Christine J., Martine, Bernard, Eric, Jean-Pierre, Philippe D., Pierre, Thierry et Guy.

Jour 1 – Col du Clot Julien (2783 m)
Rendez-vous à 10h00 au Col du Lautaret pour y retrouver Martine et Pierre. Il neigeote. Nous décidons de faire la tête de la Pointe Noire (2842 m) au départ du tunnel du Rif Blanc (1933 m). La neige fraîche devrait y être bonne grâce au froid. Temps très variable entre jour blanc et belles éclaircies. Un groupe Azimut a le bon goût de nous faire la trace.

Montée sans problème, neige agréable dans un panorama de rêve … quand il se montre ! Arrivés au col du Clos Julien, nous attaquons les 60 derniers mètres pour le sommet, mais arrêtons après quelques mètres seulement, la fin étant un mélange de glace et cailloux. Nous dépeautons à l’abri du vent derrière une congère, car le vent est frais.
Une bonne neige s’offre à nous pour la descente. Pendant les passages de jour blanc, Jean-Pierre fait l’éclaireur, et tout s’illumine pour les suivants !Arrêt pique-nique au soleil vers 2200 m. Des bouquetins pique-niquent aussi un peu plus loin. Bonne surprise, la neige sera agréable à descendre jusqu’au tunnel du Rif.
Belle et bonne première journée de ce séjour dans le Briançonnais.
Nous allons au Laus de Cervières nous installer. Certains en profitent pour visiter Briançon au passage.
Jour 2 – Côte Belle, Col Perdu (2479 m) et l’Arpelin (2604 m) par Jean-Pierre
Dans l’auberge de l’Arpelin, on se bouscule pour quérir de quoi petit-déjeuner. Le buffet est vite dégarni, deux groupes de skieurs plus matinaux que nous ont fait une razzia sur le beurre, le jambon et la confiture. La météo ne nous laisse que peu d’espoir d’éclaircie et ainsi prenons-nous la décision d’une sortie à deux étages, l’une plutôt modeste au Col Perdu et l’autre un peu plus ambitieuse au Col de Côte Belle, si le paysage se dégageait.
Après 3 km sur la piste de ski de fond fort bien tracée, nous bifurquons dans le Bois des Chalanches abritant une belle neige froide et prometteuse. A 2200 m d’altitude bifurquent nos deux options d’itinéraire. Six d’entre-nous décident sans trop hésiter de se satisfaire du Col Perdu (2479 m) en suivant une belle trace et quelques skieurs, car le paysage est bâché. Les trois autres : Martine, Philippe et Jean-Pierre s’accordent pour tenter l’ascension de la belle pente aboutissant sur la crête de Côte Belle (2800 m). Nous traçons dans une neige pulvérulente posée sur une pente régulière et soutenue de 30 à 35°. Des tentatives d’éclaircies nous encouragent à poursuivre jusqu’à 2700 m sans que nous ayons pu distinguer l’arête faitière. L’accumulation de neige déposée par le vent du Sud est alors inquiétante. Nos bâtons de ski s’enfoncent jusqu’à la dragonne sans aucune résistance. Compte tenu de la pente et de l’absence de visibilité nous décidons d’arrêter là, sous un promontoire rocheux protecteur.

La descente se déroule sans encombre mais avec prudence, car l’absence de visibilité nous donne le tournis. Revenus à la bifurcation des deux itinéraires, le temps se dégage un petit peu et nous ne sommes pas rassasiés. Alors remettons-nous les peaux pour monter au Col Perdu puis d’une venue, sur le sommet de l’Arpelin (2604 m). Nous profitons alors d’une embellie avec un pâle rayon de soleil, puis d’une descente avec plus de visibilité jusqu’à l’auberge où nous retrouvons nos amis qui sont rentrés en basculant depuis le Col Perdu sur le Refuge Napoléon du Col d’Izoard puis par la route damée et prisée par les lugeurs.
Le dîner sera cette fois copieux, la cuisinière étant revenue de son jour de congé.
Jour 3 – Col de Chaude-Maison (2825 m) par Eric
Au col, vue magnifique. On eut bien apprécié qu’il portât bien son nom, mais ce n’était guère une chaude maison … ou alors quelqu’un avait oublié de fermer la fenêtre. Il y avait un bon coulis d’air et même à un moment une bourrasque à se coucher sur les skis pour ne pas qu’ils partent.
Fin de journée classique entre douche, papotage et jeux ou lectures.Jour 4 – Col des Peygus (2612 m) par Bernard




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