le ski autrement

Catégorie : 2019-2020

Le Pic Saint Michel (1966 m.)

Jeudi matin, 8h30, nous étions 7 prêts à affronter une course extrême (Jean-François, Jean-Luc, Camille, Yves, Richard et moi (Marc (B)) – J’ai encore oublié le septième prénom !!! … et la radio aussi !!!!! décidément, il faudra que je m’achète une tête !). En fait, certains avaient la flemme de faire trop de voiture sans être sûr de trouver bonne neige et belle rando, tandis que d’autres ne voulaient pas attaquer leur saison avec trop de dénivelé. Nous nous sommes donc rabattu sur la classique des classiques. La prévision météo était assez engageante.

Résultat : disons « pas mal ! ». Vraiment peu de neige pour couvrir les cailloux dans la forêt, mais plus haut ça allait. Les raquettistes occupaient les lieux en grand nombre (dont un groupe de 60 jeunes ado !). Les 700 m. de dénivelé ont été rapidement avalés par certains, plus laborieusement par d’autres. La descente demandait de se méfier des cailloux, mais la neige était assez bonne et on a pu enchaîner quelques bons passages. Et le cadre est vraiment très chouette. Le soleil s’est presque complètement dévoilé pour le pique-nique.

Une rapide libation à l’auberge des Allières, et nous en avions terminé. Pas une sortie à mettre dans les annales, mais un bon moment passé en bien bonne compagnie.

Des photos ? À voir ici !

 * En plus, c’est Paul (J) que j’ai oublié ! Honte à moi ! et plates excuses !

Les portes de Montmélian (2459m)

À quels rares flocons près, il n’a pas dû neiger dans nos coins depuis 4 semaines. En revanche, ce qui est tombé en nov. et déc. s’est remarquablement bien conservé et reste quand même dans un état relativement satisfaisant. Confirmation ce jour. Nous (Claude, Bruno, Richard, Jean-François et moi (Marc (B))) avons décidé hier de tenter notre chance dans le massif de la grande Lauzière, par la route du versant nord du col de la Madeleine, malgré la distance un peu élevée : à 5 dans une voiture, les frais et l’impact carbone ne s’envoleraient pas.

Rdv à 7h30 au pré de l’eau (Montbonnot), et départ dans la foulée. Route tranquille jusqu’à Celliers. Nous nous garons un peu avant Celliers-dessus. Nous aurions pu économiser 50m de déniv. en allant au bout de la route déneigée. Nous ne sommes pas seuls il y a même plusieurs groupes largement plus nombreux que nous, mais ça ne posera aucun problème.

Nous nous lançons dans la combe du ruisseau du Bridan qui est un accès (un peu détourné) au Pic du Rognolet et qui offre une montée débonnaire vers notre objectif. Nous retrouvons assez vite le soleil. Tout va très bien… jusqu’à ce que je tire un peu la langue et que je commence à contraindre mes camarades à des pauses de plus en plus longues. Heureusement, Claude se charge de m’imposer un rythme qui me permet finalement d’arriver en haut avant le lendemain !

Nous profitons de la vue panoramique avec les commentaires éclairés de Claude. Puis nous décidons de laisser assez vite la place au sommet pour les suivants qui se pointent en nombre. Nous entamons la descente pour pique-niquer un peu plus bas. La neige n’est pas mauvaise, très variée bien sûr et ça demande un peu d’attention, mais on a même trouvé qqs cm. de poudre par endroits. Le reste est très tracé (style piste damée) un peu gelé ou un peu transformée selon les passages, mais jamais de béton ni de soupe. Que demander de plus ?

Tout se passe bien jusqu’à la voiture, au coup bu au bar du télésiège Celliers-Valmorel, et au retour au pré de l’eau. Après je peux pas dire pour les autres… Pour moi, la sieste dans le canapé a été bien agréable !

Bruno mettra en ligne les photos de cette belle journée. Cette balade est un bon plan facile… mais 1100m de déniv. quand même, pour les petites natures dans mon genre !

La cime de la Jasse 2478 (ou presque…)

À la permanence d’hier, certains ne pouvaient envisager une balade pour aujourd’hui puisqu’ils étaient de séance DVA-Anena… Les autres, dont moi, nous n’étions pas très décidés, ne voulant pas nous déplacer trop loin, n’étant pas disponibles tôt, un peu circonspect sur l’état de la neige… Et pourtant les prévisions météo et BeRA étaient idéales. Heureusement, Jean-François a téléphoné à la permanence MSR (07 68 00 11 09) pour secouer tout ça ! On a programmé une montée à partir de Prabert.

Une fois les grasses matinées de chacun menées à leurs termes, nous nous sommes retrouvés au pré de l’eau à 9:30, Patrick, Denis, Jean-François et moi (Marc (B)). Départ tardif, oui, mais pile à l’heure prévue, avec un soleil légèrement voilé. On monte en voiture jusqu’au parking du pont de la Betta (heureusement que c’est jeudi). Mais les derniers mètres sont dignes de la patinoire Pôle Sud à Grenoble… mais un peu plus en pente ! Je finis par garer la voiture tant bien que mal. Vers 10:15 nous démarrons gentiment mais à l’ombre comme d’hab. dans ce goulet très abrité. La montée avant la prise d’eau est vraiment pas top. Après ça va mieux, mais ça laisse présager une fin de descente « glace+cailloux ». On est content lorsque ça s’élargit et encore mieux lorsque l’on rattrape le soleil désormais débarrassé de son voile. Très agréable montée aux lacs de Vénetier. Arrivés là, Denis et moi -modestes- nous nous arrêtons, et laissons Jean-François et Patrick se faire mousser en allant au sommet, soit encore 3/4h (Bravo à eux !). Après un casse-croûte rapide D. et moi commençons une bien agréable descente en neige un peu dure mais pas trop, puis nous allons nous mettre au chaud au habert d’Aiguebelle où la gardienne nous accueille très agréablement avec son (horrible mais gentil) petit chien et son adorable petite fille. Quand nous commençons à penser que J-F et P sont déjà passés, nous prenons congé… et tombons sur eux à la sortie du chalet !

Comme prévu, la descente à la voiture n’est pas terrible du tout. Et encore le chemin a-t-il été bien amélioré pour évacuer les arbres cassés par une grosse avalanche l’an dernier, et les traces du scooter à chenilles du refuge facilitent un peu les choses. Mais les cailloux affleurent quand même par endroits. Nous arrivons sains et saufs à la voiture. Je me suis quand même pris une belle gamelle sur la patinoire à 10 mètres de la voiture, mais, par chance, sans dégâts. Retour au pré de l’eau un peu avant 16:30.

Belle journée, mais pour les photos… c’est encore pas ça !

Crête du Brouffier (2434 m)

Dimanche 7 janvier 2020

Paul J., Philippe G. , Philippe B., Aline

Quelques hésitations au départ : a-t-on fait le bon choix ? Ne vallait-il pas mieux aller sur un versant Sud pour avoir de la meilleure neige ? Mais surtout sur la route de la Morte, va-t-on être au-dessus des nuages ou dans le brouillard ? Souvenir de ma 1ère rando avec MSR : Crête du Brouffier dans la purée de pois, le coordinateur de la sortie (Paul J.) avait pris alors la sage décision de renoncer à aller au sommet.

Mais dimanche notre bonne étoile était là ; nous sommes au-dessus des nuages dès le départ, à 1550 (100 m plus haut que le topo) et on peut chausser les skis tout de suite, en suivant la route au début qui est bien enneigée contrairement à la forêt.

A la sortie de la forêt, vue magnifique sur la mer de nuages avec les sommets du Trièves et du Vercors en icebergs. La neige est un peu dure, certains mettront les couteaux  sur un court passage. Pas mal de randonneurs et racketteurs éparpillés sur la croupe ensoleillée.

La dernière partie très peu pentue nous amène tranquillement au sommet de la crête où un vent frisquet fait voler les supports de peaux. On se met en contrebas, dans un creux à l’abri, face au soleil ardent pour pique-niquer. Le coin est très confortable et insolite, on se croirait sur la plage (voir une des photos jointe).

La descente, même si la neige est un peu glacée par endroit, est facile, on peut se lâcher même dans le « Border cross » (langage de d’jeun d’après Philippe G. et Paul) ! Et on garde le soleil jusqu’à la voiture.

En résumé, une sortie tout plaisir !!! Et Philippe B. et moi, sommes ravis d’avoir fait pour la 1ère fois à ski cette rando très sympa jusqu’au bout !

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Col du Sabot

7 décembre 2019

Le temps n’était pas annoncé comme étant merveilleux, mais « qui écoute la météo ne quitte pas le bistrot », donc nous étions 6 prêts à braver les éléments: Carine, Catherine, François, Guy, Matis le petit nouveau, et Paul l’initiateur/coordinateur/expert. Départ à 8h30 parce qu’on est pas des violents, et on monte à Vaujany sous un ciel radieux. Tellement radieux d’ailleurs, et ce depuis plusieurs jours, qu’il y a très peu de neige au niveau du parking de Villette. Mais on chausse quand même, très vite cela s’améliore et on monte dans un soleil chaud pour la saison. Au col du Sabot le vent est plutôt frisquet, mais on descend tout de suite sur 300 m dans le vallon nord, dans une neige de rêve qui ne s’est pas transformée. Bien sûr il faudra remonter les 300m, mais avec un picnic au milieu ça passe facilement. Belle descente, même si le versant sud est évidemment transformé, et tout le monde a réussi à préserver ses skis des méchants cailloux tapis sous la neige. On a cru que Matis ne mangeait pas bcp parce qu’il était pressé de repartir, mais en réalité il avait oublié son sandwich et n’a pas osé le dire. Du coup comme punition, c’est lui qui a payé le pot à la fin de la journée. Non quand même pas, c’était pour fêter son baptême MSR. Donc la moralité de la journée c’est qu’il faut sortir avec un nouveau pour boire à l’oeil, et qu’il ne faut pas croire la météo, ni les goélands bretons non plus (mais ça on vous l’expliquera à la prochaine permanence).
François

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Le grand Van

Mercredi soir pas moins de sept MSR avaient convenu d’une sortie au Recoin pour monter à la Croix de Chamrousse… et peut-être plus, si ça se présentait. Jeudi 5 décembre à 8h30, Catherine, Sylvie, Bruno, Gilles, Jean-Luc, Paul et moi (Marc Bertier) étions dans les starting blocks, mais nous avons attendu 10 petites minutes un huitième annoncé, mais jamais arrivé !

Dès les premiers virages de la route au-dessus d’Uriage, nous avons trouvé le soleil et nous avons démarré du Recoin, à skis, vers 10h. Montée agréable dans la station fermée en faisant attention aux dameuses. Vers la mi montée, Catherine a réussi à entraîner Paul dans le couloir de Casserousse. Après une petite hésitation, nous nous sommes retrouvés au début de la descente vers les Lacs Robert, destination Grand Eulier ou Les Vans, on verra le moment venu.

Quelques mètres au dessus des Lacs, nous repeautons en direction des Vans en laissant Marc (moi) marmonner qu’il n’ira pas bien plus loin que le col des Lessines où 3 d’entre nous chaussent les couteaux… par confort. Bon gré malgré nous arrivons tous les sept au grand Van (celui de gauche (Nord) !). Belle descente dans une neige quand même variable et même transformée par endroits ! Grand classique, Gilles et moi pestons (gentiment) envers nos compagnons qui ne nous ont pas attendus au col des Lessines… En fait, ils étaient un peu derrière !

Dernier repeautage pour retrouver le sommet de la Croix. Catherine et moi, nous aurions bien shunté une trentaine de m. de montée en passant par Casserousse, mais il était dit que nous découvririons la descente par la piste de Gabouriaux. Ce qui fut fait.

Retour aux voitures (15h), bistro et tutti quanti ! Enfin, tout bien après 1200m de déniv. une belle mise en jambe, non ?

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Collet d’Allevard

Nous étions quatre, ce matin, place des Tuileaux : Jean-François, Bruno, Eric (Trouvé) et moi (Marc Bertier). Départ dans les temps vers le Collet d’Allevard (station fermée) avec l’espoir que malgré la belle météo prévue, ce serait moins la cohue des randonneurs qu’à Chamrousse ou à Prapout’. Nous sommes montés jusqu’au Collet sous les nuages et même qqs flocons, puis tout s’est dégagé dans la montée au super Collet. Ambiance magnifique, mais la neige avait visiblement pris la pluie jusque vers disons 1800m. Au sommet de la station, sur l’excellente inspiration de Eric, nous avons continué sur le faux plat légèrement montant jusqu’au sommet des Plagnes et là, après avoir dépeauté, nous avons plongé sur presque 300m de dénivelé, plein nord dans une belle poudre face au Grands Moulins. Après il a fallu remonter ! Et là, comme j’ai sérieusement trainé, JF a refait les 100m du haut, quelle forme éblouissante ! Puis casse croute au soleil, mais le froid nous a poussé à ne pas nous éterniser ! Pour la descente, nous sommes passés dans le classique hors piste sous le télésiège sans problème. Retour à la voiture, et nous avons retrouvé la crasse à l’altitude où nous l’avions laissée ! Retour aux Tuileaux vers 16h.

Belle journée ! Et cette fois, nous avions un paparazzi avec nous (Bruno). Des photos devraient donc suivre !

Et voilà les (superbes) photos de Bruno. Merci bcp !

Croix de Chamrousse

Compte rendu écrit par Marc Berthier et mis en ligne par Carine

Comme convenu, nous nous retrouvons place des Tuileaux vendredi matin. Nous sommes cinq mais Philippe (Bensa) a convié un ami qu’il doit prendre à Gières. Nous partons donc à deux voitures. J’aurais pas eu à mettre le coffre de toit si j’avais su ! Depuis l’an dernier je suis estomaqué par le fait que les rendez-vous fonctionnent aussi bien et aujourd’hui comme plusieurs fois l’an passé, nous partons … un peu en avance sur l’horaire ! C’est super. La route vers Chamrousse est bien dégagée sur une longue partie, mais dans les derniers quelques kms avant Casserousse, c’est moins propre, mais sans problème.
Nous choisissons de partir de Casserousse, mais nous ne sommes pas les premiers. Dès nos premières centaines de mètres, nous croisons déjà des skieurs qui en finissent. Ils ont été courageux pour se lever et à eux la poudre ! La montée se déroule sous un ciel limpide et dans un cadre enneigé enchanteur. Mais dès la moitié de la montée, lorsque nous rejoignons le soleil, je commence à traîner un peu et deux groupes de trois se forment. À l’arrivée à la Croix, nous ne traînons pas trop en raison des nappes de brouillard qui montent vers nous. Pour la neige, il doit y avoir 25 cm de fraîche sur la sous-couche de la semaine précédente. Faut quand même faire gaffe : vers la fin de notre montée, un skieur a déclenché le glissement d’une plaque pas si petite que ça et par endroits des cailloux montrent le bout de leur nez. Pour la poudreuse de rêve, c’est clairement un peu tard, plus de cinquante personnes ont déjà labouré le terrain, mais la neige est quand même douce à souhait. Après avoir traversé un banc de brouillard, nous retrouvons l’autre moitié du groupe qui a tenté de trouver un passage encore vierge, mais sans trop de succès je crois. Quelques virages encore et nous voilà aux voitures.
Belle séance de démarrage de saison, mais un compte rendu fleuve bien disproportionné ! Zéro pointé pour les photos.
Carine, Paul, Richard, Philippe (Bensa), JP (son copain), et moi (Marc).

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