Meylan Ski de Rando

le ski autrement

Le Rocher Blanc 2928 m

Erwan, Patrick M, Francois, Jean-Francois

BERA 3

Un peu de monde vendredi soir en raison d’une réunion de préparation d’un séjour ou plutôt du séjour à Saint Colomban.

La bonne nouvelle c’est donc qu’il va neiger sur le secteur rien que par la demande de Paul. En attendant, il faut se gratter la tête pour trouver des sorties sans grand trajet au vu des vacances en cours et d’une neige quasi absente en dessous de 1600.

Erwan propose le Rocher blanc depuis la Martinette passage obligé pour lui chaque année. 3 partants l’accompagnent avec circonspection : gros dénivelé, météo correcte mais sans plus, 500 m de portage au vu du parking à 1120 m.

Eh bien qui ne tente rien n’a rien. Nous on aura juste un peu mal aux jambes !

Départ un peu tardif à 7h 45, et skis sur le sac à 8h 45. On chausse à …1550 m, c’est un peu chaotique au début. On se regroupe au chalet de combe madame pour faire le test Arva, un peu négligé en bas.

Un petit verrou après le refuge nous amène dans un bel espace entre le Bec d’Arguille, le col de la croix et notre objectif qui parait bien lointain le Rocher Blanc.

Quelques rafales épisodiques viennent nous secouer un peu, nous profitons d’une montée longue mais facile dans une bonne neige. Sur le moment, on trouve surprenant le style emprunté de certains descendeurs que l’on croise. On alterne grand bleu, grand vent et un peu de brouillard.

Notre grande sagesse, nous conduit à s’arrêter150 ou 200 m sous le sommet pour éviter un vent de sud qui semble forcir.

A la descente, on comprend vite que tout ne sera pas parfait : voile de carton sur la poudreuse, visibilité aléatoire. Tous, sauf pour Erwan qui testait ce jour ses nouveaux Scott tout beaux tout neufs. Même pas une rayure en bas !

On s’arrête au chalet de Combe Madame pour se restaurer dans une belle ambiance de randonneurs qui partent restent pour dormir ou sont de passage comme nous.

Re 500 m à pied et nous voilà à 16 h à la voiture.

Grosse journée, petite équipe qui s’est adapté à un parcours long mais qui mérite le détour.

Séjour au refuge de Terre Rouge (Valmeinier) 22-25/02/2024

De g. à d. : J-Michel V. , Roberto B. , Marc B. , Yves C. , Christine Ch., J-François M. , Matis T.  – l’équipe au grand complet

Christine C., Matis, J-Michel, J-François, Yves C., Roberto, Marc B.

**************** Encore qqs photos à venir **************

J1 : Montée au refuge (privé) de Terre Rouge

Par Christine

Le RDV avait été donné à 7h15 aux Tuileaux pour un départ à 7h30. Pour plusieurs d’entre nous, nous espérions un départ un peu retardé du fait de la météo. Mais aucun changement n’est venu et nous nous sommes donc  retrouvés au parking sous la pluie.

Le trajet s’est donc fait sous une pluie battante sans pour autant entraver notre bonne humeur. Arrivés vers 1500m d’altitude les gouttes de pluies se font plus denses mais pas encore de jolis flocons… nous espérons tout de même une montée au refuge sous la neige.

Les voitures sont laissées au parking « les déserts »(1668m), et toujours pas de vraie neige. Nous suivons le chemin que nous perdrons un peu et continuerons à flanc de montagne pour déboucher dans un vallon (la Losa). Pour traverser le cours d’eau du vallon, nous visons au loin une passerelle qui en fait est une prise d’eau (2100m). Celle-ci est fermée et nous escaladons la barrière. A partir de là, le temps s’est vraiment dégradé, vent et grésil ont fait leur apparition. Nous avons finalement atteint le refuge avec grand plaisir. Il est environ 14h et nous sortons nos pique-niques des sacs et les affaires à sécher. Le refuge est chaud et très confortable. Nous passerons tranquillement l’après-midi dans cet espace à lire ou dormir en espérant que la suite sera meilleure.

J2 : Roche Noire par le vallon des Grandes Culées

Par Robert, alias Roberto, alias Roby

Après un super déjeuner, départ du refuge à 8h29. Devant nous, un groupe de 5 randonneurs fait la trace.
Après plusieurs heures et une variante pour prendre plus large qu’eux, notre groupe les récupère. Roby passe devant pour participer à la trace. Il continue un long moment, puis une personne le relaie jusqu’au sommet.
Notre groupe s’arrête au col, sauf Jean Michel et Roby qui font les quelques mètres pour le sommet de Roche Noire.

Descente dans une neige de rêve. Cliquez un peu pour voir : IMG_6101

A mi-pente, Roby, Jean-François et Christine remontent un petit sommet pour le plaisir avant de descendre sur le Refuge.

Marc, Jean-Michel et Yves font depuis le refuge, « La Bosse à Marc ». Jolie et courte montée (175mD+), mais le soleil se voile et la descente se fait sans voir le relief. Dommage !

Bonne (ou plutôt, excellente) journée… 11km, 5h, 998 m dénivelé.

J3 : Pointe de Terre Rouge 3080 m… et la bosse à Marc

Par Jean-François

Lever pour un petit déjeuner 7h, et un départ bien plus tard mais avant 9h bien sûr.

Hésitant au réveil, le soleil prend le dessus, grand froid avec un vent pour nous rappeler ce que c’est l’hiver. On a décidé d’aller à la pointe de Terre Rouge, et pas au Thabor, trop commun pour les MSRiens.

Un fond de vallon tout en longueur certes, mais dans un cadre exceptionnel depuis le refuge le long de la Neuvache, puis on grimpe vers la Pierre Déjeuner. On reste attentif à ne pas rattraper trop vite le groupe de devant, on ne sait jamais, ils font peut-être la trace. En fait non, mais on ne les rattrape pas quand même !

L’un de nous ne se sent pas au mieux, et notre organisateur en chef (Marc) décide de s’en retourner avec lui au refuge. Merci à lui.

Direction le passage du Pic du Thabor, point fréquenté avec une vue exceptionnelle sur le Pic et le Mont Thabor. Reste 100m pour le sommet qui semble tout facile. Comme souvent notre appréciation est un peu optimiste par un vent violent et on met les couteaux dans un inconfort habituel. Assez de place au sommet pour tout le monde et contempler une vue à 360.

Que dire d’une descente en poudreuse légère sur 1000 m à faire sa trace. Piquenique à mi pente sur des rochers à l’abri du vent qui nous permettent de bien expliquer à Matis ce que sont les Aiguilles d’Arves.

Les 15 dernières minutes à pousser pour rejoindre le refuge restent le point « noir » de ce début d’après-midi. En arrivant, on retrouve Marc prêt à repartir pour un petit aller-retour vers une bosse qu’il avait déjà faite la veille. Roberto, Christine, Jean-Michel repartent aussitôt. D’autres choisissent la bière et la douche froide !

En attendant le repas dans un refuge plein, on se fait un 4000 ! Non, on ne repart pas à la frontale, c’est un jeu de dés proposé par Christine.

J4 (1) : A la recherche de la Vache

par Marc

Hier après-midi, j’ai voulu explorer le départ de la Combe de la Vache, au-dessus (NE) du refuge, mais les 2 randonneurs dont j’ai pris la trace, ont dû changer d’objectif. Ce vallon semble plus parcouru à la descente depuis Roche Noire (cf J1) en traversée, qu’en aller-retour.

Ce matin on trouve quand même une trace de montée que l’on suit ou non, selon l’inspiration. Un peu de vent, mais c’est encore très raisonnable, et le soleil, bien qu’un peu timide, joue à cache-cache avec l’horizon. On profite ainsi de 4 ou 5 levers de soleil successifs. L’ambiance est magique et les pentes doivent tourner autour de 25°, laissant présager une descente topissime. Finalement, la trace nous mène sur le flan Nord (rive droite) de la Combe. Ça se redresse un peu à l’approche du point coté 2717. On est un peu à l’étroit pour dépeauter, surtout Roberto qui la joue « rando de l’extrême » ! On envisage de repeauter plus bas pour reprendre la Combe dans son axe. Dès le début de la descente, un banc de nuages passe. Heureusement, il ne gâche pas les conditions de visibilité, et la descente est somptueuse dans de larges zones vierges de toute trace. Qualité de neige ? de « Encore exceptionnelle » à « Très bonne avec qqs passages croutés » suivant les personnes. Finalement, au moment de reprendre le sens de la montée, nous frustrons un peu Matis qui ne trouve personne pour l’accompagner. On gardera en tête de revenir un jour saluer cette Vache un peu Arlésienne sur les bords.

Après 600mD- de régal, et qqs chutes sans gravité, sauf pour l’amour-propre, nous arrivons au refuge pour pique-niquer et reprendre nos affaires.

J4 (2) : le Retour

Pendant le pique-nique, le soleil se dévoile de nouveau mais le vent commence à se renforcer : la tempête annoncée approche. Il n’y a peut-être pas à regretter notre manque d’ambition de toute à l’heure. Sur conseils de Gaspard, le gérant/gardien du refuge, nous repeautons pour reprendre, dans l’autre sens, le même chemin qu’à l’aller (la trace du haut). Nous enlevons les peaux à la Losa.

Un peu plus bas, dans la traversée d’une pente soutenue mais pas extrême (30° ?), une plaque de 15-20cm d’épaisseur et plusieurs dizaines de m de large se détache sous nos skis, heureusement sans prendre de vitesse et sans partir loin. Avertissement sans frais !

Plus bas, ça fait penser à notre « boarder cross » de Prabert, mais Christine et Yves l’évitent en partie en s’écartant sur le côté. Retour aux voitures, u services techniques de la société des remontées mécaniques, à1650m, je crois. Surprise à cet endroit et cette altitude, il a apparemment autant plu que neigé ! On verra à l’arrivée à Meylan que la limite pluie-neige est descendue un peu plus bas en Belledonne.

Conclusion

Le site et le refuge présentent de gros avantages : pas trop loin (120km, 1h25), altitude et orientation du large Vallon supérieur de la Neuvache très favorables pour assurer un bon enneigement, pentes très raisonnables, refuge très confortable. A refaire, selon moi, car il reste des zones à découvrir… et une vache à aller saluer.

 

 

Crêtes des Plagnes

Carine, Loïc et Paul

Quel bonheur de voir arriver Loïc à la permanence hier soir car nous désespérions, Paul et moi d’accueillir quelqu’un.

Comme ni Paul, ni Loïc ne connaissaient les Plagnes et comme le chassé-croisé s’annonçait terrible par Bison futé, on a validé cette proposition de proximité.

Tout était au rendez-vous pour cette belle sortie :

  • une dream-team dont la moyenne d’âge a bien diminué grâce à Loïc
  • un parking pas trop rempli à 9 h
  • pas de portage car il avait reneigé
  • de la très bonne neige dans les combes avec un petit passage crouté quand même
  • des gens très sympathiques tout le long
  • le plaisir de faire découvrir à Loïc et à Paul ces très jolies combes.

M. Météo s’était juste un peu trompé sur le timing de l’arrivée du soleil et sur le vent glacial qui soufflait sur les crêtes.

Petit Arc 2365 m

Patrick M Jean-François

1150 D+ Bera 1-2

Le Grand Arc vu du Petit Arc

Lors d’une tumultueuse réunion pour un mardi soir, plusieurs sorties sont proposées. Avec Patrick, nous décidons de partir sur Petit Arc … en groupe réduit. Les sirènes de Brouffier (ou peut être les arêtes) avaient frappées et enchantées 4 skieurs.

Départ 8 h des Tuileaux, on se dit c’est peut-être un peu tard … mais comme il n’avait pas gelé cela ne change pas grand-chose au final.  80 kms plus loin, 9h15 on se gare à Tioulevé. Il y a 5 voitures tout au plus

On prend au passage 2 sympathiques jeunes stoppeurs au pied de Montsapey partis pour 3 jours dans la Lauziere… le temps de chausser, ils étaient déjà loin. Bon quand je dis chausser, je veux parler des chaussures, pour les skis ce sera ¾ h plus tard. Le parking a des airs de printemps. On se fourvoie en peu au départ pour une marche en bordure de ruisseau en suivant une trace mais on retrouve vite le chemin du sentier découverte et une bonne neige d’abord bien mouillée, puis bien dense, et enfin bien légère tout au long de la montée. Mélange de grosse chaleur quand le soleil sort et de douceur tout confort en son absence.

 L’itinéraire est classique pas de chèvres, lac noir, puis montée plein ouest pour rejoindre la crête et le sommet.

Descente excellente sur les 500 premiers mètres, très bonne ensuite. Seulement une dizaine de skieurs nous ont précédés ce qui permet de passer sans problème et sans toucher. Un peu de « sanglier » avant de rejoindre le chemin et ¼ de marche pour rejoindre le parking en marchant … dans l’herbe ou les feuilles.

Un peu de fraicheur serait la bienvenue !

 

Crête de Brouffier – 14/02/2024

Michel C., Claude, Paul et Marc

Première sortie de Michel avec MSR, il souhaitait une sortie « débonnaire ». Les 900m D+ de la crête de Brouffier pouvaient faire l’affaire, à condition que l’enneigement ne soit pas tout pourri. Nous avons tenté le coup.

Démarrage du parking « de l’antenne » (1535m) vers 9h45, je crois. Ciel dégagé, j’en suis sûr. Et au parking une vingtaine de militaires attendant leur tire-fesses : une chenillette avec une corde pour tirer une dizaine de personnes à chaque rotation ! mais pas pour nous. Nous sommes restés sur la route jusque vers 1650m, mais nous aurions peut-être aussi bien fait de la garder jusqu’au point 1747m. Peu importe, nous n’avons déchaussé qu’une fois. Avant de sortir de la forêt, ce n’était pas génial, mais ok ! Au dessus, c’était très bon. Pour une fois, pas de vent sur la crête et la chute de neige (15cm ?) du week-end était un peu trafollée mais pas gelée.

Pour descendre, nous n’avons pas pris l’option de passer par la cabane de Brouffier qui nous aurait rajouté une montée de 100mD+. Belle descente jusqu’à la forêt. Puis retour à la route et à la voiture sans problème.

Michel est adoubé par nous… et nous par lui, je crois !

Séjour Queyras du 2 au 5 Février 2024

Par Eric T.
 

Préparation

Je vous jure qu’ils se sont donné le mot pour nous décourager
  • 4 désistements, rapidement remplacés
  • et je viens en voiture mais je repars tout seul, et j’y serai déjà, et moi aussi quoique non…
  • en dortoir de 8, en chambres de 2, en formule hôtel ou gîte… avec le logeur sympa mais n’envoyant jamais les confirmations promises
  • promesse de pas de neige ou alors trafolée dure ou pourrie sous une couche dure…
MAIS comme dirait notre gourou, on n’est pas des quand mêmes… alors on y est allés. 
Et on a bien fait : 4 jours de météo splendide, de paysages fabuleux ET de neige tout à fait bonne et parfois excellente, sans compter une équipe sympathique et assez homogène. Souplesse et adaptation furent nos maitre-mots.
 

1er jour

Arrêt après le col du Lautaret, chaussage aux voitures et on démarre dans la direction du Pic Blanc du Galibier. Mais comme c’est une face plutôt Ouest pas trop recommandée, on bifurque et on monte juste au-dessus du Col du Galibier par une belle face Sud, couteaux de rigueur, propice aux révisions de conversions qu’Olivier pratique avec sa bonhommie habituelle. Vue « Waouh » avec entre autres Ecrins et Meije. Pique-nique sans vent. Et redescente excellente sur une moquette décaillée.
On continue notre route et on arrive à la Baïta du Loup à Molines en Queyras. Un logement tout à fait bien malgré quelques différences de confort en fonction des chambres. Le perchoir du haut pour 6 avec petit salon privé était très bien. On s’apercevra aussi que la nourriture est tip-top et les diners sont excellents (bien qu’un peu bruyants quand la salle est bondée. On récupère Gilles et Sylvie qui étaient déjà dans le coin. 
Et Catherine, la compagne de Jean-Luc qui pratique de son côté le ski de fond, avec une science de la synchro avec nous qui nous épatera chaque jour. 

2ème jour

Puisque les faces Sud sont bonnes et que les échos des faces Nord ou Ouest restent mauvais, allons-y pour les faces Sud, même un peu loin. 
On va jusqu’à Brunissard, à 1/2 heure, et on part pour une rando balade, vers le village de Clapeyto puis vers le col sous le Pic des Challanches, à ne pas confondre avec un autre plus loin. Pas mal de montée touristique et très belle, un peu plate pour certain.e.s. Un passage dans un « four » dans un passage en goulet très ensoleillé puis une montée soutenue vers le Col. Olivier se sacrifie pour nous admirer pendant notre montée. Une super descente et on évite les parties trop plates en prenant un raccourci via une pente raide. Déjeuner au hameau de l’Echaillon puis descente très agréable finissant dans un « border-cross » de luxe et de rêve.
On va fêter l’anniversaire de Sylvie P sur une terrasse bien ensoleillée mais pas facile d’accès et aux serveurs léthargiques.

3ème jour

Même pas peur : on essaie la classique du coin, le col Longet… en face Nord. La température est remontée et on peut espérer des évolutions. Avec pour nous rassurer des scénarios plus ou moins alambiqués de redescente en face Sud et récupération des voitures, ou début de descente Sud puis remontée puis face Nord… Surprise, la montée à travers la forêt de mélèzes, que Sylvie aime beaucoup à juste raison, nous permet de vérifier une neige tout à fait acceptable. Montée tranquille mais soutenue et une arrivée débonnaire au col. Encore une fois un paysage magnifique. On démarre vers la face Sud pour tâter une neige « moquette » mais nous ne trouvons que de la neige très dure et trafolée. Arrêt au bout de quelques mètres pour une remontée immédiate au col, et descente par la face Nord de montée. ET la neige du haut sans être royale est tout à fait skiable. Jean-Michel, notre chamois habituel, se fait une petite remontée pendant le pique-nique. La suite de la descente nous permet de retrouver un nouveau « border-cross » damé par tous les passages et très agréable.
On va boire un pot sur la terrasse de la Maison de Gaudissard, logement pratiqué l’année dernière entre autres.
 
Nous découvrons grâce à Valérie P que la famille P (mais pas la même que celle de Valérie, quoique… ) a une conception très souple du couple et de la famille. Démonstration immédiate : Olivier P nous abandonne en partant avec Sylvie… DR, alors que le lendemain, Gilles repartira avec Sylvie P. Mais bon, tout cela ne nous regarde pas, n’est-ce pas… 

4ème jour

On plie bagages et on repart vers le Col de l’Izoard comme le 2ème jour mais de l’autre côté du col. Une route bien étroite et raide nous mène à Souliers. On doit porter pendant quelques centaines de mètres assez  plats, on tâtonne un peu puis on monte vers le lac de Souliers dans une très belle montée.  Eric, maladroit de service, perd sa bouteille d’eau qui a décidé de faire une belle descente toute seule. Arrivés au lac, Jean-Luc et Eric s’arrêtent, les autres continuent vers la crête de Cote Belle. Regroupement pour une belle descente, une pause pique-nique à une bergerie et ses chaises, puis on rejoint les voitures en essayant plus ou moins d’optimiser les plaques de neige.
Fin du séjour et on repart vers Grenoble super contents… sauf que juste avant le départ, Sylvie glisse sur une plaque de glace et se fait bien mal à l’épaule, à priori sans trop de conséquences. La voiture de Jean-Michel fera une halte appréciée à la fromagerie, quoique la voiture elle-même aurait peut-être besoin d’un petit passage au garage 🙂
 
Encore une fois, un super séjour.

Alt. 2400m. Presque la Bédina (5/2/2024)

Aline, J-François, Marc B. – 1100mD+

Fallait pas laisser passer l’anticyclone avec sa neige bien vieille et ne commençant qu’assez haut mais en bonne quantité, et un soleil bien agréable. Nous avons donc repris, 3 jours plus tard, la direction du vallon de Vénetier. C’était encore un/le bon plan. Seule la composante féminine de l’équipe a changé : tout aussi agréable et impeccable.

La probable affluence du week-end n’a pas radicalement changé la donne. Le tronçon à pied n’a pas augmenté. Nous avons trouvé le soleil 100mD+ après le refuge, mais cette fois-ci nous n’avons pas bifurqué vers le Jas des Lièvres.

Pour Marc, petite piqure de rappel…

« On n’attend pas le dernier moment pour mettre les couteaux ;
et on est un peu attentif si l’on doit les mettre dans la pente !
« 

Vous avez compris, j’ai lâché un couteau que j’ai dû redescendre chercher 50 à 100mD plus bas ! Avertissement sans frais, J-François l’a soigneusement suivi des yeux et je l’ai retrouvé sans problème. Mais la double sentence était bien là : le dénivelé à remonter et l’opprobre générale. En fait non, mes camarades ont été bienveillants !

Passés les lacs de Vénetier, nous avons choisi la belle trace à gauche (W) vers le col de la Jasse.

J-François au dessus de la mer de nuages sur le Grésivaudan

Celui-ci atteint, nous avons poursuivi un peu vers la Bédina Blanche pour choisir des pentes un peu mieux décaillées.

Aline, à une encablure de la Dent Blanche de la Bédina

Mais avec un peu de vent frais, la transformation n’était pas impeccable : moquette à poils variables (c’est tout nouveau, ça vient de sortir !), mais belle descente quand même jusqu’au Bordercross, que nous avons trouvé « pas pire ». Y a bien eu un pique-nique aussi, mais écourté pour cause de rendez-vous au retour.

Conclusion : avec le départ du parking d’hiver de l’Olagnerie (1220m) et à nos ages (je veux dire de JF et moi), la Cime de la Jasse (2478m), c’est pas donné ! Incompatible avec un rendez-vous à Meylan en milieu d’aprem.

 

Le Jas des Lievres 2325 m (2/2/24)

Martine Marc Jean-François

1100 m Itinéraire face sud

En résumé : « contents »

Après le raté de Cheval noir, il en faut plus pour décourager Marc. On s’ajuste sur moins loin, plein sud et si possible avec de la neige. 

Malgré les conditions actuelles très stables, il faut choisir son jour sans-papiers nuage pour éviter d’être dans le dur… sur le dur.

Depuis leur enfance ou presque Martine et Marc rêvaient de monter au jas des lièvres. Ce n’est pas faute d’y passer devant tant de fois et pour Marc de dormir au pied à chaque séjour au Habert, ils ne l’avaient jamais fait.

Départ 8h15 aux Tuileaux pour être en haut pas trop tôt, pas trop tard. Un Bera à 1-2 rassurant pour la grande partie au-dessus du habert qui flirte au-dessus des 30 sur 500 m de dénivelé.

Stationnement raisonnable sur le parking (qq impatients se garent déjà au pont de la Betta) avec chaussage à la prise d’eau… il faut donc porter environ 3/4h. un peu de monde sans plus, certains ont peut-être déjà rangé le matériel.

Le Border agréable à la montée, pas folichon à la descente pour le bruit des skis sur une neige bien dure mais sans personne ça passe.

A défaut de pouvoir attaquer dès le Habert on monte dans le vallon du Vénétier pour prendre ensuite plein ouest à 1900m et se retrouver dans la grande face sud que nous descendrons ensuite.

On met les couteaux pour le confort et restons groupés, appliqués, dynamiques, … et contents d’arriver au sommet. Une grande plateforme, une vue à 360. Un pique-nique rapide, un brin de causette sur l’écriture inclusive avec un jeune randonneur (eh oui drôle de sujet … pour cet endroit). 12h 15 en haut, le bon timing pour la descente.

Un peu de pente, on ne s’enfonce pas, super descente jusqu’au border. On le descend prudemment entre qq plaques de glace et les cailloux. On y passe un peu de temps.

Arrivé en bas Marc est content, à la voiture il nous dit être content … et le répète en arrivant aux Tuileaux…. Et ben il a bien raison pour cette première pour nous trois !

Chou blanc au Cheval Noir (31/01/2024) – « si j’aurais su, j’aurais pas v’nu » *

* P’tit Gibus, dans La guerre des boutons, roman (1912) de Louis Pergaud et film (1962) de Yves Robert.

Jean-Luc M. et Marc B.

Hier mardi à la permanence, j’ai proposé cet objectif espérant rentabiliser le trajet avec une voiture pleine, mais seul Jean-Luc a été intéressé, pour découvrir un coin encore inconnu pour lui. Il m’a fait confiance quand j’ai vendu l’affaire en disant que oui, St François-Longchamp, c’est loin, mais il y aurait de la neige et que ça décaillerait bien vu qu’après le col du Cheval Noir, la suite est exposée plein sud.

Partis de Montbonnot à 9h, nous Démarrions vers 10h30, mais première déconvenue, la partie en station est un peu longue. La neige (en dehors des pistes, car on est comme ça), c’était un peu du carrelage ! Quand nous sommes enfin sortis du domaine des pistes, le soleil était bien voilé et la transformation du carrelage en moquette, c’était pas gagné. Quand la pente s’accentue au détour par le nord du Roc Blanc, la neige nous a semblé nous promettre une descente pourrie : soit la croute cède et nous allons galérer pour tourner ; soit ça reste béton et dans la pente juste au dessous du col, nous ne serons pas plus fiers que ça !

Nous replions donc les gaules sans autre forme de procès et rejoignons les pistes au plus facile. Jean-Luc part bientôt dans le Queyras en séjour et moi, j’ai bien tourné ces derniers temps, donc ça a été une sortie dispendieuse et à oublier. Nous sommes rentrés sans bobo et toujours copains. C’est l’essentiel, non ?

Rochers Motas ou presque (28 01 2024)

par Aline.

Jean-François, Christine Chatellard, Ludovic, Sébastien et Aline

A la permanence de vendredi, le choix de la sortie se fait facilement grâce au compte-rendu de Carine. Les conditions de neige n’étant pas extras ces derniers temps, des conditions quasi de printemps, on opte à priori pour les Rochers Motas. On est 5, bon nombre pour remplir à bloc la voiture de Jean-François.

Un départ classique à 8h de Meylan. A 9h, il y a déjà pas mal de monde au parking du Collet.

Ouf, on peut chausser dès le début de la route sur laquelle il y aura 1 ou 2 passages à franchir à pied. La neige a bien fondu sur ces versants sud. Les couteaux s’avèrent rapidement nécessaires pour prendre les raccourcis (comme dit Carine), couper les lacets de la route. Jean-François, leader malgré lui, nous montre où se trouvent les Rochers Motas pour rassurer ses troupes, qui ne l’ont jamais fait. Ça va, ça a l’air à notre portée. Prudent, Jean-François nous fait bifurquer vers notre objectif un peu plus loin que normalement, par crainte que l’on ait à skier sur d’anciennes coulées. Pas de souci ! On n’est pas à 5 mn.

La montée jusqu’au Collu (ou col sans nom) se fait sans problème. Un hélico venu évacuer un.e blessé.e d’un genou, d’un autre groupe fait  une petite diversion ou inquiétude. A l’unanimité, on renonce à la pente qui mène au sommet (100 m de déniv.) car elle ne nous semble pas valoir le coup, étant bien glacée. La vue du Collu est déjà bien sympa ; on voit le Saint-Eynard et Belledonne d’un côté et les beaux mamelons blancs de l’autre. On décide de descendre sans tarder pour pique-niquer plus bas où il fera encore meilleur.

La neige a bien ramolli, un peu lourde sur le haut mais devient beaucoup plus facile rapidement,  style « moquette » et ce jusqu’au parking ! Il faudra juste faire attention à ne pas déchirer la doudoune sur les ronces qui parsèment les champs encore enneigés.

Conclusion : tout le monde est content ; une rando bien agréable par grand beau et doux, une neige très correcte et un groupe homogène (les nouveaux ont bien assuré !), très convivial. Dommage, qu’il n’y ait pas eu le temps pour la bière en terrasse, la faute au timing d’Aline !

 

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