le ski autrement

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Compte rendu d’une sortie à la journée

Rochebé – Les Vans (11 avril 24)

Gilles M. et moi (Marc B.) – Guest star Yves F.

Gilles et moi avions l’idée de profiter de la récente chute de neige pour une visite de fin de saison aux Vans depuis Chamrousse-Roche Bérenger. Yves F. a profité de la voiture pour monter faire une Croix de Chamrousse.

Nous chaussons vers 8h30 à Roche Bérenger dans une station plutôt déserte : la fermeture est pour dimanche 14. Le spectacle est inespéré : la neige a remis un coup de blanc général, même sur les arbres, mais au sol, la couche est bien mince. La montée en plein soleil pas encore trop chaud est néanmoins très agréable car la dameuse nous a préparé un super tapis. Nous sommes assez vite à la Croix de Chamrousse. Je propose de rejoindre le Col des Lessines par le Col des 3 Fontaines et le Col de la Botte, plutôt que par les Lacs Robert. C’était peut-être pas l’idée du siècle !

A proximité du Col des Lessines, on repeaute. Mauvaise surprise la neige colle un peu aux peaux. Un peu… et rapidement beaucoup en ce qui me concerne. En grattant et fartant plusieurs fois ça me permet de monter jusqu’en dessous du Petit Van. Mais j’ai déjà bien retardé Gilles que je laisse terminer seul. Enfin, seul n’est pas le mot, car il y a maintenant un peu de monde.

Gilles fait les 200mD+ restant et me rejoint pour la suite de la descente. Malheureusement, le temps que j’ai fait perdre se paye : la neige colorée par le sable du Sahara a très vite chauffé au soleil. Une heure plus tôt, c’était probablement encore assez bon. Nous descendons jusqu’aux Lacs Robert.

Nous pique-niquons au stand de plongée sous glace avant de reprendre la direction de la Croix de Chamrousse que nous atteignons 15 minutes après que, de guerre lasse, Yves F. a entamé la descente. Moins de monde sur la piste que je ne l’imaginais. Mais surtout la neige a non seulement tourné à la soupe, mais elle donne de traitres coups de frein par moments… et de plus en plus souvent au fur et à mesure de la descente.

On retrouve Yves F. à la voiture. Nous buvons un coup offert par Gilles et repartons pour Meylan.

Belle journée, mais dommage, j’ai bien gâché l’affaire avec mes peaux détrempées !

Mont du Chat – 6 avril

Claude, Erwan, Jean-Michel, Christine

Vendredi soir permanence printanière à l’extérieur du local… la clé arrivera plus tard.

Nous sommes trois, partant pour le Mont du Chat. JM de passage pour prendre du matériel pour le séjour au Simplon, se laisse finalement tenter par la sortie. Parfait nous sommes donc une voiture complète !

Départ 6h30 des Tuileaux, peu de monde au parking des Menuires (1884m). Départ à 8h15, skis à la main pour descendre une petite butte herbeuse d’une centaine de mètres avant de rejoindre une piste encore enneigée. Nous suivons la piste, légèrement gelée de la nuit, qui mène au refuge du Lac du Lou (2000m).

Quelques déchaussages pour traverser les cours d’eau avant d’arriver au Lac de Pierre-Blanche. Notre objectif est de monter au Col de Pierre-Blanche puis de suivre la crête pour rejoindre le Mont du Chat. Au vue des corniches présentes sur les crêtes nous décidons de monter directement au sommet en gardant les oreilles de chat en vue. L’itinéraire choisi s’avère un peu soutenu.

Au sommet ( 2832m) pique-nique avec une vue grandiose à 360°, d’où l’on repaire facilement notre précédente sortie !!

La descente se fait par le chemin de montée au grand regret de Claude qui souhaitait faire une boucle par le col de la Vallée Étroite (ce n’est que partie remise …) Neige idéale avec encore des coins de poudreuse, puis une douce moquette de printemps. La saison n’est pas finie, il reste encore de grandes quantités de neige. Un peu de ski nautique sur le Lac du Lou pour rejoindre la piste qui nous ramène au parking.

Cette belle sortie ne nous a pas fait regretter notre réveil matinal. 

Les photos sont l’oeuvre de Claude et Jean-Michel.

Prapoutel fermé – 5 avril 2024

Roberto, François, J-François, Gilles, Sébastien et moi.

Pas de Pertuité

Aude, Christine, Claude, Erwan, Jean-François

 

Vendredi soir à la permanence peu de monde mais que des motivés et chacun avec sa proposition :

Les Aiguillettes de Vaujany, ah il va falloir pas mal porter !!!

La Belle Etoile , idem portage et puis on connait déjà …

Le Pas de Pertuité ??? rando  inconnue de nous, proposée par Claude qui nous la vend en plus départ skis au pied.

Lors de nos âpres discussions une personne arrive pour se renseigner sur le club. Nous l’accueillons avec convivialité et lui proposons de partir avec nous pour découvrir notre fonctionnement et notre bonne humeur !!!

Départ des Tuileaux 7h30, arrivée à Albanne, peu de neige au village mais Claude nous fait prendre une petite route qui nous mènera à la neige. Donc départ skis au pied comme promis !

Par un grand chemin nous traversons la piste d’Albanne, puis continuons  en direction du Col d’Emy  sur la rive gauche du ruisseau des Moulins. Nous quittons le fond du vallon pour aller vers les pentes nord situées sous la Paroi du Midi.

Claude part tranquillement vers le Col pendant que nous nous débattons avec nos problèmes de bottage !!! Rassemblement du groupe au col (2150m) avec un léger vent avant de poursuivre pour le Pas de Pertuité (2527m).

montée sous la paroi du midi

Après un picnic réparateur au Pas, plusieurs options : Claude décide de monter encore quelques mètres pour une plus longue descente vers le col, les 4 autres choisissent une combe vierge et repeauter  ensuite afin de rejoindre le col. 

La descente dans la combe et dans le vallon de montée se fait dans une bonne voire excellente neige. Sur la fin et pour changer nous prendrons la rive droite du ruisseau.

Cette belle rando se finit au bar d’Albanne et nous espérons vivement avoir convaincu Aude de venir nous rejoindre la saison prochaine. Merci à Claude pour cette belle découverte !

Que faire un jeudi 7 mars de beau temps ? … Le Grand Rocher

Marc, Yves et Paul S — Compte-rendu par Paul

Décision tardive pour cette journée de jeudi et c’est finalement notre crainte de la solitude qui nous fit pencher vers le Grand Rocher, du haut de 1926 m.

Départ à l’aube mourante, 9 heures, des Tuileaux et à 10h du centre de ski de fond du Barrioz à 1424 m.

Bonne surprise, il y a de la neige, enfin, sur les pistes de ski de fond car en dehors, les cailloux émergent des malheureux 5 cm qui sont tombés ici. Une pensée envieuse pour l’Ubaye, le Queyras et le Mercantour.

Paul et Yves à l’attaque dans la neige pailletée

Bref, à 1550, ça y est, nous sommes sur la vraie neige, couverte de gros cristaux de givre, un paysage de rêve, récompensant l’effort de la montée entre les sapins blanchis juste ce qu’il faut.

Rencontre vers le Lac de Séchident

Arrivés sur la crête au niveau du lac de Séchident, nous lâchons la bride de Marc qui en profite pour nous faire une superbe démonstration de godille.

Il nous rattrape au sommet au moment où nous déballons le pique-nique.

Regroupement pique-nique au sommet… à l’écart des groupes de raquetteurs nombreux et pléthoriques

Descente dans 10 cm de poudre vierge sur fond dur, le rêve. La centaine de personnes qui ont fait cette balade étaient (presque) tous en raquette et nous avaient laissé des pentes intactes. Comme quoi, même les modestes rando peuvent apporter de la joie. Merci à Yves et Marc d’avoir répondu présent.

 

Le Rocher Blanc 2928 m

Erwan, Patrick M, Francois, Jean-Francois

BERA 3

Un peu de monde vendredi soir en raison d’une réunion de préparation d’un séjour ou plutôt du séjour à Saint Colomban.

La bonne nouvelle c’est donc qu’il va neiger sur le secteur rien que par la demande de Paul. En attendant, il faut se gratter la tête pour trouver des sorties sans grand trajet au vu des vacances en cours et d’une neige quasi absente en dessous de 1600.

Erwan propose le Rocher blanc depuis la Martinette passage obligé pour lui chaque année. 3 partants l’accompagnent avec circonspection : gros dénivelé, météo correcte mais sans plus, 500 m de portage au vu du parking à 1120 m.

Eh bien qui ne tente rien n’a rien. Nous on aura juste un peu mal aux jambes !

Départ un peu tardif à 7h 45, et skis sur le sac à 8h 45. On chausse à …1550 m, c’est un peu chaotique au début. On se regroupe au chalet de combe madame pour faire le test Arva, un peu négligé en bas.

Un petit verrou après le refuge nous amène dans un bel espace entre le Bec d’Arguille, le col de la croix et notre objectif qui parait bien lointain le Rocher Blanc.

Quelques rafales épisodiques viennent nous secouer un peu, nous profitons d’une montée longue mais facile dans une bonne neige. Sur le moment, on trouve surprenant le style emprunté de certains descendeurs que l’on croise. On alterne grand bleu, grand vent et un peu de brouillard.

Notre grande sagesse, nous conduit à s’arrêter150 ou 200 m sous le sommet pour éviter un vent de sud qui semble forcir.

A la descente, on comprend vite que tout ne sera pas parfait : voile de carton sur la poudreuse, visibilité aléatoire. Tous, sauf pour Erwan qui testait ce jour ses nouveaux Scott tout beaux tout neufs. Même pas une rayure en bas !

On s’arrête au chalet de Combe Madame pour se restaurer dans une belle ambiance de randonneurs qui partent restent pour dormir ou sont de passage comme nous.

Re 500 m à pied et nous voilà à 16 h à la voiture.

Grosse journée, petite équipe qui s’est adapté à un parcours long mais qui mérite le détour.

Crêtes des Plagnes

Carine, Loïc et Paul

Quel bonheur de voir arriver Loïc à la permanence hier soir car nous désespérions, Paul et moi d’accueillir quelqu’un.

Comme ni Paul, ni Loïc ne connaissaient les Plagnes et comme le chassé-croisé s’annonçait terrible par Bison futé, on a validé cette proposition de proximité.

Tout était au rendez-vous pour cette belle sortie :

  • une dream-team dont la moyenne d’âge a bien diminué grâce à Loïc
  • un parking pas trop rempli à 9 h
  • pas de portage car il avait reneigé
  • de la très bonne neige dans les combes avec un petit passage crouté quand même
  • des gens très sympathiques tout le long
  • le plaisir de faire découvrir à Loïc et à Paul ces très jolies combes.

M. Météo s’était juste un peu trompé sur le timing de l’arrivée du soleil et sur le vent glacial qui soufflait sur les crêtes.

Petit Arc 2365 m

Patrick M Jean-François

1150 D+ Bera 1-2

Le Grand Arc vu du Petit Arc

Lors d’une tumultueuse réunion pour un mardi soir, plusieurs sorties sont proposées. Avec Patrick, nous décidons de partir sur Petit Arc … en groupe réduit. Les sirènes de Brouffier (ou peut être les arêtes) avaient frappées et enchantées 4 skieurs.

Départ 8 h des Tuileaux, on se dit c’est peut-être un peu tard … mais comme il n’avait pas gelé cela ne change pas grand-chose au final.  80 kms plus loin, 9h15 on se gare à Tioulevé. Il y a 5 voitures tout au plus

On prend au passage 2 sympathiques jeunes stoppeurs au pied de Montsapey partis pour 3 jours dans la Lauziere… le temps de chausser, ils étaient déjà loin. Bon quand je dis chausser, je veux parler des chaussures, pour les skis ce sera ¾ h plus tard. Le parking a des airs de printemps. On se fourvoie en peu au départ pour une marche en bordure de ruisseau en suivant une trace mais on retrouve vite le chemin du sentier découverte et une bonne neige d’abord bien mouillée, puis bien dense, et enfin bien légère tout au long de la montée. Mélange de grosse chaleur quand le soleil sort et de douceur tout confort en son absence.

 L’itinéraire est classique pas de chèvres, lac noir, puis montée plein ouest pour rejoindre la crête et le sommet.

Descente excellente sur les 500 premiers mètres, très bonne ensuite. Seulement une dizaine de skieurs nous ont précédés ce qui permet de passer sans problème et sans toucher. Un peu de « sanglier » avant de rejoindre le chemin et ¼ de marche pour rejoindre le parking en marchant … dans l’herbe ou les feuilles.

Un peu de fraicheur serait la bienvenue !

 

Crête de Brouffier – 14/02/2024

Michel C., Claude, Paul et Marc

Première sortie de Michel avec MSR, il souhaitait une sortie « débonnaire ». Les 900m D+ de la crête de Brouffier pouvaient faire l’affaire, à condition que l’enneigement ne soit pas tout pourri. Nous avons tenté le coup.

Démarrage du parking « de l’antenne » (1535m) vers 9h45, je crois. Ciel dégagé, j’en suis sûr. Et au parking une vingtaine de militaires attendant leur tire-fesses : une chenillette avec une corde pour tirer une dizaine de personnes à chaque rotation ! mais pas pour nous. Nous sommes restés sur la route jusque vers 1650m, mais nous aurions peut-être aussi bien fait de la garder jusqu’au point 1747m. Peu importe, nous n’avons déchaussé qu’une fois. Avant de sortir de la forêt, ce n’était pas génial, mais ok ! Au dessus, c’était très bon. Pour une fois, pas de vent sur la crête et la chute de neige (15cm ?) du week-end était un peu trafollée mais pas gelée.

Pour descendre, nous n’avons pas pris l’option de passer par la cabane de Brouffier qui nous aurait rajouté une montée de 100mD+. Belle descente jusqu’à la forêt. Puis retour à la route et à la voiture sans problème.

Michel est adoubé par nous… et nous par lui, je crois !

Alt. 2400m. Presque la Bédina (5/2/2024)

Aline, J-François, Marc B. – 1100mD+

Fallait pas laisser passer l’anticyclone avec sa neige bien vieille et ne commençant qu’assez haut mais en bonne quantité, et un soleil bien agréable. Nous avons donc repris, 3 jours plus tard, la direction du vallon de Vénetier. C’était encore un/le bon plan. Seule la composante féminine de l’équipe a changé : tout aussi agréable et impeccable.

La probable affluence du week-end n’a pas radicalement changé la donne. Le tronçon à pied n’a pas augmenté. Nous avons trouvé le soleil 100mD+ après le refuge, mais cette fois-ci nous n’avons pas bifurqué vers le Jas des Lièvres.

Pour Marc, petite piqure de rappel…

« On n’attend pas le dernier moment pour mettre les couteaux ;
et on est un peu attentif si l’on doit les mettre dans la pente !
« 

Vous avez compris, j’ai lâché un couteau que j’ai dû redescendre chercher 50 à 100mD plus bas ! Avertissement sans frais, J-François l’a soigneusement suivi des yeux et je l’ai retrouvé sans problème. Mais la double sentence était bien là : le dénivelé à remonter et l’opprobre générale. En fait non, mes camarades ont été bienveillants !

Passés les lacs de Vénetier, nous avons choisi la belle trace à gauche (W) vers le col de la Jasse.

J-François au dessus de la mer de nuages sur le Grésivaudan

Celui-ci atteint, nous avons poursuivi un peu vers la Bédina Blanche pour choisir des pentes un peu mieux décaillées.

Aline, à une encablure de la Dent Blanche de la Bédina

Mais avec un peu de vent frais, la transformation n’était pas impeccable : moquette à poils variables (c’est tout nouveau, ça vient de sortir !), mais belle descente quand même jusqu’au Bordercross, que nous avons trouvé « pas pire ». Y a bien eu un pique-nique aussi, mais écourté pour cause de rendez-vous au retour.

Conclusion : avec le départ du parking d’hiver de l’Olagnerie (1220m) et à nos ages (je veux dire de JF et moi), la Cime de la Jasse (2478m), c’est pas donné ! Incompatible avec un rendez-vous à Meylan en milieu d’aprem.

 

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