le ski autrement

Auteur/autrice : Guy Lamy Page 1 of 2

Week-end au pays de la Meije, les 15/16/17 mars

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est La-Meije-vue-du-Refuge-1024x461.jpeg.

Participants : Christine J, Nicole M, Philippe G, Philippe R, Gilles M, Éric T, Arnaud D, Robert B alias Roberto, Jean-Luc M, et Marie Christine R et Catherine M en « Guest stars ».

Jour 1 – Vendredi 15 mars

Le but de ce projet étant de visiter un secteur proche de Grenoble peu couru (étant donnés les linéaires assez importants) et récemment équipé d’un petit refuge, le REFUGE DU PIC DU MAS DE LA GRAVE
J1 raconté par Jean-Luc : RDV au village du Chazelet par une belle matinée ensoleillée (histoire de faire mentir les météos quelque peu pessimistes dans leurs prévisions …) avec nos neuf braves « MSRiens » accompagnés par deux intrépides raquetteuses.
Au regard du faible enneigement il fut décidé, une fois n’est pas coutume, d’emprunter le téléski du plateau d’Emparis afin de gagner le refuge par le dessus en passant par le Gros Têt (2613 m, 500 m de dénivelé plus loin), ce qui fut fait tranquillement (avec un gros sac). Ce qui nous a permis, en toute quiétude, d’apprécier le paysage.
Puis ce fut la descente en direction de Cabanotte versant Nord sur une neige d’abord plutôt dure et bien fournie en petites vaguelettes bien piégeuses et qui deviendra vite bien bien ramollie en versant Est. Tout le monde en bon ordre de marche (ce sera la seule fois durant le séjour où nous skierons ensemble) chacun dans un style assez approximatif (toujours les gros sacs, on n’est pas des quand même !!!) excepté Arnaud impressionnant d’élégance et d’efficacité (l’honneur du club est sauf).
Quelques hésitations pour localiser le refuge et la passerelle permettant la traversée d’un torrent les pieds au sec (ce qui ne sera pas le cas par la suite …).
Cet itinéraire fût une première pour nous tous.
Arrivée des skieurs au refuge vers 13h, nos deux raquetteuses étant déjà reparties se promener !
Elles feront preuve par la suite d’un bien meilleur sens de l’itinéraire que nous autres, mais cela est une autre histoire …
Pique-nique sur la terrasse face à la Meije fraichement plâtrée, double plaisir !!
Refuge très agréable et très cosy, excepté la découverte des deux places dans le dortoir (numéro 8) nichées juste sous le toit et accessibles par une échelle, non les randonneurs ne sont pas des Martinets*.
(*oiseau grand migrateur et cavernicole qui depuis l’apparition des constructions humaines niche sous nos toits).

Jour 2 – Samedi 16 mars

Pour les guenilles 

Eric a décidé « d’égayer » les nuits dans le refuge d’une bonne grosse toux, en plus de quelques ronflements, sans être le seul dans cette rubrique. On hésite encore à savoir si c’était une vraie maladie ou s’il voulait juste se venger d’avoir été mis dans une étroite « mezzanine » accessible par une échelle (bien fixée l’échelle Mr le Président !)  mais le reste du groupe a été stoïque. 

Les « guenilles » chères à Paul montrent leur nez et auraient même dû être plus vocales, car Jean-Luc a découvert notre sécession sur le tard. Rien de grave rassurez-vous. 

Christine, Philippe G et Eric se retrouvent sans problème devant le refuge comme convenu 🙂 puis suivent de loin le groupe des « hardis gais-lurons montagnards » qui finiront eux mêmes pas se séparer en 2 groupes … voir plus loin. Nul problème, juste la bonne flexibilité pour s’adapter aux souhaits des uns ou des autres. Nous ne souhaitions pas aborder le Pic du Mas de La Grave, et encore moins vu notre itinéraire. 

Le passage par la crête nous confirme que l’itinéraire pratiqué n’était pas le meilleur, mais bon, ce n’est guère grave : on est dehors, il fait beau et le paysage est magnifique. On redescend 150 m et du coup, on renonce à la Tête du vallon pour une modeste butte 100 m plus bas mais nous offrant aussi une belle vue sur les grandes Rousses. Christine a préféré s’arrêter 50 m plus bas et deviser tranquillement avec nos 2 raquetteuses, Catherine et Christie, que nous avons retrouvées (elles ont pris le bon itinéraire, elles !).

Retour par le bon itinéraire (on est bêtes mais pas débiles, si, si !) avec une petite remontée sans peaux.

La neige a gardé parfois le côté surprenant de la veille (n’est-ce pas Arnaud ? On a beau skier à nous faire pâlir de jalousie, des fois on se fait surprendre et certains ont esquissé un petit sourire mesquin !) mais est nettement plus facile et même agréable à skier en choisissant bien les expositions.

Le passage à gué, qui était la cause de beaucoup de discussions et notre choix d’itinéraire, s’est avéré beaucoup plus facile que prévu même si Philippe G et sa gentillesse se sont découverts des compétences de « passeur ».

Pour le groupe des hardi montagnards ….

Notre départ du Refuge souhaité par Jean-Luc était 8h ou ???. A la porte du refuge ou en bas ? !!! Donc nous sommes partis les 6,  Nicole, Jean-Luc, Arnaud, Philippe, Gilles et Roberto à … 7h50. Bien …

Une bonne trace faite en recherchant des bons passages entre Jean-Luc et Gilles. On retrouve les crêtes du Crêt du Têt et direction le col pour aborder la montée en direction du pic du Mas de la Grave. Ensemble nous décidons d’arrêter vers midi en dessous l’altitude vers 2666 m 

Arnaud et Philippe en forme vont jusqu’à l’antécime. Nous quatre, très bonne descente avec de belles signatures. Nous avons cherché le gué pour le retour au refuge.

Merci à Jean-Luc et Nicole, Arnaud, Philippe, Gilles. Une bonne journée et un décor de rêve 

Complément : Ayant encore un peu de force, Arnaud et Philippe conviennent de continuer à monter « un peu plus haut », dans une pente nécessitant les couteaux. De butte en butte, nous atteignons finalement sous un ciel radieux le Cairn qui marque l’antécime du Pic. La crête jusqu’au sommet n’est pas tracée, des nuages arrivent, il est tard ; qu’importe, c’est une magnifique sortie agrémentée de superbes points de vue en particulier sur les Aiguilles d’Arves que nous venons de faire.

Descente et pique-nique mérité au bord du ruisseau, dont les gués nous auront fait tester en condition réelle l’étanchéité de nos chaussures …

Jour 3 : Retour au Chazelet

Comme prévu par la météo, nos 2 fabuleux jours de beau temps sont finis et on a un jour blanc sous un plafond qui en début de matinée s’abaisse un peu. Très vite, comme la veille, on retrouve un groupe de 3 et un groupe de 6 … sauf que cette fois on est 6 guenilles et seulement 3 courageux montagnards : Nicole, Arnaud et Philippe qui ont un standing à tenir !

Pour les guenilles

Les autres partent tranquillement pour une balade via la Croix de Tuf « presque » de niveau si on exclut un départ en montée et une arrivée en remontée et le reste en descente … mais tranquille et bien agréable. Enfin, sauf pour Gilles qui ayant fait un faux-mouvement quelques minutes après le départ se fait toute la balade plié sur le côté droit et avec une bonne grosse douleur. Il a été très courageux !

On voir de loin nos montagnards arriver à la Brèche … mais cela est une autre histoire …

Pour les hardis montagnards

Départ fixé à 8h30, mais le spectacle grandiose de la Meije depuis la baie vitrée qui  nous était offert les jours précédents est bien bouché, jour blanc et ciel couvert. Peu à peu les désistements se confirment pour l’objectif du jour à savoir, retour au Chazelet par la Brèche (sac chargé, jour blanc, neige lourde, fixation endommagée …). Nous serons trois, Arnaud, Philippe et Nicole à aller voir cette brèche assez débonnaire. Neige skiable et quelques apparitions du soleil qui améliorent la visibilité. Nous retrouvons nos petits camarades aux voitures. Ils sont rentrés par le sentier plus ou moins en fond de vallon avec quelques déchaussages, car l’enneigement est trop faible pour le franchissement des torrents. Fin de ce sympathique séjour. Retour à Meylan bien avant les bouchons.

Merci à Jean Luc pour l’organisation.

Sortie inaugurale – La Croix de Chamrousse – 29 nov. 2023

Avec Carine, François, Eric, Jean-Michel et Guy

Lors du pot convivial servi à la fin de l’AG, Jean-Michel propose la traditionnelle sortie à la Croix de Chamrousse pour le lendemain, puisqu’un petit créneau météo favorable est ouvert. Rendez-vous est pris aux Béalières à 8h30. Nous sommes partis du col de Chamrousse (1795 m) que je découvre ! Montée agréable jusqu’à la Croix, puis notre groupe se sépare : 3 skieurs descendront sur les lacs Robert, tandis que JM et moi descendrons jusqu’au lac des Escombailles. On se rejoindra avant la Croix pour pique-niquer devant le restaurant d’altitude.

La neige n’était pas excellente, mais le soleil était superbe et il n’y avait pas de vent. Une bien belle journée pour vérifier le matériel …

Les Dômes de Miage – Du 3 au 5 avril 2023

Avec Baptiste (notre guide), François, Patrick M. et Guy

Lundi 3 avril : Montée au refuge des Conscrits (2 602 m)

Après avoir suivi la météo de près, nous reportons finalement le départ de ce séjour d’une journée. Rendez-vous est pris à 6h00 aux Tuileaux ce lundi matin. Trajet jusqu’au parking du Cugnon aux Contamines-Montjoie sous une petite pluie fine peu réjouissante…

Passé le gros stress de François qui se maudit d’avoir oublié ses peaux … bien rangées au fond de son sac (D’habitude elles sont dans mes chaussures ! Habitude, habitude, quand tu nous tiens …), nous fixons nos skis sur nos sacs et commençons notre ascension à 8h30. Chemin agréable, nos skis accrochent quelques branches qui nous saluent en se déchargeant de la neige, et finalement vers 1650 m nous pouvons chausser après 500 m de portage. Le ciel bleu et le soleil sont bien présents en sortant de la forêt et nous arrivons au refuge de Tré-la-Tête à 11h15. Mais le brouillard mène la bataille et il envahira bientôt le refuge après notre départ.

Nous poursuivons notre ascension jusqu’au « Mauvais pas » où nous devons remettre les skis sur le sac et descendre environ 100 m dans une neige molle avant de prendre pied sur le glacier de Tré-la-Tête. C’est alors une montée tranquille au soleil qui nous mènera jusqu’au pied du refuge des Conscrits. Quelques petites poses pour grignoter et boire, c’est tout, car Baptiste n’a pas l’habitude de faire d’arrêt pique-nique ! Il nous reste 200 m environ à monter par un vallon facile mais soutenu pour arriver devant le refuge à 15h00. Moment de bonheur … agrémenté d’une bonne grande bière offerte par Patrick.

Le brouillard nous aura suivi toute la journée sans jamais nous rattraper. Il enveloppera finalement notre refuge 2h plus tard et 2 cm de grésil viendront couvrir nos traces.

Mardi 4 avril : Aiguille de la Bérangère (3 425 m)

Départ prévu à 8h00 avec le Pain de Sucre du Mont Tondu comme objectif. Suite à nos préparatifs un peu mous, nous partirons avec un quart d’heure de retard. Baptiste l’a bien noté !

Nous descendons jusqu’au glacier sur une neige gelée, mais présentant une croute fragile. Bref, une descente merdique ! Après avoir mis les peaux, par prudence, nous nous encordons pour traverser le glacier et nous attaquons la montée en face Nord. Les pentes sont un peu chargées; on s’espace et nous progressons jusqu’au premier rocher. Baptiste décèle une forte accumulation de neige soufflée et la suite est très exposée : traversée dans une forte pente au-dessus de nous et barres rocheuses en-dessous. On n’est pas joueurs !

Alors changement de programme. On redescend avec les peaux sur le glacier que l’on traverse après s’être encordés, et on remonte en face Sud en direction de l’Aiguille de la Bérangère. Nous mettons les couteaux pour remonter un vallon qui descend direct vers une belle crevasse. Prudence, prudence … Sous le soleil et en l’absence de vent, nous progressons tranquillement en observant le groupe du Dévoluy qui n’a pas renoncé au Mont Tondu. Patrick accusant un coup de fatigue, nous le laissons près d’un rocher situé 200 m sous le sommet. François poursuivra, mais s’arrêtera 30 m sous le sommet, car la pente devient plus forte et le grand frisson des cimes ne l’attire pas vraiment. C’est donc seul que, après avoir déposé nos skis, je suivrai Baptiste dans un couloir de neige souple de 7 à 8 m de haut. Arrivés sur l’épaule nous mettons les crampons pour terminer l’ascension. Belle plateforme, mais pas très large. Baptiste m’encorde et nous redescendons récupérer nos skis et rejoindre nos 2 compères. Le début de la descente est agréable, mais ensuite ça se complique. Il faut skier tout doux sur la neige croutée … Le brouillard viendra encore accentuer les difficultés, puis disparaitra à l’approche du refuge que nous rejoindrons vers 15h00.

Mercredi 5 avril : Les Dômes de Miage (3 666 m)

Qui va lentement … se lève tôt ! Donc lever à 5h00 pour un départ à 6h00. Cette fois on est presque à l’heure. On part avec la frontale et les couteaux, car nous suivrons quelques mamelons en dévers avant de rejoindre le glacier. Puis nous enlevons les couteaux et poursuivons sous une petite bise du Nord qui fera regretter à certains de ne pas avoir de meilleurs gants ! Arrivés dans une zone plus crevassée, nous nous encordons en laissant 8 à 10 mètres entre nous. Une dizaine de mètres sous le col des Dômes, nous enlevons les skis et nous poursuivons en crampons encordés plus serrés pour prendre pied sur la crête. Paysage magnifique avec le Mont Blanc derrière nous, et une vue plongeante sur la vallée verte près de 2 500 m plus bas. Ooouh, y’a du gaz !

Commence alors la traversée des Dômes de Miage pendant laquelle nous sommes très très concentrés ! Petite halte au premier dôme, puis final sur le second. Il est déjà 11h30. Nous rangeons piolet et crampons, et chaussons nos skis. Pas de précipitations, il ne faut rien perdre ! Et maintenant il nous faut encore de l’énergie pour attaquer les pentes du glacier d’Armancette. Patrick accuse fortement la fatigue; ce sera dur pour lui ! La crête est un peu soufflée, mais ensuite ce n’est que du bonheur ! 20 cm de poudreuse dans une pente à 40°. Et on enchaîne les couloirs dans un paysage vaste et superbe. Nous choisirons de suivre un couloir agréable, quitte à repeauter pour 100 m de dénivelée, plutôt que de tenter une traversée. Et la descente continue ainsi, toujours aussi exceptionnelle. Mais sur un versant exposé Sud/Ouest, la neige se fait plus rare et à l’entrée d’un goulet, nous devons déchausser vers 1 850 m. Skis sur le sac, nous rejoignons le petit lac d’Armancette, où François attendra Patrick. Je poursuis la descente avec Baptiste et très vite nous retrouvons Marc venu à notre rencontre depuis le parking de La Frasse, que nous atteindrons à 15h30. Nous rejoignons en voiture Martine et Bernard qui nous attendent au parking du Cugnon. Tandis qu’ils se préparent à monter au refuge de Tré-la-Tête, je les quitte pour récupérer François et Patrick à La Frasse.

Un raid exceptionnel, réalisé dans d’excellentes conditions. Les dénivelés étant importants, les descentes soutenues, il demande évidemment de bonnes conditions physiques. Mais quel bonheur !

https://meylan-ski-de-randonnées.fr/galerie-photos/massif-du-mont-blanc/nggallery/massif-du-montblanc/domes-de-miage

 

Le Rocher de Sarvatan

Avec Marc Favier et Guy Lamy

Nous étions partis pour le col de la Lavoire, mais la nuit portant conseil, Marc a proposé un petit circuit autour du Rocher de Sarvatan depuis la station de Saint-François-Longchamp. Début de la rando aux Perelles (1 680 m) à l’heure des braves, càd 10h ! Malgré une petite hésitation au départ, nous prenons la direction du col de Montjoie pour nous retrouver très vite (ben oui !) au pied du Roc Rouge. Là nous changeons de cap pour monter plein nord à quelques pas du sommet du Roc Rouge (2 375 m).

Nous enlevons les peaux et descendons sur des pentes Nord, d’abord un peu gelées par endroit et un peu raides, pour trouver plus bas une superbe neige poudreuse. Nous nous arrêtons finalement à 2 000 m, car il faut repeauter et remonter les pentes soutenues en direction du rocher de Sarvatan. Il nous faudra faire la trace dans une belle neige légère sur 300 m environ avant de trouver une belle trace en neige dure. Les derniers 20 m étant soutenus, plutôt que de mettre les couteaux, nous déchaussons pour rejoindre à pied le col à l’ouest du rocher. Puis nous repartons à skis pour nous approcher du rocher par le versant Nord. Nous laissons nos skis et nos sacs pour rejoindre le sommet du rocher de Sarvatan à pied (2 510 m).

Retour au petit col pour retrouver nos skis et sortir du sac notre pique-nique. Ensuite, il suffira de redescendre au col de Sarvatan et plonger vers la station de Saint-François-Longchamp. Arrivée à la voiture vers 15h45 et dénivelée d’environ 1 150 m.

Un joli circuit qui offre des vues magnifiques sur le Cheval Noir évidemment, mais aussi la Grande Casse, à gauche, et sur la droite, la Barre des Écrins, les Aiguilles d’Arves, la Meije et l’Étendard.

Les photos

 

Belle étoile – 28 mars 2021

Avec Christine C., Christine J., Jean-François et Guy

Les 4 « courageux » ci-dessus nommés avaient la prétention d’aller au Pic des Cabottes. « Difficile » disaient les uns, « Attention à la course de ski alpinisme « La Belle Étoile » qui a lieu ce dimanche ! » disaient les autres. Qu’importe ! Forts de notre courage, nous avons RdV au Pré de l’Eau à 6h30 ancienne heure (chacun s’arrangera avec son réveil …).

Départ du Pleynet à 8h35 et montée vers le rocher de l’Évêque où déjà 2 coureurs arrivent. Un groupe bien informé quitte alors la pente débonnaire pour partir à gauche dans une pente peu amène. Nous ne les suivons pas, on trouvera mieux plus loin. Un peu plus loin 2 gaillards se lancent dans une pente un peu raide et sont forcés de déchausser et porter leurs skis. Pas pour nous ! On verra plus loin …

Mais chemin faisant, il nous faut admettre que nous ne nous approchons pas beaucoup du Pic des Cabottes. On croise encore quelques coureurs qui descendent de Belle Étoile, mais il n’y a pas foule. Ce sera donc notre destination.

Et ce fut un excellent choix (le Pic des Cabottes l’aurait été aussi bien sûr), car lors de la descente, la neige était vraiment excellent, une poudreuse inespérée jusqu’à 2150 m environ, où nous avons décidé de pique-niquer. Ensuite nous avons recherché les versants plus ensoleillés pour trouver une neige transformée et nous avons rejoint le vallon du Pra avant de revenir à la station.

Une très belle sortie par une équipe courageuse mais pas téméraire, et qui doit encore travailler son orientation …

Guy

Séjour en Vanoise – Mars 2021

Lundi 29 et mardi 30 mars, avec Bernard Deshière et Guy Lamy

Depuis le temps que ce séjour était programmé, déprogrammé, reprogrammé, il fallait bien se lancer. Bernard et moi sommes donc partis lundi matin en reconnaissance du Dôme de Polset.

Arrivés au lieu-dit « Les Buissonnées » à 1450 m, la route était encore bien dégagée, mais la DDE était en train de placer un bloc de béton dans l’alignement de la barrière, ne nous laissant aucun espoir de passer. C’est donc skis sur le sac que nous partons. Heureusement un sentier nous a permis de rejoindre rapidement depuis le hameau de Saint-Antoine le pont de la Scie et le Pré du Col où nous avons chaussé les skis (1590 m). Après quelques rares passages sans neige, nous avons fait un petit détour par le joli hameau de Polset (1800 m) qui en vaut la peine et pris quelques photos.

Puis le chemin continue jusqu’à une retenue d’eau à 1980 m, après laquelle nous commençons enfin à monter. Nous en sommes déjà à 6 Km ! La montée est régulière, mais il est déjà 13h, il fait faim et chaud. Pique-nique vers 2250 m et le col de Chavière n’apparait pas encore. Les bosses succèdent aux bosses, le sac est lourd, et enfin nous apercevons le col de Chavière (2796 m), que nous atteindrons au bout de 10 Km. Vue sur le refuge de Péclet-Polset. Il ne nous reste qu’à descendre sur 350 m environ en veillant à garder de la hauteur par rapport au refuge.

Nous nous sommes installés dans le refuge bien équipé, où un groupe de 4 personnes avec guide était déjà présent. Un autre groupe de 6 gaillards nous rejoindra plus tard. Ils ont apporté pas moins de 10 litres de vin, excellent au demeurant, 3 Kg de tartiflette et autant de rougail saucisse pour le lendemain ! Quelle forme !

Après avoir pris quelques conseils auprès du guide qui avait emmené ses clients la veille au Dôme de Polset, nous partons vers le lac Blanc et montons le couloir qui est en bonnes conditions. Couteaux conseillés. L’itinéraire est évident. Nous bifurquons sur la gauche en direction d’une ligne de rochers, puis nous mettons pied sur le glacier de Gébroulaz. Passage entre les deux rochers situés sur la gauche du glacier jusqu’au sommet, puis passage sous le Dôme de Polset en direction du col situé entre l’Aiguille de Polset et le Dôme. La montée au Dôme est alors très facile. Très joli panorama.

Descente par le couloir nord du Dôme pour moi, Bernard reprendra l’itinéraire de montée, et nous amorçons la descente du glacier. Nous sommes seuls, rien que 2 randonneurs dans ce magnifique espace. La neige est excellente et nous rejoignons bientôt le couloir au-dessus du lac. La neige est alors bien transformée, genre moquette rase. Pour rejoindre le refuge, il nous faut remettre les peaux.

Arrêt au refuge pour récupérer nos affaires, pique-niquer et repartir à l’ascension de ce satané col de Chavière. Encore 1h15 pour le franchir, car il faudra remettre aussi les couteaux, car il est d’accès plus difficile de ce côté. Et c’est la longue descente vers notre point de départ. La neige est de plus en plus lourde et il faudra pousser sur les bâtons. Malgré quelques passages sans neige, nous ne déchausserons définitivement qu’à 1550 m.

Une bien belle rando par un temps magnifique et avec une neige excellente. A refaire quand le refuge offrira une bonne bière.

Vous trouverez le parcours sur le lien suivant : https://www.openrunner.com/r/12785589

Photos : Dôme de Polset

Guy

Soirée Pleine Lune

Nous étions 14 valeureux randonneurs à nous retrouver à la station de Saint-Hilaire du Touvet en cette soirée du dimanche 9 février.

Eric nous avait vanté toutes les qualités de la neige et des pistes de la station, mais celle-ci offrait ce soir-là un décor bien printanier. Cependant, passés les premiers mètres, le support blanc était bien présent et Eric, fort de son entrainement de jeune retraité, nous a ébloui en attaquant droit dans le pentu avec son matériel de ski qui doit dater des années 80 ! Nous avons donc tôt fait d’arriver au sommet !

Le groupe reconstitué au sommet, nous nous sommes alors élancés sur ces belles pentes et cette neige printanière. Dame Lune nous ayant boudé ce soir, c’est à la lueur de nos frontales que nous sommes descendus, à l’exception de Guéric qui défend l’idée qu’il faut sentir la neige et non la voir.

Nous avons retrouvé au parking 7 autres valeureux, qui n’ont pas tenté l’expédition, mais sont venus partager avec nous la soirée au restaurant. Restaurateurs très sympathiques et repas très apprécié, surtout l’estouffade de bœuf sauce vigneronne. Seul bémol, les pommes de terre de la tartiflette étaient al dente !

Une très bonne soirée dans une ambiance chaleureuse comme on aime à MSR. La lune nous a fait un clin d’œil en sortant du restaurant, nous invitant déjà à prendre rendez-vous l’an prochain avec elle, la neige et notre délégué de l’office de tourisme du Plateau des Petites Roches 😉 

Suggestion : Prendre l’apéritif avant de s’installer à table pour avoir le temps de bavarder avec tout un chacun.

Guy

Cabane du Plan – Belledonne Nord

Du 22 au 24 février, avec Catherine, Jean-Luc, Paul et Guy

Vendredi 22 février. La neige étant encore bien présente sur la route au-dessus de Presle, nous dûmes laisser la voiture à La Florence à 845 m et poursuivre à skis, chargés de nos sacs bien lourds. 3 Km plus loin, nous atteignons l’épingle d’où nous espérions partir (1080 m), puis 3,5 Km encore et nous arrivons à la chapelle de Prodin (1350 m). Superbe point de vue sur les Bauges. Ensuite la pente se fait plus soutenue. Nous contournons une pente trop raide, puis atteignons la crête et reprenons quelques forces au Rocher de la Croix. Poursuite sur le chemin vers Bois Brulé en direction du Chapotet. A 1850 m, nous devons alors redescendre vers le refuge du Plan. Une erreur d’itinéraire nous entraine dans une pente un peu raide et une neige transformée, qui vaudra à chacun quelques difficultés. Nous arrivons enfin au refuge du Plan (1800 m), où Paul a déjà entrepris le déneigement de l’entrée, puis du local à bois. Il démarre le poêle cracheur de feu, coupe du bois, déneige l’accès aux toilettes, tandis que nous récupérons autour d’un thé réparateur. Bref, Paul est partout !
18h00, c’est l’heure de l’apéro, un Ti-punch apporté par Paul. Puis dîner arrosé au Petit Chablis, petit Calva normand et extinction des lumières vers 20h30.

Samedi 23 février. Nous quittons le refuge du Plan vers 9h00 et nous dirigeons vers le col d’Arbarétan et descendons au refuge du même nom (1800 m). Remontée au col de la Perche (1988 m) et descente en traversée pour rejoindre le vallon du Grand Canal. Montée débonnaire jusqu’au pied du couloir de la Pointe de Rognier vers 2220 m, où nous laissons nos skis et montons en crampons jusqu’au sommet (2341 m). Le couloir est en très bonnes conditions (40° sur 100 m).
Pique-nique sur la table d’orientation. Vues magnifiques à 360° sur Le Grand Arc, Le Mont-Blanc, La Vanoise, La Meije, Belledonne et La Chartreuse !
La descente s’annonçait très difficile, mais grâce aux conseils de Jean-Luc, Catherine a vaincu sa peur et descendu le couloir sans soucis.
Descente dans une neige excellente jusqu’à la cote 1950 m environ et remontée au Chapotet (2076 m). Retour enfin vers le refuge par un petit couloir étroit.
Nous profitons des derniers rayons du soleil près du refuge jusqu’à 15h30 environ, puis au goûter succède l’apéro, whisky apporté par Catherine, le repas arrosé au Bordeaux Bio et le digestif. On tient jusqu’à 21h00 !

Dimanche 24 février. Même itinéraire de départ que la veille, mais en évitant le refuge d’Arbarétan. Après avoir passé le col de la Perche, nous passons le vallon du Grand Canal pour rejoindre le vallon qui mène au Pas du Gargoton (2254 m). Montée facile jusqu’à ce que les traces nous mènent sur une pente à droite plus raide qui nous encourage à mettre les couteaux … Continuation jusqu’à l’arête où nous pique-niquons tranquillement.
Descente encore dans une neige excellente jusqu’à la cote 1920 m environ et remontée au Chapotet. Retour enfin vers le refuge en suivant l’arête NW du Chapotet pour éviter les barres et descente dans les vernes dans une neige superbe. Arrêt au refuge pour se restaurer, ranger et récupérer nos affaires.
La descente vers Prodin est difficile, mais on s’en sort …

Pour se remettre de cet excellent séjour en Belledonne Nord, nous dégustons une bonne bière à La Rochette, où il est déjà 18h00.
Merci à Paul pour cette superbe organisation et à tous pour l’excellente ambiance.

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Le Petit Arc (2 365 m)

Samedi 16 février, avec Christine, Brett, Jean-Luc et Guy

Par cette très belle journée ensoleillée où peu de candidats MSR étaient disponibles, les pentes du Grand et du Petit Arc étaient très fréquentées.
Au départ de Tioulevé (1 280 m), après une remontée tranquille sur le sentier en forêt qui longe le torrent du lac noir, nous arrivons dans cette large combe ensoleillée.
Itinéraire évident et bien tracé. A la cote 2000 environ, nous nous engageons sur des traces qui mènent au lac noir, le contournent par la gauche et nous nous dirigeons vers le Petit Arc en suivant les crêtes côté Sud. La trace est très soutenue, mais tous la suivent sans broncher.
Merci à Jean-Luc qui a encouragé Christine et l’a emmenée jusqu’au sommet.
A 13h00 nous amorçons la descente dans une neige de printemps déjà bien transformée, mais facile.
Pique-nique avant d’arriver en forêt et retour au parking.
Et enfin le pot traditionnel pris sur la terrasse ensoleillée du Relais du Lac Noir, où nous avons passé une bonne heure bien agréable.

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Le Tabor de La Mure

Samedi 9 février 2019, avec Sandrine, Brett, Bruno, Guéric, Guy et Yves

Malgré une forte hésitation au départ, nous nous sommes lancés sur les pentes du Tabor. Ciel couvert, éclaircies prometteuses, brumes désespérantes, ciel bleu, nuages moqueurs, … tout cela n’a pas entamé notre motivation. Et puis nous n’étions pas seuls au Tabor ! Encore un rendez-vous apprécié des Grenoblois. Tiens, bonjour Hélène ! Toujours la pêche.
Après une courte descente, nous avons repeauté pour accompagner Yves et Guéric au sommet. Très bonne neige souple et belle visibilité grâce au soleil qui enfin s’est fait plus généreux. Après un arrêt pique-nique au soleil, nous reprenons la descente par un joli couloir sur la gauche.
Le retour par le chemin de montée n’est pas du meilleur intérêt, mais la neige au-dessous était plus lourde et l’idée de porter les skis pour remonter au parking ne nous a pas tentés.
Traditionnel pot à Vizille pour clore cette très agréable journée à skis.

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