Meylan Ski de Rando

le ski autrement

La Belle Étoile depuis le Pleynet

Véronique, Marc, Roberto – BERA 2

Le Rocher de l’Evèque depuis la cabane du Pra. Montée par la gauche dans les vernes. Retour par le col de l’Evèque tout à droite. La Belle Etoile n’est pas visible. A l’arrière-plan, à gauche du Rocher de l’Evèque, le Pic de l’Apparence. Et plus à gauche, le Pic des Cabottes.

Nous sommes partis du Pleney vers 8h17, Véronique, Marc et moi, Roberto.
Beau temps mais mer agitée, surtout sur la pente finale où en aval nous nous sommes arrêtés. Fortes bourrasques et neige bien dure sur le haut (et la corniche au-dessus semblait délicate à passer).
Nous avons décidé de descendre avant de laisser des plumes. En rechaussant le vent a même emporté le sac de Véronique (retrouvé plus tard, 100m plus bas !).
Bonne descente, prudente, puis remontée par le col de l’Evèque (très facile, <100mD+, mais les 2 premiers virages pour descendre de l’autre coté ne sont pas tout à fait évidents) pour prendre pied dans le vallon du Pra.
Arrêt au bas de la piste pour pic nique…
Belle journée de montagne retour au parking.
Fait 1223m de dénivelé.

Les Vans (par les lacs Achard et le vallon des Escombailles) – 17 mars 2025

En fait on n’en a fait qu’un seul et en plus c’était le petit, alors restons modestes, hein ?

Sinon, à quoi bon faire un compte rendu quand il ne s’est rien passé :
– Tout le monde était à l’heure au départ.
– Il faisait grand beau, normal quoi après deux jours de si mauvais temps.
– La neige était abondante et poudreuse comme on s’y attendait.
– Tout le monde était de bonne humeur au départ et à l’arrivée, mais le contraire eut été contrariant.
– Bernard a assuré, comme d’habitude, et on n’a eu qu’à suivre les instructions (c’est tellement reposant pour le reste du groupe !)
– le dénivelé était conforme à ce qu’on avait anticipé, soit 1100 m, même si Guy a essayé de nous convaincre qu’on avait « à peine atteint les 1000 m ».

Ah si ! Il s’est quand même passé un truc. On avait emmené Patrick et, devinez quoi, c’était la Saint Patrick aujourd’hui. Il a eu la gentillesse de prendre avec lui quelques bouteilles de cidre (pas dans son sac à dos mais sagement laissées dans un tas de neige près de la voiture) et de nous régaler au retour. Merci à lui !

Les heureux(ses) du jour : Aude, Christine, Bernard, Marc, Alain, Guy, Claude,  Bruno, Patrick, Thierry, Gilles (CR).

PS : Pour la sortie de demain (prévue aux crêtes de Brouffier), pas de chance c’est la Saint Cyrille, et il semble qu’il n’y en ait pas au club.

 

Auberge du Glandon, séjour du 9 au 11 mars 2025

À Saint Colomban-des-Villards, avec Jean-Michel, Jean-Pierre (rédacteur), Mathis et Thierry.

Les prévisions météo sur 10 jours n’étaient pas très encourageantes. Elles mirent le doute chez de nombreux inscrits au séjour. Quarante-huit heures avant le départ, les prévisions étaient meilleures et Jean-Michel qui organise cette session parvient à convaincre 3 autres membres. C’est donc 4 preux (sic JM) qui embarquent dans la Kia collector de Jean-Michel, avec Matis, Jean-Pierre et Thierry.

Le dimanche 9, nous optimisons la journée et l’accès à Saint Colomban en allant faire une rando au départ de la station de Saint François-Longchamp. Il fait beau, tout juste frais, la neige a regelé durant la nuit et nous pouvons chausser les skis dès le parking des Pérelles. Jean-Michel nous propose de faire un circuit : monter au col de Montjoie puis basculer sur le versant Ouest pour remonter dans le Vallon aboutissant au Col de Sarvatan et finir par la descente sur Saint François. Un itinéraire récemment décrit sur Skitour. Nous parvenons au col de Montjoie sans difficulté mais trouvons le versant Ouest bien trop raide pour notre capacité moyenne (la cotation 4.2 en rebutât plus d’un). Nous redescendons donc par l’itinéraire de notre montée en versant Est jusqu’à pouvoir remonter le vallon aboutissant au col de Sarvatan. Nous sommes accueillis par un vent froid bien qu’il vienne du Sud. La descente n’est pas extra, la neige étant ramollie profondément avec une croûte de regel piégeuse. Une embellie nous redonne le sourire dans la partie inférieure sur moquette. Nous reprenons la route pour rejoindre l’auberge du Glandon à Saint Colomban-des-Villards et sommes accueillis par le couple Bozon, toujours aussi enthousiastes et plein d’allant malgré leurs 80 ans bien tassés. Le dîner est à la hauteur de leur réputation et de la reconnaissance qu’ils éprouvent vis-à-vis des clients de MSR, habitués de cette auberge.

La journée se termine avec une pierrade copieuse et une farandole de desserts.

Le lundi 10 se lève avec un ciel bleu profond et les montagnes sont immaculées grâce à un léger saupoudrage nocturne.
Nous optons de nouveau pour un circuit : monter le Vallon du Tepey jusqu’au Col de La Valloire puis descendre par le vallon des Roches. La marche d’approche est agréable sur l’excellent sentier jusqu’au hameau du Tepey duquel nous pouvons chausser les skis. Le vallon s’allonge dans sa sauvagerie pour se redresser sous une ribambelle de sommets allant du Sambuis au Puy Gris. Au niveau d’une jonction de combes au lieu-dit Les Têtes nous choisissons la combe à main gauche alors qu’il eut fallu emprunter celle à droite. Si bien qu’au débouché de cette combe nous constatons ne plus pouvoir rejoindre le col de La Valloire sans être obligés de redescendre de plus de 100 m de dénivelée. Deux d’entre-nous décident de s’arrêter là, à 2500 m d’altitude sur un beau replat laissant deviner un petit lac. Les deux autres poursuivent l’ascension pour aboutir sur l’arête du Lac Noir à 2738 m. Tous se regroupent au petit lac pour la descente dans le Vallon du Tepey garni d’une neige de printemps très agréable à skier.

Le mardi 11 se lève également avec un joli ciel bleu agrémenté de quelques cirrus épars trahissant un vent d’altitude venu du Sud. Nous partons sur la route du col du Glandon avec l’intention de monter au col du Sambuis. Le versant Sud-Est est complètement dégarni de neige et les bouquetins ne rencontrent plus aucune difficulté à se nourrir. Matis et Thierry décident de poursuivre à skis sur la route enneigée jusqu’au col du Glandon puis un peu au-dessus. Jean-Michel et moi maintenons notre objectif. Le versant débute raide et un court passage sans neige nous oblige à crapahuter skis sur l’épaule. Puis le vallon devient plus accueillant avec un beau manteau de neige entre les Aiguilles de l’Argentière et le sommet du Sambuis. Jean-Michel se campe sur un replat, le Lac de La Croix tandis que Jean-Pierre monte jusqu’au Col du même nom à 2529 m. Il domine alors le Vallon de Combe Madame, du côté de la vallée du Haut-Bréda. Les rouleaux de nuages noirs s’avancent rapidement, il est temps de partir. La descente à ski se déroule dans 10 cm de poudreuse dans la partie supérieure et sur de la moquette dans la partie inférieure. Mais ce serait oublier la partie finale, moins agréable sur le bitume de la route du Glandon.


Un court mais très bon séjour avec une météo très compréhensive, une équipe sympa et des hôtes admirables à l’auberge.

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Col de Lachemonde

Aline, Christine, Erwan, Claude (le rédacteur)

Une dizaine de personnes à la permanence de ce vendredi, mais  plusieurs de retour du séjour de Terre Rouge… Quatre partants pour Samedi 8 Mars, jour de grand beau temps… avec un cahier des charges « départ skis aux pieds » . Trois propositions : Rocher des Enclaves en boucle avec descente par le lac de la Girotte, Pas de Perpuité en boucle par le Pain de sucre et Col de Lachemonde en aller retour ou en boucle. La dernière proposition est retenue.

Départ des Tuileaux à 7h30, malgré une proposition initiale de départ à 7h : Il y a visiblement de bons dormeurs (euses) dans l’équipe !  La montée en voiture vers Les Ménuires se fait sans embouteillage en ce samedi de chassé-croisé. Après quelques hésitations, le départ se fait depuis le parking du chalet d altitude « Pépé Nicolas » dans le deuxième lacet de la montée vers Val Thorens (point coté 1884m) versus un départ par la piste depuis le parking à 1800m sous le téléphérique des Bruyères. La température au départ est de 6°C ! A 9H30 descente à pied de 40m jusqu’à la piste, dans l’herbe, chaussage, puis remontée du chemin enneigé jusqu’au Lac du Lou (Deux petits kilomètres). Surprise, le chalet-refuge est déserté : Plus de hors piste possible depuis la cime Caron depuis l’arrêt du téléphérique du fait de l’accident de fin 2024. Ce qui laisse une formidable opportunité de monter en ski de randonnée à la cime Caron par l’itinéraire de descente hors piste habituel !

 

Après le refuge, traversée ascendante en face est sur une neige de type soupe sur sous couche dure. Ceci jusqu’ au torrent du Lou puis au lac de Montfiot (voir photos ci-dessous).

Point négatif, le passage sporadique de petits groupes de skieurs hors piste descendant de la Pointe de la Masse… dans la première partie de l’itinéraire. Dans la deuxième moitié, point positif, de merveilleux paysages de neige,  extrêmement ouverts  et sans autres randonneurs que nous même.

Avec, en bonus, très au nord, la vue de gauche à droite sur le Mt Blanc, l’Aiguille Noire de Peuterey, la Dent du Géant et les Grandes Jorasses (photo ci-dessus). Les participants semblent ravis…

Après une erreur d’itinéraire rapidement corrigée, la petite troupe s’achemine par des pentes débonnaires  vers la crête séparant la Tarentaise de la Maurienne.

Nous convenons de terminer au point coté 2736 au sud du Col de Lachemonde. A 13H un petit vent frais nous accueille dans la partie finale ; vaine sera la recherche d’un abri pour  déjeuner au voisinage du sommet…

Peu de monde dans les environs : Personne au Brequin et juste un petit groupe qui monte de la Maurienne.

Après concertation, il est décidé de ne pas retenir la proposition de descente en boucle sous le Col de Montfiot en direction du point coté 2376 puis du talweg du ruisseau du Revers, pour rejoindre la rive droite du Lac du Lou. Ceci au profit d’une descente par l’itinéraire de montée, moins soutenu, et pour lequel l’état de la neige est connu : Mi cartonné mi poudreux en haut, puis transformée et enfin transformée tendance « soupe » au dessus du refuge du Lou. La descente se fait dans un paysage de rêve face aux 600Km2 du domaine de Val Thorens, le plus grand au monde à ce qui se dit ! Face au glacier de Gebroulaz et à Péclet-Polset…

En dessous du Lac du Lou, c’est un beau chemin/piste qui nous conduit jusqu’au pont à 1870m d’où l’on remonte à 1900m chez « Pépé Nicolas » pour y conclure agréablement une sympathique randonnée.

Retour sur Grenoble à 17H30, sans embouteillage, contrairement à ce qui se passe sur la voie opposée : Progression en alternance bouchon-accordéon d’Albertville jusqu’au tunnel avant Moutier !!!

Séjour au refuge de Terre Rouge (Valmeinier) – 4-7 mars 2025

——————– Première version ————–

Véronique, Philippe G, Philippe D, Philippe R, Nicole, Armelle, Arnaud, Guy, Eric, Bernard, Roberto, Jean-Luc, Jean-Michel, Yves, Thierry, Marc

Départ vers 09H30 du parking de Grange Bernard 1690m au bas de la station de Valmeinier 1800 pour une montée « assez tranquille, mais désordonnée », à 16, en rive droite de la vallée de la Neuvache pour arriver juste pour le pique-nique au chaud à 12H00 au refuge de Terre Rouge 2182m, où nous accueillent Gaspard le gérant et ses deux assistantes, Chloé et ???

J1 – Groupe « Doux », par Marc

Après la montée « désordonnée » du matin, pas question de renouveler ça cet après-midi ! Nous partons à 9 (seulement !) faire un petit tour dans les bosses à l’Est-Sud-Est du refuge (dont la « Bosse à Marc », 2355). Nous poussons légèrement plus loin jusqu’à dominer « les Grands Lacs », vers 2500. Courte, mais jolie descente vers le refuge face au soleil.

J1 – Groupe « Pas Doux », par Bernard

Vers 13H00 un groupe de 7 participants ( Les 3 Philippes, Guy, Thierry, Roberto et Bernard ) se constitue sous l’impulsion de Bernard pour tenter le Passage de la Pissine 2699m (ça doit être le nom qui l’a inspiré…), après un long faux plat descendant puis montant qu’il faudra refaire au retour ! on commence une succession de vallons assez tranquille pour arriver au Passage et ensuite au très beau point de vue sans vent juste au dessus à droite coté 2724m où l’on s’attardera pour contempler les Aiguilles d’Arves, l’Aiguille de l’Épaisseur, la vallée de la Neuvache jusqu’à la Maurienne qui nous semble toute proche. Une descente, qui ne sera pas d’anthologie, dans une neige très changeante pour un retour vers 16H00 au refuge pour déguster une excellente Bière de la brasserie du Galibier à Valloire, et demain sera un autre jour…

J2 – Groupe « Doux » (par Eric)

Le sur-groupe de 16 s’étant scindé en 2 pour être gérable, le groupe MSR « doux » a laissé le Mont Thabor aux « durs » et se dirige vers Roche Noire (3067m). Roberto, qui a passé une mauvaise nuit, reste au repos ce qui permet à Marc de bénéficier d’un bon coupe-vent !

Une belle montée tranquille… jusqu’à la pente sous le sommet qui devient bien raide (bien assez pour moi !). Comme la neige est bien dure et qu’un groupe avant nous semble avoir un peu galéré, on met les couteaux et c’était la bonne décision. 

Il n’y a pas des tonnes d’espace sur l’arête mais on trouve tous une petite place. On laisse les skis et on va facilement jusqu’au sommet à pied.

La vue est vraiment magnifique à 360° et tous les grands sommets en vue, avec entre autres les aiguilles d’Arve très belles sous cet angle. Mais le vent reste soutenu toute la journée.

Pour la redescente de la pente sommitale, Marc sera le seul à faire de beaux virages serrés, les autres préfèrent un prudent dérapage. Descente dans une neige globalement bonne mais pouvant être soudain très changeante, donc prudence. 

Pique-nique à mi-pente, puis retour au refuge et après-midi tranquille.

J2 – Groupe « Pas Doux » – Le Mont Thabor, 3180 m (par Philippe D)

Armelle – Arnaud – Guy – Jean Michel – Philippe D. – Philippe G. – Thierry – Véronique.

9 heures : c’est tête baissée face à un vent glacial que nous remontons le vallon de Neuvache sur près de 3 km. Les premières pentes qui s’offrent à nous, à proximité de Plan Borel, nous amènent à faire un choix de parcours : c’est la « trace de Marc » qui est choisie. Elle va nous conduire au col de la Chapelle en passant sous le col de Valmeinier par de beaux vallonnements et des pentes raisonnables. Arrivés au col à 2940 m, les pentes se redressent : pour plus de sécurité, il est sage de « chausser » les couteaux. Après la traversée d’une combe bien ensoleillée et abritée du vent, l’épaulement nous amène en vue de la chapelle érigée près du sommet. Tout le groupe y parvient avant 13 h.

La vue est dégagée à 360°. Chacun s’essaie à reconnaître les sommets qui se détachent à l’horizon : les Écrins, la Meije, le Pelvoux, les aiguilles d’Arves sont facilement identifiables, quant aux autres, l’application dont dispose Arnaud nous permet d’en reconnaître quelques-uns.

Le vent est glacé et bien que nous aimerions nous attarder un peu plus devant ce panorama, nous décidons de redescendre afin de trouver un endroit abrité pour prendre notre pique-nique.

Pour « dépeauter » nous nous réfugions à l’abri de Notre Dame des Sept Douleurs (elle porte bien son nom !) qui est, pour l’heure, barricadée et emballée comme un paquet cadeau dans l’attente de son déplacement. (Explication : le réchauffement climatique entraîne la fonte du permafrost et notre chapelle risque de redescendre dans la vallée (!), ce qui ferait perdre beaucoup d’intérêt au pèlerinage dont elle fait l’objet chaque année au 15 août).

Le retour nous offre quelques belles pentes que nous avions repérées à la montée. Avec même un peu de poudreuse inespérée mais appréciée. La suite alterne entre neige dure, croutée, moquettée, cartonnée, traffolée, etc. C’est selon l’exposition, la pente, le vent et sûrement bien d’autres raisons encore. Il y en a pour toutes les spatules.

Après le passage dit de « la pierre du déjeuner », de longues traversées nous ramènent au refuge sans trop pousser sur les bâtons, pour le goûter, la douche (froide), les échecs, le scrabble, le tarot, la belote, la lecture, etc.

Une belle journée.

J3 – Groupe « Doux » (par Marc)

Nicole, Eric, Yves, Bernard, Roberto, Philippe R et Marc (J-Luc est resté garder le refuge !)

Ce matin nous tentons de suivre l’exemple de nos camarades « Pas doux », montés hier au Mont Thabor (3178m), mais le vent (sud ou sud-est, je pense) s’est renforcé et du coup, la « montée à plat » sur env 1,5km, puis la montée jusqu’au dessous du col de Névache sont vraiment fraiches. Je m’écarte souvent de la route/trace que j’avais préparée et qui avait bien convenu aux « Pas doux », mais sous le contrôle de Bernard, on reste sur un cheminement sûr et efficace. Nicole a du mal à se réchauffer. Vers 2850-2900, on fait une pause bien utile. J’ai commencé à dire que je n’irai plus très loin, mais avec le combiné 1/ encouragements de Bernard, 2/ ses menaces de ne plus me parler et 3/ un gel énergétique, je repars comme en 40 ! Curieusement l’approche du col de la Chapelle, on a un passage un peu moins venté (et ça vient de derrière) et au delà, ça sera « moins pire » que nous craignions !

Arrivée au col, Nicole doit faire demi-tour à cause du froid et Eric se propose très gentiment pour l’accompagner. Mille mercis à lui.

Nous reprenons à 5, avec les couteaux par précaution et rencontrons plusieurs groupes aux alentours de la Chapelle. Pas de sieste au sommet ! On dépeaute à l’abri et prenons fissa le chemin du retour. Assez naturellement nous descendons un peu plus directement par le chemin d’été et « la Pierre du Déjeuner » et éviterons ainsi de devoir pousser pour rejoindre le refuge. La neige est très changeante, mais souvent très correcte, voire mieux.

Nous retrouvons Nicole et Eric au refuge.

Intermède

Au soir du deuxième jour, Jean-Luc nous propose son « éloge de la file indienne ». La suite prouvera qu’il reste du boulot !

J3 – Groupe « Pas Doux » – Roche Noire par le vallon des Grandes Culées

Avec Armelle, Véronique, Arnaud, Philippe D., Philippe G., Jean-Michel, Thierry et Guy

Comme les jours précédents, c’est un départ tranquille à 9h00 pour le groupe des « Dours ».

Ce matin, le vent s’est renforcé. Heureusement, nous ne prenons pas le long vallon de la Neuvache, mais nous montons directement à l’Est vers les Angeliers et nous dirigeons dans le vallon des Grandes Culées. Le vent n’est pas trop froid et nous sommes un peu protégés. Bref, c’est pas si pire ! La pente est régulière et il n’est pas utile de mettre les couteaux avant d’arriver au pied du col de Mont Froid.

Thierry fait un détour jusqu’au col, puis nous rejoint au sommet. Nous déposons les skis au pied d’un rocher vers 3050 m et poursuivons à pied sur la crête enneigée jusqu’au sommet de Roche Noire. Très belle vue, mais le vent nous incite à nous réfugier au pied de ce rocher. Nous y prenons un en-cas, enlevons les peaux et nous lançons en traversée prudente dans la pente, car la neige est bien dure et trafolée.

Vers 2800m, Philippe D et Arnaud nous quittent pour réaliser une seconde ascension vers la pointe 3014, et s’arrêteront sur la crête à près de 3000 m.

Le reste du groupe se contente de descendre vers un point bien abrité pour terminer son pique-nique et profiter du décor.

En observant bien les pentes, nous trouverons de bons secteurs de neige pour réussir cette descente plutôt agréable, et rejoindre le refuge vers 14:30, où nos amis se reposent.

J4 – Groupe « Doux » par Marc

L’an dernier nous avions fait une première visite rapide à la vache de la Combe qui domine le refuge. C’est une voie alternative pour monter à Roche Noire par le Sud-Ouest. Nous croyions naïvement que l’orientation nous mettrait   à l’abri du vent, mais ce ne fut que partiellement vrai.

Partis 15 min plus tard que nos copains, mais plus disciplinés, nous allions les rattraper lorsqu’un p’ti malin (moi) a proposé de monter vers le versant Nord (orienté au sud) de la Combe pour aller chercher la « transfo », je suppose ! En fait on a trouvé… du béton… et des rafales redoublées ! Mauvaise pioche.

Qu’à cela ne tienne, Bernard suggère l’autre versant (Sud, orienté au Nord !)… pour aller profiter d’une poudre de rêve ! Re-mauvaise pioche, c’est tout crouté !

Peu importe, au fond, on s’en tire pas si mal, mais le jour où nous monterons et descendrons cette combe de la Vache dans de bonnes conditions (poudre ou moquette, peu importe !), je crois que ce sera vraiment top ! à suivre l’an prochain !

J4 – Groupe « Pas Doux » (par Véronique) – Col de Mont-Froid

Guy, Philippe D., Philippe G., Philippe R., Armelle, Arnaud, Jean-Michel, Thierry, Véronique

En cette quatrième journée de notre séjour, la météo s’avère suffisamment bonne pour envisager une petite rando avant que de s’en retourner prendre une douche plus que nécessaire à la maison.

Deux groupes se forment au départ, le groupe des doux et le groupe des pas doux.

L’idée est de suivre le même parcours dans la combe de la vache mais de monter un peu moins haut (ad libitum) pour les doux.

Les pas doux partent un peu en avance pour faciliter le suivi des troupes.

Nous cheminons tout d’abord vers les Angeliers. Guy suit tranquillement le fond de ce vallon pour monter progressivement tandis que le reste de la troupe prend la pente de gauche, plus raide. Entre la pose de couteaux pour les moins aguerris et quelques conversions douloureuses, devinez qui a gagné !

Les doux, qui ont pris le même itinéraire que Guy, finiront d’ailleurs par nous rattraper…

Mais, toujours déterminés, les pas doux remontent la Combe de la Vache, en rive gauche du ruisseau des Perches et, après un passage très ventilé (basculant sur le Vallon des Grandes Culées) arrivent au col de Mont-froid (3020m) sous Roche noire. La vue sur les Écrins est toujours aussi fabuleuse et le vent relativement clément, c’est le bonheur.

La descente, au-dessus de la rive droite du ruisseau, est globalement bonne dans une neige plus ou moins dure et quelque peu changeante.

Au refuge, nous retrouvons les doux, dont certains sont déjà plongés dans une sieste profonde, et nous jetons sur le pique-nique.

Complément par Philippe D

Petit manuel à l’usage de ceux – et j’en suis – qui se sentent fort démunis face à ces neiges changeantes voire pourries : https://www.montagnes-magazine.com/pedago-les-differents-types-neige
Mais après la théorie, il faut passer à la pratique… et ça c’est pas gagné !

 

Retour aux voitures par Marc.

Après regroupement au refuge, il nous faut le quitter et descendre aux voitures. Oui, mais par où ? That’s the question! Jean-Michel nous convainc que le long du ruisseau de la Neuvache, c’est bon. Nous nous y lançons à 16, mais avec cette fois-ci beaucoup plus d’ordre. Avec le soleil dans le dos, cette descente est vraiment splendide. Et le « boarder-cross » promis par Gaspard et craint par moi, n’est pas du tout inquiétant. Ça passe très bien ! Merci Jean-Michel.

Petit encart d’un amoureux de la montagne habitant malheureusement loin d’elle, par Yves C

Grace aux bons soins de Marc, j’ai pu m’insérer depuis 2 ans au sein de la communauté MSR qui m’a gentiment accueilli et intégré dans un esprit convivial et sportif.

Ce dernier séjour au refuge de Terre Rouge avec 15 compagnons (et gnonnes ?) de l’asso m’a de nouveau ravi et démontré que sans préjugés sur les niveaux sportifs respectifs de chacun il est possible d’organiser démocratiquement des randonnées en montagne dans le respect de la sécurité et du plaisir de chacun.

Bravo à vous tous pour ce subtil équilibre et principalement aux membres du bureau qui ont su mettre en place les règles de fonctionnement adhoc. Longue vie à MSR !

Col de la Pierre

1 ou 2 mars. François, Marc, Gilles, Thierry, Jean-François, Christine

 

Beaucoup de monde à la permanence de ce vendredi mais en vue de préparer le séjour de Terre Rouge la semaine suivante … Etant seul pour ce dimanche, JF se propose le Col de la Pierre, beau vallon  confirmé par Paul. Finalement la proposition de JF va convaincre  5 partenaires.

Départ des Tuileaux 7h30, malgré une vague proposition d’un départ à 7h.  La montée après Saint Rémy de Maurienne en direction du Replat se fait sur une petite route toute en lacets puis se poursuit par un chemin forestier avec parfois quelques passages difficiles. Quelle fut pas notre surprise d’arrivée au bout du monde et de voir une dizaine de voitures déjà garées et pas de place pour nous … Enfin certain chanceux ont profité d’une place qui venait de se libérer, les autres iront se poser plus bas.

Départ à 1098m avec un petit portage sur 500m de long. Montée en rive gauche du torrent dans le vallon de la Lescherette puis en forêt pour rejoindre la combe de la Pierre. Le col est à vue mais encore bien loin.

Une belle trace nous aide dans cette ascension. La partie  finale dans l’ombre se redresse fort et une petite bise bien fraiche nous accueille au col (2400m) !!

Peu de monde dans ce grand vallon, juste 3 personnes nous ont doublées. Bascule dans la combe ouest du col pour un pique-nique au soleil à l’abri du vent mais toujours bien frais.

La descente en poudreuse est un régal dans la partie haute mais qui peut parfois nous surprendre par une légère croute.

En dessous de 1900m en face ensoleillée c’est une  moquette qui nous attend avant d’aborder le boarder-cross.

Cette randonnée fut une bien belle découverte.

Pointe du Dard 2489 m

1300 m D+ Bera 3

Aude, Thierry, Philippe D, Patrick M, Marc, Bernard, Alain, Michel, Robert, Jean-François.

 En début de semaine Aude en vacances dans le Beaufortain, propose de faire une rando. Voila qui agite la permanence de mardi pour choisir le jour, la rando, le départ …en présence d’Aude bien sûr mais au téléphone.

Pas de doute sur la journée, ce sera jeudi, les météos sont formelles, la neige fraiche est annoncée, le soleil et la fraicheur, (pas trop de neige à basse altitude, personne n’a envie de porter  de trop). Un objectif : une rando… débonnaire.

Notre expert (… Bernard) propose la pointe du Dard au départ du Chornais avec retour par le télésiège des combettes.

Tout s’est passé comme prévu ou presque … La  météo  n’est pas parfaite (avec un rien de brouillard certes léger qui nous empêche de profiter d’une quelconque vue au sommet et nous invite à faire le retour par le même chemin  et non les pistes). La notion de  débonnaire   s’avère subjective.

Départ 7h 30 des Tuileaux, on récupère Aude à Beaufort, pour un départ skis  au pied depuis le Planay via le Chornais vers 9h 15. L’ambiance locale est très marquée par le collant-pipette qui s’entraine et nous laisse sur place à chaque dépassement.

La montée des combettes est assez raide dans une neige acceptable. Elle aura raison de l’un d’entre nous qui y prend un coup de moins bien. Une pause vers 2000 m nous conduit à scinder le groupe avec 7 partants pour la pointe et 3 pour un salvateur retour à la voiture.

On assiste à un ballet de 3 jeunes skieurs: 2 avec un drone et un (jeune dynamique … déchainé) qui fait des montées- descentes  sprint … ils sont fous ces jeunes !

La montée jusqu’à la pointe est longuette mais agréable entre brouillard léger et éclaircies. Arrivée tardive au sommet à 13h 30. Repas rapide  et sous la pression de Roberto  guettant l’éclaircie … un truc à priver Patrick de sa salade.

On entame une descente 5 * sur bien 700 m dans 20 cm de poudreuse légère et froide avec une visibilité retrouvée. La suite de la descente depuis les combettes rappelle le pistes noires  non damées d’antan que les jeunes skieurs ne connaissent pas.

On se retrouve aux voitures pour filer boire un coup dans un café à l’accueil très sympa à Beaufort, agrémenté d’un gâteau aux pommes, fait pas Aude (merci !!) et un Saint Genix.

Le regret du jour est de n’avoir pas pu monter tous ensemble à la pointe. On sera obligé d’y retourner pour connaitre la vue depuis le sommet.

Le Mont Jovet

Bernard, Bruno, Guy, Robert et Thierry

On prend les mêmes et on recommence …
Il n’a pas été facile de se décider pour cette magnifique randonnée recommandée par Claude, mais ce fut un excellent choix !

Départ du village de Notre-Dame-du-Pré à 1280 m sous un ciel couvert, mais le soleil n’est pas loin. La prairie est faiblement enneigée, mais ça passe. On remonte sous le téléski de Plan Lachail, puis on entre dans la forêt. Le chemin d’été est par endroits difficile à passer à skis, mais nos peaux ne craignent ni les cailloux, ni les épines de sapin ! Par contre Robert est inquiet, veut plus monter, veut rentrer maison … mais il s’incline, on réfléchira à la descente quand ce sera le moment …
Nous sortons de la zone délicate et nous arrivons devant la « Grange à Marc ».

Encore un petit passage raide et nous sortons de la forêt pour rejoindre la « Halle de Fruit Commun ». On suit alors une trace directe qui rejoindra la route plus haut. Encore un effort et plusieurs sommets se détachent. Guy est tenté par une trace directe dans un joli vallon, mais Bernard sait que le bon vallon est plus à droite. Il entraine l’équipe à sa suite et Guy poursuit seul sa trace. Il ne rejoindra l’équipe que beaucoup plus loin sous le col du Jovet par une traversée de son cru !
Finalement nous nous retrouvons tous au sommet du Mont Jovet à 2558 m. Pique-nique 3 étoiles pour sa vue imprenable (pas les sandwichs !) sur le Mont-Blanc, la Barre des Écrins, la Meije, … Dommage que la station bruyante de La Plagne fasse cracher ses hauts-parleurs …

Puis c’est la descente. Neige bien trafollée en haut, mais avec de bons passages. A partir du col du Jovet, la pente est plus faible, mais la neige est légère et très facile à skier. Un régal !


A la lisière de la forêt, prudents, Robert et Thierry prennent la route, tandis que nous coupons directement vers la Grange à Marc. Après la traversée d’une belle clairière, nous retrouvons notre chemin d’été, qu’il faudra bien descendre skis sur l’épaule sur 100 m de dénivelée environ. Enfin nous pouvons rechausser et nous rejoignons tranquillement notre voiture garée devant le bar du village.
Mais celui-ci étant fermé cette après-midi, nous boirons un verre à Moutiers avant de rendre visite à la fruitière pour faire nos réserves de Beaufort.
Une excellente journée 😉

Lac (?) des Escombailles – 19/2/2025

Björn, Jean-Luc et Marc

Quelques MSR sont à contre-temps du groupe sorti hier. Il est vrai que les prévisions météo étaient médiocres. 

Nous trouvons une place juste après le pont de Bachat-Boulou, ce qui me permet de mettre à jour la situation « officielle » de la piste de rando de Chamrousse. Désormais, le départ balisé se fait (ou devrait se faire) entre le périmètre réservé aux scooters des neiges et la piste sous le pont par un étroit accès à l’extrémité Est du pont ! Le départ plus loin, à la sortie de la boucle de la route de B-B est le départ du balisage pour les raquetteurs.

Le ciel est plus clair que prévu et la montée est agréable, jusqu’à la crête où le vent de sud mais bien frais nous surprend. A la Croix nous déposons skis et sacs à l’abri du poste de secours et allons boire une boisson chaude. Nous nous accordons sur l’idée de passer par les cols des 3 Fontaines et de la Botte pour descendre le vallon des Escombailles (merci à Bernard D qui m’a fait découvrir récemment cet incontournable !). Excellent choix : le vallon est à la limite du soleil et à l’abri du vent. La neige y est très correcte (voire mieux selon moi !). Seul bémol, la descente pourrait faire 100mD de plus, ce serait parfait. La montée pour revenir au col de la Botte est très agréable. Nous retrouvons progressivement plus de vent à la Croix, mais moins qu’à l’aller.

Descente et retour à la voiture pour clore une petite balade bien plus chouette que nous n’espérions.

Col du Sabot

Alain, Bernard, Bruno, François, Guy, Roberto et Thierry

Le col du Sabot est une destination connue chez MSR, mais elle n’était pas encore sortie pendant l’hiver 2024-2025. L’idée ayant été validée par Roberto, sur foi de témoignages positifs qu’il avait recueillis, elle s’est imposée rapidement sur la boucle Whatsapp et a rassemblé 7 participants : Alain, Bernard, Bruno, François, Guy, Roberto et Thierry. Première bonne surprise, une seule voiture sur la parking à notre arrivée, et peut-être deux autres qui sont arrivées ensuite. Peu de neige dans les prairies, donc nous avons fait 2/3 lacets sur la route jusqu’à 1650 m, avant de suivre le cheminement habituel. Le paysage est toujours aussi beau avec le ciel bleu foncé qui surplombe la neige. Une petite discussion s’engage pour savoir si on part vers le rocher Mottas (2474m), mais comme il y a 300 m de plus que le col (2100) on renonce

Mais arrivés au col de bonne heure, Guy fait l’excellente proposition de continuer vers Côte Belle et les Aiguillettes, et de décider en cours de route quand et où nous entamerons la descente

Nous atteindrons un petit replat (2350 m) sous le sommet de Côte Belle (2395 m), et là nous avons entamé une descente magnifique vers la cabane du Sabot.

Mais ça n’était pas assez pour deux d’entre nous qui ont continué jusqu’en bas des alpages, dans une neige légère et vierge de toute trace, ce qui était inespéré après tant de jours de beau temps. Après un bref repas, la remontée du vallon fut rapide grâce à Bruno qui a ouvert la voie. Il était plus de 14h00

quand nous avons entamé la descente du col, si bien que la neige avait fondu sur 5 cm au-dessus d’un fond dur, et nous nous sommes régalés sur toute la descente (deuxième bonne surprise). Nous avons fêté ça sur la terrasse ensoleillée de l’Auberge de la Douce Montagne, en dégustant des bières belges servies par une équipe hollandaise. A cette occasion nous avons appris que c’est le coriandre rajouté dans la bière blanche de Hoegarden qui lui donne son goût spécial. Certaines papilles délicates le perçoivent comme du « savon », alors que les autres goûtent tout simplement…. le coriandre.

François

 

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