainsi nous avons doublé les CAFistes pourtant plus jeunes, mais ils avaient dû mettre les crampons ! Le passage délicat passait relativement bien car tracé avec une pente modérée.

Au col, un peu de vent du sud, mais assez froid quand même ! Il nous reste 300m D+ à faire et la pente finale (les 200 derniers m D+) parait soutenue mais sans plus, on y va donc résolument. Bret et moi, nous faisons doubler par les CAFistes, mais pas nos plus vaillants camarades !

Au sommet la vue est exceptionnelle mais comme il y a un peu de vent on ne fait qu’une courte pause, renvoyant le pique-nique après une partie de la descente. Sous prétexte de chercher un endroit abrité et de profiter encore un peu de la face qui a pris le soleil tôt, mes petits camarades s’entendent pour descendre 100m plus bas que le col. Nous devrons repeauter !

Après avoir pique-niqué et être remonté au col, nous passons prudemment mais sans encombres le passage clé, puis nous régalons dans la suite de la descente jusqu’à rejoindre les pistes… et un bar d’altitude (au prix d’une nouvelle dernière et courte remontée !).

Après une longue pause, nous descendons en direction de la voiture et sommes à Meylan vers 17h, je crois.

Une très belle journée.

Habert d’Aiguebelle – saison 4 – 18 au 20/03/2022

Participants

Martine B, Pierre W, Yves F, Gilles M, Yves Cluet, Eric T et Marc B

Compte-rendu par Eric

Un seul mot d’ordre : préparation, sourire et … flexibilité. Bon d’accord , ça fait 3 mais justement !
Week-end bien préparé, météo assez mauvaise, neige pas assurée … on y est allé.

Vendredi

Nuages bas, humidité pour pas dire pluie, 4 participants se décalent sur l’après-midi … les 3 autres montent en refuge puis vont se perdre dans un vallon en face sous prétexte d’aller au dessus du pas de la Coche par un itinéraire « alternatif ». Quelques ouvertures dans la broulllasse nous permettent d’avoir des aperçus mais pour le retour dans la brume, Marc suit la piste de montée avec maestria, et son sourire bien sûr.

Samedi

Grand beau, neige bien gelée, couteaux d’emblée. Martine et Gilles vont chatouiller la dent du Pra dans une pente très forte et bien dure mais on sait bien que ce n’est pas ça qui peut arrêter Martine. Au vu des difficultés de montée, ceux qui avaient renoncé et donc partaient à la cime de la Jasse étaient biens contents … de ne pas y être. En plus, à la redescente, ça n’avait pas décaillé … pas top ! Une grosse chute pour Gilles.
Les « Cime de la Jasse » eux, sont redescendus dans une très bonne neige, ont pique-niqué avec Yves-Henry qui lézardait au-dessus des lacs du Vénétier, puis se sont faits un petit Col de la Jasse en digestif. Neige bien épaisse à la redescente du col mais bien bonne sur le reste du retour au refuge.

Dimanche

On part dans le beau temps pour un doublé Bedina – Col de l’Aigleton mais les nuages rappliquent et il neigeotte même. La neige béton ne risque pas de s’assouplir. Alors, une fois encore, les plans changent … et même plusieurs fois. On décide de redescendre mais comme Yves de Fontainebleau (difficile de s’y retrouver sans ces précisions) était venu espécialement et qu’on n’est pas des « quand mêmes » , Martine, Marc et Yves finalement continuent. Gilles, Pierre et Eric redescendent en direction du refuge et prennent Yves (l’autre) un peu plus bas au passage. Mais celui-ci ne veut pas être frustré de son arrivée prévue au niveau des lacs du Vénétier. Du coup, les 3 repeautent et remontent avec lui. Sauf qu’une fois là, Gilles déclare qu’on n’a pas repeauté pour si peu, donc que l’on continue un peu en direction de la Bédina. Au bout d’un petit moment, Yves le grand, alias Yves-Henri déclare qu’il s’arrête, les 3 poussent encore un peu … et surprise, font la connexion avec les autres 3 qui étaient allés en haut et étaient en train de redescendre. Du coup, Gilles et Eric décident de continuer à monter jusqu’en haut et tous les autres se regroupent pour descendre. Devant tant de méli-mélo, le ciel a décidé de donner un coup de main et s’est ouvert pour une belle éclaircie. La neige était finalement bien bonne à la descente et on a tous mangé au refuge, puis redescendu aux voitures dans un ski cross en grandes conditions à notre grande surprise, pour une descente bien fun..

Si vous n’avez pas tout suivi, ce n’est pas grave, la prochaine fois venez au séjour :-), le sourire de Marc et sa gentillesse sont des valeurs très sures.
L’accueil au refuge était très très bien et le sourire du gardien presque aussi super que celui de Marc.
Par contre, méfiez-vous si certains d’un air innocent vous propose de jouer au « walou ». Les règles ont l’air « flexibles » (je n’ai rien trouvé sur Internet !) et ce jeu très addictif.

Séjour en Lauzière

Séjour au Logis des fées en Lauzière du 09 au 12 mars 2022

Participants, Sylvie, Christine, Nicole M., Véronique, Jean Luc , Philippe R.
Invitées : Marie Christine et Catherine en raquettes

Faute de neige dans le Queyras et sur proposition éclairée de Nicole, Le Logis des Fées nous a accueillis. Ce refuge est situé vers le col de la Madeleine à Celliers Dessus à 1839 m. Nous avons trouvé très agréable de ne pas prendre les voitures pendant 3 jours.

*Belle surprise : bon enneigement… ce fut un choix judicieux.

1er jour : Montée au refuge depuis le parking de Celliers Dessus, arrivée pour le pique-nique. Ensuite montée sur la crête du Grand Plan (2100). Dénivelé total : 800 m. Accueil très sympathique du gardien, Manu. Ce soir nous avons le refuge rien que pour nous… de ce fait 2 personnes par dortoir, le grand luxe ! Soirée autour d’un tajine.

2ème jour : Le Rognolet (2659m), col de Montartier (2611m) pour les skieurs, dénivelé : 1100m. Succession de petits vallons redressés. Pas facile de s’y retrouver, merci iPhiGenie

 Les raquetteurses ont rejoint le lac de Branlay.

Grand beau temps bien chaud, il ne fallait pas oublier l’eau ! Retour dans une neige très variable en qualité, de très mauvaise à  bonne en alternance (tous les dix mètres…).

Sieste dans les transats du refuge, tarot, scrabble en attendant le souper concocté par Manu qui s’est démené pour contenter toutes les demandes culinaires du groupe (sans gluten, végétarien, carnivores…).

3ème jour : Nous avons bien guenillé au démarrage (comme dirait Paul). Le groupe s’apprête à prendre le chemin de monter derrière le refuge, et une personne (’’que ma mère m’a interdit de nommer ici’’ comme dirait Brassens) n’a pas mis ses peaux croyant que l’on descendait comme la veille pour rejoindre le vallon (briefing un peu léger !) Puis, la fusée de tête faisait fuir un lagopède pendant qu’on perdait une personne en route…

Direction : Les portes de Montmélian (2459m) par une variante par la crête des plans pour éviter la descente verglacée qui secoue les chaussettes. Sur la crête observation d’un Grand corbeau qui course 2 chamois. Longue montée tranquille jusqu’aux portes où nous sommes accueillis par un vent violent  et froid.

Les raquetteuses nous ont rejoint aux portes,  pour elles dénivelé de 970m.

Pique-nique sur la descente avec observation de 2 aigles qui jouent avec les ascendants. Ensuite le groupe s’est scindé en 2 car certains ont encore du jus pour faire +200m.

Tout le monde est ravi de cette journée. Dernier repas gargantuesque et animé se terminant avec une petite liqueur de myrtes offerte par Manu.

4ème jour : Météo variable,  grésil au départ du refuge qui s’arrête rapidement.  Descente aux voitures sur une neige très gelée et bien traffolée avec comme objectif d’alléger les sacs pour ensuite monter au col de la Valette en passant par la cabane des Plans.

Mais une chute sur cette neige verglacée stoppe les ambitions pour la suite de la journée. Respectueux de ses engagements, le groupe n’abandonnant personne et de surcroit peu enthousiaste pour repartir décide d’en rester là sauf Philippe et Marie Christine qui partent en direction du col de la Madeleine. Finalement nous sommes 6 à être rentrés sans même pouvoir trouver un bistrot pour boire un dernier pot !

Ce texte est le fruit d’une rédaction collective le soir au refuge !!!

 

Photos du séjour

Pointe des Marmottes noires

Vendredi 04 Mars 2022 avec : Marc, Bruno, Richard et Antoine

Depuis Le Biollay 1331m, à l’extrémité Nord de la chaîne de la Lauzière.

Il y a du monde au bout de la route du hameau et les places sont rares ce matin, mais Bruno arrive à se garer au bout de la file entre la barrière et un autre véhicule.

Beau temps et chaleur un peu printanière ce jour… les 3 premiers kilomètres de route enneigée nous échauffe déjà avant l’accès à la combe Sud-Est. Nous entamons la montée de la combe et bientôt il faut zigzaguer sur la petite croupe raide pour ensuite se rapprocher de la belle ligne de crête et ses pointes que domine celle de Combe Bronsin à 2499m. Maintenant vers le nord sur un relief peu marqué, nous passons à l’aplomb du Pas de la Mule sur notre gauche, pour terminer au-delà par la montée finale à la Pointe des Marmottes noires à 2339m. Panoramique aux cent sommets visibles, ce point de vue vaut la rando même si un peu de nébulosité en atténue une partie ce jour…

La pause au sommet et brève car sur quatre, un randonneur s’est posé dans le champ de neige plus bas à espérer voir des marmottes pointer le bout de leurs nez peut-être..!? Mais elles doivent encore roupiller à cette époque…

Donc on se retrouve après quelques bons virages dans une neige bien appréciée. On repart de concert cette fois et le casse-croûte est pris encore plus bas avant le raidillon aux vernes. Après un moment passé à humer le bon air et écouter le silence des lieux nous finissons par retourner auprès du ruisseau du Villard mais bien évidemment sans y tomber et même si Rousseau ou Bertier l’avait voulu !

Les 3 kilomètres de route sont avalés et au hameau, bientôt plus d’auto..!

Pointe des Marmottes Noires

 

Grand Colon

 Erwan Bret Jean-François

1400 m

Vendredi entre les séjours en cours, les séjours à venir, voilà une permanence désertée, mais Philippe B est heureusement présent pour assurer le bazard. Il se bat … comme on le fait tous à chaque fois avec le téléphone.

On a la visite de Christine qui nous donne des nouvelles du président via qq photos de leur séjour en Géorgie.

Sans trop d’infos notamment sur Skitour sur le sorties du jour , sauf que le BERA est au plus bas ou presque …ce qui est une bonne nouvelle, on se cale sur le Grand Colon, le truc pas loin, un rien long que l’on se doit de faire mais pour lequel le Bera à 2 est un grand maximum.

Erwan propose le passage par l’épaule W qui serait la voie normale…le tout validé par Jean Michel passé chercher l’indispensable radio que tout le monde utilise … Pour une fois qu’on allait la prendre.

A noter que l’épaule W n’est qu’une des variantes pour ce mythique sommet grenoblois et qu’il en existe une plus facile.

On se cale pour 8h30 aux Tuileaux en espérant que ce ne sera pas trop … tôt pour laisser décailler la neige. Finalement cela n’aurait pas changé grand-chose.

Coté neige… ce ne sera pas la sortie de l’année, on s’est adapté en redescendant coté Merlat . Un peu de portage au départ à 9h15 de la voiture du hameau de Freydieres jusqu’au 4 chemins.

Entonnoir, épaule,   des mots qu’on entend quand on parle du Grand Colon. Quand on est dedans, on comprend bien qu’avec un Bera conséquent, le coin est à éviter. On monte tranquille , sans encombre … mais quand on arrive en haut on se dit qu’on était pas top à l’aise avec les pentes aval dans les traversées pour certains à petits pas ou dans les conversions dans le pentu et dans cette neige ni gelé , ni transformée.

Au sommet  vers 13 h , au vu de la neige qui ne se transforme pas, on  décide de faire une boucle pour rentrer : lac merlat, refuge de la Pra, lac du Crozet et … portage, chaussage , déchaussage par tronçon de cent mètres…

Belle descente à Ski au départ notamment.

Conditions météo parfaites,

conditions de neige… pas parfaites,

quantité de neige parfaite en haut

quantité de neige en forêt … loin d’être parfaite

équipe du jour , bière,  limonade , transport, vue sur Grenoble,  ambiance …. parfaites

 

Retour à la voiture 16 h 30

Devant la bière et la limonade locale à la Gelinotte, on se dit que ce coin est vraiment plein de ressources  pour plein de randos mais que son accès se mérite et que la base du refuge de la Pra est une super idée !

C’est parti pour la Pointe d’Emy !

Avec Aline, Christine, Carine, Bruno, François, Philippe, Paul, Jean-François et Richard.

Brett avait oublié de venir… il avait perdu son portable pour nous avertir…

Les 2 voitures sont bien pleines avec nos fidèles chauffeurs, François et Jean-François. L’un est radieux comme jeune retraité et l’autre est radieux comme jeune grand-père.

Le secteur d’Emy avec son col et sa pointe sont à la Maurienne ce que la Cime de la Jasse est à Belledonne. Il y a foule au départ et on peut avancer à 3 de front dans le vallon. Mais tout le monde a un grand sourire, on se croise et recroise, et le paysage est splendide et très ouvert. La montée se passe très bien et on apprendra autour d’une bonne bière belge qu’on est monté à 360 m/h avec les 10 pauses comprises (j’enlève une couche, j’en remets deux ; Carine fait un défilé avec ses 2 bonnets et 3 capuchons ; Jean-François démarre couteaux aux skis pour les enlever 1 km après car il en a marre des remarques de ses copains).

On arrive tous au petit replat 30 m sous le sommet et là, MSR déploie toute son imagination pour tester toutes les combinaisons possibles pour arriver au sommet avec ou sans skis :

– il y a celui qui démarre à ski et qui arrive au sommet à ski (1 sur 9)

– il y a celui qui démarre à ski et qui arrive avec les skis sur le dos

– il y a celui qui démarre à ski, qui se retrouve à 4 pattes et qui laisse ses skis plantés en plein milieu

– il y a celui qui hésite car il est déjà monté 3 fois au sommet, il enlève une peau et pas l’autre, hésite toujours puis partira à pied finalement

– il y a celui qui part droit dans le pentu à pied en creusant des marches sous les encouragements de ceux restés en bas

– et puis, il y a celles qui analysent la situation, qui pèsent les plus et les moins de chaque combinaison et qui se décident à partir à pied en suivant les traces d’un autre groupe.

Pour la descente, ceux qui étaient en ski étaient gagnants. Pour ceux et celles qui étaient à pied, c’était moins facile qu’à l’aller. Là aussi, on a testé différents combinaisons :

– il y a celle qui descend dos à la pente, un peu sur les fesses et qui bouche tous les trous pour mettre les pieds pour les suivantes

– il y a celle qui descend à reculons et que Bruno viendra sauver

– il y a celle qui a son jeune retraité qui lui mâche le travail en creusant les trous pour mettre ses pieds.

Avec tout ça, l’heure tourne, il est 13 h 30, on n’a pas encore mangé et on cherche un coin sans vent en descendant, en descendant, en descendant… La neige est une bonne, voire très bonne  La suite est un régal en restant au fond du vallon et puis on retrouvera le chemin bien large qui nous amènera directement au bar « La Gamelle » à Albanne où Papy Jean-François nous offrira la tournée.

des photos ici

quelques photos:

A proximité de Mont Chat

Mont Chat  

En fait, Un peu à côté et un peu en dessous pour une arrivée   à 2600 m

1200 m Christine C  Gérard Patrick M Brett Jean-François

Pour ceux qui étaient sortis le vendredi … il ne peuvent que témoigner de la neige pourrie après la pluie à plus de 2000. Les comptes-rendus de Skitour ne sont pas beaucoup plus engageants Autant dire peu de propositions.

 

Direction Roche Jaille, décidé à la permanence de samedi sur proposition de Patrick M

On vise Roche Jaille au départ de Beaune (St Michel de Maurienne) en se disant que le soleil va réchauffer la neige, (… encore faut-il qu’il y en ait), que le départ se fait sur une route et quand même à 1400.  

Pas de difficulté pour permettre à Gérard de faire une première sortie en confiance

7 vendredi, 2 défections pour se retrouver à 5. Quand tu as 120 kms à faire autant remplir la voiture ! Ce fut le cas pour un trajet masqué certes, fort sympathique malgré un départ à 7h30.

Histoire d’impressionner le nouveau … on commence par ne pas se garer au bon parking après le village de Beaune, mais il s’avèrera que ce sera le bon choix finalement.

On se lance à 9h 15 en direction de la chapelle Sainte Marguerite entre les plaques d’herbe mais rapidement il y a assez de neige. Le début est un peu cassant pour les premières conversions de Gérard.

Ensuite comme on s’est trompé de parking on doit tracer en direction de la croix de Peshamin.

Histoire d’impressionner le nouveau… on se rend compte que Roche Jaille, ça nous fait un peu loin et on décide de changer d’objectif en direction de Mont Chat après un briefing très structuré.

En dessous d’un petit col …sans nom Gérard propose de nous attendre pour se reposer avant la descente.

Nous voila à 4 pour finir et aller à un sommet sans nom dans un vallon sans nom 200 m en dessous de Mont Chat. Vue exceptionnelle commentée par Patrick qui s’avère être un expert Maurienne. On se dit que le coin à de la ressource.

On redescend manger un bout avec Gérard. Il est inquiet pour la descente car c’est une reprise pour lui. Brett avait un anorak rouge et se transforme logiquement en mono ESF. Super descente sur quasi toute la longueur sur une belle moquette.

Ensuite histoire ménager le nouveau on décide de descendre par la route… et faut bien le dire elle ne prenait pas la bonne direction. On insiste, tout en maitrise, et on retrouve la voiture à coté de laquelle Patrick avait subtilement entreposé une bouteille au frais fort bienvenue.

Belle sortie dont le seul défaut est d’être un peu loin

 

http://meylan-ski-de-randonnées.fr/massif-de-la-lauziere/nggallery/massif-de-la-lauziere/mont-chat

 

 

Col de 3 Officiers  par le Rivier d’Allemont

Sylvie, Olivier, Carine, François, Sophie, Jean-François, Paul, Brett, Christine

Vendredi à la permanence beaucoup de volontaires pour sortir dimanche mais pour aller où ?? Quelques propositions dans Belledonne (différents cols au dessus du refuge de l’Oule)  mais trop de dénivelée.

 Finalement nous décidons d’aller au Col de Roche Noire avec  un départ du Rivier d’Allemont pour vérifier les dires de Paul et Jean-Michel sur la traversée skis aux pieds de la partie basse.

Effectivement la route forestière était enneigée  sauf quelques petits passages recouverts d’un tapis de feuilles ou traversée de ruisseaux qui nécessiteront un déchaussage. La montée s’est déroulée tranquillement avec le soleil mais dans une ambiance plutôt fraiche ce qui a le mérite d’offrir une bonne neige et donc pas de couteaux.

Arrivés au fond de la vallée, le col de Roche Noire nous montre sa belle corniche sommitale. Nous nous orientons alors vers un autre col (sans nom) en dessous des 3 Officiers.

Pour attaquer  la dernière pente un peu raide, les couteaux sont sortis des sacs pour se rassurer.

La plateforme du col étant  trop petite pour accueillir le groupe, seulement 4 personnes auront  le privilège de la vue et du vent. Le reste du groupe a du dépeauter  20m plus bas mais à l’abri du vent !!!! 

La descente s’est faite dans une neige excellente, avec un arrêt pique-nique au soleil …

Bref encore une sortie réussie grâce à l’expérience de Paul. Sophie notre jeune recrue a finalement convenu que la connaissance des anciens avait du bon …

Photos

Petit / Grand Arc (10/2/2022)

Antoine, Claude, François G, Jean-Michel V, Marc B, Patrick, Paul J

J’insèrerai les photos des uns et des autres plus tard ou bientôt !

La veille à la permanence, pas moins de 3 sorties ont été prévues. Nous étions 4 décidés à monter au Petit Arc. Finalement à 7:30 aux Tuileaux nous étions 7 ! Parking à Lieulever (ou Tioulevet !), à 1263m. Pour le Petit (2365m)… ou le Grand (2484m) Arc, le choix pouvant se faire au dernier moment, au Lac Piéru (2210m) !

Montée en sous bois à l’ombre en neige dure, puis sortie en plein soleil, en bonne neige. Au Lac Piéru, Paul, Jean-Michel et moi (Marc) restons sur l’idée initiale du Petit Arc. Les 4 autres sont plus courageux et se dirigent vers le Grand Arc.

De notre côté, je traîne un peu pour rejoindre mes co-équipiers au sommet, où le vent est assez prononcé. C’est doublement étonnant : on ne sentait pas le vent de Sud alors qu’on était en face sud ; et ce vent de sud était assez froid ! On dépeaute rapidement pour profiter d’une neige passant suivant l’expo de transfo à poudreuse, mais toujours un régal si on ne se laisse pas surprendre. On s’arrête un peu en dessous du Lac Piéru, pour attendre « ni peu ni trop » nos petits camarades.

Leur groupe s’est disséminé à l’approche du sommet : François redescend rapidement pour pique-niquer avec nous. Antoine et Patrick affrontent la face Est, bien glacée et bien raide, pour boucler par le joli couloir au bout de la face Sud où nous les voyons se régaler et nous rejoindre. Quant à Claude, ça fait 40minutes qu’on le voit sur l’arête où il attend le retour des 2 précédents… qui ne reviendrons pas par là ! Finalement il se résout à prendre le chemin du retour et finalement nous rejoindre.

La suite de la descente est très bonne avec des choix de neige différents pour les uns ou les autres. Il faut finalement terminer par un retour en sous bois moins agréable mais assez court.

Petite déconvenue au parking, le bistrot est fermé !!!

Séjour au Lac du Lou (prox. des Ménuires) – 1 au 4 février 2022

Björn G, Carine L-G, Eric T-B, François G, Jean-Michel V, Martine B-W, Marc B, Pierre W

Pierre W et les autres…
 
 
Jour 1/4 (par Marc)
Malgré une météo peu engageante, le séjour projeté de 3 nuits au refuge du Lac du Lou a été maintenu. Bien nous en a pris car après une longue période sans précipitations, il a neigé (10-15cm ?) la nuit avant notre départ, et nous avons même eu un peu de soleil pour monter le long de la piste de raquettes des Ménuires – pkg du Plan de l’Eau au refuge (env. 275m D+) très bien balisée et très agréable à tracer dans la neige légère.
Vite arrivés au refuge, très bonne surprise sur le standing de l’hébergement. Benjamin nous accueille avant le coup de feu du service de midi, car en fait il s’agit bien plus d’un restaurant d’altitude – plutôt classe – que d’un refuge. Il est situé au point de rencontre de 3 ou 4 hors-pistes assez fréquentés de la station, dans un vallon épargné par les remontées mécaniques. Nous repartons vers le « Col Sud de la Pointe de Boismint » 2725m. Mais le ciel se voile et Björn est un peu à la peine. Lui et moi nous arrêtons vers 2500m, tandis que les 6 autres vont affronter le vent du col. La descente pour eux comme pour nous est un peu gâchée par le manque de visibilité du relief.
Après le retour et la sieste, nous fêtons le 1° jour de retraite de François !
Jour 2/4 (par Marc)
Cette nuit il est encore tombée un peu (très peu) de neige, mais malheureusement le ciel est bouché. Nous retardons le départ jusqu’à une petite levée du brouillard, pour nous lancer vers le col de la Vallée étroite (pas celui que bcp connaissent vers Névache !). Il n’y a pas bcp de dénivelé à monter mais un peu de distance pour contourner le lac et monter dans des pentes peu prononcées et sur un cheminement pas très direct. Mais tout va bien jusqu’à ce que nous entrions dans le plafond nuageux. La visibilité très limitée nous impose le demi-tour.
 
 
En revanche, contrairement à hier, dès que l’on est en dessous, la luminosité ne cache pas le relief et c’est assez bon à descendre. On en profite même pour repeauter pour reprendre 50m.
 
 
Ce soir on fête… l’anniv. de Pierre… Que va-t-on inventer pour demain ?
Jour 3/4 – Col de la vallée étroite par un autre itinéraire (par Eric)
Ce fut une belle journée: un beau soleil qui aura la gentillesse d’attendre que nous soyons de retour pour se masquer, un bel itinéraire vallonné passant à travers petites combes et rampes ou verrous, une arrivée au col avec une superbe vue sur tous les grands sommets de « nos » Alpes sous un angle peu habituel (du Pelvoux au Gd pic de Belledonne d’un côté avec les Aiguilles d’Arve en central et le Beaufortain et le Mont-Blanc de l’autre) , une très bonne et surprenante neige à la descente malgré son air un peu croûteuse, et un petit serpentin pour nous amener sur le lac que nous avons traversé dans sa longueur sur 60 cm de glace sans compter la couche de neige. 
 
 
Je n’oublie pas, bien sûr, les différentes discussions sur les choix d’itinéraire qui ont animé la journée avant, pendant et après, dans un climat amical mais franc; sur la toute 1ère partie, une traversée à mi pente assez… pentue :-). Tout cela s’est bien sûr terminé par un pot avec des histoires européennes sur la base de la composition multi-multi-nationales de cette fine équipe. Petite indiscrétion : l’un de nous a quand même 3 nationalités !!
4ème jour – Col de Montfiot (par Carine)
Nous sommes tous en super forme après la matouille d’hier soir qui a été suivie d’un crumble pomme-poire-myrtille, miam, miam.

La montée vers le col donnera lieu à de nombreux échanges sur le choix de l’itinéraire : il y a ceux qui suivent de près l’itinéraire bleu de la carte IGN, il y a ceux qui passeraient bien derrière la petite colline et il y a ceux qui ne savent pas. Et puis il y a ce que l’on découvre une fois sur place : de la bonne neige qui permet de passer la pente pas si raide, le petit mur sympa à descendre dans 2 heures…

Le col de Montfiot surplombe la vallée de la Maurienne et de l’autre côté, le Mont Blanc nous saute presque à la figure tellement il est beau et nous semble tout près. La descente est magnifique et longue avec une succession de beaux murs dans lesquels notre vaillante équipe se lâche.

On récupère nos affaires au refuge pour les derniers 300 m de descente jusqu’au parking. Certains feront une partie sur la piste de ski de fond, en espérant échapper aux contrôleurs. Un grand merci à Marc pour l’organisation de ce séjour, pour sa patience et sa gentillesse.
L’équipe de choc du Col de Montfiot moins Pierre, le photographe !

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