le ski autrement

Mois : février 2025 Page 1 of 2

Point du Dard 2489 m

1300 m D+ Bera 3

Aude Thierry Philippe D Patrick M Marc Bernard Alain Michel Robert Jean-François

 En début de semaine Aude en vacances dans le Beaufortain, propose de faire une rando. Voila qui agite la permanence de mardi pour choisir le jour, la rando, le départ …en présence d’Aude bien sûr mais au téléphone.

Pas de doute sur la journée, ce sera jeudi, les météos sont formelles, la neige fraiche est annoncée, le soleil et la fraicheur, (pas trop de neige à basse altitude, personne n’a envie de porter  de trop). Un objectif : une rando… débonnaire.

Notre expert (… Bernard) propose la pointe du Dard au départ du Chornais avec retour par le télésiège des combettes.

Tout s’est passé comme prévu ou presque … La  météo  n’est pas parfaite (avec un rien de brouillard certes léger qui nous empêche de profiter d’une quelconque vue au sommet et nous invite à faire le retour par le même chemin  et non les pistes). La notion de  débonnaire   s’avère subjective.

Départ 7h 30 des Tuileaux, on récupère Aude à Beaufort, pour un départ skis  au pied depuis le Planay via le Chornais vers 9h 15. L’ambiance locale est très marquée par le collant-pipette qui s’entraine et nous laisse sur place à chaque dépassement.

La montée des combettes est assez raide dans une neige acceptable. Elle aura raison de l’un d’entre nous qui y prend un coup de moins bien. Une pause vers 2000 m nous conduit à scinder le groupe avec 7 partants pour la pointe et 3 pour un salvateur retour à la voiture.

On assiste à un ballet de 3 jeunes skieurs: 2 avec un drone et un (jeune dynamique … déchainé) qui fait des montées- descentes  sprint … ils sont fous ces jeunes !

La montée jusqu’à la pointe est longuette mais agréable entre brouillard léger et éclaircies. Arrivée tardive au sommet à 13h 30. Repas rapide  et sous la pression de Roberto  guettant l’éclaircie … un truc à priver Patrick de sa salade.

On entame une descente 5 * sur bien 700 m dans 20 cm de poudreuse légère et froide avec une visibilité retrouvée. La suite de la descente depuis les combettes rappelle le pistes noires  non damées d’antan que les jeunes skieurs ne connaissent pas.

On se retrouve aux voitures pour filer boire un coup dans un café à l’accueil très sympa à Beaufort, agrémenté d’un gâteau aux pommes, fait pas Aude (merci !!) et un Saint Genix.

Le regret du jour est de n’avoir pas pu monter tous ensemble à la pointe. On sera obligé d’y retourner pour connaitre la vue depuis le sommet.

Le Mont Jovet

Bernard, Bruno, Guy, Robert et Thierry

On prend les mêmes et on recommence …
Il n’a pas été facile de se décider pour cette magnifique randonnée recommandée par Claude, mais ce fut un excellent choix !

Départ du village de Notre-Dame-du-Pré à 1280 m sous un ciel couvert, mais le soleil n’est pas loin. La prairie est faiblement enneigée, mais ça passe. On remonte sous le téléski de Plan Lachail, puis on entre dans la forêt. Le chemin d’été est par endroits difficile à passer à skis, mais nos peaux ne craignent ni les cailloux, ni les épines de sapin ! Par contre Robert est inquiet, veut plus monter, veut rentrer maison … mais il s’incline, on réfléchira à la descente quand ce sera le moment …
Nous sortons de la zone délicate et nous arrivons devant la « Grange à Marc ».

Encore un petit passage raide et nous sortons de la forêt pour rejoindre la « Halle de Fruit Commun ». On suit alors une trace directe qui rejoindra la route plus haut. Encore un effort et plusieurs sommets se détachent. Guy est tenté par une trace directe dans un joli vallon, mais Bernard sait que le bon vallon est plus à droite. Il entraine l’équipe à sa suite et Guy poursuit seul sa trace. Il ne rejoindra l’équipe que beaucoup plus loin sous le col du Jovet par une traversée de son cru !
Finalement nous nous retrouvons tous au sommet du Mont Jovet à 2558 m. Pique-nique 3 étoiles pour sa vue imprenable (pas les sandwichs !) sur le Mont-Blanc, la Barre des Écrins, la Meije, … Dommage que la station bruyante de La Plagne fasse cracher ses hauts-parleurs …

Puis c’est la descente. Neige bien trafollée en haut, mais avec de bons passages. A partir du col du Jovet, la pente est plus faible, mais la neige est légère et très facile à skier. Un régal !


A la lisière de la forêt, prudents, Robert et Thierry prennent la route, tandis que nous coupons directement vers la Grange à Marc. Après la traversée d’une belle clairière, nous retrouvons notre chemin d’été, qu’il faudra bien descendre skis sur l’épaule sur 100 m de dénivelée environ. Enfin nous pouvons rechausser et nous rejoignons tranquillement notre voiture garée devant le bar du village.
Mais celui-ci étant fermé cette après-midi, nous boirons un verre à Moutiers avant de rendre visite à la fruitière pour faire nos réserves de Beaufort.
Une excellente journée 😉

Lac (?) des Escombailles – 19/2/2025

Björn, Jean-Luc et Marc

Quelques MSR sont à contre-temps du groupe sorti hier. Il est vrai que les prévisions météo étaient médiocres. 

Nous trouvons une place juste après le pont de Bachat-Boulou, ce qui me permet de mettre à jour la situation « officielle » de la piste de rando de Chamrousse. Désormais, le départ balisé se fait (ou devrait se faire) entre le périmètre réservé aux scooters des neiges et la piste sous le pont par un étroit accès à l’extrémité Est du pont ! Le départ plus loin, à la sortie de la boucle de la route de B-B est le départ du balisage pour les raquetteurs.

Le ciel est plus clair que prévu et la montée est agréable, jusqu’à la crête où le vent de sud mais bien frais nous surprend. A la Croix nous déposons skis et sacs à l’abri du poste de secours et allons boire une boisson chaude. Nous nous accordons sur l’idée de passer par les cols des 3 Fontaines et de la Botte pour descendre le vallon des Escombailles (merci à Bernard D qui m’a fait découvrir récemment cet incontournable !). Excellent choix : le vallon est à la limite du soleil et à l’abri du vent. La neige y est très correcte (voire mieux selon moi !). Seul bémol, la descente pourrait faire 100mD de plus, ce serait parfait. La montée pour revenir au col de la Botte est très agréable. Nous retrouvons progressivement plus de vent à la Croix, mais moins qu’à l’aller.

Descente et retour à la voiture pour clore une petite balade bien plus chouette que nous n’espérions.

Col du Sabot

Alain, Bernard, Bruno, François, Guy, Roberto et Thierry

Le col du Sabot est une destination connue chez MSR, mais elle n’était pas encore sortie pendant l’hiver 2024-2025. L’idée ayant été validée par Roberto, sur foi de témoignages positifs qu’il avait recueillis, elle s’est imposée rapidement sur la boucle Whatsapp et a rassemblé 7 participants : Alain, Bernard, Bruno, François, Guy, Roberto et Thierry. Première bonne surprise, une seule voiture sur la parking à notre arrivée, et peut-être deux autres qui sont arrivées ensuite. Peu de neige dans les prairies, donc nous avons fait 2/3 lacets sur la route jusqu’à 1650 m, avant de suivre le cheminement habituel. Le paysage est toujours aussi beau avec le ciel bleu foncé qui surplombe la neige. Une petite discussion s’engage pour savoir si on part vers le rocher Mottas (2474m), mais comme il y a 300 m de plus que le col (2100) on renonce

Mais arrivés au col de bonne heure, Guy fait l’excellente proposition de continuer vers Côte Belle et les Aiguillettes, et de décider en cours de route quand et où nous entamerons la descente

Nous atteindrons un petit replat (2350 m) sous le sommet de Côte Belle (2395 m), et là nous avons entamé une descente magnifique vers la cabane du Sabot.

Mais ça n’était pas assez pour deux d’entre nous qui ont continué jusqu’en bas des alpages, dans une neige légère et vierge de toute trace, ce qui était inespéré après tant de jours de beau temps. Après un bref repas, la remontée du vallon fut rapide grâce à Bruno qui a ouvert la voie. Il était plus de 14h00

quand nous avons entamé la descente du col, si bien que la neige avait fondu sur 5 cm au-dessus d’un fond dur, et nous nous sommes régalés sur toute la descente (deuxième bonne surprise). Nous avons fêté ça sur la terrasse ensoleillée de l’Auberge de la Douce Montagne, en dégustant des bières belges servies par une équipe hollandaise. A cette occasion nous avons appris que c’est le coriandre rajouté dans la bière blanche de Hoegarden qui lui donne son goût spécial. Certaines papilles délicates le perçoivent comme du « savon », alors que les autres goûtent tout simplement…. le coriandre.

François

 

Col des Balmettes

Sylvie, Olivier, Véronique G, Philippe G, Carine, François, Martine, Aude, Ludovic, Marc, Serge, Jean-François

Il y a avait foule à la permanence ce vendredi et pourtant pas d’animation !! Rien que des mordus de ski. Malgré tout, les propositions se font rares !!! La combe du Merlet est proposée et Paul, notre encyclopédie de la montagne  nous propose le Col des Balmettes.

Départ 7h30 des Tuileaux, un petit arrêt technique sur une aire d’autoroute pour regonfler, pas le moral des troupes qui est au beau fixe, mais les pneumatiques d’un véhicule.

A Saint Colomban des Villards nous empruntons la route forestière qui est dégagée comme tout le reste à cette altitude. A 1400m les voitures sont garées et nous pouvons démarrer skis au pied en poursuivant la route forestière cette fois enneigée. Le cheminement sur cette route nous réserve quelques zones de goudron et quelques acrobaties pour passer sous un sapin en travers du chemin. Le casque pouvait être utile !!!

Montée tranquille, le soleil et  la chaleur se font sentir et pour notre sécurité une séance de déshabillage permet de mettre nos DVA à l’abri des T-shirts.

Avant d’arriver au Lac des Balmettes, arrêt pour éliminer les sabots sous les skis. Au-dessus du lac la vue est magnifique et le col à portée de main. Tout le monde se retrouve au col (2438m) malgré quelques jambes lourdes ou conversion difficile à négocier !!!  

Petite brise au sommet  et vue panoramique.

Descente dans une poudreuse plus ou moins légère. Pique-nique au soleil à l’abri du vent et repos des organismes fatigués. La suite de la descente est tout aussi bonne malgré des passages de neige légèrement croutée.

Belle sortie qui se termine autour d’un verre à l’auberge du Glandon

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Séjour au Laus de Cervières du 12 au 15 février 2025

Christine J., Martine, Bernard, Eric, Jean-Pierre, Philippe D., Pierre, Thierry et Guy.

Jour 1 – Col du Clot Julien (2783 m)
Rendez-vous à 10h00 au Col du Lautaret pour y retrouver Martine et Pierre. Il neigeote. Nous décidons de faire la tête de la Pointe Noire (2842 m) au départ du tunnel du Rif Blanc (1933 m). La neige fraîche devrait y être bonne grâce au froid. Temps très variable entre jour blanc et belles éclaircies. Un groupe Azimut a le bon goût de nous faire la trace.

Montée sans problème, neige agréable dans un panorama de rêve … quand il se montre ! Arrivés au col du Clos Julien, nous attaquons les 60 derniers mètres pour le sommet, mais arrêtons après quelques mètres seulement, la fin étant un mélange de glace et cailloux. Nous dépeautons à l’abri du vent derrière une congère, car le vent est frais.

Une bonne neige s’offre à nous pour la descente. Pendant les passages de jour blanc, Jean-Pierre fait l’éclaireur, et tout s’illumine pour les suivants !Arrêt pique-nique au soleil vers 2200 m. Des bouquetins pique-niquent aussi un peu plus loin. Bonne surprise, la neige sera agréable à descendre jusqu’au tunnel du Rif.

Belle et bonne première journée de ce séjour dans le Briançonnais.
Nous allons au Laus de Cervières nous installer. Certains en profitent pour visiter Briançon au passage.

Jour 2 – Côte Belle, Col Perdu (2479 m) et l’Arpelin (2604 m) par Jean-Pierre
Dans l’auberge de l’Arpelin, on se bouscule pour quérir de quoi petit-déjeuner. Le buffet est vite dégarni, deux groupes de skieurs plus matinaux que nous ont fait une razzia sur le beurre, le jambon et la confiture. La météo ne nous laisse que peu d’espoir d’éclaircie et ainsi prenons-nous la décision d’une sortie à deux étages, l’une plutôt modeste au Col Perdu et l’autre un peu plus ambitieuse au Col de Côte Belle, si le paysage se dégageait.

Après 3 km sur la piste de ski de fond fort bien tracée, nous bifurquons dans le Bois des Chalanches abritant une belle neige froide et prometteuse. A 2200 m d’altitude bifurquent nos deux options d’itinéraire. Six d’entre-nous décident sans trop hésiter de se satisfaire du Col Perdu (2479 m) en suivant une belle trace et quelques skieurs, car le paysage est bâché. Les trois autres : Martine, Philippe et Jean-Pierre s’accordent pour tenter l’ascension de la belle pente aboutissant sur la crête de Côte Belle (2800 m). Nous traçons dans une neige pulvérulente posée sur une pente régulière et soutenue de 30 à 35°. Des tentatives d’éclaircies nous encouragent à poursuivre jusqu’à 2700 m sans que nous ayons pu distinguer l’arête faitière. L’accumulation de neige déposée par le vent du Sud est alors inquiétante. Nos bâtons de ski s’enfoncent jusqu’à la dragonne sans aucune résistance. Compte tenu de la pente et de l’absence de visibilité nous décidons d’arrêter là, sous un promontoire rocheux protecteur.

La descente se déroule sans encombre mais avec prudence, car l’absence de visibilité nous donne le tournis. Revenus à la bifurcation des deux itinéraires, le temps se dégage un petit peu et nous ne sommes pas rassasiés. Alors remettons-nous les peaux pour monter au Col Perdu puis d’une venue, sur le sommet de l’Arpelin (2604 m). Nous profitons alors d’une embellie avec un pâle rayon de soleil, puis d’une descente avec plus de visibilité jusqu’à l’auberge où nous retrouvons nos amis qui sont rentrés en basculant depuis le Col Perdu sur le Refuge Napoléon du Col d’Izoard puis par la route damée et prisée par les lugeurs.

Le dîner sera cette fois copieux, la cuisinière étant revenue de son jour de congé.

Jour 3 – Col de Chaude-Maison (2825 m) par Eric

Il fait super beau, mais il fait frisquet et il y a un vent de Nord Est … donc le ressenti est très frais.
Départ un peu plus tôt … mais pas trop … Guy est là ! … car la journée va être plus conséquente avec 1 100 m de dénivelé.
Remontée des pistes de ski de fond comme la veille, mais au lieu de franchir la passerelle, on attaque la montée à gauche.
 
Montée soutenue dans un vallon, puis un chemin, puis de larges pentes … qui se relèvent peu à peu.
Il y a une petite couche de neige pulvérulente sur les traces et celles-ci sont un peu raides, alors on glisse pas mal vers l’arrière de façon désagréable.
La vue est magnifique, mais certains en bavent un peu.
Jean-Pierre et Martine caracolent en tête comme d’hab, Philippe fait des arrêts photos de tout le monde puis remonte à fond, Thierry tient bien la cadence bien qu’il ait eu une envie subite de redescendre au passage de Fiona, Guy fait une trace plus acceptable pour Christine qui tient bien son rythme et Pierre ne lâche rien.
 
Au col, vue magnifique. On eut bien apprécié qu’il portât bien son nom, mais ce n’était guère une chaude maison … ou alors quelqu’un avait oublié de fermer la fenêtre. Il y avait un bon coulis d’air et même à un moment une bourrasque à se coucher sur les skis pour ne pas qu’ils partent.
Redescente dans une neige tout à fait bonne, pique-nique plus bas, à l’abri et au soleil.
Par contre, la redescente sur les pistes de fond bien en pente fut l’occasion d’un petit rafraichissement dont on se serait bien passé. 
 
Fin de journée classique entre douche, papotage et jeux ou lectures.
 

Jour 4 – Col des Peygus (2612 m) par Bernard

Après un bon petit-déjeuner à l’Auberge de l’Arpelin (1746 m) et une préparation cool, nous voilà partis skis aux pieds pour une dernière rando qui se voulait tranquille …
Ça pique un peu ce matin avec -11° (ressenti -16°) dans le fond de vallée sur la route du Col d’Izoard, mais la montée nous réchauffe et nous attrapons le soleil environ 1h00 après notre départ. Certains suivent gentiment la route (en double espace Ski de fond / Piétons), pendant que d’autres coupent les virages dans des traces de descente bien lustrées.
Arrivés à la cote 2119 m, nous tournons à droite pour rejoindre les Chalets d’Izoard et entrer dans un magnifique cirque. Nous passons le plat et bifurquons sur la droite dans une succession de vallons exposés Sud. Séduite par la douceur et la beauté du paysage, Christine décide d’arrêter là vers 2300 m. Nous poursuivons alors jusqu’à notre objectif du jour, le Col des Peygus.
 
Ayant abandonné la veille l’idée de réaliser une traversée, à cause d’un manque de neige coté Nord dû au vent qui avait soufflé les jours précédents, et après avoir pris notre pique-nique au soleil, nous attaquons la descente.
 
 
Et là l’impensable arriva ! Par un mauvais concours de circonstances, notre organisatrice préférée, Martine, chuta dans une neige un peu cartonnée et sentit alors une douleur à son poignet et son genou droits. Après s’être relevée, en testant son genou un craquement plus que bizarre se fit entendre … Aïe ! Après un bref bilan et une suspicion de rupture des ligaments croisés, il est vite pris la décision de faire appel aux Secours en Montagne pour une évacuation et éviter d’aggraver la situation. Guy appelle le 112 avec son portable et transmet les consignes du PGHM. Jean-Pierre reste à proximité de Martine, tandis que les autres devront s’éloigner du lieu pour laisser le champ libre à l’hélicoptère. Bernard et Eric décident de rejoindre Christine restée seule, pour entamer la descente sans folies vers l’auberge. 20 mn après l’appel, l’hélicoptère Bleu du PGHM de Briançon arrive au-dessus du col.
 
 
Après l’évacuation rapide et efficace de Martine, nous reprenons la descente et l’ensemble du groupe se retrouve devant l’auberge. Martine a été évacuée sur l’Hôpital de Briançon. Bilan : double fracture à la main droite et déchirures des ligaments croisés du genou droit.
Retour sans embouteillages sur Grenoble, mais morose pour le reste du groupe. Nous souhaitons tous un très bon rétablissement à Martine et espérons la revoir très vite parmi nous.

Pti tour à Chamrousse, 14/2/2025

Robert Bresson, J-François Michon, Marc Bertier.

Roberto cherchait des compagnons de sortie pour ce vendredi. J-François propose d’aller jeter un coup d’oeil en Maurienne et moi d’aller moins loin et d’essayer de monter vers le Grand Sorbier. C’est cette idée que l’on choisit.

A 8h, nous quittons la place des Tuileaux et prenons Roberto au vol à Uriage. Nous arrivons à Bachat-Boulou sans passer au dessus des nuages, mais le soleil n’est pas loin. Bonne surprise en cours de nuit la pluie a été suivie par la neige : 5 cm au parking. La montée sur la piste de rando est très agréable, car nous sommes bientôt au soleil et la nouvelle neige est plus épaisse. En approchant de la crête, on découvre la foule sur la face sud de Chamrousse, mais aussi et surtout le vent du Nord, attendu, commence à se faire bien sentir. Arrivés à la Croix, nous dépeautons pour nous précipiter vers les Lacs Robert. Si on est vite abrité du vent, on retombe dans un nuage très dense et glacial. Au pied du télésiège, notre fougue pour au moins essayer de nous lancer vers le Grand Sorbier a été réduite à 0. On se précipite hors du frigo en direction du col des Lessines. Bien sûr, on retrouve en même temps le soleil et le vent. J-François aurait bien attaqué les Vans, mais pour ma part, la dynamique est cassée. On repart donc vers la Croix sans même descendre vers le lac des Escombailles. De retour sur les pistes, c’est plus du tout la liesse de tout à l’heure. La visibilité est par moment très réduite, même si la neige est excellente.

Nous avons bien trouvé le retour direct sur la trace de montée, mais ce n’est pas un bon plan de rentrer par là car le croisement avec les randonneurs à la montée présente de sérieux risques d’accident.

C’était la première sortie à ski de rando pour Roberto !

Arrête on nous à la cabane… Brouffier 2434 m

Carine Aude Christine Pascale Brett François Serge François Philippe M Thomas Alain Jean-François

D+999 m pour les uns 1005 pour d’autres Bera 2

Du monde, à la permanence, pour sortir dimanche, au parking, au sommet … mais personne à la cabane pour manger.

Pour permettre de rallier le plus grand nombre (première sortie pour 2 personnes), le choix est fait d’aller dans le massif du Taillefer pour un petit Brouffier 2025. 7 puis 8 puis … 12 et 11 au départ à 8h aux Tuileaux.

9h sur les skis avec un peu d’ajustement de matériel ; ne serait ce que pour mettre les peaux dans le bon sens. Une vente (troc, mise à l’essai…)  de gants. Un test DVA dans la rigueur et la nonne humeur. L’indispensable calage de la trace GPS.

A noter 5 mm de poudreuse, juste histoire de radoucir la neige.

Pas question de prendre la forêt de suite, mais ce n’est que partie remise dès la première épingle. Porteur de l’antenne mais aussi de la radio, François ferme la longue file des MSRiens.

On accède à la combe sans déchausser mais pour certains convaincus que ce sera la route pour la descente. On choisit le coté soleil pour remonter la combe dans une bonne neige, un peu dure. Le faux plat pour accéder au lac de la courbe est moitié plaque, moitie fine couche poudreuse. Un nuage s’invite et nous encourage à dépeauter vite fait. Descente agréable jusqu’à la cabane. Même à 11, on arrive à se protéger du vent grâce à la cabane pour un piquenique frais.

On repeaute pour aller rechercher la combe en excellente neige ce qui permet un ballet des 11 skieurs de grande classe. L’accès à la route se fait sans caillou et à 14h 30 nous voilà aux voitures.

Grosse équipe, il a fallu se recompter plusieurs fois ! les belles conditions du jour nous ont permis de rester ensemble sans problème.

Séjour au Habert d’Aiguebelle (6-8/02/2025) – Saison 7, ép. 2/2

Véronique G-C, Philippe G, Bernard D, Matis T, Björn G, Marc B

 

De g. à d. Marc, Matis, Bernard, Véronique, Philippe. Björn est derrière l’app. photo

Jour 1 : Le plan caché de Marc (moi)

Au départ du 2° séjour MSR-2025 au Habert d’Aiguebelle, nous sommes de nouveau 6. Arrivée au parking de l’Olagnerie vers 9h15, en même temps que Lise et Amaury, les gardiens du Habert. Nous sommes passés au dessus du couvercle nuageux, mais encore à l’ombre et démarrons skis sur l’épaule sur la route noire pendant 1km. Montée du boarder cross sans grande difficulté mais l’enneigement parait un peu déficitaire. Nous trouvons le soleil à proximité immédiate du refuge. Nous allégeons nos sacs avant de poursuivre, mais vers quel objectif ? Je propose de façon trop confiante, de profiter des conditions de neige très stables pour tenter de monter au Pas du Pin. Il est impressionnant vu de face depuis le refuge, mais je l’ai exploré à pied fin octobre et il m’a semblé négociable. Surtout, j’annonce la cotation de montée F sur Skitour (cotation confirmée depuis : Difficulté de montée : F Difficulté ski : 3.3 E1 Pente : 38°/100m). Et puis, c’est court, en A/R et à vue. Björn ne donne pas suite et monte tranquilou au col de l’Aigleton. Nous ne commettons pas l’erreur de retarder la mise des couteaux, mais Véronique, peu inspirée par la neige trafollée et gelée, commence avec nous puis s’arrête lorsqu’elle sent que descendre ce qui nous domine risque de ne pas être une partie de plaisir. Un peu plus haut Philippe prend la même décision. Bernard, Matis et moi continuons en suivant une trace bien ravagée par les descentes. La pente commence à se redresser et il sera bientôt peu pratique de dépeauter avant  une petite plateforme 50mD plus haut. Matis n’est pas suffisamment à l’aise dans ces conditions pour poursuivre et je l’assure pour le passage en mode descente. Il faudra qu’il passe récupérer un couteau qui a pris la tangente et dont Philippe a bien repéré la position. Bernard et moi poursuivons jusqu’à la petite plateforme et choisissons de faire les 100 à 150 mD+ restant en crampons et sans les skis qui nous attendrons sagement ici. Nous nous lançons dans cette partie finale et, sans difficultés majeures, nous atteignons la sortie où nous retrouvons le soleil. Nous sommes contents d’avoir atteint cet objectif, mais personnellement, je ne suis pas très à l’aise d’avoir engagé nos camarades dans cette tentative. Et je ne regrette pas d’avoir laissé les skis plus bas, car ça ne décaille pas du tout et la dameuse n’est pas passée pour lisser le passage ! Retour aux skis, chaussage et plus bas, nous retrouvons l’équipe (sauf Björn) pour un retour au habert dans une neige… qui ne restera pas dans les annales ! Björn nous rejoindra qqs minutes plus tard.

La morale/la leçon de l’histoire : la stabilité de la neige (pas de risque de départ de coulée) n’est (évidemment) pas le seul critère à avoir en tête et mon envie n’aurait pas dû me conduire à faire cette proposition. Pour ma « défense », j’ai l’impression que les décisions de chacun de ne pas continuer ont été prises avec suffisamment d’anticipation pour ne pas tourner à des galères.

Jour 2 – Cime de la Jasse 2478m

Hier, nous avons bien discuté du programme du jour. Sans aucune originalité, ce sera la Cime de la Jasse (750mD+ depuis le habert). Jusqu’aux lacs de Vénetier, nous croisons et recroisons moult fois les raquetteurs qui étaient avec nous au refuge. Le soleil est de la partie, mais un renforcement du vent est annoncé. Effectivement, les 100 derniers mD+ sont -disons- frisquets. On passe vite fait au sommet avant de plier les gaules pour rejoindre plus bas une zone un peu plus abritée. De nouveau la neige reste dure et vu qu’elle est trafollée dans tous les sens, le « toucher » de neige est rien moins que cahotique !

Le pique-nique se fera… sur  une table de la terrasse du habert, au soleil. Après ça, ce sera causette, sieste, tarot, lecture selon les goûts de chacun.

Jour 3 – Pas de la Coche – et 2160m vers Pointe du Sifflet

Ce matin, le ciel est couvert mais le vent semble faiblir. En tous cas, comme on se dirige vers le pas de la Coche, on est abrité du sud-est. On monte tranquillement sur le passage le plus classique.

Arrivés au col, le ciel nous fait la surprise de se dégager par moments. Le vent est effectivement inférieur à ce que l’on craignait. Nous poursuivons vers le Sud en direction du point coté 2134m, que nous laissons sur notre gauche en visant un point non coté qui doit être à 2170.

Bernard et Philippe dans la lumière hivernale

Björn et Matis s’y propulsent pendant que Bernard… (mais chut, j’dis rien !). Je les rejoins puis nous nous regroupons un peu plus bas et entamons la descente qui s’avèrera la meilleure du séjour. Au dessous du Pas de la Coche, la neige est assez bonne vers la gauche, mais sans dépasser les panneaux de zone de tranquillité des tétras-lyres. Retour au habert. Pique-nique en plein soleil, café et on reprend la direction des voitures. Le boardercross n’est pas très bon, mais on a vu bien pire. Arrivée aux Tuileaux vers 13h ou 13h30.

Un séjour au habert d’Aiguebelle, c’est quand même une valeur sûre. En bonne compagnie et même en conditions très moyennes on passe un bon moment dans un cadre magnifique et sans faire trop de kilomètres.

Séjour à Ceillac (Queyras) du 2 au 5 février 2025

Christine C., Véronique D., Nicole, Sylvie P., Philippe D., Thierry, Patrick M. et Eric.

Un très bon séjour avec une très bonne équipe, un temps froid et radieux, une neige excellente, de très beaux paysages et de jolies randos. On a fait bien attention aux risques et les décisions ont été prudentes.
 
Jour 1 (Christine)
RdV au parking des Tuileaux à 8h. Il y avait foule en ce dimanche matin, un autre groupe MSR devait partir pour la journée au Petit-Renaud. Il ne fallait donc pas se tromper de véhicule …
Direction Briançon où nous retrouvons Sylvie avec en prime quelques viennoiseries offertes par Olivier qui devra partir dans une autre direction.
Stationnement sur le parking de la station de ski de Ceillac (1700 m) vers 11h, occupé certes mais bien moins que celui de Prabert. Chacun prend son sac plus ou moins volumineux, même certains en auront deux.
La montée jusqu’au refuge de la Cime du Mézelet (1822 m) est douce et courte. Nous nous allégeons le plus possible pour repartir rapidement vers une place au soleil sous les mélèzes pour le pique-nique. Il est maintenant 13h quand nous démarrons notre randonnée de la journée en suivant une trace sans savoir où elle mène !! Pas très sérieux tout ça. Bref nous montons dans la forêt le long du torrent du col Albert et débouchons au cœur du vallon Albert dans un cirque où de nombreux cols nous font de l’œil. Nous croisons également 2 pauvres italiens mais très chanceux qui viennent de survivre à une avalanche. Ils y ont tout de même cassé un ski et perdu l’autre. Plus tard nous étudierons cette avalanche. Nous poursuivons un peu en direction d’un col que nous pensions être le Queyrellet. Il est tard et nous stoppons notre ascension (2400 m). Ce n’est que partie remise !!!
Retour au refuge pour prendre possession de nos couchages. Patrick nous accueille gentiment et nous fait découvrir notre minuscule dortoir prévu pour 12 personnes. Par chance nous resterons 8 et finirons par prendre un peu nos aises tout en conservant nos politesses à chaque mouvement. La salle commune, cosy et chaleureuse, sera le théâtre de parties de cartes animées et joyeuses.
 
Jour 2 (Philippe)
La sortie du jour a été décidée d’un commun accord après étude des cartes et topos. Ce sera le lac Sainte-Anne vers 2400 m d’altitude, puis le col Girardin, 300 m au-dessus, si les conditions le permettent. 
Après une « bonne nuit » sur deux bat-flancs de 4 qui nous évoquent les refuges « à l’ancienne » et un copieux petit-déjeuner, nous sommes prêts à affronter les -7 °C du petit matin.
Les premiers piétinent d’impatience devant le refuge en attendant les derniers : « 9h15, c’est bien ce qui avait été décidé ! Non : 9h00 » enfin bref … tout le groupe est là. Eric assure le contrôle des DVA et en route !
Pour démarrer, la pente est faible, nous cheminons sur une piste damée durant la nuit.
La bise d’Est nous glace les joues et ceux qui n’ont pas sorti leurs plus chaudes moufles sont victimes de l’onglée. Après une vingtaine de minutes de progression, un pisteur de la station s’arrête près de nous et nous conseille de suivre le sentier d’été. L’itinéraire s’avère agréable au milieu des mélèzes malgré quelques petits raidillons que chacun franchit avec aisance.
Bientôt le soleil pointe son « nez » au-dessus des crêtes : quel plaisir !
Après une petite heure en forêt, nous retrouvons la piste que nous coupons sans risque : elle est vraiment peu fréquentée ce matin ! Nous poursuivons en direction de la chapelle Sainte-Anne qui nous a montré un petit bout de son toit une centaine de mètres plus haut. Sylvie fait la trace au milieu des vernes (ou vergnes) dans une neige profonde.
 
Après un dernier effort, la chapelle est là à proximité d’un joli lac : le spectacle est grandiose. Nous prenons le temps d’admirer. Au Sud-Est on distingue bien le col Girardin, vraiment tentant mais peut-être pas sans danger. Une trace existe, le groupe s’y engage. L’approche est assez peu pentue dans un premier temps puis se redresse progressivement.
 
Rassemblement général une centaine de mètres sous le col accessible par une traversée sous une arrête qui « pourrait » cacher une traitre plaque-à-vent … discussions … la sagesse l’emporte. « Dépeautage » et retour à la chapelle vers 13h pour le pique-nique et un peu d’histoire locale. (1)
Enfin la descente, chacun fait sa trace dans la poudreuse jusqu’au croisement avec la piste; celle-ci nous ramène au chalet en début d’après-midi. Quelques-uns déchaussent les skis pour se précipiter sous la douche pendant que les autres se laissent glisser un peu plus bas dans la vallée pour profiter d’une heure de soleil en plus.
En soirée, avant de faire honneur aux excellents repas qui nous sont servis par la gardienne (ce soir, c’est oreilles d’âne (2), une spécialité locale) le refuge est animé par quelques parties acharnées de scrabble, de tarot ou autres jeux de société.
  1. Histoire de la chapelle Sainte-Anne : https://www.envie-de-queyras.com/guide/chapelle-sainte-anne-ceillac
  1. Recette des « oreilles d’âne » : https://provence-alpes-cotedazur.com/que-faire/vin-et-gastronomie/les-recettes-du-sud/recette-les-oreilles-dane-des-alpes/
Jour 3 (Sylvie)
Départ skis aux pieds à 9h pétantes du refuge après un super petit-déjeuner. Conditions météo : grand bleu, pas un nuage, température frisquette : -5 °C, BERA 3. Programme initial du jour « le tour de la tête de Rissace ».
Nous voilà donc partis dans le vallon Albert (même départ que celui du jour 1) en empruntant les pistes de ski de fond jusqu’au hameau de la Riaille, puis montée le long du torrent (boarder cross).
Vers 2250 m le vallon s’élargit et nous arrivons au replat : paysage splendide. Traversée du long mais magnifique replat. Nous arrivons alors au pied de la coulée de nos deux amis Italiens rencontrés le dimanche ! La plaque est vraiment impressionnante, la neige est partie sur presque toute la face nord ouest de la tête de Rissace jusqu’à la terre. Ils ont eu vraiment beaucoup de chance !
 
Après discussion, un peu refroidis par l’ampleur de la coulée, changement de plans, nous ne ferons pas le tour par le col Albert car raide et très souvent plaqué. Nous décidons de tous monter au Col Allongé en contournant la coulée.
Du col, vue splendide sur la vallée de Saint-Véran, le Pelvoux, les Écrins …
Le festival de la descente peut alors commencer ! 5 à 10 cm de neige poudreuse sur fond dur.
Il n’y a alors plus que d’excellents skieurs et skieuses ! Chacun.e laisse sa trace en poussant des petits cris de joie!
En arrivant au bas de la coulée, Christine et Philippe nous proposent une petite recherche DVA grandeur nature. Christine cache un DVA dans les blocs. On se rend rapidement compte que se déplacer dans la coulée n’est pas si facile et que c’est mieux à pied qu’à skis … Exercice pratique très intéressant.
Reprise de la descente toujours en petite godille.
Arrêt Pique-nique : plein soleil sans vent.
Puis le groupe se sépare en deux, 4 courageux décident de profiter de ces conditions *****. Ils s’offriront un petit bonus de 200 m de dénivelé supplémentaire dans le col sans nom à droite du Queyrellet.
Retour au refuge par le boarder cross. Douche chaude, parties animées (et sonores !!!) de scrabble, Code name et tarot.
Excellent repas comme tous les soirs. Journée parfaite !
 
Jour 4 (Véronique)
Départ de bon matin, skis aux pieds après un copieux et délicieux petit-déjeuner pour rejoindre les véhicules et nous diriger vers le Pont de l’Alpe, la rando préférée de Sylvie, les recherches de balade près de notre refuge la veille n’ayant rien donné (nous avons écumé les possibles sécurit les jours précédents !)
Adieu Queyras, bonjour le Briançonnais qui nous accueille avec soleil et neige étonnamment bonne. Il fait chaud ! Parcours magnifique vers le col Robert. « Petit » dénivelé de 700 m d’où l’on aperçoit la Meije et monts et merveilles, tout de blanc enveloppés.
 
Dernière descente, dernières traces dans les recoins de poudreuse.
Pique-nique au pied de la chapelle … Ah mais non devant le refuge UCPA. Comme dit Eric ça change vite chez MSR  🙂
Sylvie « œil de lynx » nous trouve des bouquetins à admirer juste en face de nous.
Retour aux voitures pour trinquer sur le capot d’un cidre sorti magie-magie du coffre de Patrick.
 
A la nôtre et merci chacun chacune d’avoir rendu ce séjour si plaisant !

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