le ski autrement

Catégorie : Séjour

Séjour dans le Queyra(s) – du 15 au 19 mars… à la Maison de Gaudissart

Guy, Christine J., J-Luc, J-Michel, Christine C., Véronique, Nicole, Bernard, Roberto, Philippe R. (et Christie) et moi (Marc).

GaudissarT ou GaudissarD, allez savoir

Jour 1 : Col de Laurichard +

8 des participants partent en 2 voitures de Meylan vers 8:10 vers le Col du Lautaret. Le temps est clair mais les crêtes fument. Le vent semble vouloir gâcher un peu l’affaire ! Mais bonne surprise, au démarrage du col, il y a juste suffisamment d’air pour les adeptes de remontées assistées d’une voile de kite (cerf-volant en français), et pas suffisamment pour nous gêner dans notre tranquille montée finalement bien abritée… jusqu’au bout. On n’ose pas croire que la neige va rester poudreuse à la descente ! Nous dépassons quelques « bidasses » en perdition. A l’approche du col, nous infléchissons notre montée vers la bas de la Pyramide de Laurichard pour atteindre la crête 30 à 50 mD+ au dessus du col, mais bien en dessous du sommet plus difficile d’accès. Cette dernière pente un peu raide a pris le soleil tôt et est en transfo bien lourde. N’est-ce-pas Roberto ?

Après regroupement au bas de cette pente, on descend dans une neige très bonne (la meilleure de la saison pour moi). Il suffit de suivre Bernard qui a le don de trouver les meilleurs passages.

Retour à la voiture. Il y a un peu d’air au col du L. et nous décidons de descendre au Lauzet pour pique-niquer à l’abri… Mauvaise pioche ! Il faut se serrer contre la chapelle pour ne pas trop se geler !

Fin de trajet jusqu’au Queyra(s), Molines, Gaudissart. Accueil très sympa. On retrouve sur place Philippe R. (et Christie), Véronique et Nicole.

Jour 2 : Pic de Cascavelier et approche de la Pointe des Marcelettes

L’objectif du jour suit les renseignements pris au téléphone auprès des camarades MSR dont nous avons pris la suite dans le gite. La météo impeccable se maintiendra toute la journée (toujours sans vent).

Départ du hameau du Cros, 500m avant St Véran. Jolie montée dans les bois. Au bout d’1/2h on se rend compte qu’on aurait dû s’écarter à gauche en rive droite du ruisseau. Une moitié du groupe fait sagement un court retour en arrière, alors que les autres persistent dans l’erreur, mais c’est très pittoresque. Un skieur d’un autre groupe nous bloque ! Drôle de période pour essayer de prendre un bain dans le ruisseau, mais chacun ses goûts ! Nous retrouvons nos acolytes plus haut un peu avant la sortie des mélèzes. La montée au Pic de Cascavelier est très facile et agréable mais je tire quand même un peu la langue vers la fin (il faut vraiment que je démarre (encore) plus lentement !). Certain(e)s (je n’en dirais pas plus !) commencent à s’inquiéter pour la suite : 100 à 150mD+ sur une crête « impressionnante » (bof !  😉  ).

En photo, ça fait encore plus « bof ! », non ?

En fait avec les couteaux et vue la bonne neige, ça passe très bien. C’est juste une affaire d’âme sensible ! De l’autre côté du vallon à notre gauche, des skieurs montent une belle pente Nord, bien appétissante, mais elle n’a pas d’accès direct simple, et le surlendemain, J-Michel nous partagera un compte-rendu d’avalanche dans ce secteur (2 skieurs pris… et sains et saufs) !

Au delà, la montée vers la Pointe de Marcelettes se redresse sérieusement et le passage de la corniche sommitale ne doit pas être simple ! Peu importe, nous avons à nos pieds une très belle descente (env. 30° sur 300mD-) en bonne condition. Ça s’avère effectivement excellent et ça continue gentiment jusqu’aux arbres (sans retrouver la moufle de Véronique… qui l’attend dans son sac !). Après quoi le peu qui reste jusqu’au bas est encore très bon !

Retour voiture et visite de Saint Véran, puis retour au gite.

Jour 3 : Col du Longet et Pic Traversier

Aujourd’hui encore, on va copier nos prédécesseurs !

Du pont de Lariane, sur la route du col Agnel, nous démarrons sur la piste de ski de fond, puis montons sud-sud-est dans les arbres. J-Luc (je crois) a posé une option sur une table de pique-nique installée là ! A la sortie des arbres un beau couloir se présente plein sud (est-ce celui tenté par Martine et Philippe P. 3 jours plus tôt ?) et notre objectif se dessine, assez débonnaire,  dans l’axe du vallon. Pour certains se sera en passant par le col du Longet, pour d’autres sans. Toujours de très bonnes conditions météo, juste un léger voile par moments, et puis dans les derniers 50mD+, on choppe un vent soutenu.

Ça décoiffe un chouïa sous l’œil de la corniche en forme de sphinx

Évidemment on ne reste pas au sommet et le regroupement finit par se faire à l’abri. De nouveau une belle descente se présente à nous en neige un peu dure parfois, en transfo à d’autres endroits, et même quelques passages en poudre ! Arrêt à la table de pique-nique ! Et voilà encore une belle journée.

Dans l’aprem, j-Michel tente d’approcher la Demoiselle Coiffée de Molines, mais il regrettera de ne pas avoir pris ses skis pour braver les accumulations de neige qui protège ladite demoiselle.

Jour 4 : La Gardiole de l’Alp, 2786m

Cet objectif avait carrément emballé François quelques jours plus tôt. Nous nous devons d’y retourner sous la houlette de Philippe R. qui était déjà de la partie.

Départ à pied du gite de Gaudissart. Certains chaussent dès que possible, d’autres poussent à pied jusqu’à la bergerie à 2200m. Après , c’est tout droit dir. ENE. De nouveau les conditions sont très bonnes jusqu’à trouver un vent soutenu sur les derniers 50mD+. On se regroupe donc un peu plus bas à l’abri.

Le tout début de la descente n’a pas décaillé à cause du vent. La suite est un régal sur toute une gamme de moquettes à poils variés…

Moquette poil mi-long

… jusqu’au retour à la Bergerie où nous retrouvons Christie et Christine J. Sieste pour certain, pique-nique pour tous les autres. L’opération de recherche de l’étrier de peau que Nicole a perdu à la montée échoue malgré les bonnes volontés.

Pour le retour au gite, la neige est plus lourde. Et certains (dont moi) qui se croient plus malins, ratent le gite et se retrouvent un peu plus bas. Bien fait !

Jour 5 : Chalets de Clapeyto depuis Brunissard

Enfin du changement : 1/ Le ciel est couvert. 2/ On ne copie pas !

Nous quittons (« définitivement ») le gite et rejoignons Arvieux, puis Brunissard (1800m), station de ski de fond au pied versant sud du col Isoard. Le ciel est bien bouché, mais assez haut et la pluie que nous craignions ne tombera pas !

Départ à travers le camping, puis ça continue dans les mélèzes en empruntant ou en croisant la route puis la piste jusqu’à Pra-premier (site superbe). Nous laissons à droite la piste un peu plus directe vers les Chalets de Clapeyto, et prenons la trace à gauche vers le Collet par Salle(Selle)-Vieille.

Ciel bouché, je vous disais !

Certains redescendent directement aux Ch. de Cl. tandis que d’autres poussent un peu vers le point coté 2413 sur IGN25. Retour  par le magnifique hameau de chalets et nous repeautons pour remonter les 50mD+ vers le Collet et redescendre comme nous sommes montés. C’est encore assez bon. Enfin nous laissons filer sur la piste/route jusqu’à la station de Brunissard qui est bien plus animée que tout à l’heure.

Conclusion

Encore un séjour bien réussi grâce à l’équipe du gite (un très bon point à la cuisinière), à J-Luc notre organisateur, à la météo et à une équipe au top.

Séjour Queyras du 11 au 15 Mars

Hébergement Maison de Gaudissart

Jour 1 : 

Ben rien, il pleut donc Restauranr à Saint Véran : la Fougagno, pas mal simple mais efficace.

Jour 2 :

Col du Longet puis pic traversier en partant de fongillarde, 900 m

Martine et Philippe D. ont tenté un couloir vers chateau renard, mais ont abandonné à mi-chemin, trop dangereux.

Jour 2 :

Pic Cascavelier puis pointe des Marcelettes, environ 1000m

Jour 3 :

En partant du Roux après Abries, la guardiole en suivant le chemin forestier et on montant dans la forêt de mélèzes, environ 900m, pas de traces.

Autre parcours infructueux pour l’autre groupe vers Querlaye

Jour 4 :

La guardiole de l’alpe au dessus de Molines en partant de l’hotel, 900 m

Séjour au refuge des Drayères – 16-19 février 2023

Bernard D., Carine L., Christine C., François G., Jean-François M., Marc B., Paul J., Robert(o), Thierry G.

Sylvie P. a dû renoncer au dernier moment.

Une fine équipe (+ François à la prise de vue et Jean-François… resté au refuge !)

Jour 1 – Montée depuis Névache au refuge des Drayères (par Carine)

Pour ceux qui n’iront pas jusqu’au bout de la lecture de ce premier jour, voici un résumé : la montée fut magnifiquement longue et longuement magnifique ! Voici quand même les détails pour tous les autres, friands des compte-rendus des séjours.

C’est un séjour où nous accueillons Thierry, tout nouvel adhérent avec sa tenue jaune moutarde flambant neuve qui nous donnera l’occasion d’assister à quelques déshabillages et rhabillages dont un à 3200 m au Thabor (voir Jour 2) ! On accueille aussi Robert, alias Roberto, un ami très volubile de Bernard qui animera souvent la tablée à côté de la nôtre avec ses récits de la Transju et de ses AVC.

Thierry apprend d’emblée que 7 h 30, c’est l’heure de départ et non celle de son arrivée sur le parking ! Mais on lui pardonne car il est kiné et cela peut toujours servir ! Trajet de 3 h sans encombre jusqu’à Névache avec un arrêt de 5 minutes au col du Lautaret  pour un changement de conducteur pour le team Carine-François et une pause technique pour les 7 gars.

A Névache, malgré la tempête de ciel bleu, on se dit que nos sacs sont vraiment lourds mais Marc nous console en nous vendant un trajet de seulement 12 km jusqu’au refuge. Quelques heures plus tard et après que toutes les plantes de pied soient à la limite de la surchauffe, on refait les calculs et les 12 km se sont transformés en 16 km pour 600 m de dénivelé. On est quand même heureux car après 5 km, on a enfin quitté les Champs-Elysées de la Névachie et on profite de ce magnifique paysage.

Pique-nique en Névachie (Carine à la prise de vue)

Le refuge est plein avec des groupes et aussi des familles de skieurs de rando avec de jeunes enfants (8 ans pour le plus jeune) ; la relève est assurée, c’est chouette à voir. Ce soir, le gardien de refuge, Boris, fête ses 50 ans et nous serons 50 personnes à lui chanter « Joyeux anniversaire ».

On décide de commencer tout de suite très fort avec le Mont Thabor comme première sortie. Marc nous sort de jolies feuilles de calcul avec les différentes options (dénivelé, distance, durée…) et c’est très confiant que nous allons nous coucher. La journée du lendemain nous montrera que les formules de calcul de Marc sont à revoir sérieusement mais ça, c’est une autre histoire.

Jour 2 – Le Mont Thabor, 3178m, depuis le Refuge des Drayères 2180m (par Christine)

Début de séjour, le moral et les ambitions sont débordants. La météo annonce un soleil généreux, pas de nuages en vue et un BRA entre 1 et 2, autant dire aucun risque !!! Donc le Mont Thabor sera notre objectif ; 1400m de D+.

A 8h15 notre groupe de 9 se met en route pour cette belle randonnée. Du refuge nous prenons le vallon à l’est puis tournons légèrement vers le nord pour rejoindre le col de Névache (2794m). Le passage du col est très venté et il est préférable de dépeauter juste avant le col. C’est à ce moment que nous allons perdre 3 de nos acolytes qui vont préférer rester à l’abri du vent et envisager un objectif plus modeste.

La descente du col un peu raide au départ se fait facilement grâce à une bonne neige. Nous ne descendons pas jusqu’aux lacs des glaciers et restons sur le contre fort pour rejoindre le col de la Chapelle (2943m). La fatigue commençant à se faire sentir et l’appréhension de traverser en devers une pente un peu soutenue arriveront à bout des ambitions de 2 de nos compagnons. (on ne laisse jamais quelqu’un tout seul…). Pourtant la trace est belle et la neige bien portante. Nous voilà donc plus que 4 à l’assaut du Mont Thabor. Dans ce vallon sud, la neige est plutôt souple et un peu marron !!! Commencerait-elle à manquer ???

La dernière partie ne présente pas de difficultés, seul le mental doit combattre cette grosse envie d’arrêter !! Grâce à un élan solidaire nous passerons devant la chapelle pour atteindre le sommet un peu dégarni.

Les plus valeureux au sommet du Mt Thabor (+ Roberto à la prise de vue)

La vue à 360° au sommet est une belle récompense. Retour vers la chapelle qui n’est plus ouverte mais auprès de laquelle nous trouverons un coin à abri du vent pour casser la croute et prendre notre temps avant d’entamer la descente. La neige est bonne à skier.

Nous retrouvons nos 2 compagnons dans la remontée du col de Névache et finirons ensemble jusqu’au refuge où nous serons chaudement accueillis et félicités par Marc.

Belle virée mais un peu longue …. ( ?? km)

Jour 3 – Boucle Roche Château, Col de l’Aiguille Noire (par Marc)

Au nord du refuge, un large vallon offre une rando facile au sommet de Roche Château (2898m), soit 750m D+, en face Sud. La veille, des randonneurs croisés au refuge ont fait la descente après avoir atteint le sommet par son versant WNW, vallon d’abord atteint par la remontée en direction du Seuil des Rochilles puis en passant le col de l’Aiguille Noire. Bernard propose de procéder en sens inverse.

Nous démarrons donc –sans Jean-François, très gêné par un souci aux côtes– avant 9h et retrouvons assez vite le soleil et atteignons tranquillement, d’abord la Cabane de l’Ours , puis le ravin du Lau.

La Cabane de l’ours

Nous attaquons enfin la montée un peu plus raide au Col de la Madeleine (non, pas celui de St François-Longchamp !). Juste en dessous du sommet de Roche Château, nous laissons Carine et Paul qui vont faire demi-tour… mais vont se régaler très modérément (c’est un euphémisme !) dans la descente de retour au refuge, descente qui n’aura pas décaillé. Les 6 autres atteignons sans trop de mal le sommet vite rejoints par de plus experts (et jeunes) que nous, qui arrivent du refuge des Terres Rouges par un couloir Nord bien raide ! Nous leur laissons volontiers la place pour nous lancer dans le large vallon WNW. La neige y est variable, mais « pas si pire », voire mieux par endroits ! L’ambiance est assez sauvage, mais pas inquiétante et le pique-nique (matinal, 11h45, je crois !) nous permet de reprendre les forces et l’énergie nécessaires pour attaquer bientôt la montée sérieuse du col de l’Aiguille Noire.

Nous mettons les couteaux dès la remise des peaux. Pour certains, la pose des couteaux est un peu pénible. Au début, François cherche un peu la meilleure trace à suivre, puis nous entraine allègrement dans son sillage. Les conversions s’enchaînent souvent à l’ombre, parfois au soleil. La dernière partie est plus étroite et relevée, mais nous nous en sortons très bien. Et retrouvons le soleil et l’orientation sud… où le soleil a fait son job. Nous faisons une belle descente face au massif des Cerces pour rejoindre la Clarée au-dessous du Seuil des Rochilles. Sur la fin, ça devient un peu mou, mais nous arrivons sur la terrasse du refuge avant que le soleil ne la quitte.

Jour 4 – Col de la Tempête et retour à Névache (Par Marc)

Trois d’entre nous préfèrent le retour direct à Névache, le long de la Clarée. Pour les 6 autres, le programme finalement choisi, c’est la montée à l’Est des Drayères, au col des Tempêtes (2865m). Aujourd’hui c’est Bernard qui est à la baguette pour donner le rythme de montée qui convient à toute l’équipe. Vu l’orientation et l’arête à notre droite (S), nous profitons de plusieurs lever de soleil avant d’arriver au pied du cirque dominé par le Rocher de la Grande tempête (3002m) auquel nous ne nous attaquerons pas, et par notre objectif. La montée au col n’est pas très raide mais celui-ci s’atteint par une traversée presque horizontale dans une pente sérieuse (30°). Grace à la trace très bien marquée et à la conduite de Bernard, nous débouchons au col sans difficultés.

Comme son nom nous le promettait, le vent nous attendait au col. 10 m plus bas, nous dépeautons un peu à l’abri. A nous la descente plein sud… mais pas décaillée pour un sou ! Nous imaginons tous comme cette descente par belle neige doit être magnifique ! Aujourd’hui, ce ne sera pas le cas et la qualité de la descente sera plus ou moins appréciée de chacun. Nous descendons un tout petit trop bas et devons repeauter pour 25m D+ afin de rejoindre le refuge de Ricou. Nous y pique-niquons. Bernard et François se laissent tenter par l’omelette garnie du gardien.

La descente sur la piste passée à la chenillette du refuge est en bonne neige (moquette), mais sa largeur (ou plutôt son étroitesse) impose de bien serrer les virages ce qui fait sérieusement chauffer les cuisses. Nous retrouvons la foule en retrouvant la route (encore enneigée, mais pour combien de temps ?) vers Névache au niveau de Fontcouverte. La (légère) descente en skating a vite raison de mes jambes, mais pas de celles de mes petits camarades au premier rang desquels Roberto et Thierry !

Arrivés à Névache, le groupe de 9 se reforme. Le temps de partager une boisson au premier bistrot et c’est le retour vers Meylan… sans trop de problème de bouchon !

En conclusion

Beau/bon séjour dans un refuge confortable où nous avons été bien accueillis. De la neige en quantité suffisante, mais pas la meilleure qui soit ! Regrets pour Jean-François qui n’a pas profité au mieux du séjour mais qui connait bien maintenant la route Névache-Drayères !

A refaire ? L’avenir le dira !

Séjour au Habert d’Aiguebelle (saison 5 !!!) – 27-29/01/2023

Compte rendu par Eric Trouvé.

Nous partîmes 8 et par un prompt renfort nous retrouvâmes 12, en respectant la parité et même la diversité car il y avait 2 raquetteuses.
On retrouve là comme dans bien d’autres domaines, la délicatesse et l’efficacité de notre organisateur hors-pair.
La neige tenant mieux sur la route que sur les cailloux, la voiture ne put aller au bout mais cela n’allait pas nous arrêter.
Une montée sans problème, des retrouvailles avec le refuge et Marian, son souriant gardien, un casse-croûte, une brève installation et hop, on repart pour une petite balade.

Ciel ! Ou plutôt « Culukus » devrais-je dire, j’ai oublié de préciser qu’il neigeotait par moments et qu’un bon couvercle cachait les sommets alentours.
Fidèles à une certaine tradition, nous décidons d’aller vers le pas de la Coche malgré l’absence de visibilité (on n’est pas des « quand même » !) … et nous n’avons en effet rien vu du Pas de la Coche, à part le poteau.
A la montée, les traces étaient faciles à suivre mais ce fut un peu plus délicat à la descente. Heureusement, notre président nous ouvrit la voie et nous ramena au bercail.

Le samedi, nous repartons dans la brouillasse pas trop épaisse et 200 m plus haut, nous sortons en plein ciel bleu.
Destination, la cime de la Jasse, les valeureuses raquetteuses s’arrêtant aux lacs du Vénétier. En plus du paysage toujours aussi beau, nous avons le spectacle d’une file ininterrompue de coureurs montant à la Dent du Pra en venant de la Cime de la Jasse. Eh oui, c’est la 21 édition de « La Belle Etoile » course de ski alpinisme des 7 Laux !
Comme ils sont passés avant nous, il n’y a eu de gêne pour personne. En haut très peu de monde, et une très belle vue… au-dessus de la mer de nuage.
A la redescente, 4 d’entre nous repiquent pour une petite Bédina. La neige est changeante mais globalement bonne qu’elle soit dure ou fraîche en fonction des expositions et des pentes. Le retour nécessite de retraverser une couche nuageuse pas trop épaisse et cela se fait facilement.

Le dimanche, temps radieux. Les 4 plus intrépides et costaud.e.s décident d’aller à la Dent du Pra en profitant des traces faites pour et par les coureurs de la veille.

Les 4 (en comptant Guy, le photographe) en haut de la Dent du Pra.

Les autres choisissent d’aller au Col de l’Aigleton, avec une petite descente de l’autre côté. Tout s’est… presque… très bien passé : paysage sauvage et beau, belles traces de montée (encore mieux avec les couteaux), neige très bonne à la descente.
Certes, certes, mais… la mécanique posa quelques problèmes, en lien avec des températures assez basses: une fixation récalcitrante à la montée, une autre gelée à la re-montée, mais surtout, surtout, le pôvre Jean-Luc s’est retrouvé en haut de la Dent du Pra avec une fixation cassée (perte d’un des picots de la fixation avant, impossibilité de faire tenir ensemble la chaussure et le ski). Il a dû tout redescendre à pied… jusqu’aux voitures ! Une vraie épreuve d’endurance malgré l’accompagnement de ses camarades de rando. L’autre groupe attendait au chaud au refuge tout en se demandant si nos champion.ne.s avaient décidé de refaire la course de la Belle Etoile à leur manière.

Pour les skieurs, la redescente du refuge aux voitures fut un peu un slalom de précision pour éviter de trop accrocher les cailloux dans le classique « toboggan » mais cela s’est plutôt bien passé. Une fois sur la route, nous avons apprécié la tranquille redescente jusqu’aux voitures.
Les nuits et les repas furent bon.ne.s, le tarot et le Yam intenses.
Un très bon séjour, merci Marc et à tous les aimables participants.

Dévoluy 2020

Séjours du Dévoluy ( Lachaup, Gite de Rocher Rond)  du 11 au 14 Mars 2020.

Jour 1

Rendez-vous donné à 7h45 à Eybens pour prendre le futur adjoint d’Eybens.  A 7h38 tout le monde est dans  les voitures et nous démarrons du parking….  La motivation des participants est évidente. Bien sur la discussion politique dans la voiture de tête les empêche de surveiller leur route et c’est ainsi qu’ils essayent a la Mure de nous conduire sur la route du col d’Ornon ! on repart mais en changeant l’ordre des voitures et c’est ainsi qu’au lieu de passer par Corps, nous passerons par le pont de Ponsonnas  puis par de ravissantes petites routes touristiques qui  pourtant de part leurs nombreux virages n’ont été que peu appréciées par certains passagers des voitures.

Arrivée à destination : le haut Gicon, certains demandent d’aller au très haut Gicon car effectivement le manque de neige est flagrant malgré le mur de neige promis par le politicien.  Le Gicon est bien là mais semble difficilement accessible à ski. Certains le rebaptisent immédiatement le « Qi Qong ». Nous décidons de poursuivre la piste en voiture pour chercher le prochain vallon et voir si c’est plus skiable.

Il y a une trace de neige dans la boue. C’est bon signe ! Nous démarrons skis sur le sac en direction du col de l’Aup.  Nous chaussons une centaine de mètres plus loin et atteignons sans encombre le col puis un petit sommet atteint à ski par certain (un) a la surprise des herbes locales. Une très belle vue sur l’arrière du Gicon, sur le plateau de Bure et sur l’Obiou. Descente après un arrêt pique-nique, sieste au soleil pour les Gascon dans les magnifiques prairies pendant que le reste de la troupe décide d’aller tester la neige dans le vallon opposé.  Apres regroupement fin de la descente, nettoyage des chaussures pleines de boue puis route et étape à la belle « mère église » . Arrivée au gite où nous retrouvons Patrick venu de Bandol avec une magnifique tropézienne et du cidre pour un goûter copieux puisque  Jean François a ajouté un Saint Genis. Très bon accueil de la charmante gardienne.

Installation dans le dortoir, répartitions des ronfleurs et préparation des lits avant un diner léger à base de pomme de terre, oignons et fromage, sans compter le dessert de tarte aux myrtilles et crème. Nous ne sommes pas seuls dans le gite et 2 beaux et jeunes hommes nous rejoignent à notre table. Ils ont fait 2 Chourums (prononcer showroom mais c’est nettement plus sportif puisqu’il s’agit d’une escalade sous terre ) dans la journée dont la traversée héroïque…. Certaines têtes ont du mal à résister !

Jour 2

Il fait un temps splendide et la neige est presque au gite…nous démarrons à pied de Lachaup sur la route indiquée par notre hôte en direction du Rocher Rond et chaussons les skis assez rapidement. Un arrêt pour admirer l’entrée du Chourum Clot avant de poursuivre gentiment notre route vers le sommet.  Nos 2 compagnons de la veille ont fait le chourum Olympique et sont partis tôt… Pour une raison pas très claire, certaines personnes ont suivi leur descente le long des pentes du Grand Ferrant en face de nous d’un œil admiratif et avec un certain émerveillement.  Le soir, l’excitation est à son comble et les photos qu’ils nous montrent sont effectivement très belles. Ils sont briançonnais, membres du PGHM et l’un guide et l’autre apprenti guide.

De notre côté, légères hésitations sur une dernière pente plus raide mais le ressaut est finalement très facilement franchi  (grâce à la trace gentiment faite par un couple venu de Gap avec un chien aux pattes parfumées à l’huile de coco…). Sommet atteint sans encombre avec pour une participante la première course cotée 3.1 ce qui vaudra a l’ensemble de l’équipe un apéro au retour. La descente s’effectue toujours dans une neige assez mouillée mais plus praticable que la veille. Nous faisons une pause pique- nique sur l’herbe qui se transforme assez vite en sieste pieds nus. La fin de la pause a failli tourner au désastre avec un gros saignement de nez et une crise de crampes mais tout s’est bien terminé, avec entre autres des poches de neige dans les poches…. La fin de la descente a été agrémentée par un très joli challenge grâce aux cailloux, rochers et arbustes qui l’ont pimentée façon sanglier sur le feu. Arrivée au Gîte pour après les douches un bon goûter (bières et cookies maisons) avant l’apéro (où nous découvrons la passion dévorante d’une certaine personne pour A Raymond ) et le diner tout aussi réparateur que la veille (chili con carne + Gâteau). 

Jour 3

Il a plu cette nuit. Le ciel est couvert mais nous prenons les voitures pour rejoindre le parking du téléphérique du pic de Bure. Nos 2 gendarmes sauveteurs nous ont conseillé une course départ ski aux pieds. Arrivés au parking juste avant une section de militaire qui partent en direction de la traversée héroique.  Nous chaussons effectivement à la voiture et démarrons  dans la combe de Corne. Montée tranquille dans un jeu de nuage et brouillard jouant à cache-cache autour de nous en nous laissant la plupart du temps au soleil (merci l’organisateur).  Paysage de haute montagne absolument magnifique. Arrivé au sommet du vallon compte tenu de l’état de la neige, de l’heure et du brouillard nous décidons de changer de programme et d’abandonner l’idée de parcourir 4 vallons. Nous n’en ferons que 2 (montée par la combe de Corne et descente par la combe baptisée bas-ratin et donc nous pouvons nous permettre de monter sur le sommet de Corne et de visiter la sortie du shourum héroique. Nous aurons fait la « traversée externe » de ce shourum…… quelle Journée!  Eric a décidé de se rebaptiser, il sera désormais  Eroic.  Petite remontée avant d’attaquer la descente qui grâce au brouillard sera retardé et nous laissera faire une pause casse-croute. Finalement la descente dans une neige certes molle mais skiable nous ramène a la voiture.  Petit pot à la Joue du loup , où Carine se console du départ du PGHM avec une gaufre et retour à pied pour Florence et François  jusqu’au gite.

Jour 4

Départ du gite, route vers le col  de Festre ou nous garons les voitures. Objectif mont Chauvet et plus si affinité. Départ à pieds dans des champs un peu humides mais heureusement nous pouvons chausser très rapidement. Montée douce et tranquille jusqu’à la dernière pente sommitale encore un peu dure qui demande un peu plus d’attention. La vue  est superbe, le panorama sur 360 sans nuages mais le vent nous incite a ne pas stationner trop longtemps sur ce sommet.  Nous attaquons la descente à la grande joie d’une participante qui au départ semble ne pas apprécier les pentes gelées. Elle franchie néanmoins, vaillamment et brillamment cette étape et nous enchainons tous cette descente dans une neige en très bonne condition. Comme c’est bon, arrivé à Fontaines froides  toute l’équipe décide de remonter les pentes plus ensoleillées  vers le collet qui seront encore plus moquette. Une fois au collet, Patrick nous fait une course de KV vers le sommet d’à côté (la tête de Merlant….pour voire la vue !) et nous entamons la descente qui se révèle aussi bonne que nous l’imaginions.  Grand cris et grand signes au cours de cette descente de la part d’un couple. Carine et François vont mettre un petit moment à réaliser que c’est leur fille Marion qui les appelle. Pendant ces retrouvailles, le reste de l’équipe décide de remonter à nouveau pour profiter de cette descente. Nous voilà cette fois ci sur la tête de Merlant et tous nous profitons d’une très belle vue y compris les 2 parents qui nous ont rejoint au sommet.  Redescente toujours aussi bonne mais cette fois ci jusqu’à la cabane vers les Bachassous ou un arrêt casse-croute est décidé. François essaye de créer un siège type  « fakir » mais finalement revient vers un style plus classique. Animation offerte par un surfeur en snowkite  qui nous fait une très belle démonstration de descente depuis le mont chauvet, il récolte les applaudissements du groupe, qui lui fera une descente lus classique pour rejoindre les voitures.

Derniers arrêt cette fois au bistrot du col de frestre  avec comme guest Marion et son ami avant de reprendre notre route Patrick vers Bandol et les autres vers Grenoble.

 

Encore un superbe séjour, pour l’organisation, la beauté du massif, la météo sans compter le plus important…. l’ambiance au sein du groupe. Nous nous sommes bien amusés.

Merci à tous les participants et à Eroic pour ce séjour très réussi !

Photos:

séjour MSR (G)

à Arêches, dit « les guenilles »
 
1er jour :

Avec le forfait randonneur, départ du haut des remontées mécaniques à 2 300 m, puis montée au Col de la Forclaz (2540 m) (tu es sûr du nom ?), redescente sur le col de la Louze (2119 m) et les lacs des tempêtes (2050 m), un petit crochet sous la pointe de Comborsier (2400 m), puis pause au chalet de Chizeraz (1986 m). Remontée au passage du Dard (2350 m), puis à la pointe du Dard (2489 m), descente sous la Légerette du Grand Mont vers 1900 m, puis remontée en haut d’une piste (2120 m) pour redescendre au refuge des Arolles (1900 m). Soit une bonne quinzaine de kms de randonnée et un dénivelé de 1 300 m avec le sac plein pour le séjour. Pas mal pour un séjour initialement présenté comme « petites balades de moins de 1 000 m » ! Ah, Paul, son enthousiasme et sa forme olympique

2ème jour :

Départ du refuge et montée au col de la grande Combe (2129 m), descente sous le col de la Bâthie en direction du chalet du Soufflet (1810 m), puis montée à la Pointe de la Grande Journée (2460 m) avec une arête sommitale … un peu aérienne, mais heureusement en excellentes conditions. Retour par le col de la Bâthie (1889 m). Soit 12 Km de randonnée et 1040 m de dénivelé.

3ème jour :

Descente dans la vallée, manip de voitures, départ depuis Le Mappaz, route de Saint-Guérin (1300 m). Montée au Col de la Charmette (2070 m), redescente de l’autre côté en face Est (1730 m) pour remonter au Col de Miraillet (2180 m) et redescendre sur le lac de St Guérin. Arrêt pique-nique devant un chalet à 1730 m, puis retour aux voitures. Soit 14 Km de randonnée et 1250 m de dénivelé.

 Des paysages magnifiques, et pas seulement à cause du Mont Blanc tout proche ou de la Pierra Menta ; une météo de rêve (certains prétendent qu’à un moment ils ont vu un débit (ou début ???) de nuage, mais cela devait être juste un peu de buée sur les lunettes). Côté descentes, on a eu le 1er jour une excellente poudreuse et les 2 autres, de la moquette grand luxe.

Nous étions basés au refuge des Arolles qui se trouve au milieu des pistes sans que cela ne soit gênant, et qui est bien confortable. Un très bon accueil, une bonne nourriture (raclette copieuse, lasagnes au beaufort)

Ça s’est tellement mal passé que l’on déconseille fortement à toute personne d’envisager de s’inscrire à ce séjour l’année prochaine … De toutes façons, y a plus de place … Ah zut, il n’est pas encore prévu 

Voici quelques bribes d’informations complémentaires tout à fait objectives et factuelles à propos de ces 3 journées pour que vous sachiez à quoi vous avez échappé !

Le 1er jour,

prise de contact avec Pierre notre « guide », encadreur CAF depuis de nombreuses années et un très bon cru. Sécurité, pédagogie, attention aux « maillons faibles », parfaite connaissance des randonnées et du coin … Par contre, lui s’est rapidement aperçu que l’on n’était guère « certifié CAF » et qu’il allait un peu souffrir pendant 3 jours. Ceci dit Paul l’avait prévenu : « fais gaffe, c’est des guenilles ! » … Et c’était vrai !

Cela a assez rapidement commencé avec Guy qui a perdu un ski au 1er télésiège. Ca a tout de suite rassuré sur la maitrise technique du groupe !
Ensuite, protocole de test des DVA : il y avait un dispositif proposé par la station. Chacun est allé se tester … même si Laurence a, dans un 1er temps, voulu essayer plus rustique avec un panneau de bois qui se trouvait quelques mètres à côté (et portait des indications de risque avalanche, ce qui explique la méprise).
Pierre a commencé à envisager de s’enfuir en courant mais son sens du devoir l’a emporté.

Puis il y a eu des vannes pourries du style : « Lac Tempête c’est là que ça pète », « 11h12 au col de la Louze » …

Puis Eric a fait sa chochotte en ne montant pas à la pointe de Comborsier, ce qui a permis à tout le monde d’admirer sa technique approximative et son matériel à la pointe de la technologie .. du temps des mammouths (pas les Mamut). Ensuite, Guy a ronchonné parce que la pause déjeuner était moins longue que ses 2 heures syndicales (il nous ferait presque croire qu’il lui arrive de travailler). Et du coup, Paul a pris un coup de chaud, car il n’avait pas eu sa sieste. Au final, on a quand même tous fini par arriver … à la fermeture des pistes, mais avant le coucher du soleil.
De toutes façons, on n’avait pas le choix car Jacques (le 2ème « local » du CAF) caracolait en tête avec un art de la négociation de la pente tout à fait comparable à celui de Jean-Michel au meilleur de sa forme : droit dans la pente ! Heureusement, la neige permettait à chacun de faire sa trace comme il l’entendait.

Paul s’est aperçu qu’il n’avait plus son téléphone, qui s’est avéré être resté dans la voiture, soi-disant à cause de Guy qui l’avait appelé (la mauvaise foi et la délation démarraient fort). Du coup, il a voulu nous faire croire qu’une certaine personne pouvait vouloir avoir de ses nouvelles (Incroyable comme il peut encore avoir des illusions !). Il a donc demandé aux personnes présentes si il pouvait appeler en donnant le numéro. Il a été très surpris de voir que la plupart des hommes présents avaient ce numéro déjà enregistré dans leur téléphone. Passons …

Et là, tout est parti en vrille : Paul a sorti le litre de Ti punch qu’il avait porté toute la journée, sans doute pour fêter son anniversaire très proche (NB : il a encore l’âge de lire Tintin mais de justesse).
A 5 (dont 3 meylanais que je ne nommerai pas ici par pudeur) ils ont bu la bouteille en une fois. Les teints ont viré au rouge, la parole est devenu bafouillis pâteux et les rires complètement fous. A noter, Guy sollicitant du rab en tournant son verre à peine vide devant la bouteille, Cheikh qui finit la bouteille en douce et Paul vérifiant avec un souci qui l’honore ( !) qu’il avait bien réussi la préparation.  On a bien ri, entre autres quand Pierre a commencé à confondre sa mère et sa femme ou quand Paul, devant la bouteille vide, a regretté de l’avoir partagée avec ces « p’tis cons ».  Voir photo ci-dessous.

Pour vous donner une idée de l’état de fraîcheur des troupes, Cheikh, sorti faire une photo du lever de lune, est revenu tranquillement en nous disant que son téléphone était parti faire du ski. Il lui avait subitement glissé des mains, sauté de la terrasse et était parti dans la pente entre des arbres vers une piste. Heureusement pour lui, le très sympathique gardien est parti à la recherche du téléphone avec sa motoneige avant le passage des dameuses … et incroyable, il l’a retrouvé.

Sans peur mais pas sans reproche, Cheikh a fêté ça en sortant sa gnôle, que les mêmes ont bien sûr goûté avec des commentaires allumés du style « tontons flingueurs ».

Comme ils enchainaient les références cinématographiques, Paul s’est retrouvé « templier comme Clavier ». Comprenne qui pourra.

Le Ti Punch et la gnôle devaient en effet être de qualité car la nuit n’a pas été trop mauvaise, mais le lendemain, le démarrage fut quand même un peu éprouvant pour certains.
Il faut dire que la très bonne et très copieuse raclette a bien aidé à éponger. Car en effet, au cas où cela vous aurait échappé, l’épisode Ti Punch était en fin d’après-midi ! Certains soiffards n’auraient pas pu attendre …

Le 2ème jour,

encore une très belle rando, heureusement plus courte. Notre groupe de « vieux » a mis la pâtée au groupe de jeunes qui faisaient la même balade (dont certains étaient arrivés la veille de Paris et dont l’un d’eux a nécessité des soins de pied en cours de route … ceci explique cela !). Eric, fidèle à son tempérament risque-tout a courageusement laissé le reste du groupe faire la fin de l’arête. La descente fut 
excellente et comme on était redescendus de bonne heure pour cause d’exposition Sud, nous avons fini par déjeuner sur la terrasse du refuge.

Grand confort, même si Laurence a regretté l’absence de plaid en vison et s’est consolée en commandant des frites. On a eu l’impression que d’autres se nourrissaient de bières …

 

Ensuite, il y a eu une pause dans les conversations, comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous. Le machin au 1er plan n’est pas un tas de vêtements mais Guy en pleine action.

 

En fin d’après-midi, arrivée de Régine, la femme de Pierre notre guide. On nous avait bien dit qu’elle était plutôt discrète, donc son arrivée a été bruyamment saluée par tous. On est MSR ou on l’est pas.
Heureusement pour elle, il était prévu que les CAFiens redescendent chez eux pour la soirée et la nuit.

Diner relativement calme, d’où des questions sur le rôle perturbateur des CAFiens. Mais « quand même » (Paul aime dire que l’on n’est pas des « quand même »), cela ne nous a pas empêché d’apprécier les lasagnes qui étaient servies en quantité. Paul a bien apprécié ce qui a fait dire à quelqu’un qu’il devait sans doute reprendre des pâtes, car il est en phase de croissance ! il n’est jamais trop tard !!
Certains ont aussi tenu à faire admirer les skis d’Eric accrochés au mur : des skis en bois, à câbles et avec bâtons en bambou.

Il faut dire que dans l’après-midi, Eric avait emprunté les skis et chaussures de Philippe (merci à lui) et s’était retrouvé 200 m plus haut sans comprendre comment cela pouvait être possible que ce soit si facile.

Le 3ème jour,

descente matinale sur les pistes, retrouvailles avec nos CAFiens bien-aimés et départ dans une autre vallée, pour « une montée de merde » dixit Paul.

Neige bien dure et gelée qui n’a pas ralenti Jacques, mais a permis à Paul de se distinguer (une chute et glissade car volontairement arrêté là où il ne fallait pas ; mise des couteaux après coup ; perte d’un couteau dans une conversion foirée (merci à Guy qui est redescendu le chercher) .. comme quoi cela peut arriver aux meilleurs !!) mais sans être le seul : Cheikh a aussi perdu un couteau, s’en est aperçu après coup … et l’a quand même retrouvé … après le coup du téléphone, certains se sont interrogés sur les loisirs de madame ; Eric a laissé partir un bâton que Pierre a récupéré, tout en s’étonnant de son poids !

Très beau débouché sur une crête et joli aperçu de montgolfières dans un temps bien calme. Redescente de l’autre coté (face Est) sur du velours, remontée juste un peu gâchée par  quelques « bottages », traversée précautionneuse d’un passage pouvant risquer, puis bonne dernière descente.

Le pique-nique près d’un chalet permit de regrouper les vieilleries, puisqu’Eric était assis sur le toit d’une 4L qui émergeait à peine de la neige.

Conclusion de Pierre : le nouveau nom de MSR est donc MSRG 
              G commme ………..Grenoble ? 
              G comme …………..Grésivaudan ? 
              ou G comme………..Guenilles   !

Pointe de Roche Noire par le col de Cressua

 

Le 23 mars 2019 avec Paul C, Jean-Marie et Marieke

Une balade « découverte » dans la vallée de la Maurienne (merci skitour!) avec tous les ingrédients pour satisfaire notre groupe épicurien:  ambiance bucolique d’une forêt de bouleaux au départ, chalets d’alpage, petite chapelle croquignolette, un peu de pente au col  pour vérifier qu’on a encore un peu de souplesse dans les articulations, une belle corniche pour l’ambiance, une jolie arête et un vrai sommet… avec vue magnifique sur les sommets de la vallée des Villards … le tout pour un dénivelé modique d’à peine 800m.

Une neige variable sur l’arête puis moquette à poils longs ensuite (une panne d’oreiller d’un(e) participant(e) ayant retardé de départ d’un quart d’heure…)  ;

Une jolie découverte

voir les photos

 

 

 

Séjour Mont Thabor

Raid de 3 jours au Mont Thabor

Serge, Philippe B., Michel, Jean-François, Tof, Philippe et Laure G, Christine

Départ 10h30 Vendredi matin de Névache (1600m).

La pluie initialement prévue n’est pas au rendez-vous ce qui nous permet d’alléger nos sacs. Nous partons skis aux pieds mais nous  les retirons rapidement pour un court portage dès que nous commençons la montée le long du torrent du Vallon. Le vent soutenu déplace les nuages, brasse du grésil et laisse parfois quelques rayons de soleil filtrer. Nous trouvons refuge dans la Chapelle Saint Michel (2123m) pour se restaurer enfin à l’abri du vent. Nous atteignons le Col du Vallon (2645m) après quelques points GPS et sommes accueillis par de fortes rafales de vent !!! parait-il jusqu’à 100km/h !!! La descente sur la Vallée Etroite est rendue difficile par le manque de visibilité et un enneigement plein de surprises ce qui entraine un concours de chutes…Nous traversons des pentes boisées faiblement enneigées pour arriver enfin dans la quiétude du Refuge I Re Maggi.

Samedi : Le Mont Thabor (3178m)

Le ciel est dégagé et le soleil déjà présent mais Serge reste soucieux pendant le petit déj : neige absente ou gelée, vent !!! Pas top ces conditions. Nous partons sans grandes convictions d’atteindre le sommet du Mont Thabor.

Remonter de la Vallée Etroite par sa rive droite puis nous découvrons les énormes vagues de neige qui nous ont posé tant de problème la veille. Nous poursuivons l’ascension du Mont Thabor toujours accompagnés par ces maudites rafales de vent. Après le passage des goulets, un petit groupe gagne les larges pentes un peu dégarnies du Mont Thabor et remonte jusqu’à la chapelle « Notre Dame des sept douleurs » sommitale (3178m). La descente se fait facilement dans une neige souple. Un régal après ces efforts. Certains y plongeront tête la première de bonheur !!!! ce qui nous donnera l’occasion de sortie la pelle pour rechercher les lunettes !!!

Retour au Refuge I Re Maggi où règne  une animation digne d’un samedi soir… Repos, Discussions marines autour de boissons rafraichissantes bien méritées.

Serge nous avait vendu une randonnée pour 1200m, probablement qu’un rehaussement des Alpes est survenu pour nous entrainer 200m plus haut !!! Total 1400m

Dimanche : Retour Névache

Soleil, ciel bleu et enfin plus de vent !!! Oui mais voilà c’est la fin de notre tour. Nous changeons d’itinéraire par manque de neige. Nous redescendons sur les pistes de ski de fond pour rejoindre un chemin à flanc de montagne qui nous mène jusqu’à la route du Col de l’Echelle. Passage des 2 tunnels, puis nous traversons le plateau jusqu’au col de l’Echelle (1762m). Redescente sur la route rapidement  déneigée ce qui fera le bonheur de certains pieds malmenés !!!!

Ce beau et agréable séjour s’est terminé autour d’une pizza conviviale à Névache.

 

Photos Séjour Mont Thabor

Séjour Habert d’Aiguebelle 11-12 Mars 2019

Le séjour : Habert d’Aiguebelle et Cime de la Jasse les 11 et 12 Mars (initialement prévu sur 3 jours mais la météo ne nous a donné qu’une belle fenêtre).

La fine équipe :

  • Jacques, organisateur – chauffeur – encadreur – pédagogue …
  • Jean-Marie, la pipelette … mais dans des fréquences inaudibles
  • Olivier, qui rêve aux conversions aval
  • Yves, l’escargot … non pas à cause de sa vitesse de déplacement mais il transporte sa maison sur son dos
  • Eric, l’auteur de ce récit tout à fait objectif et réaliste bien sûr.

Nous partîmes dans la tempête dans un véhicule qui paraissait presque digne de Mad Max mais était beaucoup plus sagement conduit par Jacques.

A la fin de la route, après une petite marche d’échauffement, nous nous trouvons face aux restes impressionnant (très gros talus) d’une avalanche monstrueuse, même pour ceux qui connaissent cette avalanche classique, qui a fait beaucoup de dégâts (beaucoup d’arbres brisés, arrachés …)

Au même moment, nous voilà pris dans une tempête de burle, fort heureusement brève, et apportant peu de neige fraîche.

Surprise, une chenillette a fait la trace … c’est nouveau et ça change la montée par rapport au souvenir des lointaines années !

Arrivée sans problème au refuge, sauf que Jean-Marie et Yves envisageaient d’enchainer (involontairement) avec le Pas de la Coche car ils n’avaient pas vu le refuge. Heureusement Jacques veillait au grain et les a rattrapés. Le refuge est encore en cours de finition, et un peu rustique, mais tout à fait correct et le gardien, très sympathique et bien du coin, nous a très bien accueilli.

Le déballage du matériel a donné à une féroce concurrence entre la doudoune jaune de Jacques et celle déjà célèbre d’Eric traduisant un peu le désordre existant dans sa tête … voir la photo, après avoir chaussé des lunettes de soleil si vous êtes sensible.

Nuit confortable, sauf que l’accès aux toilettes se fait pour l’instant par l’extérieur et nécessite actuellement de remettre ses chaussures de skis. Pour les messieurs d’un certain âge comme nous … c’est dur !

Le lendemain, un réveil tranquille et une montée en douceur, entre accumulations de neige et plaque presque glacées … mais au final bien souple sous les couteaux que l’on a mis rapidement.

Jacques a été un peu traumatisé par le fait de passer à droite et non à gauche pour rejoindre les lacs du Vénétier mais s’est bien adapté.

Pour le ressaut final, Jacques a fait la trace que tous les randonneurs ont prise. Sacré titre de gloire: faire la trace pour la Cime de la Jasse un jour de grand beau temps ! … bon d’accord c’était une jour de semaine.

A regret, Yves a fini par laisser ses affaires de nuit sous le ressaut final. On a été un peu déçus mais bon … il est arrivé en haut !

Un magnifique paysage à 360°C avec la vue qui portait très loin (monts du Pilat, Jura Suisse, Pic de Bure …) mais le Mont-Blanc avait mis bonnet et cache col.

Une très bonne neige à la descente : soit fraiche sur 10 cm sur un support bien solide, soit la moquette de neige de printemps.

Une halte au refuge bien agréable où nous avons récupéré notre surplus, sauf Yves bien sûr, et pique-niqué au soleil.

Pour finir, le « boarder cross » du bas a été renouvelé par la chenillette et l’avalanche mais a été fidèle à sa réputation, avec heureusement juste ce qu’il fallait de neige.

Un retour tranquille, avec une partie à pied sur une route maintenant bien déneigée, même si Jean-Marie a tenu à se rouler dans la neige à la fin. Un score parfait, malgré le séjour écourté à cause de la météo. Une très bonne adresse et une idée à reprendre pour les futures années pour enchainer des classiques (Cime de la Jasse, Col de l’Aigleton, Pas de la Coche … et plus pour  plus montagnards).

Quelques photos …

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