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Compte rendu d’une sortie à la journée

Les Vans (par les lacs Achard et le vallon des Escombailles) – 17 mars 2025

En fait on n’en a fait qu’un seul et en plus c’était le petit, alors restons modestes, hein ?

Sinon, à quoi bon faire un compte rendu quand il ne s’est rien passé :
– Tout le monde était à l’heure au départ.
– Il faisait grand beau, normal quoi après deux jours de si mauvais temps.
– La neige était abondante et poudreuse comme on s’y attendait.
– Tout le monde était de bonne humeur au départ et à l’arrivée, mais le contraire eut été contrariant.
– Bernard a assuré, comme d’habitude, et on n’a eu qu’à suivre les instructions (c’est tellement reposant pour le reste du groupe !)
– le dénivelé était conforme à ce qu’on avait anticipé, soit 1100 m, même si Guy a essayé de nous convaincre qu’on avait « à peine atteint les 1000 m ».

Ah si ! Il s’est quand même passé un truc. On avait emmené Patrick et, devinez quoi, c’était la Saint Patrick aujourd’hui. Il a eu la gentillesse de prendre avec lui quelques bouteilles de cidre (pas dans son sac à dos mais sagement laissées dans un tas de neige près de la voiture) et de nous régaler au retour. Merci à lui !

Les heureux(ses) du jour : Aude, Christine, Bernard, Marc, Alain, Guy, Claude,  Bruno, Patrick, Thierry, Gilles (CR).

PS : Pour la sortie de demain (prévue aux crêtes de Brouffier), pas de chance c’est la Saint Cyrille, et il semble qu’il n’y en ait pas au club.

 

Col de Lachemonde

Aline, Christine, Erwan, Claude (le rédacteur)

Une dizaine de personnes à la permanence de ce vendredi, mais  plusieurs de retour du séjour de Terre Rouge… Quatre partants pour Samedi 8 Mars, jour de grand beau temps… avec un cahier des charges « départ skis aux pieds » . Trois propositions : Rocher des Enclaves en boucle avec descente par le lac de la Girotte, Pas de Perpuité en boucle par le Pain de sucre et Col de Lachemonde en aller retour ou en boucle. La dernière proposition est retenue.

Départ des Tuileaux à 7h30, malgré une proposition initiale de départ à 7h : Il y a visiblement de bons dormeurs (euses) dans l’équipe !  La montée en voiture vers Les Ménuires se fait sans embouteillage en ce samedi de chassé-croisé. Après quelques hésitations, le départ se fait depuis le parking du chalet d altitude « Pépé Nicolas » dans le deuxième lacet de la montée vers Val Thorens (point coté 1884m) versus un départ par la piste depuis le parking à 1800m sous le téléphérique des Bruyères. La température au départ est de 6°C ! A 9H30 descente à pied de 40m jusqu’à la piste, dans l’herbe, chaussage, puis remontée du chemin enneigé jusqu’au Lac du Lou (Deux petits kilomètres). Surprise, le chalet-refuge est déserté : Plus de hors piste possible depuis la cime Caron depuis l’arrêt du téléphérique du fait de l’accident de fin 2024. Ce qui laisse une formidable opportunité de monter en ski de randonnée à la cime Caron par l’itinéraire de descente hors piste habituel !

 

Après le refuge, traversée ascendante en face est sur une neige de type soupe sur sous couche dure. Ceci jusqu’ au torrent du Lou puis au lac de Montfiot (voir photos ci-dessous).

Point négatif, le passage sporadique de petits groupes de skieurs hors piste descendant de la Pointe de la Masse… dans la première partie de l’itinéraire. Dans la deuxième moitié, point positif, de merveilleux paysages de neige,  extrêmement ouverts  et sans autres randonneurs que nous même.

Avec, en bonus, très au nord, la vue de gauche à droite sur le Mt Blanc, l’Aiguille Noire de Peuterey, la Dent du Géant et les Grandes Jorasses (photo ci-dessus). Les participants semblent ravis…

Après une erreur d’itinéraire rapidement corrigée, la petite troupe s’achemine par des pentes débonnaires  vers la crête séparant la Tarentaise de la Maurienne.

Nous convenons de terminer au point coté 2736 au sud du Col de Lachemonde. A 13H un petit vent frais nous accueille dans la partie finale ; vaine sera la recherche d’un abri pour  déjeuner au voisinage du sommet…

Peu de monde dans les environs : Personne au Brequin et juste un petit groupe qui monte de la Maurienne.

Après concertation, il est décidé de ne pas retenir la proposition de descente en boucle sous le Col de Montfiot en direction du point coté 2376 puis du talweg du ruisseau du Revers, pour rejoindre la rive droite du Lac du Lou. Ceci au profit d’une descente par l’itinéraire de montée, moins soutenu, et pour lequel l’état de la neige est connu : Mi cartonné mi poudreux en haut, puis transformée et enfin transformée tendance « soupe » au dessus du refuge du Lou. La descente se fait dans un paysage de rêve face aux 600Km2 du domaine de Val Thorens, le plus grand au monde à ce qui se dit ! Face au glacier de Gebroulaz et à Péclet-Polset…

En dessous du Lac du Lou, c’est un beau chemin/piste qui nous conduit jusqu’au pont à 1870m d’où l’on remonte à 1900m chez « Pépé Nicolas » pour y conclure agréablement une sympathique randonnée.

Retour sur Grenoble à 17H30, sans embouteillage, contrairement à ce qui se passe sur la voie opposée : Progression en alternance bouchon-accordéon d’Albertville jusqu’au tunnel avant Moutier !!!

Col de la Pierre

1 ou 2 mars. François, Marc, Gilles, Thierry, Jean-François, Christine

 

Beaucoup de monde à la permanence de ce vendredi mais en vue de préparer le séjour de Terre Rouge la semaine suivante … Etant seul pour ce dimanche, JF se propose le Col de la Pierre, beau vallon  confirmé par Paul. Finalement la proposition de JF va convaincre  5 partenaires.

Départ des Tuileaux 7h30, malgré une vague proposition d’un départ à 7h.  La montée après Saint Rémy de Maurienne en direction du Replat se fait sur une petite route toute en lacets puis se poursuit par un chemin forestier avec parfois quelques passages difficiles. Quelle fut pas notre surprise d’arrivée au bout du monde et de voir une dizaine de voitures déjà garées et pas de place pour nous … Enfin certain chanceux ont profité d’une place qui venait de se libérer, les autres iront se poser plus bas.

Départ à 1098m avec un petit portage sur 500m de long. Montée en rive gauche du torrent dans le vallon de la Lescherette puis en forêt pour rejoindre la combe de la Pierre. Le col est à vue mais encore bien loin.

Une belle trace nous aide dans cette ascension. La partie  finale dans l’ombre se redresse fort et une petite bise bien fraiche nous accueille au col (2400m) !!

Peu de monde dans ce grand vallon, juste 3 personnes nous ont doublées. Bascule dans la combe ouest du col pour un pique-nique au soleil à l’abri du vent mais toujours bien frais.

La descente en poudreuse est un régal dans la partie haute mais qui peut parfois nous surprendre par une légère croute.

En dessous de 1900m en face ensoleillée c’est une  moquette qui nous attend avant d’aborder le boarder-cross.

Cette randonnée fut une bien belle découverte.

Pointe du Dard 2489 m

1300 m D+ Bera 3

Aude, Thierry, Philippe D, Patrick M, Marc, Bernard, Alain, Michel, Robert, Jean-François.

 En début de semaine Aude en vacances dans le Beaufortain, propose de faire une rando. Voila qui agite la permanence de mardi pour choisir le jour, la rando, le départ …en présence d’Aude bien sûr mais au téléphone.

Pas de doute sur la journée, ce sera jeudi, les météos sont formelles, la neige fraiche est annoncée, le soleil et la fraicheur, (pas trop de neige à basse altitude, personne n’a envie de porter  de trop). Un objectif : une rando… débonnaire.

Notre expert (… Bernard) propose la pointe du Dard au départ du Chornais avec retour par le télésiège des combettes.

Tout s’est passé comme prévu ou presque … La  météo  n’est pas parfaite (avec un rien de brouillard certes léger qui nous empêche de profiter d’une quelconque vue au sommet et nous invite à faire le retour par le même chemin  et non les pistes). La notion de  débonnaire   s’avère subjective.

Départ 7h 30 des Tuileaux, on récupère Aude à Beaufort, pour un départ skis  au pied depuis le Planay via le Chornais vers 9h 15. L’ambiance locale est très marquée par le collant-pipette qui s’entraine et nous laisse sur place à chaque dépassement.

La montée des combettes est assez raide dans une neige acceptable. Elle aura raison de l’un d’entre nous qui y prend un coup de moins bien. Une pause vers 2000 m nous conduit à scinder le groupe avec 7 partants pour la pointe et 3 pour un salvateur retour à la voiture.

On assiste à un ballet de 3 jeunes skieurs: 2 avec un drone et un (jeune dynamique … déchainé) qui fait des montées- descentes  sprint … ils sont fous ces jeunes !

La montée jusqu’à la pointe est longuette mais agréable entre brouillard léger et éclaircies. Arrivée tardive au sommet à 13h 30. Repas rapide  et sous la pression de Roberto  guettant l’éclaircie … un truc à priver Patrick de sa salade.

On entame une descente 5 * sur bien 700 m dans 20 cm de poudreuse légère et froide avec une visibilité retrouvée. La suite de la descente depuis les combettes rappelle le pistes noires  non damées d’antan que les jeunes skieurs ne connaissent pas.

On se retrouve aux voitures pour filer boire un coup dans un café à l’accueil très sympa à Beaufort, agrémenté d’un gâteau aux pommes, fait pas Aude (merci !!) et un Saint Genix.

Le regret du jour est de n’avoir pas pu monter tous ensemble à la pointe. On sera obligé d’y retourner pour connaitre la vue depuis le sommet.

Le Mont Jovet

Bernard, Bruno, Guy, Robert et Thierry

On prend les mêmes et on recommence …
Il n’a pas été facile de se décider pour cette magnifique randonnée recommandée par Claude, mais ce fut un excellent choix !

Départ du village de Notre-Dame-du-Pré à 1280 m sous un ciel couvert, mais le soleil n’est pas loin. La prairie est faiblement enneigée, mais ça passe. On remonte sous le téléski de Plan Lachail, puis on entre dans la forêt. Le chemin d’été est par endroits difficile à passer à skis, mais nos peaux ne craignent ni les cailloux, ni les épines de sapin ! Par contre Robert est inquiet, veut plus monter, veut rentrer maison … mais il s’incline, on réfléchira à la descente quand ce sera le moment …
Nous sortons de la zone délicate et nous arrivons devant la « Grange à Marc ».

Encore un petit passage raide et nous sortons de la forêt pour rejoindre la « Halle de Fruit Commun ». On suit alors une trace directe qui rejoindra la route plus haut. Encore un effort et plusieurs sommets se détachent. Guy est tenté par une trace directe dans un joli vallon, mais Bernard sait que le bon vallon est plus à droite. Il entraine l’équipe à sa suite et Guy poursuit seul sa trace. Il ne rejoindra l’équipe que beaucoup plus loin sous le col du Jovet par une traversée de son cru !
Finalement nous nous retrouvons tous au sommet du Mont Jovet à 2558 m. Pique-nique 3 étoiles pour sa vue imprenable (pas les sandwichs !) sur le Mont-Blanc, la Barre des Écrins, la Meije, … Dommage que la station bruyante de La Plagne fasse cracher ses hauts-parleurs …

Puis c’est la descente. Neige bien trafollée en haut, mais avec de bons passages. A partir du col du Jovet, la pente est plus faible, mais la neige est légère et très facile à skier. Un régal !


A la lisière de la forêt, prudents, Robert et Thierry prennent la route, tandis que nous coupons directement vers la Grange à Marc. Après la traversée d’une belle clairière, nous retrouvons notre chemin d’été, qu’il faudra bien descendre skis sur l’épaule sur 100 m de dénivelée environ. Enfin nous pouvons rechausser et nous rejoignons tranquillement notre voiture garée devant le bar du village.
Mais celui-ci étant fermé cette après-midi, nous boirons un verre à Moutiers avant de rendre visite à la fruitière pour faire nos réserves de Beaufort.
Une excellente journée 😉

Lac (?) des Escombailles – 19/2/2025

Björn, Jean-Luc et Marc

Quelques MSR sont à contre-temps du groupe sorti hier. Il est vrai que les prévisions météo étaient médiocres. 

Nous trouvons une place juste après le pont de Bachat-Boulou, ce qui me permet de mettre à jour la situation « officielle » de la piste de rando de Chamrousse. Désormais, le départ balisé se fait (ou devrait se faire) entre le périmètre réservé aux scooters des neiges et la piste sous le pont par un étroit accès à l’extrémité Est du pont ! Le départ plus loin, à la sortie de la boucle de la route de B-B est le départ du balisage pour les raquetteurs.

Le ciel est plus clair que prévu et la montée est agréable, jusqu’à la crête où le vent de sud mais bien frais nous surprend. A la Croix nous déposons skis et sacs à l’abri du poste de secours et allons boire une boisson chaude. Nous nous accordons sur l’idée de passer par les cols des 3 Fontaines et de la Botte pour descendre le vallon des Escombailles (merci à Bernard D qui m’a fait découvrir récemment cet incontournable !). Excellent choix : le vallon est à la limite du soleil et à l’abri du vent. La neige y est très correcte (voire mieux selon moi !). Seul bémol, la descente pourrait faire 100mD de plus, ce serait parfait. La montée pour revenir au col de la Botte est très agréable. Nous retrouvons progressivement plus de vent à la Croix, mais moins qu’à l’aller.

Descente et retour à la voiture pour clore une petite balade bien plus chouette que nous n’espérions.

Col du Sabot

Alain, Bernard, Bruno, François, Guy, Roberto et Thierry

Le col du Sabot est une destination connue chez MSR, mais elle n’était pas encore sortie pendant l’hiver 2024-2025. L’idée ayant été validée par Roberto, sur foi de témoignages positifs qu’il avait recueillis, elle s’est imposée rapidement sur la boucle Whatsapp et a rassemblé 7 participants : Alain, Bernard, Bruno, François, Guy, Roberto et Thierry. Première bonne surprise, une seule voiture sur la parking à notre arrivée, et peut-être deux autres qui sont arrivées ensuite. Peu de neige dans les prairies, donc nous avons fait 2/3 lacets sur la route jusqu’à 1650 m, avant de suivre le cheminement habituel. Le paysage est toujours aussi beau avec le ciel bleu foncé qui surplombe la neige. Une petite discussion s’engage pour savoir si on part vers le rocher Mottas (2474m), mais comme il y a 300 m de plus que le col (2100) on renonce

Mais arrivés au col de bonne heure, Guy fait l’excellente proposition de continuer vers Côte Belle et les Aiguillettes, et de décider en cours de route quand et où nous entamerons la descente

Nous atteindrons un petit replat (2350 m) sous le sommet de Côte Belle (2395 m), et là nous avons entamé une descente magnifique vers la cabane du Sabot.

Mais ça n’était pas assez pour deux d’entre nous qui ont continué jusqu’en bas des alpages, dans une neige légère et vierge de toute trace, ce qui était inespéré après tant de jours de beau temps. Après un bref repas, la remontée du vallon fut rapide grâce à Bruno qui a ouvert la voie. Il était plus de 14h00

quand nous avons entamé la descente du col, si bien que la neige avait fondu sur 5 cm au-dessus d’un fond dur, et nous nous sommes régalés sur toute la descente (deuxième bonne surprise). Nous avons fêté ça sur la terrasse ensoleillée de l’Auberge de la Douce Montagne, en dégustant des bières belges servies par une équipe hollandaise. A cette occasion nous avons appris que c’est le coriandre rajouté dans la bière blanche de Hoegarden qui lui donne son goût spécial. Certaines papilles délicates le perçoivent comme du « savon », alors que les autres goûtent tout simplement…. le coriandre.

François

 

Col des Balmettes

15 ou 16/02/2025 – Sylvie, Olivier, Véronique G, Philippe G, Carine, François, Martine, Aude, Ludovic, Marc, Serge, Jean-François

Il y a avait foule à la permanence ce vendredi et pourtant pas d’animation !! Rien que des mordus de ski. Malgré tout, les propositions se font rares !!! La combe du Merlet est proposée et Paul, notre encyclopédie de la montagne  nous propose le Col des Balmettes.

Départ 7h30 des Tuileaux, un petit arrêt technique sur une aire d’autoroute pour regonfler, pas le moral des troupes qui est au beau fixe, mais les pneumatiques d’un véhicule.

A Saint Colomban des Villards nous empruntons la route forestière qui est dégagée comme tout le reste à cette altitude. A 1400m les voitures sont garées et nous pouvons démarrer skis au pied en poursuivant la route forestière cette fois enneigée. Le cheminement sur cette route nous réserve quelques zones de goudron et quelques acrobaties pour passer sous un sapin en travers du chemin. Le casque pouvait être utile !!!

Montée tranquille, le soleil et  la chaleur se font sentir et pour notre sécurité une séance de déshabillage permet de mettre nos DVA à l’abri des T-shirts.

Avant d’arriver au Lac des Balmettes, arrêt pour éliminer les sabots sous les skis. Au-dessus du lac la vue est magnifique et le col à portée de main. Tout le monde se retrouve au col (2438m) malgré quelques jambes lourdes ou conversion difficile à négocier !!!  

Petite brise au sommet  et vue panoramique.

Descente dans une poudreuse plus ou moins légère. Pique-nique au soleil à l’abri du vent et repos des organismes fatigués. La suite de la descente est tout aussi bonne malgré des passages de neige légèrement croutée.

Belle sortie qui se termine autour d’un verre à l’auberge du Glandon

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Pti tour à Chamrousse, 14/2/2025

Robert Bresson, J-François Michon, Marc Bertier.

Roberto cherchait des compagnons de sortie pour ce vendredi. J-François propose d’aller jeter un coup d’oeil en Maurienne et moi d’aller moins loin et d’essayer de monter vers le Grand Sorbier. C’est cette idée que l’on choisit.

A 8h, nous quittons la place des Tuileaux et prenons Roberto au vol à Uriage. Nous arrivons à Bachat-Boulou sans passer au dessus des nuages, mais le soleil n’est pas loin. Bonne surprise en cours de nuit la pluie a été suivie par la neige : 5 cm au parking. La montée sur la piste de rando est très agréable, car nous sommes bientôt au soleil et la nouvelle neige est plus épaisse. En approchant de la crête, on découvre la foule sur la face sud de Chamrousse, mais aussi et surtout le vent du Nord, attendu, commence à se faire bien sentir. Arrivés à la Croix, nous dépeautons pour nous précipiter vers les Lacs Robert. Si on est vite abrité du vent, on retombe dans un nuage très dense et glacial. Au pied du télésiège, notre fougue pour au moins essayer de nous lancer vers le Grand Sorbier a été réduite à 0. On se précipite hors du frigo en direction du col des Lessines. Bien sûr, on retrouve en même temps le soleil et le vent. J-François aurait bien attaqué les Vans, mais pour ma part, la dynamique est cassée. On repart donc vers la Croix sans même descendre vers le lac des Escombailles. De retour sur les pistes, c’est plus du tout la liesse de tout à l’heure. La visibilité est par moment très réduite, même si la neige est excellente.

Nous avons bien trouvé le retour direct sur la trace de montée, mais ce n’est pas un bon plan de rentrer par là car le croisement avec les randonneurs à la montée présente de sérieux risques d’accident.

C’était la première sortie à ski de rando pour Roberto !

Arrête on nous à la cabane… Brouffier 2434 m

Carine, Aude, Christine, Pascale, Brett, François, Serge, François, Philippe M, Thomas, Alain, Jean-François.

D+999 m pour les uns 1005 pour d’autres Bera 2

Du monde, à la permanence, pour sortir dimanche, au parking, au sommet … mais personne à la cabane pour manger.

Pour permettre de rallier le plus grand nombre (première sortie pour 2 personnes), le choix est fait d’aller dans le massif du Taillefer pour un petit Brouffier 2025. 7 puis 8 puis … 12 et 11 au départ à 8h aux Tuileaux.

9h sur les skis avec un peu d’ajustement de matériel ; ne serait ce que pour mettre les peaux dans le bon sens. Une vente (troc, mise à l’essai…)  de gants. Un test DVA dans la rigueur et la nonne humeur. L’indispensable calage de la trace GPS.

A noter 5 mm de poudreuse, juste histoire de radoucir la neige.

Pas question de prendre la forêt de suite, mais ce n’est que partie remise dès la première épingle. Porteur de l’antenne mais aussi de la radio, François ferme la longue file des MSRiens.

On accède à la combe sans déchausser mais pour certains convaincus que ce sera la route pour la descente. On choisit le coté soleil pour remonter la combe dans une bonne neige, un peu dure. Le faux plat pour accéder au lac de la courbe est moitié plaque, moitie fine couche poudreuse. Un nuage s’invite et nous encourage à dépeauter vite fait. Descente agréable jusqu’à la cabane. Même à 11, on arrive à se protéger du vent grâce à la cabane pour un piquenique frais.

On repeaute pour aller rechercher la combe en excellente neige ce qui permet un ballet des 11 skieurs de grande classe. L’accès à la route se fait sans caillou et à 14h 30 nous voilà aux voitures.

Grosse équipe, il a fallu se recompter plusieurs fois ! les belles conditions du jour nous ont permis de rester ensemble sans problème.

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