le ski autrement

Mois : février 2020

col de la Perrière

Carine Sylvie Paul François Richard Jean-François 28 février

Vous connaissez MSR et bien il y a aussi MSR, le Motor Snow Road

Après hésitation, suite aux très attendues chutes de neige entre le Vercors et Belledonne, la raison nous emmène au col de la Perrière dans le Nord Belledonne ce vendredi.

Aux Tuileaux à 7h15… heure de compromis, on se retrouve à 6. Paul et Carine les experts du jour proposent d’aller sur place avec des 4 roues motrices pour, au besoin, s’avancer sur la route de Val Pelouse.

Le grand raid commence avec un gros fourgon de gendarmerie bleu …  pour la couverture et une toute petite Suzuki.

On fait les malins en passant devant Marc et ses fils partis dans le coin finalement garés dans une épingle. On s’excuse d’avance auprès de lui, ne s’étant pas arrêté.  En effet, au bout du compte on fera 4 à 5 kms de route bien chaotiques mais dans le style rallye neige et glace. Paul nous dira à la descente que la banquette arrière de la Suzuki était un peu raide.

Encadrés par deux experts du CAF, l’un de Romans, l’autre de Grenoble la journée est marquée par un brin de professionnalisme.

On remonte depuis la route en partant de 1240 m pour rejoindre les pistes puis au col de la Perrière avec certes de la neige, mais vraiment pas terrible qui a dû recevoir de la pluie en fin de chute. Depuis le col on descend la combe de l’Arbet Neuf jusqu’au pied du col de la Perche dans un excellente neige poudreuse. Une petite chute ou deux   rafraichissent les idées de certains. Du bon ski pour tous!

Après tergiversation, on commence à remonter vers le col de la Perche mais en ces lendemains de risque 4, au bout de 100 m de dénivelé on fait demi-tour   dans une pente à la limite des 30 et avec un gros sel en milieu de combe peu engageant.

On remonte les 400 m de la très jolie combe de l’Arbet pour aller casser une croute bien méritée au sommet des pistes de Val Pelouse. Un raquetteur étrange nous fait un bout de conversation … qu’il avait déjà fait la semaine précédente à Carine au même endroit.

Descente de ce coté par la mauvaise neige du matin … qui s’avère une mauvaise neige de l’après midi puis sur la route.

Retour et café sur Allevard avec un soleil toujours printanier !

qq photos issues du telephone

col des pointes de la Porte d Eglise

 

22 février

Liz, Bruno, Serge, Erwan, Jean-François

Soirée de grande perplexité vendredi pour savoir ou aller sans trop rouler, avoir quand même un peu de neige. Pour le soleil pas de souci, c’est une valeur sûre en ce mois de février.

Un groupe se décide pour les Vans, un autre prend le risque de partir du Gleizin pour le col des pointes de la porte d’Eglise.

Pas de Marc pour le compte rendu… mais toujours Bruno pour les photos et un revenant Serge qui se souvient avoir adhéré pour la saison … On est content de le retrouver et il est comme toujours en pleine forme. Liz, qui commence à connaitre toutes les Alpes, n’est pas encore allée  dans la vallée du Bréda.

Arrivé à 8h 30 au parking de la Bourgeat Noire, un peu de monde mais pas la foule habituelle , quelques personnes nous semblent affutées. On pourra le vérifier au sommet.

Pour l’ambiance, c’est plutôt estival et on n’est pas tenté de chausser, pas de neige du tout. Au retour on croisera un couple en short -débardeur…

Partir de 1090 m dans Belledonne en février en ski, un souvenir du siècle dernier.  200 m de dénivelé sans neige ; ensuite on chausse en sortie de forêt. Peu de neige mais suffisant à la montée comme à la descente. L’avalanche « habituelle « est bien tombée gentiment dans son couloir aménagé. On se faufile sans problème jusqu’au refuge dans une bonne neige qui ne nécessite même pas les couteaux.

Au début on retrouve bien les 7 cm annoncés de jeudi puis plutôt 20 25 au-dessus du refuge.

On suit au départ la trace de 2 gars partis faire la pointe Comberousse qui étaient passés comme des fusées vers le refuge. Il faut bien le dire, ils ne devaient pas avoir pain-saucisson ou murson dans le sac ces « collants pipettes ». Un peu raide cette trace … quand même.

Erwan prend les choses   en main et fait une belle trace jusqu‘en haut. Nous sommes les premiers dans le coin, le petit plus du jour. Arrivée groupée au col à 2500 m tout juste, vers 12 h 30.

Le temps de casser la croute, on voit arriver nos voisins de parking qui nous remercient pour la trace.  Il faut avouer   qu’ils avaient entre temps fait le col du Gleizin… on se disait bien qu’on ne se souvenait pas les avoir doublés.

Une descente exceptionnelle avec de la poudre bien froide et pour certains râleurs de (tout)  petits passages très légèrement plus lourds.

Une petite marche pour atteindre la voiture et un pot à coté de la porte de l’église d’Allevard comme il se doit .

Promis il y aura des photos: les voilà.  Ce coin du Gleizin est vraiment sympa

 

 

3 EVECHES

 A quelques spatules du Col de 3 évêchés

Paul, Philippe G, Marc B, Bruno, Richard, Jean- François – 14 février

Comme souvent la météo s’annonce excellente du côté du Lautaret. Va pour le coin des 3 évêchés, merci Paul.

En arrivant à Vizille, quand on voit le panneau lumineux « Col du Lautaret équipements spéciaux obligatoires », on se dit que la neige des derniers jours est là … Vu sur place, on s’interroge .

Un vent violent, plutôt nord, mais comme on est en 2020    et que l’hiver n’est plus ce qu’il était …. Il ne fait   pas froid et ce même en février.

Le démarrage se fait sur une neige dure, voire très dure en alternance avec quelques plaques de neige fraiche.

A partir de la route du Galibier ce sera neige fraiche entre   100 à 150 …mm

La montée se fait derrière  Bruno qui tracera tout le long d’un pas fort dynamique, tout en prenant des photos bien sûr.

Vu les pentes totalement vierges et l’absence de compagnons de route on décide de s’arrêter au col des 3 évêchés, malgré une petite corniche au sommet.

A en gros 50 mètres du sommet, on fait un petit arrêt dans une zone avec une forte accumulation due au vent. Là on se souvient des informations ou formations ou lectures de chacun sur les risques pour se méfier. La neige est exceptionnelle et pourtant !

On hésite, Bruno fait 15 mètres, Richard 12 et moi (jean François) 2 mètres dans le sens de la marche et 2 mètres à la verticale dans un trou. Skis au pied au fond, je décide de déchausser c’est plus simple! il ne fait pas bon être plus lourd que les autres .

Il se vérifie que nous sommes dans une zone de forte accumulation. Décision collégiale de s’arrêter là.

Une descente exceptionnelle en poudreuse vierge avec chacun sa trace nous attend,  sauf à la fin sur 10% du parcours, glacé sur le bas. On n’a même pas pris le temps de manger en route. Ce sera fait à la voiture avec un petit tour au bar du col.

Et là, quand tu bois un verre de lait et que tu es déjà passé la semaine précédente le patron te reconnait !

Un peu loin ce Lautaret,  mais il fallait bien çà pour avoir de la neige

Bientôt les photos ici: c’est pas trop tôt !

Soirée Pleine Lune

Nous étions 14 valeureux randonneurs à nous retrouver à la station de Saint-Hilaire du Touvet en cette soirée du dimanche 9 février.

Eric nous avait vanté toutes les qualités de la neige et des pistes de la station, mais celle-ci offrait ce soir-là un décor bien printanier. Cependant, passés les premiers mètres, le support blanc était bien présent et Eric, fort de son entrainement de jeune retraité, nous a ébloui en attaquant droit dans le pentu avec son matériel de ski qui doit dater des années 80 ! Nous avons donc tôt fait d’arriver au sommet !

Le groupe reconstitué au sommet, nous nous sommes alors élancés sur ces belles pentes et cette neige printanière. Dame Lune nous ayant boudé ce soir, c’est à la lueur de nos frontales que nous sommes descendus, à l’exception de Guéric qui défend l’idée qu’il faut sentir la neige et non la voir.

Nous avons retrouvé au parking 7 autres valeureux, qui n’ont pas tenté l’expédition, mais sont venus partager avec nous la soirée au restaurant. Restaurateurs très sympathiques et repas très apprécié, surtout l’estouffade de bœuf sauce vigneronne. Seul bémol, les pommes de terre de la tartiflette étaient al dente !

Une très bonne soirée dans une ambiance chaleureuse comme on aime à MSR. La lune nous a fait un clin d’œil en sortant du restaurant, nous invitant déjà à prendre rendez-vous l’an prochain avec elle, la neige et notre délégué de l’office de tourisme du Plateau des Petites Roches 😉 

Suggestion : Prendre l’apéritif avant de s’installer à table pour avoir le temps de bavarder avec tout un chacun.

Guy

Week-end au Habert d’Aiguebelle (9-10/2/2020)

À la Cime de la Jasse, de g. à d. :
Carine, Pierre, Martine, Émile, François et Björn.

Je (Marc (B)) avais lancé une idée bizarre : profiter du Habert d’Aiguebelle pour permettre d’accéder en toute facilité aux randos du vallon de Vénetier, à un groupe comprenant des débutants. Comme il faut être 10 minimum pour réserver, j’avais imaginé de rassembler dans cette affaire, des MSR et des non-MSR (de la famille et un ami).

Samedi matin (9/2/2020), nous étions 10 au pkg du Pré de l’eau dans 3 voitures pour monter au départ au bout de la route de Prabert. Groupe mixte donc : Carine, François et moi, pour MSR ; Martine, Pierre, Hélène, Laurent, Björn, Édouard et Émile, pour les non-MSR (un ami suédois noyé dans qqs membres de ma famille). Christine, malade ce week-end, n’a pas pu ce joindre à nous ! Départ dans les temps, pour le parking au départ du Pont de la Betta.

Au démarrage, je prends « mes 3 débutants sous mon aile » le temps de leur donner qqs explications, mais les 2 jeunes (Émile et Édouard) ont vite fait d’abandonner ma belle sœur Hélène et moi qui progressons sagement pour ne pas exploser en vol trop vite. Nous rejoignons tout notre petit monde qui nous a précédé au refuge. Le proprio (Yannick) et la gardienne (Fanny) arrivent peu après dans le petit véhicule à chenilles de service. Le temps d’organiser des groupes de niveaux et l’on repart pour retrouver le soleil très rapidement. Il ne nous quittera plus, accompagné de courtes et supportables rafales de vent.

Carine, François et Björn partent vers le col de l’Aigleton. Les autres visent pour commencer le lac supérieur de Vénetier. Bon an, mal an, Hélène et moi y retrouvons le reste de la troupe. Martine, Pierre et les 2 jeunes et intrépides débutants (E et E) continuent vers le Col de la Jasse (2377m) qu’ils atteignent en moins de 35 mn, tout juste « un peu fatigués » ! C’est là-haut qu’Émile rechausse des skis pour la première fois depuis plus de 15 ans, et tout se passe bien. La jeunesse est un certain atout (voire même un atout certain) ! Après la pause pique-nique Laurent, Hélène et moi repartons jusque vers 2250 où nous dépeautons et retrouvons nos 4 compères qui ont déjà descendu une belle pente. La suite de la descente est un vrai plaisir, en particulier après la pause goûter. Avant de rejoindre le refuge nous croisons François qui en remet une couche en montant à son tour aux Lacs de Vénetier.

Le refuge est encore au soleil pour une boisson bien méritée. La « soirée » au refuge est très agréable, et la « matouille » de la gardienne bien appréciée. Un peu plus tard, le clair de lune est magique, mais le courage m’a manqué pour remettre les peaux. On s’est contenté (mais 4 d’entre nous seulement !) d’un pti (mais sompteux) tour à pied à proximité du chalet.

La nuit se passe différemment pour les dormeurs les plus imperturbables et les autres que le gentil chahut d’un groupe d’enfants gène un peu au coucher… puis au lever. Pti Déj à 8h30, pour ne pas attendre le soleil trop longtemps. Aux injonctions de François qui piaffe (avec bcp de patience et de gentillesse), nous finissons par fixer le départ à 10h… et à 10h pétantes, Hélène et moi repartons à notre train de sénateur. Tout le monde nous emboîte le pas, direction la Cime de la Jasse, 750m plus haut. Même météo que la veille, soleil et un peu de vent par moments.

Malgré les recommandations des « vieux », E et E démarrent en confondant vitesse et précipitation ; et Édouard rate une conversion et s’étire qqchose dans le genou. Retour au refuge pour lui et Laurent, son père !

Émile, avec Martine et Pierre qui le bichonnent, seront les premiers au sommet… vite rejoints par Björn, François et Carine qui ne trainent pas et retournent vite au refuge. Hélène et moi rejoignons E, M et P à l’antécime où le vent nous décourage de faire les 70m restant. Super descente : en étant attentifs aux changements de neige, c’est un grand plaisir, jusqu’au refuge. La piste jusqu’à la route est plus pénible. On retrouve Édouard et son genou dans un état correct. À voir à son retour à Aix en Pce ! (Dernières nouvelles : il était au boulot lundi matin).

En résumé, la rencontre de deux groupes a réussi au delà de mes espérances. Merci à tous (MSR et non MSR) pour la bienveillance et la bonne humeur générales, pour la patience des plus rapides, et également au personnel du refuge. Carine me demande d’ajouter : « François et moi avons fait la connaissance d’une famille très unie, accueillante et bien sympathique. Bises et encore merci« .

Le positionnement du refuge est vraiment une aubaine pour faciliter l’accès à la Bédina, la Jasse, l’Aigleton… voire la dent du Pra (moins facile). En revanche, le Pas de la Coche restant à l’ombre à cette saison, n’est pas très attractif.

Un petit bémol, Météo France auprès de qui j’avais commandé le beau temps jusqu’à 16h a rempli son contrat… mais pas une minute de plus !

Si je récupère d’autres photos, elles seront accessibles ici !

La Feclaz

Avec Carine, Catherine, Gilles et Sylvie

Prenez un lièvre (Gilles), une dopée à l’œuf dur (Catherine), une autre dopée aux 4000 m de l’Altiplano bolivien (Sylvie) et une serre-file (pour une fois, Carine), et vous avez le nouveau quatuor de choc pour le lancement de l’activité ski de fond de MSR.

On a réussi à éviter les plaques à vent, les coulées de neige en face sud, les départs spontanés ou accidentels. On a pris le risque de monter 5 m sur une pente qui frôlait les 30 ° pour les redescendre très vite de l’autre côté.

On est parti léger, léger sans sac à dos à Airbag, sans DVA, sans 3 kg de fruits secs pour tenir le coup, que du bonheur.

La neige fraîche était au rendez-vous, les pistes damées comme seule  » la fée Claz  » et  » Saint-François  » réussissent à les damer, que du bonheur.

Signé « les fon(de bonh)eurs

Col de la Lavoire

Col de la Lavoire… enfin dans le coin

Du monde à la permanence du mercredi 5. Une option proposée par Paul au col de la Lavoire (Belledonne coté Maurienne)

Départ matinal 7 H aux Tuileaux    Paul J Jean-Michel Patrick M Bruno Jean François

Allez finalement ce n’est pas si loin, une grosse heure, le temps de se préparer et démarrage à 8 h 40 de la voiture … toute seule au parking du pont du Merlet

Une montée à ski dès le parking sur le chemin qui est …le seul endroit enneigé du coin. Le tout s’arrange très vite et on peut dire que c’est vers 1300 m qu’on trouve assez de neige

Le cheminement tout au long du long vallon du Merlet est une alternance de bonne neige et de plaque de neige verglacée.

Sans surprise, Jean Michel nous fait la trace et ce jusqu’en haut … un grand merci. On croise un seul randonneur à la montée, un vieux savoyard qui nous rappelle que le col du Merlet permettait aux Savoyards pauvres d’aller vers cette riche Isère pour commercer…. Drôle de raccourci quand même pour atterrir à Pinsot !

Bruno nous bricole un truc de fou vu que sa peau de fait la malle depuis l’avant … Notre roi du bricolage arrive à fixer le tout pour aller jusqu’en haut.

A partir des chalets de la Loze super neige jusqu’au col … ou du moins un col que nous pensons après longue concertation être le col de la Lavoire. On pense ne pas avoir fait le bon mais l’environnement et la neige nous a conduit à choisir le meilleur … formation DVA oblige !

On dépeaute et on entame une super descente. On y croise du monde … une peu jaloux que nous labourions le terrain… et ben ils n’avaient qu’à se lever un peu plus tôt ces jeunes guenilles.

Excellente jusqu’aux chalets, où on casse la croute la descente s’avère bonne dans l’ensemble.

On se sépare à la passerelle du Merlet 2 passent par le chemin de montée avec 100 m à pied sur la fin, 3 passent par la passerelle du merlet qui s’avère un bon choix également.

Vers 15 h on boit un coup à Saint Etienne de Cuynes. Retour vers 16 h30 aux Tuileaux

On attend la neige à basse altitude …non de non

voilà enfin les photos

Col de la petite Vaudaine (2370m)

À la même permanence du mercredi 5 février, une proposition concurrente a été mise au point avec l’idée d’être plus tôt à pied d’œuvre… en se levant plus tard ! Donc jeudi 6, à 7h30 aux Tuileaux, Antoine, Eric (T-B) et moi (Marc (B)), nous sommes retrouvés pour monter au départ de Casserousse. Jean-Luc a finalement renoncé « pour ne pas courir après la montre toute la journée ».

Montée sans pb jusqu’à la Brêche Nord des Lacs Robert. On dépeaute pour glisser tranquillement jusqu’à la cote 1923. De là, on démarre la « difficulté » du jour pour accéder au beau vallon supérieur qui mène au col de la petite Vaudaine. Tout baigne et on se rassure un peu sur la descente à suivre, ça devrait être possible de trouver de bons passages et ne pas trop galérer sur les plaques gelées. Effectivement, descente pas exceptionnelle mais bien agréable jusqu’au point 1923. Aux Lacs Robert la question se pose du trajet de retour : Eric et moi n’arrivons pas à convaincre Antoine que la Brêche Nord et le Lac des Pourettes (où nous sommes passés à l’aller) sont une bonne option. En revanche, on évite la montée du Col des Lessines, etc. Et on suit la piste à gauche puis à droite. En semaine, ça reste envisageable. La rampe pour rejoindre le départ du couloir de Casserousse passe sans pb. Le soleil, à ce moment là, se dévoile enfin pour de bon. La piste du couloir de Casserousse est fermée mais le petit morceau qu’on en voit est si alléchant ! On s’y engage donc de bon cœur… pour le regretter presque aussitôt. Les premiers 200 m passés, c’est rien de moins que EXTRÊMEMENT glacé ! Perso, je n’avais jamais vu ça ! On s’accroche tant bien que mal… jusqu’à ce que je finisse par chuter connement (Que ceux qui chutent intelligemment me jettent la première pierre !). Glissade longue et assez impressionnante, heureusement dans la dernière partie du couloir. Ça se termine sans casse et même sans le moindre bobo, ouf et merci le casque ! Eric récupère un bâton resté un peu plus haut et je retrouve facilement un de mes skis parti tout seul vivre sa vie propre. Ça fait beaucoup de chance pour moi, après un net manque de modestie de notre part, face à la piste fermée !

Tout est bien qui finit bien et Jean-Luc aurait même été largement dans les temps.

Pic Blanc (3000 moins peanuts m)

Tuileaux, 6h55, Jean-Luc, Paul et moi (Marc (B)) partons prendre Jean-François à Péage de Vizille, pour continuer vers le col du Lautaret. Rendez-vous pil’ poil’. Le presque grand beau prévu pour ce matin se laisse désirer. Mes complices finissent par m’avouer qu’en plus il pourrait y avoir du vent. « Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu » (« Pti Jibus » dans « La guerre des boutons », film de Yves Robert, 1962, d’après Louis Pergaud, 1912). En prenant de l’altitude, on trouve pas mal de neige, mais qui a pris bcp, bcp, de flotte, comme prévu, mais le soleil, prévu lui aussi, restera très discret jusqu’à notre retour.

Au parking de départ, c’est la patinoire ! Ça rassure pour le regel, mais pas pour la qualité de la descente ! La montée se passe bien, surtout pour mes coéquipiers auxquels j’offre la possibilité de m’attendre (un peu) de temps en temps. Tout se passe « nickel », les bourrasques ne sont pas d’une force extrême et ni trop glaciales. Et le béton sous nos pieds ne risque pas de partir avec nous… si nous descendons avant la fin de l’aprèm ! Je n’accompagne pas JF, JL et P au sommet. Décidément, la grande forme n’arrive pas vite. Ce n’est pourtant pas faute d’essayer.

Dans la descente, qqs passages poudreux, pas mal de passages style patinoire, puis vers la fin, on commence à s’enfoncer sérieusement. Nous sommes à la voiture à 13h00, au bistrot du col à 13h15… et de retour tôt dans l’aprèm.

Photos de JF

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén